[ p. 12 ]
[^12].
1. [^12]. Désormais, nous allons déclarer les Pâkayaggas.
2. [1]. Lorsqu’un élève revient (de chez son professeur), qu’il garde le feu (comme son feu domestique) sur lequel il a déposé le dernier morceau de bois (comme l’exige le règlement pour un élève).
3. Ou (il devrait garder) son feu nuptial. [ p. 13 ]
4. Certains déclarent (que le feu domestique doit être allumé) au moment du partage de l’héritage.
5. [2]. Ou qu’après la mort du maître de maison, l’aîné lui-même (l’allume).
6. (Il faut l’allumer) le jour de la nouvelle lune du mois de Vaisâkha ou un autre (jour de nouvelle lune).
7. Certains disent (que le feu doit être allumé) selon les souhaits (du sacrificateur) sous la constellation (correspondante).
8. [3]. Il devrait allumer son feu à l’un des endroits suivants : dans la maison d’un Vaisya riche en [ p. 14 ] bétail, près d’une poêle à frire ou (au feu de) quelqu’un qui offre de nombreux sacrifices.
9. [4]. Certains disent que (le feu doit être apporté à l’un des endroits mentionnés ci-dessus) le soir et le matin.
10. L’inauguration (du feu) par une offrande du soir doit être apprise des Adhvaryus, selon (mon) professeur.
11. Le matin, il offrira une oblation complète avec un verset consacré à Vishnu, ou silencieusement.
12. [5]. Le moment de l’allumer (c’est-à-dire le feu domestique) et d’y sacrifier est expliqué par les règles relatives à l’Agnihotra. [ p. 15 ]
13 [6]. Et « investi du cordon sacrificiel », etc., toutes ces règles, dans la mesure où elles sont applicables, doivent être appliquées (ici aussi) en conséquence de l’unité du rituel.
14. À ce propos, ils citent également (le Sloka suivant) :
15. [7]. « Les sortes de Pâkayaggas, les sortes de Haviryaggas, et encore les sortes de sacrifices de Soma,
« Vingt et un en nombre, ceux-ci sont proclamés comme étant les types de sacrifice. »
1. À la fin des actes sacrificiels (suit) la distribution de nourriture aux Brâhmanas.
2. La voix, la forme (agréable), l’âge, l’instruction, le caractère moral, la conduite (correcte) sont les qualités (requises chez les Brâhmanes qui doivent y être invités). [ p. 16 ]
3. L’apprentissage, cependant, l’emporte sur toute autre qualification.
4. Il ne faut pas négliger un savant.
5. « La triple (connaissance, à savoir celle) qui se réfère aux divinités, celle qui se réfère à l’Atman et celle qui se réfère au sacrifice,
« (Transmis) dans les Mantras et dans le Brâhmana : c’est ce qu’on appelle l’apprentissage.
6. « Un exécutant des droits sacrés, un homme qui a étudié (le Véda), qui est vieux dans l’érudition et dévoué aux austérités :
« Celui qui donne de la nourriture (même) une fois à un tel (Brâhmane), la faim ne l’atteindra plus.
7. « Quelle que soit la divinité qu’il souhaite rassasier par un sacrifice,
« Le destinant à cette (divinité) dans son esprit, il donnera (la nourriture) à une personne comme celle-là.
8. « Une oblation déposée dans une telle personne ne manquera jamais son chemin vers la divinité ;
« Trésor des hommes, vase des dieux (dans lequel ils reçoivent ce qui leur est donné) »
1. [8]. Voici maintenant les cérémonies des jours de nouvelle et de pleine lune.
Il jeûne.
2. [9]. Le matin, lorsque le soleil brille sur la [ p. 17 ] cime des grands arbres, c’est le moment le plus propice pour toutes sortes de sacrifices, à moins qu’il n’existe une règle spéciale.
3. [10]. Avec un esprit bienveillant, propre, dans un endroit pur et protégé, après avoir cuit une bonne et fine bouillie de riz, il offre cette oblation cuite aux divinités des fêtes de la nouvelle et de la pleine lune, la distribuant comme il se doit.
4. [11]. Lors des offrandes de nourriture cuite, les actes consistant à prendre (l’oblation prévue), à la déposer (près du feu) et à l’arroser (d’eau) sont accomplis en hommage aux divinités des mantras (respectives). [ p. 18 ]
5 [12]. Et les règles concernant les portions à retrancher (de la nourriture sacrificielle, sont valables).
6. [13]. Mais avant les sacrifices de la nouvelle et de la pleine lune, il faut faire des offrandes aux divinités de la cérémonie d’Anvârambhanîya.
7. [14]. Le temps du sacrifice de la nouvelle lune ne s’écoule pas avant la pleine lune, ni celui du sacrifice de la pleine lune avant la nouvelle lune.
8. [15]. Et certains disent que l’oblation du matin peut être faite au moment de l’oblation du soir, en cas de danger.
9. Mais le temps est fixé, car à l’Agnihotra une expiation a été prescrite pour celui qui a négligé le temps.
10. Lors des deux oblations quotidiennes, on doit utiliser comme nourriture sacrificielle soit du riz, soit de l’orge, soit des céréales.
11. Si ces aliments ne sont pas disponibles, d’autres (sortes de nourriture sacrificielle) ne sont pas interdits.
12. Certains disent que s’il utilise des céréales, il doit les laver.
13. Avec les autres (types d’aliments), aucune préparation de ce type n’a lieu. [ p. 19 ]
14 [16]. Le soir (il fait l’oblation) à Agni, le matin à Sûrya,
15. Et après tous deux en silence à Pragâpati.
16. Certains (disent qu’) avant la première oblation un morceau de bois (doit être mis sur le feu).
17. [17]. L’aspersion d’eau comme indiqué (dans le Srauta-sûtra).
1. [18]. Lorsqu’il se sera levé le matin et aura bu une gorgée d’eau, qu’il répète quotidiennement sa récitation.
2. (Ceci est composé de, ou est accompagné par, les textes suivants les deux versets, « Aujourd’hui, dieu Savitar » (Rig-veda V, 82, 4-5) ; l’hymne, « Va-t’en, Manasaspati » (X, 164) ; l’hymne, « Droit et vérité » (X, 190) ; les versets, « Regardez en bas, Âdityas », jusqu’à la fin de l’hymne (VIII, 47, 11-18) ; [ p. 20 ] le verset, « Ô Indra, les meilleurs trésors » (II, 21, 6) ; le verset, « Le cygne demeurant dans la pureté » (IV, 40, 5) ; le verset, « Adoration aux grands » (I, 27, 13) ; le verset « Ce que nous craignons, Indra » (VIII, 50, 13) ; le verset « Et du sommeil » (I, 120, 12) ; le verset « Celui qui me dit, ô roi » (II, 28, 10) ; l’hymne « Que la gloire soit mienne, Agni » (X, 128) ; et les cinq versets « Que la félicité puisse créer pour nous » (V, 51, 11 seq.).
1. [19]. Il existe quatre types de Pâkayaggas, à savoir le HUTA, l’AHUTA, le PRAHUTA et le PRÂ_S_ITA.
2. [20]. Aux cinq occasions suivantes, à savoir le mariage, la tonsure (de l’enfant), l’initiation (du Brahmakârin), la coupe de la barbe et la séparation des cheveux, (à ces occasions) dans la salle extérieure…
3. [21]. Il porte le feu vers un endroit enduit (de bouse de vache), surélevé et arrosé (d’eau),
4. L’ayant allumé en frottant, selon certains enseignants, à son mariage.
5. Pendant la course du soleil vers le nord, au moment de la lune croissante, un jour propice, il saisira la main d’une jeune fille,
6. Qui devrait posséder les caractéristiques (de bon augure) (requises),
7. Dont les membres doivent être proportionnés,
8. Dont les cheveux doivent être lisses,
9. [22]. Qui devrait aussi avoir à son cou deux boucles tournées vers la droite.
10. (D’une telle fille) il saura qu’elle donnera naissance à six hommes.
1. [23]. S’il veut épouser une femme, qu’il récite, à l’intention des prétendants (qu’il envoie auprès du père de la jeune fille), le verset « Sans épines » (Rig-veda X, 85, 23) lorsqu’ils s’en vont.
2. Lorsqu’ils arrivent, ils prennent des fleurs, des fruits, de l’orge et un pot d’eau.
3. [24]. Ils disent trois fois : « Me voici, monsieur ! »
4. Lorsque ces paroles ont été prononcées, ils demandent la fille en mariage, en récitant les noms des clans, les habitants tournant leur visage vers l’est, les visiteurs vers l’ouest.
5. Lorsque la question plaît aux deux parties, qu’elles touchent un récipient plein dans lequel ont été placés des fleurs, [ p. 22 ] du grain frit, des fruits, de l’orge et de l’or, et qu’elles récitent (la formule) : « Tu es imperturbable, vigueur imperturbable des dieux, non maudite, protégeant contre la malédiction, non exposée à la malédiction. Puissé-je atteindre immédiatement la vérité. Fais-moi connaître la prospérité. »
6. [25]. Avec le verset « Une descendance peut nous engendrer » (Rig-veda X, 85, 43), l’Âkârya de la famille de la jeune fille, se levant, place (le récipient) sur sa tête (en disant) : « J’ai mis en toi une descendance, j’ai mis en toi du bétail, j’ai mis en toi la splendeur et l’éclat sacré. »
1. [26]. Lorsque le consentement a été donné (par le père de la jeune fille, le marié), des sacrifices sont faits.
2. Il enduit un espace quadrangulaire de bouse de vache.
3. [27]. (Qu’il considère dans les cérémonies à accomplir,) des deux directions intermédiaires orientales, celle du sud comme celle vers laquelle (les rites) doivent être dirigés, si les rites appartiennent aux Mânes,
des deux directions intermédiaires orientales, consacrées à Îvalâyana-âna, doivent être considérées comme celles vers lesquelles doivent être dirigées les cérémonies consacrées aux dieux, telles que les oblations, etc. — Comp. Âvalâyana-valâyana-Sraut. I, 12, 4.} [ p. 23 ]
4. Celui du nord, si les rites appartiennent aux dieux,
5. Ou plutôt l’Orient (lui-même) selon certains (enseignants).
6. [28]. Il trace au milieu (du lieu du sacrifice) une ligne allant du sud au nord,
7. Vers le haut, tourné vers le haut, vers le sud une ligne, au milieu une, vers le nord une.
8. Il les asperge (d’eau),
9. [29]. Il porte le feu avec le verset : « Je porte Agni avec un esprit bienveillant ; puisse-t-il être l’assembleur de biens. Ne nous fais pas de mal, ni aux vieux ni aux jeunes ; sois un sauveur pour nous, hommes et animaux. »
10. Ou (il le porte en avant) silencieusement,
11. Puis, avec sa main mouillée, il essuie trois fois le pourtour du feu, en tournant son côté droit vers lui. C’est ce qu’on appelle SAMÛHANA (balayer ensemble). [ p. 24 ]
12. Une fois, tournant son côté gauche vers lui, dans les rites appartenant aux Mânes.
1. [30]. Vient ensuite l’éparpillement (d’herbe) autour (du feu).
2. Il étend autour d’elle de l’herbe Kusa pointée vers l’est, en trois ou cinq couches,
3. Commençant du côté est, puis vers l’ouest, puis vers l’ouest.
4. Il couvre les racines (des brins d’herbe) avec les pointes.
5. Et toutes sortes de rites doivent être accomplis en commençant par le sud et en terminant par le nord.
6. [31]. Il place le Brahman au sud avec les mots : BHÛR BHUVA_H_ SVA_H_,
7. Le décore de fleurs,
8. [32]. Il porte en avant, du côté nord, les eaux de la Pranîtâ avec ces mots : « Qui vous porte en avant ? »
9. [33]. Prend de la main gauche les lames de Kusa et les dispose (au sol) de la main droite, [ p. 25 ]
10. Pliant son genou droit,
11. La gauche lors de l’adoration des Mânes.
12. Il n’est pas nécessaire de répandre l’herbe autour des offrandes d’Âgya,
13. [34]. Ni dans les offrandes permanentes, selon Mândûkeya.
