LE LÎ KÎ. RECUEIL DE TRAITÉS SUR LES RÈGLES DE PROPRIÉTÉ OU LES USAGES CÉRÉMONIELS.
LIVRE XI. YÜ ZÂO OU LES PENDENTIFS EN PERLES DE JADE DU BONNET ROYAL[1]
1. Le fils du Ciel, lorsqu’il sacrifiait[2], portait (le bonnet) avec les douze longs pendentifs de perles de jade qui pendaient de son sommet devant et derrière, et la robe brodée de dragons.
2. Lorsqu’il saluait l’apparition du soleil[3] à l’extérieur de la porte orientale[4], il portait des robes carrées de couleur sombre ; et (aussi) lorsqu’il écoutait la notification du premier jour du mois[5] à l’extérieur de la porte sud.
3. Si le mois était intercalaire, il faisait fermer le vantail gauche de la porte, et se tenait au milieu de celui (qui restait ouvert)[1:1].
4. Il portait le bonnet de peau lors de l’audience quotidienne à la cour, après quoi il prenait son repas du matin avec. À midi, il partageait ce qui restait du matin. Il y avait de la musique pendant ses repas. Chaque jour, on tuait et cuisinait un mouton et un cochon ; et le premier jour du mois, on ajoutait un bœuf. Il y avait cinq boissons : l’eau, qui était la principale ; l’eau de riz, l’eau-de-vie, le moût et l’eau de millet.
5. Après avoir mangé, il restait à l’aise dans sa robe carrée de couleur sombre[2:1]. Ses actions étaient notées par le greffier de gauche, et ses paroles par le greffier de droite. Le musicien aveugle présent jugeait si la musique était trop aiguë ou trop grave[3:1].
6. Si l’année n’était pas bonne et fructueuse, le fils du Ciel portait des robes blanches et simples, voyageait dans une voiture simple et sans ornements, et n’avait pas de musique à ses repas.
7. Les princes des États, lors des sacrifices, portaient leurs robes carrées de couleur sombre. Lors des audiences à la cour (du roi), ils portaient le bonnet du rang immédiatement inférieur au leur[1:2]. Ils portaient le bonnet de peau lorsqu’ils écoutaient l’annonce du premier jour du mois dans les Grands Temples ; et leurs robes de cour lorsqu’ils tenaient leur audience quotidienne dans la cour intérieure.
8. (Leurs ministres et officiers) entrèrent (au palais) dès qu’ils purent distinguer la lumière du jour[2:2], et le souverain sortit chaque jour (dans la première cour, à l’intérieur de la porte Khû), et les reçut. (Après cette audience), il se retira et se rendit dans la grande salle, pour y écouter leurs propositions sur les mesures gouvernementales. Il envoya des hommes pour voir si les grands officiers (s’étaient tous retirés)[3:2] ; et lorsqu’ils furent partis, il se rendit dans la plus petite salle, et ôta ses vêtements (de cour).
9. Il reprit ses vêtements de cour au moment de manger. Il y avait un seul animal, accompagné de trois autres plats de viande, les poumons constituant l’offrande sacrificielle. Le soir, il revêtit la longue robe d’un seul tenant et offrit un peu de chair de l’animal. Le premier jour de la lune,
On tua un mouton et un cochon, et on servit cinq autres plats de viande et quatre de céréales. Les jours de Dze et de Mâo[1:3], on ne mangea que du riz gluant et de la soupe de légumes. Sa femme utilisait la même cuisine que le souverain[2:3].
10. Sans raison, un dirigeant ne tuait pas de bœuf, ni un haut gradé de mouton, ni un officier subalterne de porc ou de chien. Un homme supérieur avait son abattoir et sa cuisine à distance de sa maison ; il ne mettait pas les pieds là où il y avait du sang ou de l’air (vicié)[3:3].
11. Quand le huitième mois arrivait sans pluie, le souverain n’avait ni repas copieux ni musique. Si l’année n’était pas abondante, il portait du lin et collait à sa ceinture la tablette d’un officier[4:1]. Aucun droit n’était perçu aux barrières et aux barrages ; les interdictions des collines et des lacs étaient appliquées, mais aucune contribution n’était exigée (des chasseurs et des pêcheurs). Aucun terrassement n’était entrepris, et les grands officiers ne se construisaient pas de nouveaux chariots.
12. L’officier de divination par l’écaille de tortue fixait la coquille (à utiliser) ; l’enregistreur appliquait l’encre ; et le souverain déterminait les figures (produites par le feu)[5:1].
13. (La planche transversale devant) le souverain était recouverte de peau d’agneau, bordée de fourrure de tigre ; pour son port sacré et son port de cour, un grand officier avait une couverture de peau de cerf, bordée de fourrure de léopard ; comme en avait aussi un officier ordinaire pour son port sacré[1:4].
