La Déité dit :
Ce corps, ô fils de Kuntî ! est appelé Kshetra [^417], et les érudits appellent celui qui le connaît le Kshetragña. [1]. Et sache que je suis aussi, ô descendant de Bharata ! le Kshetragña dans tous les Kshetras. La connaissance du Kshetra et du Kshetragña est considérée par moi comme une connaissance (réelle). Maintenant, écoute-moi brièvement ce qu’est ce Kshetra, à quoi il ressemble, quels changements il subit, d’où il vient, qui est-il [2], et quels sont ses pouvoirs, (tout cela) est chanté de diverses manières par les sages dans de nombreux hymnes [3], distinctement, et dans des textes bien établis et pleins d’arguments, donnant des indications ou une instruction complète sur le Brahman. Français Les grands éléments [4], l’égoïsme, la compréhension, l’inperçu aussi, les dix sens, et l’un, et les cinq objets des sens, le désir, [ p. 103 ] l’aversion, le plaisir, la douleur, le corps, la conscience, le courage, ainsi en bref a été déclaré le Kshetra avec des changements [5]. Absence de vanité, absence d’ostentation, absence de malveillance, pardon, franchise, dévotion à un précepteur, pureté [6], stabilité, maîtrise de soi, indifférence envers les objets des sens, et aussi absence d’égoïsme ; perception de la misère et du mal de la naissance, de la mort [7], de la vieillesse et de la maladie ; absence d’attachement, absence de respect auto-identifiant pour le fils, la femme [8], le foyer, etc. et une égalité constante dans l’approche de (ce qui est) agréable et (ce qui est) désagréable ; une dévotion indéfectible envers moi, sans méditation sur personne d’autre ; le recours à des lieux propres, le dégoût des assemblées d’hommes [9], la constance dans la connaissance de la relation du soi individuel au suprême, la perception de l’objet [10] de la connaissance de la vérité, cela s’appelle la connaissance ; c’est l’ignorance qui s’oppose à cela. Je déclarerai ce qui est l’objet de la connaissance, en le connaissant, on atteint l’immortalité ; le Brahman le plus élevé, n’ayant ni commencement ni fin, qui ne peut être dit existant ou non-existant [11]. Il a des mains et des pieds de tous côtés, il a des yeux, des têtes et des visages de tous côtés, il a des oreilles de tous côtés, il [ p. 104 ] se tient imprégnant tout dans le monde. Possédant les qualités de tous les sens, mais dépourvu de tout sens [12], détaché, il soutient tout, est dépourvu de qualités et jouit [13] des qualités. Il est en toutes choses et hors d’elles ; il est mobile et aussi immobile ; il est inconnaissable par sa subtilité ; il se tient loin et près [14]. Non différent dans (différentes) choses [15], mais se tenant comme différent, il devrait être connu comme le soutien de (toutes) choses, et ce qui (les) absorbe et (les) crée. Il est le rayonnement même des (corps) rayonnants ; on dit qu’il est (au-delà des ténèbres). Il est la connaissance, l’objet de la connaissance,Ce qui doit être atteint par la connaissance et placé au cœur de tous [16]. Ainsi, en bref, Kshetra, la connaissance et l’objet de la connaissance ont été déclarés. Mon dévot, sachant cela, devient apte à s’assimiler à moi. Sachez que la nature et l’esprit sont tous deux sans commencement, et sachez que tous les développements et toutes les qualités [17] sont produits par la nature. On dit que la nature est à l’origine de la capacité d’agir (résider) dans le corps et les sens ; et l’esprit est à l’origine de la capacité de jouir des plaisirs et des souffrances [18]. Car l’esprit, uni à la nature, jouit des qualités nées de la nature. Et la cause de sa naissance dans des matrices bonnes ou mauvaises est la connexion avec ces qualités [19]. L’esprit suprême dans ce corps est appelé superviseur, conseiller [20], soutien, jouisseur, le grand seigneur, et aussi le soi suprême. Celui qui connaît ainsi la nature et l’esprit, ainsi que les qualités, ne renaît pas, aussi vivant soit-il [21]. Certains, par la concentration, voient le soi dans le soi par le soi ; d’autres par le Sânkya-yoga ; et d’autres encore par le Karma-yoga [22] ; d’autres encore, ignorant cela, pratiquent la concentration, après avoir entendu les autres [23]. Eux aussi, étant (ainsi) dévoués à entendre (l’instruction), traversent au-delà de la mort. Toute chose mobile ou immobile qui vient à l’existence, sache que cela vient de la connexion de Kshetra et de Kshetragña, ô chef des descendants de Bharata ! Il voit (vraiment) [ p. 106 ] qui voit le Seigneur suprême demeurant de la même manière dans toutes les entités, et non détruites bien qu’elles soient détruites. Car celui qui voit le Seigneur demeurant partout de la même manière, ne se détruit pas lui-même 1par lui-même, et atteint alors le but suprême. Il voit (vraiment), celui qui voit (toutes) les actions (être) de toutes les manières accomplies par la nature seule, et de même le soi (être) non l’auteur. Quand un homme voit toute la variété des entités comme existant en une 2, et (toutes comme) émanant de cela, alors il devient (un avec) le Brahman. Ce soi suprême inépuisable, étant sans commencement et sans qualités, n’agit pas et n’est pas souillé, ô fils de Kuntî! bien que stationné dans le corps. De même que, par sa subtilité, l’espace omniprésent n’est pas souillé, de même le soi présent en chaque corps n’est pas souillé. De même que le soleil illumine individuellement ce monde, ainsi le Kshetragña, ô descendant de Bharata ! illumine le Kshetra tout entier. Ceux qui, avec l’œil de la connaissance, comprennent ainsi la différence entre Kshetra et Kshetragña, et la destruction de la nature de toutes les entités 3, accèdent au suprême.Mon dévot, sachant cela, devient apte à s’assimiler à moi. Sache que la nature et l’esprit sont tous deux sans commencement, et que tous les développements et toutes les qualités [17:1] sont produits par la nature. On dit que la nature est à l’origine de la capacité d’agir (résider) dans le corps et les sens ; et l’esprit est à l’origine de la capacité de jouir des plaisirs et des souffrances [18:1]. Car l’esprit, uni à la nature, jouit des qualités nées de la nature. Et la cause de sa naissance dans des matrices bonnes ou mauvaises est la connexion avec les qualités [19:1]. L’esprit suprême dans ce corps est appelé superviseur, conseiller [20:1], soutien, jouisseur, le grand seigneur, et aussi le soi suprême. Celui qui connaît ainsi la nature et l’esprit, ainsi que leurs qualités, ne renaît pas, aussi vivant soit-il [21:1]. Certains, par la concentration, voient le soi en soi par le soi ; d’autres par le Sânkya-yoga ; d’autres encore par le Karma-yoga [22:1] ; d’autres encore, ignorant cela, pratiquent la concentration, après avoir entendu les autres [23:1]. Eux aussi, étant (ainsi) dévoués à entendre (les instructions), traversent l’au-delà de la mort. Tout ce qui, mobile ou immobile, vient à l’existence, sache que cela vient de la connexion de Kshetra et de Kshetragña, ô chef des descendants de Bharata ! Celui qui voit (vraiment) [ p. 106 ] le Seigneur suprême demeurant de la même manière dans toutes les entités, et non détruit, bien qu’elles soient détruites. Car celui qui voit le Seigneur demeurant partout de la même manière, ne se détruit pas 1par lui-même, et atteint alors le but suprême. Celui qui voit (vraiment) toutes les actions comme étant accomplies de toutes les manières par la nature seule, et de même le soi comme n’étant pas l’auteur. Lorsqu’un homme voit toute la variété des entités comme existant en une seule 2, et (toutes comme) émanant de cela, alors il devient (un) avec le Brahman. Ce soi suprême inépuisable, étant sans commencement et sans qualités, n’agit pas et n’est pas souillé, ô fils de Kuntî! bien que stationné dans le corps. De même que par (raison de sa) subtilité l’espace omniprésent n’est pas souillé, de même le soi stationné dans chaque corps n’est pas souillé. De même que le soleil illumine individuellement tout ce monde, ainsi le Kshetragña, ô descendant de Bharata!, illumine le Kshetra tout entier. Ceux qui, avec l’œil de