14. [35]. Il mesure alors avec l’empan (de sa main) deux lames de Kusa, qui ne sont pas inégales, avec des pointes intactes, ne portant pas de jeunes pousses en elles, et les coupe (de leurs racines) avec une lame de Kusa, en disant : « Vous êtes des purificateurs. »
15. Il y a deux ou trois (de ces passoires Kusa).
16. Il les tient par leurs pointes vers l’est et les asperge (d’eau, en disant) : « Appartenant à Vishnu. »
17. Avec les deux lames Kusa, il asperge (de l’eau) autour du feu trois fois, en gardant son côté droit tourné vers lui,
18. [36]. Prend le pot Âgya en disant : « Tu es le lait des vaches » ;
19. [37]. Il le met au feu en disant : « Pour ta sève » ;
20. [38]. Il le prend du feu vers le nord avec les mots : « Pour ton jus » ;
21. [39]. Et tenant les deux passoires (Kusa) avec leurs pointes vers le nord, les saisissant des deux côtés [ p. 26 ] avec ses deux pouces et son quatrième doigt, il les plie vers le bas, les pointes vers le haut, et les plonge dans l’Âsya en disant :
« Par l’impulsion de Savitar, je te purifie avec ce purificateur intact, avec les rayons du bon soleil. »
22. (Cette) préparation de l’Âgya (a lieu) à chaque fois.
23. Qu’il n’offre pas (Âgya) qui n’ait pas été (ainsi) préparé.
24. [40]. Il purifie également l’eau de la cuillère Sruva en prononçant les mots : « (Par l’impulsion) de Savitar (je te purifie) ».
25. Ceci (est appelé) l’eau PRA_N_ÎTÂ et l’eau PROKSHA_N_Î.
1. [41]. La cuillère Sruva (sert de) récipient.
2. Selon le but, les propriétés (des différentes choses à utiliser à chaque oblation) doivent être choisies.
3. [42]. Prenant les lames de Kusa de la main gauche et le Sruva à sa base de la main droite, avec les mots : « Tu es la main de Vishsu » —
4. [43]. Il offre avec le Sruva les oblations Âgya.
5. [44]. Commençant par le côté nord-ouest du feu, il offre (l’Âgya) sans interruption du côté sud (du feu) avec (le verset) : « Toi, Agni, tu es plein de prévoyance » (Rig-veda I, 31, 10).
6. En commençant par le côté sud-ouest du feu, il offre sans interruption du côté nord (le verset) : « À qui ces montagnes enneigées » (Rig-veda X, 121, 4).
7. À Agni appartient la partie Âgya du nord, à Soma celle du sud.
8. [45]. Au milieu (sont faites) les autres oblations,
9. (Avec les mots) 'Agni est le géniteur ; puisse-t-il me donner NN comme épouse ; svâhâ !
« Soma est riche en épouses ; puisse-t-il me rendre riche en épouses par NN ; svâhâ !
« Pûshan est riche en parenté ; puisse-t-il me rendre riche en parenté par le père, la mère, les frères de NN ; svâhâ ! »
10. [46]. Lors des oblations Âya, l’offrande des deux oblations Âya l’offrande des deux oblations Âya l’offrande des deux portions Âya et des oblations Svishya l’offrande des deux oblations Âakya l’offrande des deux oblations Ât n’est pas valable, [ p. 28 ]
11 [47]. Ni dans les oblations debout, selon les oblations Mâya l’offrande des deux oblations Âya l’offrande des deux Âûkeya.
12. [48]. L’insertion se fait dans l’intervalle entre le Mahâvyâhritis, l’expiation générale, et l’oblation à Prariâpati. [ p. 29 ]
13. Si l’oblation consiste en Âriya, qu’il saisisse les lames de Kuria dans sa main gauche, avec sa main droite à leurs pointes et avec la gauche à leurs racines, et qu’il mouille leurs pointes (avec Âriya) dans le Sruva, le milieu et les racines dans le pot Âriya ;
14. Dans les oblations de nourriture cuite, cependant, les points dans le Sru_k_, le milieu dans le Sruva, les racines dans le pot Âgya.
15. Lorsqu’il les a ensuite jetés (dans le feu) en disant : « Tu es le vêtement d’Agni »,
16. Et il mit sur le feu trois morceaux de bois,
17. [49]. (De l’eau) est aspergée autour (du feu) comme indiqué ci-dessus.
18. Les oblations pour lesquelles seules les divinités sont indiquées, mais aucun texte n’est prescrit, doivent être faites simplement avec le mot SVÂHÂ, « À telle divinité svâhâ ! À telle divinité svâhâ ! »
19. [50]. Le rituel (ici) déclaré du sacrifice (à [ p. 30 ] être accompli) lorsque le consentement (du père) (à donner sa fille) a été déclaré —
1. [51]. Forme la norme de tous les sacrifices qui procurent le bonheur,
2. Et pour toutes les offrandes Âgya,
3. [52]. Pour le sacrifice d’animaux attachés à une branche,
4. [53]. Et pour les offrandes de grains de riz bouillis et de nourriture cuite.
5. [54]. Celles-ci sont accomplies, toutes les offrandes de nourriture cuite, sans oblations PRAYÂ_G_A et ANUYÂ_G_A, sans (l’invocation de) l’I_L_Â, sans récitation de NIGADA, et sans versets SÂMIDHENÎ.
6. Il existe également les Slokas suivants : [ p. 31 ]
7 [55]. '(Une oblation est appelée) HUTA, (si elle est faite) par l’accomplissement de l’Agnihotra ; AHUTA (c’est-à-dire non sacrifiée, si) par l’offrande de Bali ; PRAHUTA (c’est-à-dire sacrifiée, si) par un sacrifice aux Mânes ; PRÂ_S_ITA (c’est-à-dire goûtée, si) déposée en offrande dans un Brâhmana.
8. [56]. « Sans lever les genoux, les genoux écartés, qu’il offre toujours son oblation ; car les dieux n’acceptent jamais une offrande (qui a été faite en tenant la main) qui ne soit pas entre (les genoux). »
9. [57]. « Mais lorsqu’il a répété un texte sacré pour Rudra, pour les Rakshas, pour les Manes, pour les Asuras, ou qui contient une imprécation, qu’il touche de l’eau, et de même lorsqu’il a touché son propre corps. »
1. [58]. Or, lorsque la mariée doit être emmenée (à la maison de l’époux) cette nuit-là, ou la nuit suivante, ou la troisième nuit,
2. [59]. Cette nuit-là, lorsque l’obscurité de la nuit est dissipée, ils lavent la jeune fille jusqu’à la tête avec de l’eau parfumée de toutes sortes d’herbes et de fruits de choix, le tout agrémenté de parfums ; [ p. 32 ]
3. Ils lui mettent un vêtement fraîchement teint ou (neuf) qui n’a pas encore été lavé ;
4. [60]. Alors (l’Âriârya de la famille de la mariée) fait asseoir la jeune fille derrière le feu, et tandis qu’elle le saisit, il sacrifie avec les Mahâvyâhritis, puis il fait des oblations Âriya à Agni, à Soma, à Prariâpati, à Mitra, à Varuria, à Indra, à Indrâriî, au Gandharva, à Bhaga, à Pûshan, à Tvashriar, à Brihaspati, au roi Pratyânîka.
5. Après avoir régalé quatre ou huit femmes, qui ne sont pas veuves, avec des morceaux de légumes, de la sourate et de la nourriture, celles-ci doivent exécuter une danse quatre fois.
6. Les mêmes divinités (qu’ils adorent aussi) au nom de l’homme,
7. Et Vaisravasa et Îsâna.
8. Ensuite vient la distribution de nourriture aux Brâhmanas.
1. Le marié, qui s’est baigné et pour qui des cérémonies propices ont été accomplies, est escorté par de jeunes femmes heureuses, qui ne sont pas veuves, jusqu’à la maison de la jeune fille.
2. Il ne doit pas se comporter envers eux avec indulgence, sauf s’il s’agit d’une nourriture interdite ou d’une transgression.
3. Ayant obtenu leur permission, il lui donne alors le vêtement portant le verset « Le Raibhî était » (Rig-veda X, 85, 6). [ p. 33 ]
4. Avec (le verset), « L’esprit était le coussin » (ibid. 7), il prend la boîte à baume.
5. [61]. Le verset relatif à l’Onction est : « Que les Visdevâs oignent (ou unissent) » (ibid. 47.)
6. [62]. « Comme ceci (a protégé) _Sak_î la bien-aimée, et Aditi la mère des nobles fils, et Apâlâ qui était libre du veuvage, que cela te protège ainsi ici, NN ! » — avec ces mots (le marié) lui donne dans sa main droite la plume d’un porc-épic (et) un cordon de trois fils torsadés,
7. Avec le verset « Forme par forme » (Rig-veda VI, 47, 18), un miroir dans la gauche.
8. Ses proches attachent (à son corps) un cordon rouge et noir, en laine ou en lin, avec trois pierres précieuses (amulettes), avec le verset « Bleu foncé et rouge » (Rig. veda X, 85, 28).
9. Avec le vers « Les herbes pleines de miel » (Rig-veda IV, 57, 3), (le marié) attache (à son corps) des fleurs de Madhûka. [ p. 34 ]
10 [63]. Au mariage, une vache, lorsque la cérémonie d’Argha a été accomplie ; dans la maison, une vache : ce sont les deux vaches Madhuparka.
11. [64]. (Le marié) fait asseoir la jeune fille derrière le feu, et tandis qu’elle le saisit, il fait trois oblations avec les Mahâvyâhritis. [ p. 35 ]
12. Une quatrième (oblation) avec (les trois Mahâvyâhritis) ensemble doit être comprise à partir de cette règle.
13. De cette façon, là où aucune règle expresse n’est énoncée, dans tous les sacrifices qui procurent le bonheur, on doit sacrifier avant et après avec ces mêmes (Mahâvyâhritis).
1. « Sois reine avec ton beau-père », avec ce verset (Rig-veda X, 85, 46) son père ou son frère sacrifie avec la pointe d’une épée sur sa tête, ou avec le Sruva, debout tandis qu’elle est assise, avec son visage tourné vers l’ouest, tandis que son visage est tourné vers l’est.
2. « Je saisis ta main pour le bonheur » (Rig-veda X, 85, 36), avec ces mots (le marié) saisit avec sa main droite sa main droite avec le pouce, les deux mains étant tournées avec les paumes vers le haut, lui debout tandis qu’elle est assise, avec son visage tourné vers l’ouest, tandis que son visage est tourné vers l’est.
3. Et quand il aura murmuré les cinq versets suivants,
4. [65]. (Il continue ainsi,) « Je suis ceci, je suis cela, je suis cela, je suis cela, je suis cela, je suis le ciel, je suis la terre, je suis le Rik, je suis le Sâman. Sois donc dévoué à moi. »
« Eh bien ! Marions-nous ici. Engageons une descendance. Faisons de nombreux fils qui atteindront un âge avancé. »
5. (Le Âsvaârya) remplit, avec les mots bhûr bhuva_hsvah_, un nouveau pot à eau,
6. [66]. On y jette des branches à la sève laiteuse et des feuilles d’un arbre dont le nom est masculin, ainsi que de l’herbe Kusa,
7. Et l’or, selon certains (enseignants),
8. Et le remet à un étudiant qui observe le silence.
9. [67]. Ils devraient contourner cette eau Stheyâ, (placée) au nord-est, de manière à tourner leur côté droit vers elle. [ p. 37 ]
10. Et après que (l’Âkârya) ait placé une pierre vers le nord,
11. (L’époux) la fait se lever en disant : « Viens, toi qui es joyeuse »,
12. Et elle lui fait fouler du bout du pied droit la pierre, en disant : « Viens, foule la pierre ; sois ferme comme une pierre. Écrase les ennemis, surmonte les ennemis. »
13. Il la conduit ensuite autour du feu de sorte que leurs côtés droits soient tournés vers lui,
14. Et lui donne un second vêtement avec le même texte (chap. 12, § 3).
15. Son père ou son frère verse dans ses mains jointes des grains frits mélangés à des feuilles de Samî, sortis d’un panier.
