1. Le terrain pour construire une maison doit être incliné vers le sud-ouest. Il élève la surface et balaie (la terre) avec un balai en bois de Palâsa ou de Sami, avec le suivant (verset, M. II, 15, 1), dans la même direction (sud-ouest) ;
2. De la même manière trois fois.
3. Il touche le sol ainsi préparé avec le suivant (verset II, 15, 2). Puis il fait creuser les fosses pour les poteaux de gauche à droite, jette la terre (des fosses) vers l’intérieur (du terrain à bâtir) et érige le montant de la porte droite avec les deux suivants (verset M. II, 15, 3. 4).
4. De la même manière l’autre (montant de porte).
5. Ayant érigé après (les poteaux de la porte) les autres (poteaux) dans le même ordre dans lequel (les fosses) ont été creusées, il récite le Yagus suivant (II, 15, 5) sur le faîtage lorsqu’il est placé (sur les poteaux),
6. Les (six) (formules de Yagus, II, 15, 6-11) suivantes sur la (maison lorsqu’elle est) terminée, selon les caractéristiques contenues dans les formules individuelles.
7. Il met le feu à un morceau de bois de Palâsa ou de bois de Samî, porte le feu (dans un plat) avec le verset suivant (II, 15, 12), le porte à la maison avec [ p. 286 ] le Yasus suivant (II, 15, 13), et place le feu dans la partie nord-est de la maison avec le suivant (II, 15, 14).
8. L’emplacement du tonneau d’eau se trouve au sud de cet endroit.
9. Il y répand de l’herbe Darbha, de sorte que ses pointes soient tournées dans toutes les directions, verse du riz et des grains d’orge sur (l’herbe) avec le suivant (verset, II, 15, 15), et dessus il place le tonneau d’eau.
10. Avec le suivant (Yagus, II, 15, 16) il y verse quatre pots d’eau.
11. Si (le tonneau) se brise, il récite le verset suivant (II, 15, 17) par-dessus.
12. Après que les cérémonies depuis la mise du bois sur le feu jusqu’aux oblations de l’Âgyabhâga ont été accomplies, il offre les (quatre) oblations (indiquées par les) suivants (Mantras ; II, 15, 18-21) ; puis il commence l’accomplissement du Gaya et des oblations suivantes.
13. Après avoir accompli (les rites) jusqu’à l’aspersion (d’eau) autour (du feu), il doit asperger (d’eau) avec un pot à eau autour de la maison ou du lieu de repos à l’intérieur, avec le prochain Yagus (II, 15, 22) trois fois de gauche à droite ; puis il doit servir des gâteaux, de la farine et du riz bouilli aux Brâhmagas.
1. [1] Lorsqu’un garçon est attaqué par le démon-chien (c’est-à-dire l’épilepsie), (le père ou un autre exécutant de la cérémonie), s’étant consacré aux austérités [ p. 287 ] (comme le jeûne), le couvre d’un filet. Puis il fait battre un gong ou sonner une cloche, emmène (le garçon) par un autre chemin que la porte dans la salle de jeu, soulève (la terre au milieu de la salle) à l’endroit où ils jouent, l’asperge (d’eau), jette les dés, couche (le garçon) sur le dos sur les dés, et l’asperge avec ses mains jointes de lait caillé et de sel, avec les (onze) suivants (formules, II, 16, 1-11), le matin, à midi et le soir.
2. Alors il guérira.
3. [2] Sur un garçon qui souffre de la maladie de ‘Saṅkha’, (le père, etc.) s’étant consacré aux austérités, devrait réciter les deux suivants (versets, II, 16, 12. 13), et devrait verser (de l’eau) sur sa tête avec un pot à eau avec le suivant (verset, II, 16, 14), le matin, à midi et le soir.
4. Alors il guérira.
5. [3] Le jour de la pleine lune (du mois) _Srâvan_a après le coucher du soleil, un Sthâlîpâka (est offert).
6. [4] Après que les cérémonies jusqu’aux oblations Âmyabhâga ont été accomplies de la même manière que lors des sacrifices bimensuels, il sacrifie le Sthâlîpâka, et à chacune des suivantes (formules, II, 16, 15-17) il offre avec ses mains jointes des fleurs de Kimmuka.