la connaissance, comprennent ainsi la différence entre Kshetra et Kshetragña, et la destruction de la nature de toutes les entités 3, vont au suprême.Mon dévot, sachant cela, devient apte à s’assimiler à moi. Sache que la nature et l’esprit sont tous deux sans commencement, et que tous les développements et toutes les qualités [17:2] sont produits par la nature. On dit que la nature est à l’origine de la capacité d’agir (résider) dans le corps et les sens ; et l’esprit est à l’origine de la capacité de jouir des plaisirs et des souffrances [18:2]. Car l’esprit, uni à la nature, jouit des qualités nées de la nature. Et la cause de sa naissance dans des matrices bonnes ou mauvaises est la connexion avec les qualités [19:2]. L’esprit suprême dans ce corps est appelé superviseur, conseiller [20:2], soutien, jouisseur, le grand seigneur, et aussi le soi suprême. Celui qui connaît ainsi la nature et l’esprit, ainsi que leurs qualités, ne renaît pas, aussi vivant soit-il [21:2]. Certains, par la concentration, voient le soi en soi par le soi ; d’autres par le Sânkya-yoga ; d’autres encore par le Karma-yoga [22:2] ; d’autres encore, ignorant cela, pratiquent la concentration, après avoir entendu les autres [23:2]. Eux aussi, étant (ainsi) dévoués à entendre (les instructions), traversent l’au-delà de la mort. Tout ce qui, mobile ou immobile, vient à l’existence, sache que cela vient de la connexion de Kshetra et de Kshetragña, ô chef des descendants de Bharata ! Celui qui voit (vraiment) [ p. 106 ] le Seigneur suprême demeurant de la même manière dans toutes les entités, et non détruit, bien qu’elles soient détruites. Car celui qui voit le Seigneur demeurant partout de la même manière, ne se détruit pas 1par lui-même, et atteint alors le but suprême. Celui qui voit (vraiment) toutes les actions comme étant accomplies de toutes les manières par la nature seule, et de même le soi comme n’étant pas l’auteur. Lorsqu’un homme voit toute la variété des entités comme existant en une seule 2, et (toutes comme) émanant de cela, alors il devient (un) avec le Brahman. Ce soi suprême inépuisable, étant sans commencement et sans qualités, n’agit pas et n’est pas souillé, ô fils de Kuntî! bien que stationné dans le corps. De même que par (raison de sa) subtilité l’espace omniprésent n’est pas souillé, de même le soi stationné dans chaque corps n’est pas souillé. De même que le soleil illumine individuellement tout ce monde, ainsi le Kshetragña, ô descendant de Bharata!, illumine le Kshetra tout entier. Ceux qui, avec l’œil de la connaissance, comprennent ainsi la différence entre Kshetra et Kshetragña, et la destruction de la nature de toutes les entités 3, vont au suprême.On dit que la nature est à l’origine de la capacité d’agir (résider) dans le corps et les sens ; et l’esprit est à l’origine de la capacité de jouir des plaisirs et des [ p. 105 ] douleurs [18:3]. Car l’esprit uni à la nature jouit des qualités nées de la nature. Et la cause de sa naissance dans des matrices bonnes ou mauvaises est la connexion avec les qualités [19:3]. L’esprit suprême dans ce corps est appelé superviseur, conseiller [20:3], soutien, jouisseur, le grand seigneur, et aussi le soi suprême. Celui qui connaît ainsi la nature et l’esprit, ainsi que les qualités, ne renaît pas, aussi vivant soit-il [21:3]. Certains, par la concentration, voient le soi dans le soi par le soi ; d’autres par le Sânkya-yoga ; et d’autres encore par le Karma-yoga [22:3] ; D’autres encore, ignorant cela, pratiquent la concentration, après avoir entendu les autres [23:3]. Eux aussi, étant (ainsi) dévoués à entendre (les instructions), traversent l’au-delà de la mort. Tout ce qui est mobile ou immobile qui vient à l’existence, sache que cela provient de la connexion de Kshetra et de Kshetragña, ô chef des descendants de Bharata ! Celui qui voit le Seigneur suprême demeurant de la même manière dans toutes les entités, et non détruit bien qu’elles soient détruites, voit (vraiment) [ p. 106 ]. Car