16. L’étalement en dessous, l’aspersion par-dessus et la deuxième aspersion par-dessus (sont effectués) avec Âgya.
17. [68]. Elle sacrifie ceux-là (grains frits).
1. « Cette femme, semant des grains, prie ainsi : « Puissé-je apporter le bonheur à mes proches ; que mon mari vive longtemps. Svâhâ ! » » — tandis que le mari murmure (ce) texte, elle sacrifie sa position debout.
2. [69]. (Toutes les cérémonies,) commençant par le piétinement [ p. 38 ] sur la pierre, (sont répétées) de la même manière une seconde fois,
3. Et de la même manière une troisième fois.
4. En silence, s’ils le souhaitent, une quatrième fois.
5. [70]. (L’Âkârya?) les fait avancer de sept pas dans la direction nord-est (avec les mots),
6. « Pour la sève, un pas, pour le jus, deux pas, pour la prospérité, trois pas, pour le confort, quatre pas, pour le bétail, cinq pas, pour les saisons, six pas. Sois ami, sept pas. »
7. (L’Âkârya?) ‘apaise’ ces (pas) avec de l’eau.
8. [71]. Avec les trois versets Âpohishthîyâ (Rig-veda X, 9, 1-3), il les essuie avec l’eau Stheyâ,
9. [72]. Et il en asperge leurs têtes.
10. (L’époux dit alors) : « Je te donne une vache. »
11. Qu’il donne quelque chose aux Brâhmanes à chaque fois lors des Sthâlîpâkas et autres rites ;
12. [73]. À celui qui connaît l’hymne Sûryâ, la robe de mariée. [ p. 39 ]
13 [74]. Une vache est le don facultatif d’un Brâhmane,
14. Un village près d’un Râganya,
15. Un cheval près d’un Vaisya.
16. [75]. Cent (vaches) avec un char (il donne à un père) qui n’a que des filles.
17. À ceux qui sont versés dans les rites sacrificiels, il donne un cheval.
1. Les trois versets « Je te libère » (Rig-veda X, 85, 24), lorsqu’elle quitte la maison.
2. « Ils pleurent la vivante » (Rig-veda X, 40, 10), si elle se met à pleurer.
3. [76]. L’épouse enduit ensuite l’essieu du char de beurre clarifié avec ce verset : « Ils festoyèrent, ils s’enivrèrent » (Rig-veda I, 82, 2), [ p. 40 ]
4. Et avec les deux (verset), « Tes roues sont pures », « Tes deux roues » (Rig-veda X, 85, 12. 16), des deux roues la première avec le premier (verset) et la seconde avec le second (verset),
5. Et les deux taureaux.
6. [77]. Après que (l’épouse ?) a placé, avec ce (verset), « Dans la boîte de la roue » (Rig-veda VIII, 80, 7), une branche d’arbre fruitier dans chacun des trous destinés aux goupilles,
7. Ou, si (de telles branches) sont (déjà) fixées, a récité (ce verset) sur elles,
8. Ils attellent ensuite les deux taureaux avec les deux (verset), « Que ton bien soit harnaché » (Rig-veda I, 82, 5-6), (le marié) récitant le demi-verset, « Blanchis les deux taureaux » (Rig-veda X, 85, 10), sur eux lorsqu’ils ont été attelés.
9. Si une partie du char venait à se briser ou à éclater, qu’il emmène la jeune fille dans la maison de celui qui garde les feux sacrés,
10. Et répare (les dégâts) avec le verset : « Couvre-toi des Khadiras » (Rig-veda III, 53, 19).
11. Un nœud avec le verset « Lui comme un cheval » (Rig-veda X, 143, 2).
12. Il murmure ensuite les cinq versets : « Que la prospérité nous donne » (Rig-veda V, 51, 11-15).
13. ‘Ornée de fleurs de Kimsuka’ (Rig-veda X, 85, 20), lorsqu’elle monte sur le char ;
14. « Que les cheminots ne nous rencontrent pas » (ibid. 32), à un carrefour ;
15. ‘Qui appartient à la femme’ (ibid. 31), près d’un cimetière ;
16. Le demi-verset, « Ô arbre aux cent branches » (Rig-veda III, 8, 11), il le murmure près d’un grand arbre ;
17. ‘La bonne protectrice’ (Rig-Veda X, 63, 10), lorsqu’elle monte sur un navire ;
18. ‘Portant des pierres’ (Rig-veda X, 53, 8), lorsqu’elle traverse une rivière ;
19. Facultativement (il) aussi (murmure le même verset, si cela est fait) avec le char attelé ;
20. « Que ta vague monte » (Rig-veda III, 33, 13), dans les endroits profonds (dans la rivière) ;
21. Et (à de tels endroits) qu’elle ne regarde pas dehors.
22. Les sept versets, « Ici peut se réjouir » (Rig-veda X, 85, 27 seq.), lorsqu’elle a atteint la maison, en omettant les versets déjà employés.
1. [78]. « Une peau de taureau » — cela a été déclaré.
2. [79]. Sur cette peau, le mari la fait asseoir et sacrifie, tandis qu’elle le saisit, quatre oblations (avec les formules suivantes) :
3. « Avec le dieu Agni, avec le monde terrestre des mondes et le Rig-veda des Védas : avec cela je t’apaise, NN, svâhâ !
« Avec le dieu Vâyu, avec le monde aérien des mondes, [ p. 42 ] avec le Yagur-veda des Védas : avec cela je t’apaise, NN, svâhâ !
« Avec le dieu Sûrya, avec le monde céleste des mondes, avec le Sâma-veda des Védas : avec cela je t’apaise, NN, svâhâ !
« Avec le dieu Kandra, avec le monde des quartiers (de l’horizon) des mondes, avec le Brahma-veda des Védas : avec cela je t’apaise, NN, svâhâ ! »
4. Ou : « Bhû_h_ ! Quel mal t’habite, apportant la mort à ton mari, la mort au frère de ton mari, pour que je rende apportant la mort à ton amant, NN, svâhâ ! » — ainsi la première (des formules mentionnées ci-dessus) peut être jointe au premier Mahâvyâhriti, la seconde au second, la troisième au troisième, la quatrième aux (trois Mahâvyâhritis) ensemble.
5. Avec (le verset) « Sans mauvais œil » (Rig-veda X, 85, 44), qu’il enduise (ses) yeux de baume Âgya.
6. (Le marié), ayant touché les extrémités de ses cheveux avec les trois (verset), « Comment pouvons-nous être celle qui resplendit… » (Rig-veda IV, 31, 1-3),
7. Et ayant récité rapidement les quatre versets, « Et ces médecines divines » (Rig-veda VIII, 18, 8), à la fin (de ce texte) avec le mot svâhâ (verse) le reste sur (sa) tête.
8. [80]. Ici, quelqu’un place un garçon de bonne naissance des deux côtés, sur ses genoux, avec ce (verset) : « Dans ton ventre » (voir ci-dessous, chap. 19, 6), [ p. 43 ]
9. Ou aussi silencieusement.
10. Dans ces mains jointes (celles du garçon), (le marié) donne des fruits et fait souhaiter (aux Brâhmanes) un jour propice.
11. Elle devient ainsi mère d’enfants mâles.
12. Avec le reste de l’hymne, « Restez ici tous les deux » (Rig-veda X, 85, 42 seq.), ils les font entrer dans la maison.
1. Avec le verset « J’ai loué Dadhikrâvan » (Rig-veda IV, 39, 6), qu’ils boivent ensemble du lait caillé.
2. [81]. Qu’ils restent assis en silence, lorsque le soleil se couche, jusqu’à ce que l’étoile polaire apparaisse.
3. Il lui montre l’étoile polaire avec les mots : « Sois ferme, prospère avec moi ! »
4. Qu’elle dise : « Je vois l’étoile polaire ; puis-je obtenir une descendance. »
5. Qu’ils s’abstiennent de tout rapport conjugal pendant trois nuits.
6. Laissez-les dormir sur le sol.
7. Qu’ils mangent ensemble du riz bouilli avec du lait caillé, avec les trois versets : « Buvez et rassasiez-vous » (Rig-veda VIII, 35, 10).
8. Qu’ils servent le feu nuptial le soir et le matin avec les mots : « À Agni svâhâ ! À Agni Svishtaktt svâhâ ! »
9. « Que les deux hommes Mitra et Varuna, que les deux hommes, les Anvins tous deux, que l’homme Indra et aussi Agni fassent grandir un homme en moi. Svâhâ ! » — avec [ p. 44 ] (ces mots, elle offre) la première oblation si elle désire une grossesse.
10. Pendant dix jours, ils ne sortiront pas (de chez eux).
1. Maintenant les rites du quatrième jour.
2. Lorsque les trois nuits sont écoulées, il fait des offrandes de nourriture cuite (avec les textes),
3. [82]. « Agni ! Tu es l’expiation ; tu es l’expiation des dieux. Quelle substance habite en elle pour apporter la mort à son mari, pour l’éloigner d’elle.
« Vâyu ! Tu es l’expiation ; tu es l’expiation des dieux. Quelle substance habite en elle qui apporte l’absence de fils, qui l’éloigne d’elle.
« Sûrya ! Tu es l’expiation ; tu es l’expiation des dieux. Quelle substance habite en elle pour apporter la destruction au bétail, qui l’éloigne d’elle.
« Au dieu Aryaman, les filles ont fait un sacrifice, à Agni ; puisse-t-il, dieu Aryaman, la libérer de cet endroit, et non de cet autre.
« Au dieu Varuna, les filles ont fait un sacrifice, à Agni ; puisse-t-il, dieu Varuna, etc.
« Au dieu Pûshan, les filles ont fait un sacrifice, à Agni ; puisse-t-il, dieu Pûshan, etc. »
4. La septième oblation avec le verset « Pragâpati » (Rig-veda X, 121, 10).
5. Le huitième à (Agni) Svishtaktt.
[ p. 45 ]
1. Qu’il pile la racine de la plante Adhyândâ et l’asperge au moment de ses règles avec les deux (verset) : « Dépêche-toi d’ici ; elle a un mari » (Rig-veda X, 85, 21. 22), avec svâhâ à l’extrémité de chaque verset, dans sa narine droite.
2. « Tu es la bouche du Gandharva Visvâvasu » — avec ces mots, qu’il la touche, lorsqu’il est sur le point de cohabiter avec elle.
3. Quand il aura fini, qu’il murmure,
4. « Dans ton souffle, j’ai mis le sperme, NN ! »
5. Ou, ‘Comme la terre est enceinte d’Agni, comme le ciel est enceinte d’Indra, comme Vâyu demeure dans le ventre des régions (de la terre), ainsi je place un embryon dans ton ventre, NN !’
6. [83]. Ou : « Qu’un embryon mâle entre dans ton ventre, comme une flèche dans le carquois ; qu’un homme naisse ici, un fils après dix mois.