14. La place habituelle d’un gentleman était exactement en face de la porte (face à la lumière). Il dormait la tête à l’est. Lorsqu’un vent violent, un coup de tonnerre ou une forte pluie arrivaient, il changeait de visage. Il avait alors pour règle, même la nuit, de se lever, de s’habiller, de mettre sa casquette et de s’asseoir.
15. Il se lavait les mains cinq fois par jour. Il utilisait de l’eau de mil pour se laver la tête et de l’eau de maïs pour se laver le visage. Pour ses cheveux (mouillés), il utilisait un peigne en bois blanc, et un peigne en ivoire pour les cheveux secs. (Après sa toilette), on lui apportait la coupe (habituelle) et quelques friandises ; et les musiciens s’approchaient[2:4] et chantaient.
Pour se baigner, il utilisait deux serviettes : une fine pour le haut du corps et une plus grossière pour le bas. En sortant du bain, il marchait sur une natte de paille ; après s’être lavé les pieds à l’eau chaude, il marchait sur la natte de jonc. Puis, revêtu de sa robe de bain, il s’essuya de nouveau et remit ses chaussures ; on lui apporta ensuite de la boisson.
16. Lorsqu’il eut convenu de se rendre chez le souverain, il passa la nuit à veiller et à jeûner, occupant un appartement différent de son appartement habituel. Après s’être lavé la tête et s’être baigné, son secrétaire lui apporta la tablette d’ivoire sur laquelle étaient inscrites ses pensées (à communiquer au souverain) et la manière dont il devait répondre aux ordres (qu’il pourrait recevoir). Une fois habillé, il s’exerça à la bonne tenue et écouta le son des pierres précieuses (à son pendentif de ceinture). Lorsqu’il sortit, il salua tous ceux qui se trouvaient dans sa cour privée avec élégance, et monta sur son carrosse (pour se rendre chez le souverain) avec éclat.
17. Le fils du Ciel portait à sa ceinture la tablette du thing, indiquant l’exactitude et la correction dont il devait faire preuve dans ses relations avec tous ceux qui sont sous le ciel. Les seigneurs féodaux possédaient le shû, arrondi en haut et droit en bas, indiquant comment ils devaient céder la place au fils du Ciel. La tablette des Grands Officiers était arrondie en haut et en bas, indiquant comment ils devaient être prêts à céder la place dans toutes les positions[1:5].
18. Lorsqu’un ministre était assis auprès de son souverain, la règle était qu’il occupait une natte légèrement derrière lui, sur un côté. S’il n’occupait pas une telle natte, il devait reculer celle qui lui était assignée et se tenir à l’écart des proches du souverain qui se trouvaient à ses côtés[2:5].
On ne prenait pas place sur sa natte par devant, pour éviter de donner l’impression de l’enjamber. Lorsqu’il était assis et inoccupé, il n’occupait pas la totalité de la natte d’au moins une coudée. S’il lisait des écrits ou mangeait, il s’asseyait en avant, au bord. Les plats étaient déposés à une coudée de la natte[1:6].
19. Si un visiteur recevait de la nourriture et que le souverain le traitait comme un invité, il lui ordonnait de présenter l’offrande, et le visiteur s’exécutait. S’il avait la priorité pour manger, il prenait un peu de chaque mets, en buvait une gorgée et attendait que le souverain mange[2:6]. Si quelqu’un était présent pour goûter les mets, il attendait que le souverain mange, puis mangeait lui-même. Après avoir mangé, il buvait une gorgée et attendait de nouveau.
20. Si le souverain lui ordonnait de goûter aux mets délicats, il prenait ce qui était le plus proche. Si on lui demandait de goûter à tout, il prenait ce qui lui plaisait. Dans tous les cas, pour goûter ce qui était éloigné, ils commençaient par ce qui était proche.
(Le visiteur) n’osa ajouter le liquide à son riz avant que le souverain n’ait touché les commissures de sa bouche avec ses mains et les ait posées[3:4]. Lorsque le souverain eut fini de manger, il prit également du riz de cette manière, répétant l’opération trois fois. Une fois les choses retirées, le souverain prit son riz et ses sauces, sortit et les donna à ses serviteurs.
21. Chaque fois qu’on est pressé (par son hôte) de manger, on ne doit pas manger beaucoup ; quand on mange chez un autre.
Il ne fallait pas manger à satiété. Seules l’eau et les sauces n’étaient pas offertes en offrande ; elles étaient jugées trop insignifiantes pour un tel usage.
22. Si le souverain offrait une coupe à un officier, il quittait sa natte, s’inclinait deux fois, posait la tête à terre et la recevait. Reprenant sa place, il en versait une portion en offrande, la buvait et attendait. Lorsque le souverain avait terminé sa coupe, il rendait la sienne vide.
