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Par William Wentworth, Australie
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(« Miné » de l’Arène d’Automne 2004)
Nous connaissons l’affirmation parfois faite par les croyants : « Pour l’incroyant aucune démonstration n’est possible, pour le croyant aucune n’est nécessaire. » Si vous ne connaissez pas Dieu, il n’y a aucune explication ni preuve qui puisse vous convaincre de sa réalité. Les réalités spirituelles ne sont pas susceptibles d’être démontrées intellectuellement. De même, si vous ne connaissez pas Dieu, vous n’avez besoin d’aucune vérification intellectuelle.
Cela étant, pourquoi sommes-nous si intéressés par les explications ? N’est-il pas suffisant de connaître Dieu et d’essayer de vivre notre vie d’une manière que nous pensons qu’il approuve ? Nos esprits mortels sont si faibles que nous ne pouvons pas espérer comprendre grand-chose de toute façon. En tant que simples bébés dans le cosmos, que pouvons-nous espérer comprendre de toute façon à propos de l’univers de Dieu ? Pourquoi nous embêter à essayer de faire ce que nous ne pourrons jamais accomplir ? Pourquoi ne pas garder les choses simples et attendre d’avoir développé la capacité mentale de traiter les grandes questions avant d’essayer de comprendre ? Après tout, sur les Mondes des Maisons, nous serons des êtres morontiels, avec une capacité mentale élargie et un accès à la mota morontielle. Pourquoi ne pas attendre jusque-là ?
En bref, certains d’entre nous ne veulent pas attendre « jusque-là ». C’est pourquoi une partie de la conférence d’octobre consistera à tenter de faire ce que nous savons tous que nous ne pouvons pas faire.
A la page 54 du Livre d’Urantia, un Conseiller Divin souligne que le mot d’ordre de l’univers est le progrès. On ne s’attend pas à ce que nous restions stagnants. Et à la page 1105, un Melchizédek enseigne que ce sont nos pensées, et non nos croyances ou nos sentiments, qui nous conduisent vers Dieu, par la découverte de nouvelles significations dans des faits connus.
Quelle vaste vérité philosophique est contenue dans cette déclaration de Melchizédek. Elle implique que la pensée peut révéler de nouvelles significations qui transforment les réalités mondaines de la vie quotidienne en moyens d’accomplir la volonté du Père, de développer l’harmonisation avec notre ajusteur et de coopérer ainsi avec cette foule d’administrateurs qui se consacrent à favoriser notre progression vers la lumière et la vie.
De la préparation du thé à la lumière et à la vie en une seule brève déclaration ! Ils savent comment enseigner sur Uversa !
Quoi qu’il en soit, le progrès exige de la réflexion. Il exige aussi d’autres choses. Mais la simple et bonne intellection est aussi là. Une de nos fonctions est d’étendre notre compréhension du monde, de l’univers et de nous-mêmes afin que nous puissions coopérer plus pleinement avec les personnalités de l’univers dans l’évolution d’Urantia vers la lumière et la vie.
Et le véritable truc, c’est qu’il n’y a pas de truc.Comme dans tous les autres aspects de l’expérience, nous apprenons à faire ce que nous devons faire en le faisant.
Étant donné que nous sommes faibles et ignorants, nous pouvons en fait développer notre force et nos connaissances en affrontant l’impossible avec toutes les ressources dont nous disposons. Nous développons notre capacité de compréhension en essayant de comprendre ce qui est actuellement incompréhensible. Et à mesure que nous luttons, nos efforts élargissent progressivement nos capacités : nous en venons à comprendre une petite chose, et simultanément, notre capacité de compréhension s’élargit ! Nous comprenons un peu plus, nous nous élargissons un peu plus, et ainsi de suite.
En fait, c’est l’histoire de l’évolution en un mot. La vie évolue par adaptation. Les personnalités progressent grâce à des efforts déterminés pour progresser. Ces efforts augmentent à leur tour la capacité de progresser davantage.
Nébadon, et peut-être Orvonton et le Grand Univers tout entier, appliquent ce principe. C’est un aspect de ce que signifie être fini. Car bien que Dieu et ses armées fournissent les moyens nécessaires, les personnalités choisissent de faire usage de ces moyens selon leurs capacités. La réalité physique est fournie. Le noyau spirituel fournit la direction et la motivation. L’esprit relie la réalité physique au noyau spirituel, de sorte que l’esprit peut finalement dominer la matière. Mais c’est la personnalité - notre choix - qui active le processus. Nous progressons en partenariat avec notre créateur et notre progression dépend de nous. Nous apprenons en faisant et faisons ce que nous apprenons.
En fait, il ne sert à rien d’attendre les mondes des maisons, car les mêmes efforts nous seront probablement demandés là-bas. Nous n’apprenons rien simplement en étant morontiens. Nous devons encore apprendre à faire ce que nous ne pouvons pas faire en le faisant, en apprenant de nos erreurs et en développant une capacité accrue à apprendre en essayant. Nous lutterons toujours pour comprendre ce qui nous dépasse en tant que morontiens, et probablement aussi en tant qu’esprits dans le superunivers, et peut-être même en tant que finalitaires, et la méthode est toujours la même. Essayez de comprendre, et l’effort d’essayer augmente la capacité de comprendre. Alors, nous pourrions aussi bien commencer maintenant, sans oublier que…
En liaison avec Dieu, rien — absolument rien — n’est impossible. (LU 26:5.3)
Il semble clair qu’un cadre de référence planétaire commun est fondamental pour le progrès planétaire futur. Le thème de la conférence, « Les échos de l’Éden », a pour but de stimuler la réflexion sur les cultures existantes d’Urantia et leurs hypothèses sous-jacentes. Nous invitons les participants à la conférence à essayer d’imaginer les implications de la greffe d’une perspective de Jérusem sur ces cultures existantes.
Bien que nous ne puissions pas parvenir à des conclusions, nous espérons établir que Le Livre d’Urantia fournit une base pour un cadre planétaire partagé de pensée et de motivation, suffisant à certains égards pour compenser la perte d’Eden et de Dalamatia.
¶ Références
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