« Donne naissance à un enfant mâle ; qu’après lui naisse un autre mâle ; tu seras leur mère, parmi ceux qui sont nés, et tu pourras donner naissance à d’autres. »
« En vérité, dans l’homme réside le sperme ; il le répandra dans la femme. Ainsi a dit Dhâtar, ainsi a dit Pragâpati. »
Pragâpati l’a créé, Savitar l’a façonné. Puisse-t-il donner naissance à d’autres femmes, et y placer un homme.
« Des spermatozoïdes propices que les hommes produisent pour nous, fais-nous un fils ; sois une vache bien élevée.
« Rugis, sois fort, mets en elle un embryon, accomplis-le ; un mâle, toi mâle, mets en elle ; à la génération nous t’appelons.
« Ouvre ton sein, reçois le sperme de l’homme ; qu’un enfant mâle naisse dans ton sein. Tu le porteras ; qu’après avoir demeuré dix mois dans ton sein, il naisse le plus excellent de sa race. »
1. Au troisième mois, le Pumsavana (c’est-à-dire la cérémonie pour assurer la naissance d’un enfant mâle),
2. Sous (le Nakshatra) Pushya ou _Sravan_a.
3. [84]. Après avoir pilé une tige de Soma, une aiguille de Kusa, la dernière pousse d’un tronc de Nyagrodha, ou la partie d’un poteau sacrificiel exposée au feu,
4. Ou (après avoir pris) après l’achèvement d’un sacrifice les restes de la louche Guhû,
5. [85]. Qu’il l’asperge dans sa narine droite avec les quatre versets : « Par Agni, que le bien soit fait » (Rig-veda I, 1, 3), « Ce sperme pour nous » (III, 4, 9), « Que celui qui allume le feu réussisse » (V, 37, 2), « De forme fauve » (II, 3, 9), avec Svâhâ à la fin (de chaque verset).
[ p. 47 ]
1. Au quatrième mois, le Garbharakshana (c’est-à-dire la cérémonie de protection de l’embryon),
2. Sacrifiant six oblations d’un plat de nourriture cuite avec (les six versets de l’hymne), ‘Agni, joint à la prière’ (Rig-veda X, 162),
3. Avec (les versets), « De tes yeux, ton nez » (Rig-veda X, 163), verset par verset, enduisant ses membres de baume Âgya.
1. Au septième mois, lors de sa première grossesse, le Sîmantonnayana (ou raie des cheveux).
2. Il la fait asseoir derrière le feu après qu’elle se soit baignée et ait revêtu un vêtement (neuf) qui n’a pas encore été lavé.
3. Il sacrifie, tandis qu’elle le saisit, avec les Mahâvyâhritis.
4. Il cuisine un désastre,
5. Selon certains (enseignants) du riz bouilli avec des haricots Mudga.
6. Les instruments utilisés et le Nakshatra doivent être de genre masculin.
7. (Il sacrifie ensuite avec les textes suivants « Que Dhâtar donne à son adorateur plus de vie et de sécurité ; puissions-nous obtenir la faveur du dieu dont les lois sont véridiques.
« Dhâtar dispose de la descendance et de la richesse ; Dhâtar a créé ce monde entier ; Dhâtar donnera un [ p. 48 ] fils au sacrificateur : c’est à lui que tu offriras une offrande riche en ghee. »
(En outre) avec les trois versets, ‘Negamesha, envole-toi’ (Rig-veda Khailika sûkta, d’après X, 184, vol. vi, p. 31), et en sixième lieu le verset, ‘Pragâpati’ (Rig-veda X, 121, 10).
8. [86]. (Le mari) sépare alors ses cheveux, vers le haut, en commençant par le milieu, avec une plume de porc-épic qui a trois taches blanches, ou avec une aiguille de Darbha avec des fruits d’Udumbara non mûrs, avec les mots, ‘Bhûr bhuva_h svah_.’
9. Il pose (la chose qu’il a utilisée) sur ses genoux,
10. [87]. Elle attache les fruits à un cordon de trois fils torsadés et les attache à son cou en prononçant ces mots : « Cet arbre est riche en sève ; sois fécond comme celui qui est plein de sève. »
11. [88]. (Le mari) dit alors aux joueurs de luth : « Chantez le roi —
12. ‘Ou si quelqu’un d’autre est encore plus vaillant.’
13. [89]. Après avoir versé du grain frit dans un pot d’eau, qu’il le lui fasse boire avec les six versets, [ p. 49 ] ‘Que Vishnu prenne soin de ton ventre’, ‘J’appelle Râkâ’ (Rig-veda X, 184, 1 ; II, 32, 4-8).
14. Qu’il la touche alors (avec les mots),
15. [90]. « Tu es l’être ailé, le Garutmat ; le Trivrit (stoma) est ta tête, le Gâyatra ton œil, les mètres tes membres, le Yarius ton nom, le Sâman ton corps. »
16. [91]. Qu’il la fasse chanter joyeusement,
17. Porter, si elle le souhaite, de nombreux ornements en or.
18. Un taureau est le prix du sacrifice.
1. Qu’il pile les racines des plantes kâkâtanî, makakakâtanî, kokâtakî, de l’aubergine et de l’indigotier, et qu’il en enduise le lieu où elle va être confinée, afin de chasser les Rakshas.
1. [92]. Maintenant le Gâtakarman (cérémonie pour le nouveau-né). [ p. 50 ]
2 [93]. Que (le père) souffle trois fois sur le nouveau-né, puis inspire en disant : « Inspire avec le Ri__k, inspire avec le Yagus, expire avec le Sâman. »
3. Qu’il mélange ensemble du beurre et du miel, du lait caillé et de l’eau, ou qu’il moud ensemble du riz et de l’orge, et qu’il le donne à manger (à l’enfant) trois fois avec de l’or (c’est-à-dire dans un récipient en or ou avec une cuillère en or),
4. Avec (le verset), « Je t’administre de la nourriture de miel pour la fête, la sagesse (« veda ») élevée par Savitar le généreux ; longue vie, protégée par les dieux, vis cent automnes dans ce monde, NN ! » (avec ces mots) il lui donne un nom commençant par une sonante, avec une semi-voyelle dedans, composé de deux syllabes, ou de quatre syllabes, ou aussi de six syllabes ; il devrait prendre un krit (suffixe), pas un taddhita.
5. Que (nom seulement) son père et sa mère le sachent.
6. Le dixième jour, un nom d’usage courant, qui plaise aux Brâhmanas.
7. Qu’il réduise en poudre les poils noirs, blancs et rouges d’un bœuf noir, qu’il mélange cette poudre avec ces quatre substances (voir Sûtra 3) et qu’il la donne à manger à l’enfant quatre fois : telle est l’opinion de Mândûkeya. [ p. 51 ]
8 [94]. S’il le souhaite (qu’il le fasse) avec les mots : « Bhû_h_ ! Je te transmets le Rig-veda, NN, svâhâ !
'Bhuva_h_! Le Yagur-veda que je dépose en toi, NN, svâhâ !
'Sva_h_! Le Sâma-veda que je dépose en toi, NN, svâhâ !
‘Bhûr bhuva_hsvah_ ! Vâkovâkya (colloques), Itihâsa et Purâsvaa—Om ! Je te confie tous les Vedas, NN, svâhâ !’
9. La production de l’intelligence (s’effectue) en disant trois fois dans son oreille droite : « Parole ! »
10. Et qu’il récite sur (l’enfant le texte suivant) : « Parole, déesse, unie à l’esprit, avec le souffle, l’enfant, prononcée par Indra — puisse-t-elle se réjouir en toi, la déesse, pour l’amour de la joie, la grande, la douce sonorité, la musique, pleine de musique, la fluide, auto-produite. »
11. Qu’il attache une pièce d’or à un fil de chanvre,
12. [95]. Et attache-le à la main droite (de l’enfant) jusqu’à ce que (la mère) se lève (du lit d’accouchement).
13. Après le dixième jour, qu’il le donne aux Brâhmanes,
14. Ou le garder lui-même.
1. [96]. Après dix jours, le réveil (de la mère). [ p. 52 ]
2. Père et mère, la tête lavée, portant des vêtements (neufs) qui n’ont pas encore été lavés ;
3. Et ainsi l’enfant aussi.
4. [97]. Que (le père) fasse cuire un plat dans ce même feu qui a été gardé depuis sa captivité,
5. Et qu’il fasse des offrandes au Dîthi de naissance (de l’enfant) et aux trois constellations avec leurs divinités (présidantes).
6. Qu’il place au milieu l’oblation à la constellation sous laquelle (l’enfant) est né ; la divinité, cependant, doit constamment précéder (le Nakshatra correspondant).
7. [98]. (Il fait ensuite deux autres oblations avec les versets,) ‘(Que) cet Agni, l’excellent, (te donne) aujourd’hui la vie pour (nos) prières ; donne-nous la vie afin que nous puissions vivre longtemps,’ - (et,) ‘Donneur de vie, Agni, sois fort par Havis ; que ton visage et ton siège soient pleins de ghee ; buvant du ghee, le doux miel de la vache, protège, comme un père (protège) son fils, ici NN’ La dixième oblation du plat de nourriture cuite avec le verset, ‘Toi, Soma, tu donnes la félicité à l’ancien’ (Rig-veda I, 91, 7).
8. Après avoir prononcé à haute voix le nom (de l’enfant),
9. Et fit dire aux Brâhmanes des paroles de bon augure,
10. Et ayant sacrifié de la même manière chaque mois à la dîme de naissance (de l’enfant),
11. [99]. Il sacrifie, lorsqu’un an est écoulé, sur le feu domestique (ordinaire).
[ p. 53 ]
1. [100]. À Agni, aux Krittikâs.
2. À Pragâpati, à Rohigî.
3. À Soma, à Mrigariiras.
4. À Rudra, aux Ârdrâs.
5. À Aditi, aux deux Punarvasus.
6. À Birhaspati, à Pushya.
7. Aux Serpents, aux Asleshâs.
8. Aux Mânes, aux Maghâs.
9. A Bhaga, aux deux Phalgunîs.
10. A Aryaman, aux deux Phalgunîs.
11. À Savitar, à Hasta.
12. À Tvashtar, à Kitrâ.
13. À Vâyu, à Svâti.
14. À Indra et Agni, aux deux Visâkhâs.
15. À Mitra, à Anurâdhâ.
16. À Indra, à _Gyeshth_a.
17. À Nirriti, à Mûla.
18. Aux Eaux, aux Ashâdhâs.
19. Aux Visves devâs, aux Ashâsâs.
20. À Brahman, à Abhigit. [ p. 54 ]
21. À Vishgu, à _Sgn_a.
22. Aux Vasus, aux Dhanishthâs.
23. À Varuna, à Sng.
24. À Aga ekapad, aux Proshgapadâs.
25. À Ahi budhnya, aux Proshthapadâs.
26. À Pûshan, à Revatî.
27. Aux deux Asvins, aux deux Asvinîs.
28. À Yama, aux Bharatîs.
1. Au sixième mois, l’Annaprâsana (c’est-à-dire la première tétée avec de la nourriture solide).
2. [101]. De la chair de chèvre, s’il désire se nourrir,
3. [102]. Chair de perdrix, si désireuse d’un éclat sacré,
4. Les poissons, s’ils désirent la rapidité,
5. Riz bouilli avec du ghee, si vous désirez de la splendeur —
6. (Une telle) nourriture, préparée avec du lait caillé, du miel et du ghee, il devrait la donner (à l’enfant) à manger.