La règle pour un homme supérieur lorsqu’il buvait (avec le souverain) était la suivante : lorsqu’il recevait la première coupe, il arborait un air grave ; lorsqu’il recevait la seconde, il paraissait satisfait et respectueux. La cérémonie s’arrêta alors. À la troisième coupe, il semblait maître de lui et prêt à se retirer. Après cela, il s’agenouilla, prit ses chaussures, se retira hors de la vue du souverain et les mit. S’agenouillant sur le genou gauche, il mit la chaussure droite ; s’agenouillant sur le genou droit, il mit la gauche[1:7].
23. (Lors des fêtes), de tous les vases, celui contenant la liqueur foncée (d’eau) était considéré comme le plus honorable[2:7] ; seul le souverain s’asseyait face à lui. Pour les populations incultes des campagnes, les vases contenaient tous des liqueurs préparées[1:8]. Les hauts fonctionnaires disposaient le vase d’un côté, sur un plateau sans pieds ; d’autres officiers le disposaient dans une position similaire, sur un plateau avec pieds[2:8].
1. Lors de la cérémonie de la coiffure, le premier bonnet mis était en lin noir. Son usage s’étendait des seigneurs féodaux jusqu’aux plus petits. Après avoir été ainsi utilisé, il pouvait être rangé ou abandonné[3:5].
3. Un bonnet de soie blanche avec une bordure ou un galon de couleur foncée était porté (? lors de la cérémonie) par un fils ou un petit-fils (lorsqu’il était en deuil)[4:2]. Un bonnet similaire, avec une bordure blanche unie, était porté après le sacrifice, à la fin de l’année de deuil. (Le même bonnet) avec des cordons pendant sur cinq pouces,
servait à marquer l’officier paresseux et apathique[1:9]. Une casquette sombre, entourée d’un rouleau de soie blanche, était portée par celui qui était exclu des rangs de ses pairs[2:9].
4. Le bonnet porté en privé, avec son bourrelet ou bordure, était porté par tous, du fils du Ciel jusqu’au dernier. Quand les affaires les appelait, on nouait les cordons et on laissait pendre leurs extrémités.
5. À cinquante ans, on n’accompagnait pas les funérailles avec son sac pendant. À la mort de ses parents, on ne coiffait plus son fils en touffes. Avec le grand bonnet blanc, on n’utilisait plus de cordons pendants. Les cordons violets avec le bonnet sombre commencèrent avec le duc Hwan de Lû[3:6].
6. Le matin, elles portaient la robe carrée de couleur sombre ; le soir, la robe longue d’une seule pièce. Cette robe était trois fois plus large à la taille que la manche ; et deux fois plus large en bas qu’à la taille. Elle était froncée de chaque côté (du corps). La manche pouvait être retournée jusqu’au coude.
7. Le vêtement de dessus ou de dessous était joint à la manche et en couvrait une coudée[4:3]. Le col mesurait 5 cm de large ; le poignet, une coudée et 5 cm de long ; la bordure, 3,8 cm de large. Porter de la soie sous ou à l’intérieur du lin était contraire à la règle.
8. Un officier (ordinaire) ne portait aucun vêtement en soie préalablement teinte[5:2]. Celui qui avait quitté le service de son souverain ne portait jamais deux articles de couleurs différentes.
si le vêtement supérieur était d’une des couleurs correctes, le vêtement inférieur était de la couleur intermédiaire (correspondante)[1:10].
9. On n’entrait pas dans la porte du souverain sans les couleurs appropriées dans son vêtement ; ni avec une seule robe de tissu d’herbe, fine ou grossière ; ni avec sa robe de fourrure soit exposée à l’extérieur, soit entièrement couverte.
10. Un vêtement rembourré de soie neuve était appelé kien ; avec de la soie ancienne, phâo. Un vêtement non doublé était appelé kiung ; un vêtement doublé, mais non rembourré, tieh.
11. L’usage de la soie blanche fine pour les robes de cour a commencé avec Kî Khang-dze. Confucius a dit : « Pour l’audience, ils portent les robes de cour (ordinaires), qu’ils revêtent après l’annonce du premier jour du mois (au temple). » Il a également dit : « Lorsque l’ordre ne règne pas dans les États et les clans, (les officiers) ne doivent pas porter la tenue complète (comme prescrit)[2:10]. »
12. Seul un souverain portait la robe de fourrure à carreaux lorsqu’il s’adressait (à ses troupes ou à la multitude), et lors des chasses d’automne[4:4], (pour lui) porter la grande robe de fourrure était contraire à la pratique ancienne.
13. Lorsqu’un souverain portait la robe en fourrure de renard blanc, il en portait une en soie brodée par-dessus pour se montrer[5:3].
Quand les gardes à la droite du souverain portaient de la fourrure de tigre, ceux à sa gauche portaient de la fourrure de loup. Un officier (ordinaire) ne portait pas de fourrure de renard blanc.