celui qui voit le Seigneur demeurant partout de la même manière, ne se détruit pas 1par lui-même, et atteint alors le but suprême. Celui qui voit (vraiment), voit (toutes les) actions comme étant de toutes les manières accomplies par la nature seule, et de même le soi comme n’étant pas l’auteur. Quand un homme voit toute la variété des entités comme existant en une seule 2, et (toutes comme) émanant de cela, alors il devient (un) avec le Brahman. Ce soi suprême inépuisable, étant sans commencement et sans qualités, n’agit pas et n’est pas souillé, ô fils de Kuntî! bien que stationné dans le corps. De même que par (raison de) sa subtilité l’espace omniprésent n’est pas souillé, de même le soi stationné dans chaque corps n’est pas souillé. De même que le soleil illumine individuellement tout ce monde, ainsi le Kshetragña, ô descendant de Bharata!, illumine le Kshetra tout entier. Ceux qui, avec l’œil de la connaissance, comprennent ainsi la différence entre Kshetra et Kshetragña, et la destruction de la nature de toutes les entités 3, vont au suprême.On dit que la nature est à l’origine de la capacité d’agir (résider) dans le corps et les sens ; et l’esprit est à l’origine de la capacité de jouir des plaisirs et des [ p. 105 ] douleurs [18:4]. Car l’esprit uni à la nature jouit des qualités nées de la nature. Et la cause de sa naissance dans des matrices bonnes ou mauvaises est la connexion avec les qualités [19:4]. L’esprit suprême dans ce corps est appelé superviseur, conseiller [20:4], soutien, jouisseur, le grand seigneur, et aussi le soi suprême. Celui qui connaît ainsi la nature et l’esprit, ainsi que les qualités, ne renaît pas, aussi vivant soit-il [21:4]. Certains, par la concentration, voient le soi dans le soi par le soi ; d’autres par le Sânkya-yoga ; et d’autres encore par le Karma-yoga [22:4] ; D’autres encore, ignorant cela, pratiquent la concentration, après avoir entendu les autres [23:4]. Eux aussi, étant (ainsi) dévoués à entendre (les instructions), traversent l’au-delà de la mort. Tout ce qui est mobile ou immobile qui vient à l’existence, sache que cela provient de la connexion de Kshetra et de Kshetragña, ô chef des descendants de Bharata ! Celui qui voit le Seigneur suprême demeurant de la même manière dans toutes les entités, et non détruit bien qu’elles soient détruites, voit (vraiment) [ p. 106 ]. Car celui qui voit le Seigneur demeurant partout de la même manière, ne se détruit pas 1par lui-même, et atteint alors le but suprême. Celui qui voit (vraiment), voit (toutes les) actions comme étant de toutes les manières accomplies par la nature seule, et de même le soi comme n’étant pas l’auteur. Quand un homme voit toute la variété des entités comme existant en une seule 2, et (toutes comme) émanant de cela, alors il devient (un) avec le Brahman. Ce soi suprême inépuisable, étant sans commencement et sans qualités, n’agit pas et n’est pas souillé, ô fils de Kuntî! bien que stationné dans le corps. De même que par (raison de) sa subtilité l’espace omniprésent n’est pas souillé, de même le soi stationné dans chaque corps n’est pas souillé. De même que le soleil illumine individuellement tout ce monde, ainsi le Kshetragña, ô descendant de Bharata!, illumine le Kshetra tout entier. Ceux qui, avec l’œil de la connaissance, comprennent ainsi la différence entre Kshetra et Kshetragña, et la destruction de la nature de toutes les entités 3, vont au suprême.Cependant vivant [21:5]. Certains, par la concentration, voient le soi dans le soi par le soi ; d’autres par le Sânkya-yoga ; et d’autres encore par le Karma-yoga [22:5] ; d’autres encore, ignorant cela, pratiquent la concentration, après avoir entendu les autres [23:5]. Eux aussi, étant (ainsi) dévoués à entendre (l’instruction), traversent au-delà de la mort. Toute chose mobile ou immobile qui vient à l’existence, sache que cela vient de la connexion de Kshetra et de Kshetragña, ô chef des descendants de Bharata ! Celui qui voit le seigneur suprême demeurant de la