7. [103]. Après avoir fait ses oblations avec (les versets) : « Seigneur de la nourriture, donne-nous une nourriture indolore et forte ; fais venir le donateur ; accorde-nous le pouvoir, aux hommes et aux animaux » ; « Quoi que ce soit » (Rig-veda IV, 12, 4) ; « Même de grande valeur » (ibid. 5), « Agni, (conduis-le) à une longue vie et à la splendeur ; puisses-tu, Varuna, roi Soma, que la force vive (puisses-tu), Aditi, telle une mère, lui accorder sa protection, ainsi qu’à tous les dieux, afin qu’il atteigne la vieillesse » —
8. Et a récité sur (l’enfant) le verset : « Pouvoirs de vie, Agni » (Rig-veda IX, 66, 19),
9. Et l’a déposé sur l’herbe Kusa, pointée vers le nord, avec (le verset) : « Sois douce, ô terre » (Rig-veda I, 22, 15) —
10. L’acte de nourrir est accompli avec les Mahâvyâhritis.
11. Que la mère mange le reste.
1. [104]. Après un an le _Kûd_âkarman (c’est-à-dire la tonsure de la tête de l’enfant) ;
2. Ou en troisième année ;
3. Au cinquième pour un Kshatriya ;
4. Au septième pour un Vaisya.
5. Après avoir placé le feu (dans la salle extérieure ; voir chap. 5, 2) —
6. Et ayant rempli des vases de riz, d’orge, de graines de sésame et de haricots,
7. Et ayant déposé vers le nord de la bouse de taureau et une couche d’herbe de Kusa pour recevoir les cheveux, un miroir, du beurre frais et un rasoir de cuivre,
8. Il verse de l’eau froide dans de l’eau chaude avec (le verset) : « Mélangez-vous, vous les saints, avec vos vagues, vous les miellés, mélangeant le lait avec le miel, vous les aimables, pour l’obtention de la richesse. »
9. « Que les eaux t’humidifient pour la vie, pour la vieillesse et la splendeur. Le triple âge de Gamadagni, le triple âge de Kasyapa, le triple âge d’Agastya, le triple âge qui appartient aux dieux, ce triple âge que je crée pour toi ! NN ! » — à ces mots, il asperge la partie droite de ses cheveux trois fois d’eau tiède.
10. Après avoir dénoué les mèches emmêlées, selon certains (enseignants), avec une plume de porc-épic,
11. Et ayant oint (ses cheveux) de beurre frais,
12. Il place une jeune pousse de Kusa parmi (les cheveux) avec les mots : « Herb, protège-le ! »
13. Après avoir touché les cheveux et la pousse de Kusa avec le miroir,
14. Il prend le rasoir de cuivre en disant : « Tu es tranchant ; la hache est ton père. Ne lui fais pas de mal ! »
15. [105]. Avec (les mots) : « Le rasoir avec lequel au commencement Savitar, le savant, a rasé la barbe du roi Varuna, et avec lequel Dhâtar Bnhaspati a rasé la tête d’Indra, avec cela, ô Brâhmanas, rasez cette (tête) aujourd’hui ; béni d’une longue vie, d’une vieillesse soit cet homme NN ! » il coupe les pointes des cheveux et la pousse de Kuna.
16. De même une seconde fois ; de même une troisième fois.
17. De la même manière deux fois sur le côté gauche.
18. Sous les aisselles une sixième et une septième fois au Godânakarman (cérémonie du rasage de la barbe).
19. Le Godânakarman est identique au _Kûd_âkarman, [ p. 57 ]
20. (Elle doit être exécutée) dans la seizième ou dans la dix-huitième année.
21. Mais au troisième tour de rasage, il donne une vache et un vêtement qui n’a pas encore été lavé.
22. Les rites (sont accomplis) en silence pour les filles.
23. Au nord-est, dans un endroit couvert d’herbes, ou au voisinage de l’eau, ils enfouissent les poils dans la terre.
24. [106]. Au barbier les vases de grain. Au barbier les vases de grain.
Français Les divinités des fêtes de la nouvelle et de la pleine lune (c’est-à-dire des rites qui, dans le rituel Srauta, correspondent à celui enseigné ici) sont, à la pleine lune, Agni et Agnîshomau, à la nouvelle lune, Agni, Vishnu et Indrâgnî, qui sont précédées dans les deux cas par Agni et Soma comme divinités des deux ânyabhâgas (voir ci-dessous, ch. 9, 7), et suivies par Agni Svishnakt. Pour des énoncés plus détaillés, voir Hillebrandt, Das altindische Neu- und Vollmondsopfer (Iéna, 1879), pp. 102 et suiv.
En ce qui concerne la division quadruple de Pâkayagg comme indiqué ici, voir ci-dessous, chap. 10, 7.
Sur l’anvârambha, comp. Indische Studien de Weber, IX, 224.
Français Sur kusakassaka Nârâyasa dit : kusakassaka_msssn_saka_hsksk_a, MS. Berol. Orient. fol. 60z) tam vâ peshayitvâ. Je ne comprends pas pourquoi les commentateurs de Pâraskara, que le professeur Stenzler a suivis dans sa traduction du Par. I, 14, 4, font de kassaka l’égal de mûla.
12:1 I, 1. Les cérémonies dont il s’agit sont définies ici comme les Pâkayaggas (c’est-à-dire les oblations d’offrandes cuites) tout comme dans la phrase d’ouverture du Pâraskara-Gghya elles sont appelées gghyasthâlîpâkâs. C’est en effet la forme la plus caractéristique des offrandes appartenant au domaine du rituel Gghya, bien qu’il ne soit pas correct d’affirmer que les Gghya-sûtras traitent exclusivement de cérémonies sacrificielles de ce genre. ↩︎
12:2 Quant au devoir de l’étudiant védique de mettre chaque jour un morceau de bois sur le feu sacré de son maître, voir ci-dessous, II, 6, 8, et comparer le Grihya-sarigraha-paririishria II, 58. Selon un Kârikâ donné par Nârâyaria, et le Karmapradîpa (I, 6, 13), la prescription de ce Sûtra concernant le moment d’allumer le feu sacré se réfère exclusivement au cas de vâgdâna (fiançailles). Comp. également la note du Dr Bloomfield sur le Grihya-sarigraha-paririishria I, 76 (Zeitschrift der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft, XXXV, 560). Dans le Kârikâ, il est indiqué que si la jeune fille fiancée meurt après que le feu a été allumé, mais avant le mariage, le sacrificateur ne doit pas abandonner son feu, mais épouser une autre jeune fille ; s’il ne trouve pas d’épouse, il doit faire entrer le feu en lui-même selon les règles données par Sâṅkhâyana-Grihya V, 1, et devenir lui-même uttarâriramin, c’est-à-dire entrer dans l’un des deux Âriramas finaux. ↩︎
13:5 Nârâyana: 'Si le feu n’a pas été allumé au moment indiqué ci-dessus, alors, après que le chef de famille… c’est-à-dire le père, même s’il n’aurait pas dû accomplir l’âdhâna, ou si le frère aîné est décédé, le fils aîné (ou le fils qui, après la mort de son frère aîné, est devenu l’aîné), après avoir accompli le Sapindîkarana (pour le père ou le frère décédé ; voir ci-dessous, IV, 3, et le neuvième chapitre du Parinishna [livre V]), même s’il n’a pas divisé l’héritage avec ses frères cadets (de sorte que le moment indiqué dans le quatrième Sûtra ne serait pas arrivé), devrait allumer le feu lui-même, c’est-à-dire sans prêtre officiant (ring). . . . Ou bien le Sûtra devrait être divisé en deux : prete vâ gnhapatau (ou après la mort du chef de famille), et svaya_mng_yâyân (l’éminent lui-même), c’est-à-dire des Brâhmanas, des Kshatriyas et des Vainyas, un gyâyân, qui signifie une personne très éminente, un Brâhmana, accomplit lui-même le Pâkayandas ; pour les deux autres castes, le Pâkayandas doit être accompli par l’intermédiaire d’un prêtre officiant : c’est la signification de ce svayam (lui-même). J’ai donné cette note de Nârâyana comme exemple des explications totalement arbitraires et manifestement trompeuses que l’on trouve malheureusement si fréquemment chez cet auteur, comme d’ailleurs chez la plupart des autres commentateurs de Sûtras. Quant au véritable sens de ce svayam, je maintiens l’explication que j’ai proposée dans mon édition allemande du texte (p. 118), à savoir qu’en l’absence de partage de l’héritage, le feu sacré doit être allumé au nom de tous les copropriétaires, mais que seul le frère aîné doit agir personnellement (svayam). ↩︎
13:8 Ou, ‘au feu d’une personne riche en bétail, dans la maison d’un Vaisya’, etc. ? Les commentateurs (voir p. 118 de l’édition allemande p. 14) diffèrent quant à savoir si le purupasu-viskula contient une ou deux alternatives, et il est intéressant de voir que les auteurs du Sûtra eux-mêmes divergeaient à cet égard ; Pâraskara (I, 2, 3), lorsqu’il déclare de quel endroit le feu doit être apporté, parle de la maison d’un Vaisya riche en bétail ; Âsvalâyana, au contraire, qui dans le Gshya-sûtra ne traite pas expressément de l’allumage du feu domestique, dans le passage correspondant du Srauta-sûtra (II, 2, 1), donne la règle que le dakshisâgni doit être récupéré dans la maison d’un Vaisya ou d’une personne riche. ↩︎
14:9-11 9-11. Je diffère maintenant de l’opinion que j’ai exprimée dans mon édition allemande en ce qui concerne la relation dans laquelle ces trois Sûtras se trouvent les uns par rapport aux autres. Je pense qu’ils doivent être compris ainsi : 9. Certains enseignants disent que le fait d’aller chercher le feu dans son yoni, comme enseigné dans le Sûtra 8, doit être fait deux fois ; le soir, de sorte que le feu, après que les rites nécessaires ont été accomplis, s’éteigne, puis de nouveau le matin. 10. Mais mon maître (celui de l’auteur) (comparer pour akâryâ_h_, le Srauta-sûtra I, 3, 7 de Kâtyâyana ; la note du professeur Garbe sur le Vaitâna-sûtra 1, 3) est d’avis que le feu ne doit être apporté qu’une seule fois, et qu’avec ce feu les cérémonies qui sont enseignées par les Adhvaryus doivent être accomplies le soir (voir, par exemple, Kâty. IV, 7. 8, passage qui est paraphrasé ici par Nârâyaka). 11. Le matin (selon le même maître, et non, comme je l’ai compris autrefois, selon l’eke mentionné dans le Sûtra 9), une oblation complète doit être offerte, etc. ↩︎
