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1. [1] Les périodes du Srâddha mensuel sont dans la deuxième quinzaine (du mois), comme elles sont indiquées.
2. Qu’il nourrisse, sans égard aux fins (mondaines), de purs Brâhmanes, versés dans les Mantras, qui ne sont pas liés à lui par la consanguinité ou par leur Gotra ou par les Mantras (tels que son maître ou ses élèves), un nombre impair, au moins trois.
3. Il fait des oblations de la nourriture (préparée pour les Brâhmanas) avec le suivant (versets, II, 19,1-7) ;
4. Ensuite les oblations Âgya (indiquées par le) suivant (Mantras, II, 19, 8-13).
5. Ou inversément (c’est-à-dire qu’il offre Âgya avec les versets mentionnés dans le Sûtra 3, et de la nourriture avec ceux mentionnés dans le Sûtra 4).
6. Qu’il touche le tout (la nourriture) avec les (formules, II, 19, 14-16) suivantes.
7. Ou les portions de nourriture préparées (uniquement) pour les Brâhmanas uniques.
8. Après les avoir fait toucher (la nourriture) avec la prochaine (formule, II, 20, 1), il la leur donne à manger.
9. Quand ils ont mangé (et sont partis), il va après eux, les circumambule en tournant son côté droit vers eux, étend l’herbe Darbha pointée vers le sud en deux couches différentes, verse de l’eau dessus avec la suivante (formules, II, 20, 2-7), distribue les Pindas, en terminant au sud, avec la suivante (formules, II, 20, 8-13), verse de l’eau comme précédemment avec la suivante (formules, 14-19), adore (les [ p. 293 ] ancêtres) avec la suivante (formules, II, 20, 20-23), asperge avec le suivant (verset, 24) d’eau trois fois de droite à gauche autour (des Pindas) avec un pot à eau, asperge les récipients, qui sont retournés, répétant le prochain Yanus (25) au moins trois fois sans reprendre son souffle, installe les récipients deux par deux, coupe (Avadânas) de toutes (portions de nourriture), et mange des restes au moins un morceau avec le prochain Yanus (26).
10. De la quinzaine sombre qui suit la pleine lune de Mâgha, le huitième jour tombe sous (la constellation de) _Gyeshth_â : ce jour est appelé Ekâshyeshakâ.
11. La veille de ce jour, il accomplit la cérémonie préparatoire.
12. [2] Il fait cuire un gâteau de quatre tasses (de riz).
13. (Le gâteau est préparé) dans huit plats (comme un Purodâda), selon certains (enseignants).
1. [3] Après que les cérémonies jusqu’aux oblations Âgyabhâga ont été accomplies de la même manière que lors des sacrifices bimensuels, il fait avec ses mains jointes des oblations du gâteau avec le suivant (verset, II, 20, 27).
2. [4] Il prépare le reste (du gâteau), le divise en huit parts et l’offre aux Brâhmanas. [ p. 294 ]
3. Le jour suivant, il touche une vache avec une lame de Darbha, avec les mots : « Je te touche, agréable aux Pères. »
4. [5] Après avoir offert silencieusement cinq oblations d’Âsya, et avoir cuit l’épiploon de la (vache), et effectué l’« étalement sous » et l’aspersion sur (l’Âsya), il sacrifie (l’épiploon) avec le suivant (verset, II, 20, 28) avec une feuille de Palâsa du milieu ou de l’extrémité (de la tige).
5. (Il sacrifie) du riz bouilli avec la viande (de la vache) avec le suivant (versets, II, 20, 29-35),
6. Nourriture préparée du repas avec le suivant (verset, II, 21, 1),
7. Ensuite les oblations Âgya (indiquées par le) suivant (Mantras, II, 21, 2-9).
8. (Les rites) depuis le Svishtaktt jusqu’à l’offrande des Pittas sont les mêmes (que lors du Srâddha).
9. Certains (enseignants) prescrivent l’offrande de Pinda pour le lendemain de l’Ashnakâ.
10. Voici une autre (façon de célébrer le sacrifice d’Ashtakâ). Il sacrifie du lait caillé avec ses mains jointes de la même manière qu’il sacrifie le gâteau.
11. Ayant laissé de la viande de la (vache, voir ci-dessus, 3. 4) autant qu’il est nécessaire, le lendemain (de l’Ashtakâ) (il accomplit) le rite de l’Anvashtakâ.
12. Ce rite a été expliqué dans la description du Srâddha mensuel.
13. S’il sort pour mendier quelque chose, [ p. 295 ] qu’il murmure le suivant (Mantras, II, 21, 10-16) puis énonce son désir.
14. S’il a obtenu un char, il y fait mettre les chevaux, le fait tourner vers l’orient, et touche avec le suivant (verset, II, 21, 17) les deux roues du char ou les deux longerons.