14. Les officiers (et autres) portaient la fourrure du renard bleu, avec des manches en fourrure de léopard, et par-dessus une veste de soie foncée pour la mettre en valeur ; ils utilisaient pour la fourrure de faon des manchettes de chien sauvage noir[1:11], avec une veste de soie jaune bleuâtre pour la mettre en valeur ; pour la fourrure d’agneau, des ornements en fourrure de léopard, et une veste de soie noire pour la mettre en valeur ; pour la fourrure de renard, une veste de soie jaune pour la mettre en valeur. Une veste de soie brodée avec de la fourrure de renard était portée par les seigneurs féodaux.
15. Avec la fourrure de chien ou de mouton[2:11], ils ne portaient pas de veste de soie par-dessus. Là où il n’y avait pas d’ornement, ils ne portaient pas de veste. Le port de la veste visait à montrer sa beauté.
Lorsqu’ils présentaient leurs condoléances, ils gardaient la veste couverte et ne montraient plus tout son caractère ornemental ; en présence du souverain, ils montraient tout cela.
Le fait de couvrir la robe servait à dissimuler sa beauté. C’est pourquoi les personnificateurs du défunt couvraient leurs vestes de soie. Les officiers qui tenaient un morceau de jade ou une écaille de tortue (pour le présenter) le couvraient ; mais s’ils n’avaient pas d’affaires officielles en cours, ils exposaient le vêtement de soie et n’osaient pas le couvrir.
16. Pour sa tablette-mémoire, le fils du Ciel utilisait un morceau de jade sonore ; le prince d’un État, un morceau d’ivoire ; un grand officier, un morceau de bambou, orné d’arêtes de poisson[3:7] ; les officiers ordinaires pouvaient utiliser du bambou, orné d’ivoire au fond.
17. Lors de la comparution devant le Fils du Ciel et des épreuves de tir à l’arc, il était impossible de se passer de cette tablette. Il était contraire à la règle d’entrer dans le Grand Temple sans elle. Durant les cinq mois de deuil, on ne la déposait pas. Lorsqu’on était occupé à quelque chose et qu’on portait la ceinture, on la déposait. Après l’avoir mise dans sa ceinture, son porteur devait se laver les mains ; mais ensuite, bien qu’il ait quelque chose à faire à la cour, il ne les lavait pas (à nouveau).
Lorsqu’on avait l’occasion de montrer ou de dessiner quelque chose devant le souverain, on utilisait la tablette. Lorsqu’on se présentait devant lui et qu’on recevait une instruction, on l’inscrivait dessus. La tablette était utilisée à toutes ces fins, et elle était donc ornementale.
18. La tablette mesurait deux coudées et 6 pouces de long. Sa largeur au milieu était de 3 pouces ; et elle diminuait jusqu’à 2,5 pouces (aux extrémités).
19. (Un dirigeant) portait une ceinture blanche unie en soie, avec des extrémités ornées ; un grand officier, une ceinture similaire, avec les extrémités pendantes ; un officier ordinaire, une ceinture en soie teinte, avec les bords rentrés et les extrémités pendantes ; un érudit attendant d’être employé, une ceinture en soie brodée ; et les jeunes garçons, une ceinture en soie blanche[1:12].
20. Pour tous ces objets, les boutons et les boucles étaient faits de cordons de soie.
21. Les genouillères d’un souverain étaient vermillon ; celles d’un grand officier, blanches ; et celles d’un autre officier, violettes ; toutes en cuir ; et pouvaient être arrondies, obliques et droites. Celles du fils du Ciel étaient droites (et pointues à tous les angles) ; celles du prince d’un État, carrées en bas et en haut ; celles d’un grand officier, carrées en bas, avec les angles arrondis en haut ; et celles d’un autre officier, droites en bas et en haut.
22. La largeur de ces couvertures était de deux coudées en bas et d’une en haut. Leur longueur était de trois coudées. De chaque côté du cou (appelé ainsi), il y avait 12,7 cm (5 pouces) de large, atteignant les épaules ou les coins. Des épaules à la bande de cuir, il y avait 5,7 cm (2 pouces)[1:13].
23. La grande ceinture d’un grand officier mesurait 10 cm de large[1:14]. Dans les ceintures bigarrées, les couleurs pour une règle étaient le vermillon et le vert ; pour un grand officier, le céruléen et le jaune ; pour un officier (ordinaire), une bordure noire de 5 cm, qui, portée une seconde fois autour du corps, semblait mesurer 10 cm. Sur toutes les ceintures rentrées, il n’y avait aucune broderie.
24. (Un officier) qui avait reçu sa première commission portait une tunique rouge-violet, avec un support noir pour son pendentif de ceinture. Celui qui avait reçu sa deuxième commission portait une tunique écarlate, (également) avec un support noir pour le pendentif ; et celui qui avait reçu sa troisième commission, une tunique écarlate, avec un support vert oignon pour le pendentif[2:12].
25. Le fils du Ciel portait une ceinture de soie blanche unie, avec une doublure vermillon et des extrémités ornées.
26. La reine portait une robe avec des faisans blancs brodés dessus ; la femme (d’un prince), une avec des faisans verts[3:8].