14:12 Srauta-sûtra II, 6, 2 suiv. ↩︎
15:13 Srauta-sûtra I, 1, 6. 7: yagopavîtî devakarmâgi karoti, prâgînâvîtî pitryâgi, etc. L’unité du rituel signifie bien sûr l’unité des deux grands domaines du rituel Srauta et Gghya. ↩︎
15:15 En ce qui concerne les vingt et un types de sacrifices, comparez, par exemple, Gautama VIII, 18-20 ; Max Müller, Z_D__M__G_. IX, p. lxxiii ; Weber, Indische Studien, X, 326. Les sept sortes de Pâkayaggas sont les sacrifices Ashgakâ (voir ci-dessous, III, 12 seq.), les sacrifices offerts à chaque Parvan (I, 3), les sacrifices Srâddha (ou funéraires) (IV, 1 seq.), le sacrifice de la pleine lune _Sgn_î (IV, 19), de l’Âgrahâyagî (IV, 17 seq.), de la Kaitrî (IV, 19), et de l’Âgvayugî (IV, 16). Les sept sacrifices Havis (appartenant, comme c’est le cas également pour la troisième division des sacrifices, au rituel Srauta) sont l’Agnyâdheya, l’Agnihotra, les sacrifices de la pleine et de la nouvelle lune, l’Âgrayaga, les trois sacrifices Kâturmâsya, le Nirûgapagubandha et le Sautrâmagî. Les sept sortes de sacrifices de Soma (dont les textes les plus anciens ne mentionnent que trois ou quatre sagsthâs, voir Weber, Indische Studien, IX, 1 20) sont l’Agnishgoma, l’Atyagnishgoma, l’Ukthya, le Shogagin, l’Atirâtra, l’Aptoryâma. ↩︎
16:1 3, 1. Très probablement, cette règle devrait être divisée en deux Sûtras, de sorte que atha darsapûrnamâsau constituerait le titre du chapitre ; comp. ci-dessous, chap. 18, 1, atha katurthîkarma ; chap. 24, 1, atha kâtakarma, etc. ↩︎
16:2 ‘Si cela est expressément indiqué, l’oblation doit être faite la nuit ; par exemple, lors de la cérémonie de Vâstoshpatîya, il est indiqué : « La dixième oblation du Sthâlîpâka, à Agni Svishtaktt la nuit » (voir ci-dessous, III, 4, 8).’ Nârâyata. ↩︎
17:3 Sur vighana, que j’ai traduit thin, voir la note dans l’édition allemande, pp. 119 seq. ↩︎
17:4 Par exemple, la prise de la portion de nourriture destinée à Agni doit être effectuée avec le Mantra : Agnaye tvâ _gushtamushtariushtan_âmi, etc. Un certain nombre de cérémonies communes au rituel Sthâlîpâka et au rituel ordinaire des oblations Âushtaya, telles que la dispersion d’herbe Kuushtaa autour du feu, les cérémonies concernant les Pavitras (passoires), etc., doivent être fournies ici à partir du rituel Âushtaya donné ci-dessous (ch. 7 seq.) ; ceci peut être considéré comme un argument en faveur de notre conjecture qui sera énoncée dans la préface (vol. ii des Gushtahya-sûtras), que notre texte, comme c’est probablement le cas aussi avec le Pâraskara-sûtra, est basé sur un original, dont les phrases d’ouverture nous sont conservées dans Sâṅkh. I, 5, 1-5 = Pâraskara I, 4, 1-5, de sorte que les premiers chapitres de Sâṅkhâyana, et parmi eux l’exposition des fêtes de la pleine et de la nouvelle lune, auraient été préfixés au commencement original du texte. ↩︎
18 : 5 Sur la compilation avadânadharmâs. Weber, Indische Studien, X, 95 ; Hillebrandt, Neu- und Vollmondsopfer, pp. 122 suiv. ↩︎
18:6 L’Anvârambhaîyâ-ishîyâ-ishîyâ-ishi est le sacrifice enseigné dans les textes de la Srauta qui doit être accompli avant que le sacrificateur n’offre pour la première fois le sacrifice de Darîyâ-ishapûrîyâ-ishamâsa. Voir Weber, Indische Studien, X, 330 ; Hillebrandt, loc. cit., p. 185. Les divinités de cette cérémonie sont Agnîvishîyâ-ishû, Sarasvatî et Sarasvat. ↩︎
18:7 Comp. le sacrifice expiatoire prescrit dans le livre Paroisses, V, 4. ↩︎
18:8 Le texte passe ici des deux sacrifices mensuels aux deux sacrifices quotidiens, qui correspondent à l’Agnihotra du rituel Srauta. ↩︎
19:14-15 14, 15. Ce sont les mêmes divinités qui sont également vénérées lors de l’Agnihotra. ↩︎
19:17 Srauta-sûtra II, 6, 9-11. Comp. p. 120 de l’édition allemande. ↩︎
19:1 4, 1. La Paddhati du Râmakandra comprend le svâdhyâyam adhîyîta comme une prescription pour accomplir le Brahmayakka quotidien (comp., par exemple, Âkvalâyana-Gkhya III, 2 ; Âpastamba I, 11, 22 seq.), qui consiste en la récitation de parties du Veda ; les hymnes et les versets énoncés dans le Sûtra 2 doivent, selon la même autorité, être répétés immédiatement après la récitation du svâdhyâya (‘svâdhyâyânantaram’). Nârâyaka, au contraire, considère que le svâdhyâya prescrit dans le Sûtra 1 est constitué des hymnes et des versets mêmes qui sont indiqués dans le deuxième Sûtra. Quant au Brahmayakka, il dit que le ka à la fin du deuxième Sûtra peut lui être rapporté (« le mot ka signifie que les textes procurant une longue vie, comme le Rig-veda I, 89, doivent être murmurés, ou qu’une injonction du Brahmayakka est visée »). Quoi qu’il en soit, il est très difficile de croire que la récitation des textes mentionnés dans ce chapitre puisse être totalement indépendante du Brahmayakka quotidien. À propos de l’accomplissement du Brahmayakka de nos jours, comp. la note du professeur Bühler, Sacred Books of the East, vol. ii, p. 43. ↩︎
20:1 5, 1. Ce Sûtra et les suivants jusqu’au cinquième sont identiques à Pâraskara I, 4, 1-5 ; il me semble que nous avons ici devant nous les Sûtras d’ouverture d’un texte perdu dont ce passage a été copié à la fois par Sâṅkhâyana et Pâraskara. Comp. la préface du deuxième volume des Grihya-sûtras. ↩︎
20:2 Comp. le Kârikâ cité par Nârâyana, 'vivâhâdishu bâhyo ‘gnir mandape ka tad ishyata iti.’ ↩︎
20:3 Sur la composition Agni-pranayana. les détails donnés dans le Gnhya-sangraha-parinishna (Zeitschrift der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft, vol. xxxv), I, 64-69. ↩︎
21:9 Sur âvartau comp. la note dans l’édition allemande, p. 121. ↩︎
21:1 6, 1. ‘Les prétendants, c’est-à-dire son propre père, etc.’ Nârâyana. ↩︎
21:3 ‘Lorsque le père du prétendant et les autres, accompagnés de leur Âsârya, sont arrivés à la maison de celui qui doit donner la jeune fille, ils se postent dans la salle, et le père du prétendant dit trois fois : « Me voici, NN (amukasarman), Seigneur ! » — par ces mots, il s’annonce trois fois… Car à la maison de la personne qui donne la jeune fille, arrivent aussi, afin d’assister aux festivités, de nombreuses autres personnes. Afin de se distinguer d’elles, il prononce son nom.’ Nârâyasa. ↩︎
22:6 La position des mots ainsi que le sens favorisent la combinaison du génitif kanyâyâ_h avec âk avec âh_, non avec mûrdhani, bien que Râma avec âandra dise que le varapakshâ avec âârya doit être compris. ↩︎
22:1 7, 1 seq. Voici une description du sacrifice qui doit être accompli lorsque le père de la fille a déclaré son consentement (pratisrute) à la donner en mariage : c’est le modèle général pour tous les sacrifices Gshya. — ‘Varo guhoti’, Nârâyasa. ↩︎
22:3 'Il énonce ici une exception à la règle : « Les cérémonies sacrées aux Mânes sont dirigées vers le sud » (Srauta-sûtra I, 1, 14) . . . . Il devrait considérer la direction sud-est, sacrée pour Agni, comme celle vers laquelle doivent être dirigées les cérémonies (prâîm pûrvâîm pûrvâm kalpayet) qui sont sacrées aux Mânes, telles que prescrites p. 23 dans le Sûtra : « Qu’il fasse des oblations chaque mois aux Pères » (IV, 1, 1) . . . . Il énonce une exception à la règle : « Les cérémonies sacrées aux dieux sont dirigées vers l’est » (Sraut. I, 1, 13) . . . . La direction nord ↩︎
23:6-7 Voir les citations des commentaires de Râmakandra et de Nârâyaka, p. 123 de l’édition allemande. Une illustration de la forme du sthakila avec les lignes tracées dessus est donnée par le Dr Bloomfield dans sa note sur le Gkhya-sakgraha-parikishka I, 52 seq.; Cependant, au lieu des trois lignes qui sont ici prescrites dans le Sûtra 7, il y en a quatre indiquées conformément à la doctrine de ce Parikishka et de Gobhila lui-même, qui sont déclarées sacrées pour Pkthivî, Prakâpati, Indra et Soma, tandis que la ligne tournée du sud au nord est sacrée pour Agni. ↩︎
23:9 Sur l’Agnipranayana (transport du feu), voir le Gnhya-sangraha-parinishna I, 64-69. ↩︎
24:1 8, 1. Comp. les passages cités dans la note du professeur Eggeling sur Satapatha Br. I, 1, 1, 22. ↩︎
24:6 D’ordinaire, il n’y avait pas de véritable Brahman présent, et sa place était prise par un bouquet d’herbe Kusa qui le représentait. Nârâyasa déclare que ce bouquet devrait être composé de cinquante brins d’herbe Kusa. Voir aussi le Gshya-sasgraha-parisishsa I, 89-90. ↩︎
Comp. 24:8. les passages cités par le Dr Bloomfield, Zeitschrift der Deutschen Morgenländ. Gesellschaft, vol. xxxv, p. 565, note 2. ↩︎
24:9 Ce Sûtra montre que le paristaranā, bien que déjà traité dans les Sûtras 1 à 4, ne doit être accompli qu’après le « report » de l’eau Pranîtā. Voir la note de Nârâyaṭa sur le Sûtra 1 (p. 123 de l’édition allemande). Que tel soit bien l’ordre des différents actes est confirmé par Pâraskara I, 1, 2. ↩︎
25:13 ‘Dans les offrandes debout, comme le sacrifice de Vaisvadeva le matin et le soir.’ Nârâyasa. ↩︎
25 : 14-16 Vâgasaneyi Saghitâ I, 12 h. ↩︎