7. Avec les (trois) versets suivants (II, 17, 1-3) (il offre) des morceaux de bois d’Âragvadha (Cathartocarpus fistula) ; [ p. 288 ]
8. Ensuite les oblations Âgya (indiquées par le) suivant (Mantras, II, 17, 4-7).
9. Puis il entreprend l’accomplissement du Gaya et des oblations qui suivent.
10. Ayant accompli (les rites) jusqu’à l’aspersion (d’eau) autour (du feu), il prend silencieusement les objets nécessaires (aux rites qu’il va accomplir), sort en direction de l’est ou du nord, prépare une surface surélevée, dessine dessus trois lignes dirigées vers l’est et trois vers le nord, verse de l’eau sur les (lignes), et dépose (une offrande de) farine (pour les serpents) dessus, avec la prochaine (formule, II, 17, 8).
11. En silence (il dépose) du grain non moulu (?), du grain grillé, du collyre, de l’onguent, (la substance parfumée appelée) Sthagara et de la racine d’Usîra.
12. Avec les formules suivantes (II, 17, 9-26), il doit adorer (les serpents), doit asperger d’eau (les oblations), doit retourner (à sa maison) en silence sans se retourner, doit asperger (d’eau) avec un pot d’eau de gauche à droite, trois fois autour de la maison ou du lieu de repos à l’intérieur, avec les deux versets : « Frappe, ô blanc, avec ton pied » (II, 17, 27. 28), et doit offrir de la nourriture aux Brâhmanas.
1. Le grain non moulu (qui reste, voir ci-dessus, VII, 18, 11) est donné aux garçons à manger.
2. Qu’il répète de la même manière cette offrande de Bali, de toute nourriture qu’il a obtenue ou de farine, depuis ce jour jusqu’à la pleine lune (du mois) de Mârgasîrsha. [ p. 289 ]
3. Le jour de la pleine lune de Mârgasîrsha après le coucher du soleil, un Sthâlîpâka (est offert comme ci-dessus, VII, 18, 5).
4. Dans le Mantra pour l’offrande de Bali, il change (le mot « j’offrirai » en) « j’ai offert ».
5. Alors il n’offre plus (le Bali).
6. (Suivant maintenant) l’Âgrayanun sacrifice (ou participation aux prémices) de celui qui n’a pas allumé les (Srauta) feux.
7. Il prépare un Sthâlîpâka de fruits frais, sacrifie aux divinités du (Srauta) Âgrayanun sacrifice avec (Agni) Svishrauta) Âgrayaakrauta) Âgrayat comme quatrième, remplit sa bouche de grains, les avale, sirote de l’eau, forme un morceau de nourriture bouillie (sacrificielle) et le jette avec le prochain Yarauta) Âgrayaus (II, 18, 1) au sommet de la maison.
8. [5] (Suivant maintenant) la « redescente » en hiver.
9. Avec le Yagus suivant (II, 18, 2), ils redescendent (ou prennent comme couchage une couche de paille au lieu des hauts lits qu’ils utilisaient auparavant). Avec les formules Yagus suivantes (II, 18, 3-7), ils se couchent sur une nouvelle couche (de paille) à leur droite,
10. Le père au sud, la mère au nord (de lui), et ainsi les autres, l’un après l’autre, du plus âgé au plus jeune.
11. Après s’être levé, il touche la terre avec les deux suivants (versets, II, 18, 8. 9).
12. De la même manière, le fait de se coucher, etc., est répété trois fois.
13. [6] Ayant préparé un Sthâlîpâka pour Lana et [ p. 290 ] un pour Kshetrapati, il sort en direction de l’est ou du nord, prépare une surface surélevée, (puis suit les cérémonies) en commençant par mettre du bois sur le feu.
14. À l’ouest du feu, il construit deux huttes.