27. (Les cordons formant les boucles et les boutons) mesuraient 7,6 cm de long, soit la largeur de la ceinture. La règle concernant la longueur de l’écharpe (descendant de la ceinture) était la suivante : pour un officier, elle devait être de 3 coudées ; pour un officier effectuant un service spécial, de 2,5 cm. Dze-yû dit : « Divisez tout ce qui se trouve sous la ceinture en trois parties, et l’écharpe sera égale à deux d’entre elles. L’écharpe, les genouillères et les liens sont tous de longueur égale[1:15]. »
28. (L’épouse d’un comte ou d’un baron) qui avait reçu un degré d’honneur du souverain[2:13] portait un faisan découpé en soie sur sa robe ; (l’épouse du Grand officier d’un comte ou d’un baron), qui avait reçu deux degrés, portait une robe jaune frais ; (l’épouse d’un Grand officier), qui avait reçu un degré, une robe blanche ; et l’épouse d’un officier ordinaire, une robe noire.
29. Seules les dames d’honneur[3:9] recevaient leur grade en présentant leurs cocons. Les autres portaient toutes les robes qui leur étaient propres, en tant qu’épouses de leurs maris.
1. Tous les officiers de service laissaient pendre leur ceinture jusqu’à ce que leurs pieds semblent fouler le bord inférieur de leur jupe[1:16]. Leurs mentons étaient saillants comme les avant-toits d’une maison, et leurs mains étaient jointes devant eux, le long du sol. Leurs yeux étaient dirigés vers le bas et leurs oreilles étaient plus hautes que leurs yeux. Ils voyaient [le souverain] de sa ceinture jusqu’à son col. Ils l’écoutaient, l’oreille tournée vers la gauche[2:14].
2. Lorsque le souverain convoquait un officier, il pouvait envoyer trois signes. Si deux d’entre eux se présentaient, il courait (pour répondre au message) ; s’il n’en avait qu’un, il marchait vite. S’il était à son bureau, il n’attendait pas ses chaussures ; s’il était dehors, il n’attendait pas sa voiture.
3. Lorsqu’un officier recevait la visite d’un grand officier, il n’osait pas s’incliner (en allant) à sa rencontre[3:10] ; mais il le faisait en l’escortant à son départ. Lorsqu’il allait rendre visite à un officier de rang supérieur, il s’inclinait d’abord (à la porte) puis se présentait à lui. Si l’autre s’inclinait en réponse, il se précipitait de côté pour éviter (l’honneur).
4. Lorsqu’un officier parlait devant le souverain, s’il avait l’occasion de parler d’un grand officier décédé, il l’appelait par son épithète posthume ou par la désignation de sa maturité ; s’il s’agissait d’un officier
(qui était également mort), il l’appelait par son nom. Lorsqu’il parlait avec un Grand Officier, il mentionnait les officiers par leur nom, et (les autres) Grands Officiers par leur titre.
5. Lorsqu’il parlait devant un grand officier, il évitait d’utiliser le nom de l’ancien dirigeant, mais pas celui de ses propres morts. Lors des sacrifices et dans le temple ancestral, il n’évitait pas les noms. À l’école, il n’évitait aucun personnage du texte.
6. Autrefois, les hommes de rang ne manquaient pas de porter leurs pendentifs de ceinture avec leurs pierres précieuses, ceux de droite donnant les notes Kih et Kio, et ceux de gauche Kung et Yü[1:17].
Quand (le roi ou le souverain) marchait rapidement (vers la cour d’audience), il le faisait au son du Zhâi Khî ; lorsqu’il marchait plus vite (retournant à la salle de réception), on jouait du Sze hsiâ[2:15]. En se retournant, il faisait un cercle complet ; en tournant dans une autre direction, il le faisait à angle droit. En avançant, il s’inclinait légèrement en avant ; il se tenait droit ; et dans tous ces mouvements, les morceaux de jade émettaient leurs tintements. De même, l’homme de rang, lorsqu’il était dans sa voiture, entendait les sons harmonieux de ses cloches ; et, en marchant, ceux de ses pierres de jade pendantes ; et de cette façon, les pensées mauvaises et dépravées ne trouvaient aucune entrée dans son esprit.
7. Lorsque le souverain était présent, (son fils et héritier) ne portait pas le pendentif de jade. Il l’attachait à gauche de sa ceinture, et laissait libre le pendentif (d’objets utiles) à droite. Lorsqu’il était assis confortablement, il portait le pendentif (de jade) ; mais à la cour, il l’attachait[1:18].
Ils le portaient pendant le jeûne et la veille, mais les cordons étaient retournés et attachés à la ceinture. Ils portaient alors les genouillères violettes[1:19].