25:18 Vâ_g_. Samh. IV, 3 heures du matin. ↩︎
25:19 Vâ_g_. Samh. Moi, 22 j. ↩︎
25h20 Vâ_g_. Samh. Moi, 30 ch. ↩︎
25:21 Vâ_g_. Samh. I, 12 b.—La division des Sûtras 21 et 22 devrait se faire après iti, et non, comme le veut la tradition indienne, après rammibhi_h_. ↩︎
26:24-25 24, 25. Râmakandra : ‘Il verse de l’eau dans le Sruva et le purifie également, comme il l’avait fait avec l’Âkya (Sûtra 21) . . . . Il verse ensuite une petite partie de cette eau sur l’eau Prakîtâ (voir ci-dessus, Sûtra 8), et avec le reste, qui est appelé l’eau Prokshakî, il asperge la nourriture sacrificielle, le combustible et les Barhis.’ ↩︎
26:1 9, 1. ‘Lorsqu’aucune règle spéciale n’est énoncée, le Sruva doit être compris comme le récipient (pour l’offrande). Ainsi, la règle, « Le _Guhû est le récipient » (Srauta-sûtra III, 19, 5) est abolie (car le Guhû est le récipient” (rites hya).’ Nârâyauhû est le récipient” (a. ↩︎
26:3 La manière de tenir le Sruva dans lequel se trouve l’Âgya est décrite par Kâtyâyana, Sraut. I, 10, 6 seq., note de Stenzler sur Pâraskara I, 1, 4. ↩︎
27:4 Quant aux caractéristiques de l’Âriya (beurre sacrificiel), qui est la substance offerte lors de la plupart des sacrifices de Grihya, comparez les déclarations du Grihya-sarigraha-paririishria I, 105 seq. ↩︎
27:5 Avikkinnam (sans interruption) est expliqué dans le commentaire de Nâr. par ekadhârayâ. ↩︎
27:8 8 seq. Ici sont indiquées les principales oblations de ce sacrifice (anyâ âhutaya_h pradhânabhûtâh_, Nâr.), ou l’âvâpa (l’insertion, Sûtra 12) qui se trouve entre les oblations introductives et conclusives debout. ↩︎
27:10 Sur Svishtaktt, comp. Weber, Études indiennes, IX, 217. ↩︎
28:11 Voir chap. 8, 13. ↩︎
28:12 Ce Sûtra prescrit où l’âvâpa, c’est-à-dire les offrandes caractéristiques de chaque sacrifice, doit être insérée entre les offrandes régulières appartenant au modèle debout. Le même sujet est traité dans le Sûtrauta-sûtra, dans les deux règles, I, 16, 3 et 4 : « Tout ce qui est offert entre les deux portions Âtya et le Svishtaktt, est appelé âvâpa ; c’est la partie principale (pradhâna) (du sacrifice) ; les autres (oblations) lui sont subordonnées (tadaṅgâni). » La position de l’âvâpa parmi les autres oblations est indiquée par Pâraskara dans la règle suivante (I, 5, 6) : « Entre l’expiation générale et l’oblation à Pratâpati, c’est la place de l’âvâpa. »(Le mot vivâhe à la fin de ce Sûtra me semble appartenir non pas à cette règle, mais au Sûtra 7.) Notre Sûtra est identique mot pour mot à celui de Pâraskara ; seulement, au lieu de sarvaprâyattitta, comme l’a fait Pâraskara, nous lisons ici, mahâvyâhttisarvaprâyattitta. Cela signifie, je crois, que l’âvâpa, précédé et suivi des oblations Mahâvyâhtti (comp. ci-dessous, I, 12, 13), devrait être placé entre le Sarvaprâyattitta et l’oblation Prâtâpatya. Les oblations faites avec les Mahâvyâhttayas sont au nombre de quatre ; les formules correspondantes sont : bhûh svâhâ, bhuvah svâhâ, svâh svâhâ, bhûr bhuva_hth_ svâhâ (comp. ci-dessous, chap. 12, 12). Français Le Sarvaprâyatitta (expiation générale) consiste en deux oblations, l’une avec les trois Mahâvyâhttayas, l’autre avec le verset ayâ_stk_âgne, cité dans le Srauta-sûtra III, 19, 3, et dans le Srauta-sûtra I, 11, 13 d’Âtvalâyana. (Sur le Sarvaprâyatitta dans le rituel du Srauta, comparer Hillebrandt, Neu- und Vollmondsopfer, p. 166.) L’oblation Prâtâpatya est accomplie avec la formule Pratâpataye svâhâ. Français Les discussions de Nârâyata sur ce Sûtra (voir p. 125 de l’édition allemande) ne parviennent évidemment pas à faire ressortir le véritable sens du texte ; selon ce commentateur, les oblations se succèdent dans cet ordre : les deux Âtyabhâgas, les oblations principales (pradhânâhutayah), le Svishtaktt, les quatre oblations Mahâvyâhtti, les deux oblations Sarvaprâyatitta, l’oblation Prâtâpatya. Enfin, nous pouvons mentionner la forme corrompue sous laquelle le passage correspondant du Sâmbavya-sûtra est conservé p. 29 du manuscrit. Là, les deux Sûtras 10 et 11 sont placés avant le Mantra du Sûtra 9. Ce Mantra est ensuite transmis à svâheti, puis suit âtyena, qui me semble faire partie du même Sûtra et se référer aux oblations auxquelles appartient le Mantra. Puis le manuscrit continue : mahâvyâhttishu sarvaprâyattittâra_mtmtgtrits_tittâra_mts_tittâra_mtttri_to sthâlîpâke. Dans le commentaire, je trouve les Slokas suivants, que je donne exactement tels qu’ils sont lus dans le manuscrit :tistâ_mtritmtkts_tittâhutîr api yad antara_mtmth_pradhânake. sthâlîpâke vyâhttinâ_mtttritmtmtkhtmtkthtmts_tittâhutih kramât. ↩︎
29:17 Voir ci-dessus, chap. 8, 17. ↩︎
29:19 Ce Sûtra, bien que compté dans la tradition indienne à la p. 30 chap. 9, me semble clairement appartenir au chapitre suivant, et contenir le sujet, auquel le prédicat est donné dans 10, 1. Pour pratisrute, voir chap. 7, 1. ↩︎
30:1 10, 1. ‘Comme dans le rituel Srauta le sacrifice de la pleine et de la nouvelle lune constitue la norme pour les isht_is, le rituel parauta le sacrifice de la pleine et de la nouvelle lune constitue la norme pour l’ishubandha, etc., ainsi le rituel pratirauta le sacrifice de la pleine et de la nouvelle lune constitue la norme pour l’ishrut-kalpa est la norme pour le rituel vikrauta le sacrifice de la pleine et de la nouvelle lune constitue la norme pour les ishtis du rituel Smârta, tels que le gâtakarman (chap. 24), etc.’ Le rituel Nârâyarauta le sacrifice de la pleine et de la nouvelle lune constitue la norme pour l’isha. ↩︎
30:3 ‘C’est la norme des sacrifices prescrits dans les règles : « L’animal (offert) au maître est sacré pour Agni ; pour un prêtre officiant, pour Brihaspati, etc… »’ Nârâyaria. Ceci fait référence au sacrifice d’animaux qui fait partie de la cérémonie d’Arghya ; voir II, 15, 4 ss. ↩︎
30:4 Karûnarûmarûgarûânâ_marûk_a. Nârâyaarûa. ↩︎
30:5 Sur les cinq Prayâgas et les trois Anuyâgas (oblations introductives et oblations suivant les offrandes principales) prescrits dans le rituel Srauta, comp. Neu- und Vollmondsopfer de Hillebrandt, pp. 94 et suiv., 134 et suiv. Sur l’Ilâ, voir ibid., 122 et suiv. ; sur nigada, Weber’s Ind. Studien, IX, 217, etc. ; sur les versets Sâmidhenî, Hillebrandt, loc. cit., pp. 74 et suiv. Sur ce Sûtra, comparer également le passage du Srauta-sûtra de Kâtyâyana, VI, 10, 22 et suiv. ↩︎
31:7 Comp. chap. 5, 1. ↩︎
31:8 Comp. le Grihya-sarigraha-paririishria I, 46, et la note, Zeitschrift der Deutschen Morgenl. Gesellschaft, XXXV, 556. Nârâyaria : dakshiria_mrimrigriririh_, sarvadâ sarvasminn api karmarii havir homadravya_mrig_uhuyât. ↩︎
31:9 Ce verset se trouve également dans le Karmapradîpa III, 8, 4. ↩︎
31:1 11, 1. La cérémonie décrite dans ce chapitre est appelée Indrânîkarman. La déesse Indrânî est mentionnée dans le Sûtra 4 parmi les divinités auxquelles sont faites les oblations Âgya. ↩︎
31:2 Nisâkâle, nisâ madhyastha_msm_, tasmin kale atîte. Nârâyasa. ↩︎
32:4 Le « roi Pratyânîka » a donné naissance à un très curieux malentendu dans le Sâmbavya-Grihya et son commentaire ; voir p. 127 de l’édition allemande. ↩︎
33:5 12, 5. Sur la cérémonie de « salving together » (samaññana), comp. Pâraskara I, 4, 14 ; Gobhila II, 2, etc. Le professeur Stenzler se trompe certainement en traduisant le samaññayati de Pâraskara par « heisst sie beide zusammentreten » (selon l’explication de Gayarâma, sammukhîkaroti). Il ressort clairement du Sâṅkhâyana qu’une véritable onction du marié et de la mariée a eu lieu. Ceci était accompli, selon Gobhila, par l’audaka (il semble que ce soit la même personne qui est mentionnée dans Pâraskara I, 8, 3), dont il est dit : pâñigrâham (c’est-à-dire le marié) mûrdhade 'vasiñati, tathetarâm. Nârâyaa, au contraire, dans sa note sur notre passage, dit que c’est le marié qui oint les yeux de la jeune fille avec le verset cité. Mais le mot sam-añana et le sens évident de tout le rite rendent plutôt probable que tous deux aient été oints et que cela ait été fait par une troisième personne. ↩︎
33:6 Comp. ci-dessous, chap. 22, 8, où l’utilisation d’une plume de porc-épic est prescrite lors de la cérémonie du sîmantonnayana ; et voir chap. 22, 10. ↩︎
34:10 Quant au sens de arhayitvâ, je diffère de l’opinion de Nârâyana (voir sa note à la p. 127 de l’édition allemande), qui prend gâm comme objet de ce verbe (gâm arhayitvâ pûnayitvâ mâtâ rudrânâm ity rina_mng_apitvâ [comp. Pâraskara I, 3, 27]). Le véritable sens de arhayati est d’accomplir la cérémonie d’Argha pour un invité. De toute évidence, dans ce Sûtra, deux occasions différentes sont mentionnées dans lesquelles la réception d’Argha, éventuellement avec l’abattage d’une vache, doit être effectuée : premièrement, le marié doit être reçu dans la maison du père de la mariée ; deuxièmement, lorsque les nouveaux mariés sont arrivés dans leur propre maison, une réception Argha devrait leur être offerte, peut-être, comme le disent les commentaires, par l’Ânârya. ↩︎
34:11 Selon Nârâyana, c’est l’Ânârya qui accomplit le rite prescrit dans ce Sûtra ; Râmanandra, au contraire, le réfère au marié, ce qui me semble juste. Comp. Gobhila II, 1.