même manière dans toutes les entités, et non détruit bien qu’elles soient détruites. Car celui qui voit le Seigneur demeurant partout de la même manière, ne se détruit pas 1par lui-même, et atteint alors le but suprême. Il voit (vraiment), celui qui voit (toutes) les actions (être) de toutes les manières accomplies par la nature seule, et de même le soi (n’étant) pas l’auteur. Lorsqu’un homme voit toute la variété des entités comme existant en une 2, et (toutes) comme émanant de cela, alors il devient (un) avec le Brahman. Ce soi suprême inépuisable, étant sans commencement et sans qualités, n’agit pas et n’est pas souillé, ô fils de Kuntî! bien que stationné dans le corps. De même que par (raison de sa) subtilité l’espace omniprésent n’est pas souillé, de même le soi stationné dans chaque corps n’est pas souillé. Comme le soleil illumine individuellement tout ce monde, ainsi le Kshetraga, ô descendant de Bharata ! illumine le Kshetra tout entier. Ceux qui, avec l’œil de la connaissance, comprennent ainsi la différence entre Kshetra et Kshetraga, et la destruction de la nature de toutes les entités 3, accèdent au suprême.Cependant vivant [21:6]. Certains, par la concentration, voient le soi dans le soi par le soi ; d’autres par le Sânkya-yoga ; et d’autres encore par le Karma-yoga [22:6] ; d’autres encore, ignorant cela, pratiquent la concentration, après avoir entendu les autres [23:6]. Eux aussi, étant (ainsi) dévoués à entendre (l’instruction), traversent au-delà de la mort. Toute chose mobile ou immobile qui vient à l’existence, sache que cela vient de la connexion de Kshetra et de Kshetragña, ô chef des descendants de Bharata ! Celui qui voit le seigneur suprême demeurant de la même manière dans toutes les entités, et non détruit bien qu’elles soient détruites. Car celui qui voit le Seigneur demeurant partout de la même manière, ne se détruit pas 1par lui-même, et atteint alors le but suprême. Il voit (vraiment), celui qui voit (toutes) les actions (être) de toutes les manières accomplies par la nature seule, et de même le soi (n’étant) pas l’auteur. Lorsqu’un homme voit toute la variété des entités comme existant en une 2, et (toutes) comme émanant de cela, alors il devient (un) avec le Brahman. Ce soi suprême inépuisable, étant sans commencement et sans qualités, n’agit pas et n’est pas souillé, ô fils de Kuntî! bien que stationné dans le corps. De même que par (raison de sa) subtilité l’espace omniprésent n’est pas souillé, de même le soi stationné dans chaque corps n’est pas souillé. Comme le soleil illumine individuellement tout ce monde, ainsi le Kshetraga, ô descendant de Bharata ! illumine le Kshetra tout entier. Ceux qui, avec l’œil de la connaissance, comprennent ainsi la différence entre Kshetra et Kshetraga, et la destruction de la nature de toutes les entités 3, accèdent au suprême.Être sans commencement et sans qualités, n’agit pas et n’est pas souillé, ô fils de Kuntî ! bien que stationné dans le corps. De même que par sa subtilité l’espace omniprésent n’est pas souillé, de même le soi stationné dans chaque corps n’est pas souillé. De même que le soleil illumine individuellement tout ce monde, de même le Kshetragña, ô descendant de Bharata ! illumine le Kshetra tout entier. Ceux qui, avec l’œil de la connaissance, comprennent ainsi la différence entre Kshetra et Kshetragña, et la destruction de la nature de toutes les entités 3, vont au suprême.Être sans commencement et sans qualités, n’agit pas et n’est pas souillé, ô fils de Kuntî ! bien que stationné dans le corps. De même que par sa subtilité l’espace omniprésent n’est pas souillé, de même le soi stationné dans chaque corps n’est pas souillé. De même que le soleil illumine individuellement tout ce monde, de même le Kshetragña, ô descendant de Bharata ! illumine le Kshetra tout entier. Ceux qui, avec l’œil de la connaissance, comprennent ainsi la différence entre Kshetra et Kshetragña, et la destruction de la nature de toutes les entités 3, vont au suprême.
