Au nom du Dieu miséricordieux et compatissant.
Ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre célèbre les louanges de Dieu le Roi, le saint, le puissant, le sage !
C’est Lui qui a envoyé aux nations [1] un prophète parmi elles pour leur réciter Ses signes, les purifier et leur enseigner le Livre et la sagesse, [p. 283] alors qu’elles étaient auparavant dans un égarement évident.
Et d’autres d’entre eux ne les ont pas encore rattrapés [2] ; mais Il est le Puissant, le Sage !
C’est la grâce de Dieu, il la donne à qui il veut, car Dieu est Seigneur de grâce puissante.
[5] Ceux qui sont chargés de la loi et qui ne la portent pas ressemblent à un âne qui porte des livres. Quelle triste image que celle de ce peuple qui traite les signes de Dieu de mensonges, mais Dieu ne guide pas un peuple injuste.
Dis : « Ô vous qui êtes juifs ! Si vous prétendez être les serviteurs de Dieu, au-dessus des autres gens, alors souhaitez la mort si vous dites la vérité ! »
Mais ils ne le souhaitent jamais, à cause de ce que leurs mains ont envoyé auparavant ! Mais Dieu connaît les injustes.
Dis : « Certes, la mort que vous fuyez vous attendra certainement. Ensuite, vous serez renvoyés vers Celui qui connaît l’invisible et le visible, et Il vous informera de ce que vous faites. »
Ô vous qui croyez, quand l’appel à la prière est lancé le jour de la congrégation [3], alors hâtez-vous d’invoquer Dieu et laissez la circulation ; cela est meilleur pour vous, si seulement vous saviez !
[10] Et quand la prière est accomplie, dispersez-vous dans le pays, implorez la grâce de Dieu, et souvenez-vous souvent de Dieu; peut-être réussirez-vous.
Mais quand ils voient du commerce ou du divertissement, ils s’y ruent et te laissent tranquille [4] ! [p. 284] Dis : « Ce qui est auprès de Dieu est meilleur que le commerce et le divertissement, car Dieu est le meilleur des pourvoyeurs ! »
282:3 Voir Introduction, p. xlvii, et Partie I, p. 156, note. ↩︎
283:1 C’est-à-dire en embrassant l’Islâm. ↩︎
283:2 Vendredi, appelé auparavant 'Harûbah. C’était le jour où Mahomet entra à Médine pour la première fois. ↩︎
283:3 On raconte qu’un vendredi, une caravane entra dans la ville pendant que Mahomet dirigeait les prières publiques, et la congrégation, entendant le battement des tambours, se précipita pour voir le spectacle, à l’exception d’une douzaine d’entre eux. ↩︎