[p. vii]
Dans un livre comme celui-ci, où une traduction est réalisée pour la première fois à partir d’une langue peu connue, des erreurs sont inévitables. Pour de telles erreurs, je demande l’indulgence des spécialistes et je les assure que tout a été mis en œuvre pour garantir l’exactitude. Un mot ou une expression écarté en note de bas de page, jugé obscur ou inexplicable, a souvent nécessité des heures de recherche avant d’être abandonné.
Bien qu’il n’ait pas été possible de reproduire le rythme des vers, j’espère néanmoins obtenir un effet similaire en conservant dans chaque histoire un mètre là où le pâli n’en a qu’un, et en le modifiant là où il change. Une règle assez constante a été observée : remplacer les vers longs par des vers longs et les vers courts par des vers courts, deux vers courts étant considérés comme équivalents à un vers long. Mais dans différentes histoires, le même mètre a souvent été traduit différemment par commodité.
Pour établir des parallèles, j’ai parcouru tous les livres pāli publiés, mais je n’ai pas eu le temps de les lire attentivement, et beaucoup ont dû m’échapper. Les notes ne doivent donc pas être considérées comme exhaustives. D’autres illustrations ont été notées lorsque j’en ai trouvé, et j’espère que les étudiants en contes populaires seront intéressés par une variante inédite que j’ai pu proposer (page 110).
[p. viii]
Il me reste à exprimer ma gratitude envers les amis qui m’ont aidé. Les membres de notre « Guilde » résidant à Cambridge ont eu la gentillesse de réviser les épreuves ; je leur dois de nombreuses corrections et améliorations. M. R. Chalmers m’a prêté une traduction manuscrite de quelques-unes des « Histoires du passé », ce dont je le remercie. Mais mes remerciements vont surtout à mon maître, le professeur Cowell, qui, depuis de nombreuses années, m’a aidé avec une patience et une gentillesse indéfectibles dans mes études orientales. J’estime que ce que je sais de ces choses est presque entièrement son don ; et j’espère qu’il considérera ce livre comme digne de son enseignement.
QUOI DE NEUF ?
CHRIST’S COLLEGE, CAMBRIDGE,
30 juillet 1895.