1. [7] Avec le verset suivant (verset, II, 18, 10), il fait conduire l’Îsâna vers le sud (la hutte),
2. Avec des mots mondains, la « déesse généreuse » s’adresse au nord (hutte),
3. Au milieu (entre les deux huttes) le « conquérant ».
4. Il leur donne de l’eau à boire dans le même ordre dans lequel ils ont été conduits (à leurs places), prend trois portions de riz bouilli (du Sthâlîpâka préparé pour Îgâna), porte (ces portions de riz) au feu, fait (les trois dieux) les toucher avec les (formules, II, 18, II-13) suivantes, sacrifie ces portions, à chaque dieu de la portion qui lui appartient, avec les (formules, II, 18, 14-30) suivantes, retranche (Avadânas) de toutes (portions), et sacrifie avec le Yagus (II, 18, 31) suivant à Agni Svishgakgt.
5. Après avoir adoré (le dieu Îgâna) avec le Yagus suivant (II, 18, 32), il distribue avec les (formules, II, 18, 33-39) feuilles avec des portions de riz bouilli, deux (feuilles) à chaque (Yagus), puis dix aux armées divines (II, 18, 40), et dix aux (armées divines) qui suivent (et auxquelles il est fait référence dans le Yagus suivant, II, 18, 41). [ p. 291 ]
6. Avec la suivante (formules, II, 18, 42-45) il fait la même chose que précédemment (c’est-à-dire qu’il distribue deux feuilles avec chaque Mantra).
7. Ayant formé un morceau de riz bouilli, il le met dans un panier de feuilles, et avec le prochain Yagus (II, 18, 46) le suspend à un arbre.
8. Ici, il devrait murmurer les textes de Rudra (Taitt. Samh. IV, 5),
9. Ou le premier et le dernier (Anuvâka).
10. Il place ses vaches autour du feu afin que la fumée (du sacrifice) puisse les atteindre.
11. [8] Avec son poing fermement fermé plein d’herbe Darbha, il les asperge de parfums ; le taureau en premier.
12. Il doit effectuer un sacrifice à Kshetrapati, sans feu, sur le chemin utilisé par ses vaches.
13. Il a (le Kshetrapati) été conduit à sa place de la même manière que l’Îsâna (voir ci-dessus, Sûtra 1).
14. Il met (des portions de riz bouilli) dans quatre ou sept feuilles, en nommant (le dieu).
15. [9] Qu’il sacrifie vite ; le dieu a une digestion forte (?).
16. Avec les deux versets suivants (II, 18, 47. 48), il rend un culte (à Kshetrapati).
17. Le Sthâlîpâka (appartenant à Înâna) il le donne à manger aux Brâhmanas ;
18. Ce qui appartient à Kshetrapati, ses relations utérines le mangent,
19. Ou comme c’est la coutume dans leur famille.
286:1 18, 1. Comp. Pâraskara I, 16, 24; Hiranyakenin II, 2, 7. ↩︎
287:3 ‘Saṅkhin est une personne atteinte d’une telle maladie qu’elle pousse des cris semblables au son d’une trompette à conque (_s_aṅkha).’ Haradatta. ↩︎
287:5 Voici une description du Sarpabali. ↩︎
287:6 Comp. ci-dessus, III, 7, 2-3. ↩︎
289:8 Comp. la note sur Sâṅkhâyana IV, 17, 1. ↩︎
289:13 La description du sacrifice _s_ûlagava, qui suit ici, concorde sur la plupart des points avec les déclarations de Hiranyaken dans II, 3, 8. ↩︎
290:1 20, 1-3. Comp. Hiranyak. II, 3, 8, 2-4. Haradatta explique l’Înâna, le mînushî et le gayanta comme des images des trois dieux. ↩︎
291:11 Sur grumushti, voir les notes des commentateurs, p. 93 de l’édition du Dr Winternitz, et le commentaire sur Taitt. Sathitâ V, 4, 5, 3 (Indische Studien, XII, 60). ↩︎
291:15 J’ai traduit ici comme dans Hiranyak. II, 3, 9, 11. Haradatta et Sudarnanârya donnent une autre explication des mots ‘pâko deva_h_’ ; voir p. 93 de l’édition. ↩︎