15. Avec le prochain Yagus (II, 21, 18), il devrait monter à cheval et conduire avec le suivant (verset, II, 21, 19) vers l’est ou le nord, puis devrait partir pour ses affaires.
16. Qu’il monte à cheval avec le prochain (formules, II, 21, 20-30),
17. Un éléphant avec le suivant (formule, II, 21, 31).
18. [6] Si ces deux (bêtes) lui font du mal, qu’il touche la terre comme indiqué ci-dessus.
19. S’il va à une dispute, il prend le parasol et le bâton dans sa main gauche.
1. Après avoir sacrifié, de la main droite, une poignée de paille avec le suivant (verset, II, 21, 32), il doit s’en aller et murmurer le suivant (verset, 33).
2. Sur une personne en colère, qu’elle récite les deux suivantes (formules, II, 22, 1. 2) ; alors sa colère sera apaisée.
3. [7] Celui qui désire que sa femme ne soit pas touchée par d’autres hommes, devrait faire réduire en poudre de gros mille-pattes vivants, et devrait insérer (cette poudre) avec la suivante (formule, II, 22, 3), pendant qu’elle dort, dans ses parties secrètes.
4. Pour réussir (dans la génération des enfants) [ p. 296 ] qu’il lave (sa femme) avec l’urine d’une vache rouge-brun.
5. Pour réussir (dans le commerce), qu’il sacrifie avec le prochain (verset—II, 22, 4—une partie) des articles de commerce qu’il a dans sa maison.
6. [8] S’il veut que quelqu’un ne s’éloigne pas de lui, qu’il verse sa propre urine dans la corne d’un animal vivant, et qu’il l’asperge avec les deux (versets, II, 22, 5. 6) suivants trois fois de droite à gauche autour (de la personne) pendant qu’il dort.
7. Dans un chemin que les serviteurs ou les ouvriers utilisent pour s’enfuir, il doit mettre des assiettes (utilisées pour protéger les mains lorsqu’on tient un plat sacrificiel chaud) sur (un feu), et doit offrir les oblations (indiquées par le) suivant (Mantras, II, 22, 7-10).
8. Si un fruit tombe sur lui d’un arbre, ou qu’un oiseau le souille, ou qu’une goutte d’eau tombe sur lui alors qu’il n’est pas prévu de pluie, il doit l’essuyer avec le prochain (Mantras, II, 22, 11-13), selon les caractéristiques (contenues dans ces Mantras).
9. Si un poteau de sa maison produit des pousses, ou si du miel est fabriqué dans sa maison (par les abeilles), ou si l’empreinte d’une colombe est vue sur le foyer, ou si des maladies surviennent dans sa maison, ou dans le cas d’autres miracles ou prodiges, qu’il accomplisse, la nuit de la nouvelle lune, au cœur de la nuit, à un endroit où il n’entend pas le bruit de l’eau, les rites depuis le dépôt du bois sur le feu jusqu’aux oblations Âgyabhâga, et qu’il offre les oblations (indiquées dans) les Mantras suivants (II, 22, 14-23), et qu’il commence l’accomplissement du Gaya et des oblations suivantes. [ p. 297 ]
10. Ayant accompli (les cérémonies) jusqu’à l’aspersion (d’eau) autour (du feu), il élève vers le sud avec le suivant (verset, II, 22, 24) une pierre comme barrière pour ceux parmi lesquels un décès est survenu.
Fin de l’Âpastambîya-Grihya-sûtra.
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292:1 21, 1. Comp. Dharmasâstra II, 7, 16, 8 seq.; Sacred Books, vol. ii, p. 139. Comp. Remarques du professeur Bühler, vol. ii, p. xiv. ↩︎
293:12 12, 13. Comp. Hiranyak. II, 5, 14, 3 suiv. ↩︎
293:1 22, 1. Comp. ci-dessus, VII, 18, 6. ↩︎
293:2 Je crois que seshah signifie le reste du gâteau. Le mot ‘siddha_h_’ se réfère peut-être à des préparations de la nourriture telles qu’indiquées dans Hiraeshayak. II, 5, 14, 7. Haradatta comprend seshaheshaseshah): ‘Le reste des rites est p. 294 le rite régulier, sans altérations’ : il faut admettre que les expressions utilisées par Hiraeshayak. II, 5, 14, 10 s’accorderaient bien avec cette explication. ↩︎
294:4 Voir ci-dessus, V, 13, 16. ↩︎
295:18 Voir VII, 19, 11. Sur reshane, comp. ci-dessous, 23, 9. ↩︎
295:3 23, 3. Comp. Hirayak. I, 4, 14, 7. ↩︎
296:6 6, 7. Comp. Paraskara III, 7; Hiranyak. Moi, 4, 13, 19 et suiv. ↩︎