8. Tous portaient le pendentif en jade à la ceinture, sauf lors des rites de deuil. (À l’extrémité du cordon du milieu) se trouvait la pièce en forme de dent, entrant en collision avec les autres. Un homme de haut rang ne se séparait jamais de ce pendentif, sauf pour une raison valable : il considérait les morceaux de jade comme l’emblème des vertus (qu’il devait cultiver).
9. Le fils du Ciel avait son pendentif composé de perles de jade blanc, suspendues à des fils de couleur sombre ; un duc ou un marquis, le sien de perles de jade d’azur des collines, sur des fils vermillon ; un Grand officier, le sien de perles d’aigue-marine, sur des fils noirs ; un fils héritier, le sien de perles de jade Yü, sur des fils panachés ; un officier ordinaire, le sien de perles de quartz semblable au jade, sur des fils de couleur orange.
Confucius portait à son pendentif des boules d’ivoire[2:16], de cinq pouces (rondes), sur des cordons gris.
10. Selon les règles concernant (la tenue vestimentaire) d’un garçon[3:11], son vêtement supérieur était en lin noir,
avec une bordure brodée. Sa ceinture était brodée, ainsi que les cordons des passants de sa ceinture. Avec ce cordon, il attachait ses cheveux. La bordure brodée et les cordons étaient tout rouges.
11. Lorsque les extrémités des cordons atteignaient la ceinture, s’ils avaient une tâche pénible à accomplir, ils les mettaient de côté. S’ils couraient, ils les enfonçaient dans la poitrine[1:20].
12. Un jeune homme ne portait ni fourrure, ni soie, ni pointes décoratives sur ses chaussures. Il ne portait pas le deuil de trois mois. Il ne portait pas le ruban de chanvre lorsqu’il recevait des ordres. Lorsqu’il n’avait rien à faire (dans les rites de deuil), il se tenait au nord du principal endeuillé, le visage tourné vers le sud. Lorsqu’il allait voir un maître, il le suivait à la suite des autres et entrait dans son appartement.
14. Lorsqu’ils mangeaient des dattes, des pêches ou des prunes, ils ne jetaient pas les noyaux (à terre)[1:21]. Ils déposaient la première tranche de melon en offrande, mangeaient les autres tranches et jetaient la partie par laquelle ils la tenaient. Quand d’autres mangeaient des fruits avec un homme de haut rang, ils les mangeaient après lui ; les mets cuits, ils les mangeaient avant lui[2:17]. Lors des réunions de réjouissances, s’il n’y avait pas de cadeau du souverain, ils ne se félicitaient pas ; lors des réunions de deuil[3:12], . . . .
15. Si quelqu’un avait une tâche pénible à accomplir, il les prenait dans sa main. S’il courait, il les enfonçait dans sa poitrine[4:5].
16. Lorsque Confucius mangeait avec (le chef de) la famille Kî, il ne fit aucune tentative pour refuser quoi que ce soit, mais termina son repas avec le riz et le liquide qui y étaient ajoutés, sans manger aucune chair[5:4].
17. Lorsque le souverain envoyait (à un officier) un carrosse et des chevaux en cadeau, il les utilisait pour aller les remercier. Lorsqu’il s’agissait de vêtements, il les portait à la même occasion. (Dans le cas de cadeaux similaires offerts à un commissaire du roi), il n’osait pas les utiliser immédiatement avant que son souverain ne lui ait donné l’ordre de le faire[6]. Lorsque le cadeau du souverain lui parvenait, il inclinait la tête à terre, les deux mains posées l’une sur l’autre. Un cadeau de boisson alcoolisée et de viande ne nécessitait pas une seconde expression de remerciement (par la visite).
18. Chaque fois qu’un cadeau était accordé à un homme de rang, rien n’était donné à un homme de petite taille le même jour.
19. Dans tous les cas où des offrandes étaient présentées à un souverain, un officier supérieur envoyait son intendant avec eux, et un officier ordinaire les accompagnait lui-même. Dans les deux cas, ils s’inclinaient deux fois, la tête baissée, tandis qu’ils envoyaient les offrandes ; et de nouveau, l’intendant et l’officier faisaient de même chez le souverain[1:22]. Si les offrandes consistaient en mets préparés pour le souverain, elles étaient accompagnées de gingembre et d’autres légumes piquants, d’un bois de pêcher et d’un genêt[2:18]. Un officier supérieur se dispensait du balai, et l’officier des légumes piquants. (Les porteurs) allaient avec tous les ustensiles chez le cuisinier. Le grand officier n’allait pas lui-même s’incliner, de peur que le souverain ne vienne lui répondre.
20. Lorsqu’un grand officier alla (le lendemain) rendre hommage au souverain pour son présent, il se retira après avoir accompli la cérémonie. Un officier, faisant de même, attendit que le souverain lui fasse signe de le remercier, puis se retira en s’inclinant à nouveau ; mais le souverain ne répondit pas à son hommage.
