© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
Le concept du JE SUIS est une concession philosophique que nous faisons au mental fini de l’homme lié au le temps et enchainé à l’espace, à l’impossibilité pour la créature de comprendre les existences d’éternité, les réalités et les relations sans commencement ni fin. Pour la créature de l’espace-temps, il faut que toutes choses aient un commencement, à la seule exception de L’UNIQUE SANS CAUSE–la cause primordiale des causes. C’est pourquoi nous conceptualisons ce niveau de valeur de la philosophie comme le JE SUIS, en enseignant en même temps à toutes les créatures que le Fils Éternel et l’Esprit Infini sont coéternels avec le JE SUIS. En d’autres termes, il n’y a jamais eu d’époque où le JE SUIS n’était pas le Père du Fils et, avec ce dernier, le Père de l’Esprit. LU 0:3.23
Jéhovah est une expression récemment employée pour désigner le concept parachevé de Yahweh qui apparut finalement par évolution au cours de la longue expérience des Hébreux. Mais le nom de Jéhovah ne fut utilisé que mille-cinq-cents ans après l’époque de Jésus. LU 96:1.10
Jésus est le chemin nouveau et vivant allant de l’homme à Dieu, de l’inachevé au parfait, du terrestre au céleste, du temps à l’éternité. LU 129:4.7
Le jour de Satania équivaut à trois jours d’Urantia moins une heure quatre minutes quinze secondes, et représente la durée de la rotation axiale de Jérusem. LU 46:1.2
Le jour de Satania tel qu’il est calculé sur Jérusem est un peu moins long (d’une heure 4 minutes 15 secondes) que trois jours d’Urantia. Ces temps sont généralement appelés temps de Salvington ou universel, et temps de Satania ou systémique. Le temps standard est celui de l’univers. Le jour standard de Nébadon équivaut à dix-huit jours et six heures du temps d’Urantia, plus deux minutes et demie. LU 33:6.9
L’application finale de la justice conformément aux témoignages. LU 10:6.4
La Justice est inhérente à la souveraineté universelle de la Trinité du Paradis, mais la bonté, la miséricorde et la vérité forment le ministère universel des personnalités divines dont l’union dans la Déité constitue la Trinité. La justice n’est pas l’attitude du Père, du Fils ou de l’Esprit. La justice est l’attitude trinitaire de ces personnalités d’amour, de miséricorde et de ministère. Aucune des Déités du Paradis n’assure à elle seule l’administration de la justice. La justice n’est jamais une attitude personnelle, elle est toujours une fonction plurale. LU 10:6.2
La justice est l’idée collective de la droiture; la miséricorde en est l’expression personnelle. LU 10:6.18
La justice naturelle est une théorie élaborée par les hommes; elle n’est pas une réalité. Dans la nature, la justice est purement théorique, totalement fictive. La nature ne fournit qu’une seule sorte de justice—la conformité inévitable des résultats aux causes.
La justice telle que les hommes la conçoivent consiste à faire valoir ses droits, et c’est pourquoi elle est une affaire d’évolution progressive. Le concept de justice peut bien faire partie constituante d’un mental doué d’esprit, mais la justice toute faite ne surgit pas spontanément dans les mondes de l’espace. LU 70:10.1