102:1 Je conserve l’original faute d’un bon équivalent. ↩︎
102:2 Cf. Svetâsvataropanishad, p. 368, et Maitrî, pp. 25-72. ↩︎
102:3 C’est-à-dire le Kshetragña. ↩︎
102:4 Hymnes = syllabaire des Védas sur des actions ordinaires ou spéciales, etc. Argument = par exemple dans des textes comme « Comment l’entité peut-elle provenir de la non-entité ? Qui pourrait respirer, etc. ? » ↩︎
102:5 Cf. Aitareya-âranyaka, p. 97. Il s’agit des éléments subtils, terre, feu, etc. L’invisible = nature ; l’un = mental ; le courage = ce qui soutient le corps et les sens affaiblis ; l’égoïsme = conscience de soi – le sentiment « ceci est moi ». ↩︎
103:1 Voir la dernière page. Changements = développement. ↩︎
103:2 Interne aussi bien qu’externe ; quant à la dévotion à un précepteur, cf. Âpastamba, p. 11 (p. 23 dans cette série) ; Taittirîya-upanishad, p. 38 ; Svetâsvatara, p. 117 ; et Sutta Nipâta, p. 87 ; quant à l’égoïsme, voir p. 52 supra. ↩︎
103:3 Cf. Sutta Nipāta, pp. 18-95. ↩︎
103:4 Cf. Sutta Nipāta, p. 12. ↩︎
103:5 Cf. Sutta Nipāta, p. 11. ↩︎
103:6 À savoir, l’élimination de l’ignorance et l’acquisition du bonheur. ↩︎
103:7 Les mots indiquent une classe, une qualité, une action ou une relation, dit Sankara. Aucun de ces termes ne peut être attribué au Brahman ; on ne peut donc lui appliquer aucun de ces mots. Cf. pp. 84, 96 supra, ainsi que Svetâsvatara, p. 346. ↩︎
104:1 Cf. Svetâsvatara, p. 331. Il n’a pas d’oreilles, mais a la qualité d’entendre, et ainsi de suite ; détaché = vraiment hors de relation avec tout, bien que semblant être connecté à d’autres choses par l’illusion. ↩︎
104:2 C’est-à-dire qu’il les perçoit. ↩︎
104:3 Îsopanishad, p. 12; Livre, p. 313. ↩︎
104:4 Tout étant réellement un. Cf. entre autres, p. 124 infra. Les diverses manifestations du Brahman sont en réalité une en essence, bien qu’apparemment différentes, comme l’écume et l’eau. ↩︎
104:6 Développements = corps, sens, etc. Qualités = plaisir, douleur, etc. ; dans l’ensemble, l’expression désigne le corps et les sentiments, etc. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
105:1 Srîdhara dit que « est dit être » signifie par Kapila et d’autres. Pour l’idée que l’activité n’est pas une fonction de l’âme, voir entre autres, p. 55 supra. La jouissance, cependant, est, selon ce passage, la fonction de l’âme, et non de la nature. Voir aussi Maitrî-upanishad, pp. 107, 108. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
105:2 C’est-à-dire « les sens », dit Srîdhara ; bons = dieux, etc. mauvaises bêtes, etc. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
105:3 Scil. concernant les opérations du corps et des sens. Cf. Nrisimha-tâpinî, p. 224. Il est conseiller car, bien qu’il n’intervienne pas, il voit et peut donc être considéré comme sanctionnant les opérations auxquelles il est fait allusion. Soutien, c’est-à-dire du corps, etc., dans leur fonctionnement. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
105:4 C’est-à-dire même s’il a pu transgresser les règles. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
105:5 Concentration = fixation de l’esprit exclusivement sur l’âme, les sens étant au repos. « Voir le soi », c’est-à-dire l’âme ; « dans le soi », c’est-à-dire en eux-mêmes ; « par le soi », c’est-à-dire par l’esprit. Sânkhya-yoga = croyance que les qualités sont distinctes du soi, qui n’est qu’un spectateur passif de leurs opérations. Cf. Svetâsvatara, p. 109. Karma-yoga = consécration des actions au suprême. Cf. à ce sujet la glose du Bhâshya de Sankara sur le Vedânta-sûtra IV, 2, 21. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