Lorsqu’un grand officier offrait quelque chose en personne à un officier ordinaire, ce dernier s’inclinait en le recevant et se rendait également chez lui pour lui rendre hommage. Il ne portait cependant pas les vêtements (qui auraient pu constituer le cadeau) pour aller lui rendre hommage.
dans les échanges entre égaux, si (le destinataire) était dans la maison (quand le cadeau arrivait), il allait faire son hommage dans la maison (du donateur).
21. Quand quelqu’un présentait une offrande à son supérieur hiérarchique, il n’osait pas dire directement que c’était pour lui[1:23].
Un officier ordinaire ne se permettait pas de recevoir les félicitations d’un grand officier ; mais un grand officier du grade le plus bas le faisait de la part d’un des plus hauts.
Lorsqu’on échangeait des politesses avec quelqu’un, si son père était vivant, on faisait appel à son autorité ; si l’autre lui faisait un cadeau, il disait, en s’inclinant, qu’il le faisait pour son père.
22. Si la cérémonie n’était pas très grandiose, la beauté du vêtement n’était pas dissimulée. Ainsi, lorsque la grande robe de fourrure était portée, elle était dépourvue d’une fine robe de soie pour la mettre en valeur, et lorsque le roi montait dans le grand carrosse, il ne se penchait pas vers la barre transversale (pour témoigner sa révérence à quiconque en dehors du service auquel il était affecté)[2:19].
23. Lorsqu’un père l’appelait, un fils obéissait avec révérence et sans délai. Il laissait de côté tout travail qu’il avait en main. Il jetait la chair qu’il avait dans la bouche et courait, ne se contentant pas d’un rythme mesuré, quoique rapide. Lorsque ses parents étaient vieux et qu’il était parti, il ne se rendait pas ailleurs, ni ne retardait son retour au-delà de l’heure convenue ; lorsqu’ils étaient malades, son regard et ses manières semblaient troublés : ce sont là des observances moins importantes d’un fils respectueux de sa piété.
24. À la mort de son père, il ne supporta plus de lire ses livres ; le contact de sa main semblait encore les toucher. À la mort de sa mère, il ne supporta plus de boire dans les coupes et les bols qu’elle avait utilisés ; le souffle de sa bouche semblait encore les toucher.
25. Lorsqu’un souverain (en visite chez un autre souverain) s’apprêtait à franchir la porte, le préposé époussetait le poteau bas (au milieu du seuil). Les grands officiers se tenaient à mi-chemin entre les poteaux latéraux et ce poteau court (derrière leurs souverains respectifs). Un officier, faisant office de préposé, époussetait les poteaux latéraux.
Un officier important, en mission pour une autre cour, n’entrait pas par le milieu (ni l’une ni l’autre moitié) de la porte, ni ne franchissait le seuil. S’il venait pour affaires publiques, il entrait par l’ouest du poste court ; s’il était en mission personnelle, par l’est.
26. Un souverain et un représentant des morts joignaient leurs pieds pas à pas lorsqu’ils marchaient ; un grand officier avançait, un pied après l’autre ; un officier ordinaire maintenait la longueur de son pied entre ses pas. En marchant lentement, ils observaient tous ces règles. En marchant rapidement, lorsqu’ils voulaient avancer (et ils le faisaient), ils n’étaient autorisés à modifier ni le mouvement des mains ni celui des pieds. En tournant leurs pieds vers l’intérieur ou l’extérieur, ils ne les relevaient pas, et le bord du vêtement inférieur traînait comme l’eau d’un ruisseau. Il en était de même pour la marche sur les nattes.
Lorsqu’ils marchaient droit, le menton était projeté comme l’avant-toit d’une maison, et leur marche était droite comme une flèche. Lorsqu’ils marchaient rapidement, le corps semblait se soulever constamment avec l’élévation des pieds. Lorsqu’ils portaient une écaille de tortue ou (symbole de) jade, ils levaient les orteils et traînaient les talons, donnant une impression de prudence.
27. En marchant (sur la route), le port du corps était droit et élégant ; dans le temple ancestral, il était respectueux et grave ; à la cour, il était exact et facile.
28. Le maintien d’un homme de rang était aisé, mais un peu lent ; il était grave et réservé lorsqu’il voyait quelqu’un qu’il souhaitait honorer. Il ne bougeait pas les pieds avec légèreté, ni les mains avec irrévérence. Son regard était franc, et sa bouche était calme et posée. Aucun son ne rompait le silence, et sa tête était droite. Sa respiration était fluide et sans halètement, et sa posture donnait à celui qui la regardait une impression de vertu. Son regard était grave, et il était assis comme un personnificateur des morts[1:24]. Lorsqu’il était à l’aise, à loisir, et en conversation, il paraissait doux et doux.
29. Dans tous les sacrifices, le maintien et l’apparence (des adorateurs) donnaient l’impression qu’ils voyaient ceux à qui ils sacrifiaient.