Dans la description des cérémonies de mariage par Sâṅkhâyana, le moment où la mariée passe du pouvoir paternel à celui de son nouveau mari n’est pas expressément indiqué. Pâraskara (I, 4, 15) l’indique clairement (pitrâ prattâm âdâya), et dans la Parisishsa de l’Âsvalâyana-Gshya, cet acte de remise de la jeune fille est traité en détail (I, 22). De cela dépend la description du Prayogaratna, fol. 69 ; voir aussi Colebrooke’s Miscell. Essais, I, 210. La Paddhati de Râmasandra ne manque pas de mentionner le kanyâpradâna, mais je ne pense pas que la succession des différents rites y soit correctement énoncée. Selon la Paddhati, le marié se rend chez le père de la jeune fille, et là, après l’offrande du madhuparka, la mariée lui est donnée ; il se rend ensuite (labdhavadhûkah) (chap. 12, 1), accompagné de jeunes femmes, au kautukâgâra, où se déroulent les cérémonies décrites au chap. 12, 3 et suivants. Pâraskara, au contraire, décrit la remise des vêtements, l’onction, etc., comme précédant la remise de la jeune fille, et il est en effet difficile de voir dans les actes d’habillement, de parure de la jeune fille, etc., auxquels participent à la fois le marié et ses proches, p. 35 prennent part à tout, sauf aux performances préparatoires qui précèdent le moment décisif. Le sacrifice, au contraire, que l’époux accomplit, selon le chap. 12, 11, en commun avec son épouse, semble présupposer qu’il l’a déjà reçue de son père ; et les cérémonies décrites au chap. 13, la pâsigrahasa, la prononciation du Mantra, chap. 13, 4, qui rappelle la formule romaine ubi tu Gaius, les sept étapes – tout cela doit être compris non comme destiné à établir le pouvoir du mari sur sa femme, mais comme présupposant ce pouvoir et en témoignant de son exercice. ↩︎
35:4 13, 4. Nârâyana déclare qu’ici quatre Brâhmanas doivent répéter p. 36 l’hymne Sûryâ (Rig-veda X, 85) à la mariée. Que, selon le Sâṅkhâyana, cet hymne soit récité au mariage, ressort clairement du chap. 14, 12. ↩︎
36:6 Sakshîrânt sapalâsânt sakusân. Le commentaire de Nârâyasa divise sa kusân et réfère sa à l’âsârya. Mais ce sa serait superflu, et le substantif auquel sakshîrân et sapalâsân doivent être référés est, comme le montrent la nature du cas et les passages correspondants, sss_ân. Comp. le Srauta-sûtra IV, 17, 5 : palâsasâkhâ_msssm nikhâya, et un passage concernant le rite même décrit ici, Âsvalâyana-parisishsa I, 24 : audumbaryârddhayâ. (lire, ârdrayâ?) _ssssn_yapavitrayâ sadûrvâpavitrayâ. Le manuscrit du _Sssss_ân. ↩︎
36:9 ‘L’eau Stheyâ doit être placée de telle sorte que lorsque la mariée et le marié marchent (leurs sept pas, voir chap. 14, 5 seq.), leurs côtés droits soient tournés vers elle.’ Nârâyana. Comp., concernant l’eau Stheyâ et son porteur, le Gnhya-sangraha-parinishna II, 26. 30. 35. ↩︎
37:17 Je crois que les mots qui composent ce Sûtra, tâ_ñrig_uhoti, sont tirés du même texte ancien et perdu de Grihya que Sâṅkhâyana a également suivi mot pour mot dans I, 5, 1-5 et ailleurs. Ceci est rendu probable par la comparaison avec Pâraskara I, 6, 2. L’auteur de notre texte, tout en adoptant littéralement les mots de son original, n’a pas tout à fait réussi à les souder avec ses propres déclarations ; ainsi le sacrifice des grains est traité dans ce Sûtra et dans le premier Sûtra du chapitre suivant, comme s’il s’agissait de deux actes différents, alors qu’en réalité il s’agit d’un seul et même acte. ↩︎
37:2 14, 2. Le piétinement de la pierre est prescrit au chap. 13, 12. ↩︎
38:5 5, 7. Selon Nârâyana, c’est le maître qui leur fait parcourir les sept pas ; la Paddhati dit que c’est le marié ou l’Ânârya qui le lui fait faire. Comp. Pâraskara I, 8, 1 ; Ânvalâyana I, 7, 19, etc. ↩︎
38:8 Comp. chap. 13, 9. ↩︎
38:9 Il faudrait probablement lire mûrdhanî (acc. duel), et non mûrdhani. Âvalâyana a valâyana a sirasî. Bien sûr, les têtes du marié et de la mariée étaient aspergées d’eau ; comp. Âvalâyana a valâyana I, 7, 20, etc. ↩︎
38:12 L’hymne Sûryâ est le Rig-veda X, 85. Comp. la note ci-dessus sur le chap. 13, 4. ↩︎
39:13-15 Ces Sûtras, traitant du prix du sacrifice, sont identiques à Pâraskara I, 8, 15-18. Apparemment, ils sont tirés du même original perdu dont semblent dériver plusieurs passages identiques des Sûtras de Pâraskara et de Sâṅkhâyana (voir les notes du chap. 5, 1 ; 13, 7). Ils sont plutôt déplacés ici, car ils reviennent au même sujet qui avait déjà été traité dans le Sûtra 10, bien que dans ce Sûtra, comme c’est très souvent le cas dans notre texte et dans des textes similaires, seul le cas du marié étant un Brâhmane ait été mentionné. ↩︎
39:16 Comp. les passages cités par le professeur Stenzler sur Pâraskara I, 8, 18. Nârâyana a la note suivante : « À un duhitnmat, c’est-à-dire au père d’une fille qui n’a pas de frère, il donnera cent vaches et en plus un char, afin de détruire la culpabilité engendrée par le mariage d’une fille qui n’a pas de frère. » Peut-être devrions-nous ici nous émanciper de l’autorité des commentateurs et expliquer duhitnmat « celui qui donne sa fille en mariage », le père de la mariée. Comp. Âpastamba II, 11, 18 ; II, 13, 12 ; Weber, Indische Studien, V, 343, note 2. ↩︎
39:3 15, 3. L’utilisation de ce verset à cette occasion repose probablement sur l’assonance de son mot d’ouverture akshan et aksha (rathâksha). ↩︎
40:6 Voir la note de Nârâyana sur samyâgarta, p. 129 de l’édition allemande. ↩︎
41:1 16, 1. Au chap. 15, 22, il est dit que la mariée arrive à la maison ; au chap. 16, 12, qu’elle entre dans la maison. Il faut donc probablement comprendre que le sacrifice prescrit dans ce chapitre, Sûtras 2 et suivants, est accompli devant la maison, comme le Vâstoshpatîya karman (ci-dessous, III, 4). Les mots « a été déclaré » se réfèrent au Srauta-sûtra (IV, r6, 2) : « Ayant étendu une peau de taureau rouge, le cou au nord ou à l’est, les cheveux à l’extérieur, derrière le feu, ils s’assoient », etc. ↩︎
41:2 Sur anvârambha comp. la citation dans la note du chap. II, 2. ↩︎
42:8 Il convient de noter que le verset â te yonim n’est cité ici qu’avec le Pratika, tandis que son texte complet est donné ci-dessous, chap. 19, 6. Les Sûtras décrivant cette cérémonie avec le kumâra ubhayata_h_-sugâta peuvent-ils être un ajout ultérieur ? ↩︎
43:2-3 17, 2, 3. J’ai changé dans la traduction la division de ces Sûtras ; les autorités indigènes divisent selon dhruvadarsanât, tandis que je propose de diviser selon astamite. ↩︎
44:3 18, 3. Quant à preto muññâtu mâmutah, comparer Pâraskara I, 6, 2 : preto muññâtu mâ pate_h_. Ce passage montre à quoi ita_hñh_ se réfère. Comp. note 3 du professeur Weber dans Indische Studien, V, 347. ↩︎
45:6 19, 6. Le premier verset est celui déjà cité au chap. 16, 8. Le texte des versets cités dans ce Sûtra est très corrompu ; voir les notes à la p. 36 de l’édition allemande. ↩︎
46:3 20, 3. Sur suṅgâ, comparer la note de Nârâyana et le verset cité du Karmapradîpa, p. 131 de l’édition allemande. ↩︎
46:5 Nasto dakshinatah se trouve ici comme au chap. 19, 1. Ânvalâyana I, 13, 6 a dakshinasyâh nâsikâyâm, et a également p. 47 Pâraskara I, 13. Comp. le natthukamma traité dans les textes bouddhistes pâlis (Mahâvagga VI, 13) et dans la littérature médicale. ↩︎
48:8 22, 8. Comp. ci-dessus, chap. 12, 6. ↩︎
48:10 Nârâyana: tisnbhis tantubhir vntte sûtre udumbaraphalâni . . . gale . . . badhnâti. J’ai traduit en conséquence. Pâraskara I, 15, 6 utilise la même expression trivnt. Le professeur Stenzler la traduit, sur l’autorité de Gayarâma, par ‘dreifache Haarflechte’, et dit dans sa note sur ce passage que, selon Sâṅkhâyana, il aurait dû attacher les choses avec une cordelette triple au cou de la femme, comme si la déclaration de Sâṅkhâyana était différente de celle de Pâraskara. Mais les deux auteurs ont le même mot, et seuls les commentateurs diffèrent dans leurs explications. ↩︎
48:11 Ârâvalâyana dit plus explicitement (I, 14, 6), Soma_m râg râm râm_gâyetâm iti. ↩︎
48:13 Dans ma traduction allemande, il y a une erreur qui devrait être corrigée. J’y ai fait référence aux versets Râkâm p. 79 aham, qui ne sont en réalité que cinq. Les six versets sont Vishriur yonim, etc., et les cinq versets mentionnés. ↩︎
49:15 Vâgasaneyi Saghitâ XII, 4. ↩︎
49 : 16-17 16, 17. Nârâyana : modamânî_mnmnm_ mâṅgalikair gîtair gâyayet . . . mahâhemavatî_mnnnm_ vâ gâyayet. ↩︎
49:1 24, 1. Comp. l’essai du Dr Speijer sur le Gâtakarman (Leyde, 1872). Nârâyana observe que, comme il est prescrit ci-dessous (chap. 25, 4) qu’un plat de nourriture doit être cuit dans le sûtikâgni, ici le sûtikâgni est établi et le sacrifice y est accompli. Le Sûtra I, 25, 4, d’où il faut déduire que le sûtikâgni doit être observé, est considéré, en conséquence, comme un Gnâpaka (voir les notes du professeur Bühler sur Âpastamba I, II, 7 ; Gautama p. 50 I, 31 ; note de Nârâyana sur le chap. 25, 4, p. 133 de l’édition allemande). ↩︎
50:2 Abhyavânya devrait être corrigé en abhyapânya, car dans IV, 18, 1 presque tous les manuscrits lisent nivâta au lieu de nipâta. Le manuscrit Sâmbavya lit dans le texte : trir abhyânyânuprânya ; dans le commentaire : trir anyapânyânuprânyâ. Comp., sur la terminologie des différents airs vitaux, Speijer, Gâtakarma, p. 64 et suiv. ; Eggeling, SBE, vol. xii, p. 20. ↩︎
51:8 Veti vikalpârthe. bhûr _rigvedam ityâdik_aturbhir mantrair asâv ity atra pûrveva (lire pûrvavat ?) kumâranâmagrahagvedam ityâdiapûrvaka_mgvedam ityâdimgvedam ityâdis_ayet. Nârâyagvedam ityâdia. ↩︎
51:12 Bâlasya dakshine hâte. Nârâyana. ↩︎
51:1 25, 1. Après dix jours, l’impureté (asausa) qui tombe sur la mère lors de son accouchement cesse ; voir Gautama XIV, 16 ; Manu V, 62 ; Vasishsa IV, 21. ↩︎
52:4 Comp. la note du chap. 24, 1. ↩︎
52:7 Le premier Mantra est corrompu ; dans l’Âvalâyana-valâyana-Srauta-sûtra (II, 10, 4) son texte est ainsi : âyush tvalâyana-svalâyana-nvalâyana-h, etc. Comp. Atharva-veda VII, 53, 6. ↩︎
52:11 ‘Les mots « chaque mois » (Sûtra 10) conservent leur valeur p. 53 (ici aussi). Ainsi, le sûtikâgni doit être conservé pendant un an. Après l’écoulement de cette année, il faut sacrifier chaque mois sur le feu domestique aussi longtemps que dure sa vie. Comme il est dit « dans le feu domestique », le sûtikâgni ne doit pas être conservé plus longtemps.’ Nârâyana. ↩︎
53:1 26, 1. Ce chapitre ne se trouve pas dans le Sâmbavya-Grihya, et Nârâyaria le désigne expressément comme kshepaka kharia. C’est une sorte d’appendice aux Sûtras 25, 5. 6 ; un sacrifice y ayant été prescrit à trois Nakshatras et à leurs divinités présidantes, une énumération des Nakshatras et des divinités est donnée ici. Comparer, sur des listes similaires, le deuxième article de Weber sur les Nakshatras suivants (Abhandlungen der Berliner Akademie der Wissenschaften, 1861), pp. 289, 315, 367 et suivantes. ↩︎
54:2-6 27, 2-6. Ces règles figurent ici, au début du chapitre, comme remarques introductives ; l’acte de se nourrir lui-même (Sûtra 10) ne suit qu’après le sacrifice et les autres accomplissements prescrits dans les Sûtras 7-9. ↩︎
54:3 Cette règle repose évidemment sur l’allusion de taittira (chair de perdrix) à l’école Taittirîya. ↩︎
54:7 Le mètre et la construction montrent que le varkase de l’imam Pâda Agna âyushe est incomplet ; le Sâmbavya-Gkhya et le Taitt. Sakhitâ II, 3, 10, 3 ajoutent kkdhi après varkase. ↩︎
55:1 28, 1. _Kûl_âkarman signifie littéralement, la préparation de la mèche ou des mèches (laissées lorsque le reste des cheveux est rasé). ↩︎
56:15 Les textes parallèles montrent qu’au lieu de Birāhaspatir, il faut lire Birāhaspater, et non adya, asya. La traduction correcte serait donc : « … avec ce que Dhâtar a rasé la tête de Birāhaspati et d’Indra, vous, les Brâhmaṇiṇas, rasez la tête de cet (enfant). » ↩︎