30. Lorsqu’ils accomplissaient les rites de deuil, ils avaient l’air fatigué, empreint de tristesse et d’inquiétude. Leurs yeux semblaient effarés et ternes, et leur voix était traînante et basse.
31. Le comportement d’un martialiste était audacieux et audacieux ; son discours avait un ton de décision et de commandement ; son visage était sévère et déterminé ; et ses yeux étaient clairs et brillants.
32. Il se tenait debout, d’apparence humble, sans aucune trace de soumission. Sa tête se dressait droite depuis le centre du cou. Il se tenait (ferme) comme une montagne, et ses mouvements étaient parfaitement synchronisés. Son corps était imprégné du volume de son souffle, qui jaillissait avec puissance, comme celui de la nature. Son teint exprimait (la beauté et la force) d’un morceau de jade[1:25].
33. Lorsqu’ils parlaient d’eux-mêmes, le titre du fils du Ciel était : « Moi, l’Homme Unique » ; un chef de région se décrivait comme « Le puissant ministre du fils du Ciel » ;[1:26] la parenté d’un seigneur féodal s’exprimait par « Untel, le gardien de tel ou tel territoire ». Si le fief était aux frontières, il utilisait le titre : « Untel, le ministre dans tel ou tel écran ». Parmi ses égaux et ceux qui lui étaient inférieurs, il s’appelait « L’homme de peu de vertu ». Le dirigeant d’un petit État s’appelait « L’orphelin ». L’officier qui répondait pour lui (à une cour supérieure) le qualifiait également ainsi[1:27].
34. Un grand officier du plus haut grade (à sa propre cour) s’appelait lui-même « Votre ministre inférieur » ; (à une autre cour), son serviteur qui répondait pour lui, le décrivait comme « L’ancien de notre pauvre souverain ». Un grand officier du plus bas grade (à sa propre cour) s’appelait lui-même par son nom ; (à une autre cour), son serviteur le décrivait comme « Notre indigne grand officier ». Le fils et héritier d’un prince féodal (à sa propre cour) s’appelait lui-même par son nom ; (à une autre cour), son serviteur le décrivait comme « Le fils légitime de notre indigne souverain ».
35. Le fils d’un souverain (d’une dame de rang inférieur) se qualifiait lui-même de « Votre ministre, le rejeton de la souche ». Un officier (ordinaire) se qualifiait lui-même de « Votre ministre, le courrier de la flotte » ; auprès d’un grand officier, il se décrivait comme « Le roturier extérieur ». Lorsqu’un grand officier partait en mission pour des affaires privées, un homme de son entourage l’accompagnait comme porte-parole et l’appelait par son nom.
36. Lorsqu’un officier appartenant à l’établissement du souverain agissait (dans une autre cour pour un Grand officier), il parlait de lui comme de « Notre indigne Grand officier » ou « L’ancien de notre indigne souverain ».
Lorsqu’un grand officier partait en mission, la règle était qu’il devait être accompagné d’un officier de l’établissement du souverain, pour répondre à sa place.
[2:20] : « Soucieux », dit Kang, « des coutumes de l’antiquité. » Voir le livre VII, i, 10, 11, et al. sur l’honneur rendu à l’eau lors des sacrifices et des fêtes, et les raisons de cet honneur.
[2:21] : Également en punition. Voir Livre III, iv, 2-5.
[3:13] : 711-694 av. J.-C.
[5:5] : D’une seule couleur, porté par le roi, lors d’un sacrifice frontalier.
[1:28] : Ou chien étranger. Un animal comme le tapir ou le rhinocéros est appelé par le même nom, mais ne peut être visé ici.
[2:22] : « La robe », dit Kang, « portée par les gens ordinaires. »
L’os semble être spécifié ; ### lire pan. De quel os et de quel poisson, je ne sais pas.
[4:6] : Une répétition erronée et dénuée de sens d’une partie du paragraphe 11.
C’est le cas de la plupart des commentateurs ; mais cette dernière phrase n’est pas claire. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Ce paragraphe ne compte que quinze caractères, et sa structure est dépourvue de toute complexité. Cependant, peu de passages du recueil déroutent davantage le traducteur. Si l’on exclut les négations de la phrase précédente, le sens devient clair. Le grand carrosse et la grande robe de fourrure étaient utilisés lors de la plus grande de toutes les cérémonies, le sacrifice solsticial au Ciel, qui occupait tellement l’esprit du souverain qu’il était censé ne penser à rien d’autre. Ce paragraphe aurait pu trouver une place plus appropriée dans le septième ou le neuvième livre. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
La conclusion est évidemment perdue. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Ou, selon beaucoup, en donnant des instructions sur l’agriculture. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Pour exprimer, suppose-t-on, son mécontentement face à un manque de courtoisie de la part de son hôte. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Cette phrase est déroutante, et il existe différents points de vue pour l’interpréter. J’ai suivi Kang Hsüan. ↩︎