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Prière pour être guidé.
Le Coran, guide. Réprimande aux mécréants : parabole de celui qui allume un feu. Dieu n’a pas honte des comparaisons futiles. La création de l’homme : Adam a enseigné les « noms » : Iblîs refuse de l’adorer : la tentation et la chute. Les enfants d’Israël : leurs épreuves en Égypte : le veau d’or : la manne et les cailles : invités à entrer dans la ville et à dire « hi_t__t_atun ». Moïse frappe le rocher : il ordonne au peuple d’égorger une vache brune pour découvrir un meurtre. Accusation contre les Juifs d’avoir corrompu les Écritures. Le veau d’or : la montagne qui les surplombe. Gabriel révèle le Coran : Hârût et Mârût. Les croyants ne doivent pas dire râ’hinâ, mais un_th_urnâ. Les versets qui sont annulés seront remplacés par de meilleurs. Le paradis n’est pas réservé exclusivement aux Juifs et aux Chrétiens. Les mosquées doivent être gratuites. Histoire d’Abraham : il rebâtit la Ka’ba : était un ‘Hanîf. La qiblah fixée. Zafâ et Merwah peuvent être contournées. Preuves de l’unicité de Dieu. Nourriture licite et illicite. La loi du talion pour l’homicide. Les testateurs. Le jeûne de Rama.dhân. Rites du pèlerinage : sa durée. Combattre pour la religion licite pendant les mois sacrés. Vin et jeu interdits. Mariage avec des idolâtres illicite. La loi du divorce. Des enfants allaités. Le Muhâ_g_erîn à récompenser. Les enfants d’Israël réclament un roi. Saül (_T_âlût) : la shechina : l’arche. Saül et Gédéon confondus. Goliath. Jésus. L’âyat el kursîy (‘verset du trône’) affirmant l’autosubsistance et l’omniprésence de Dieu. Nimrod et Abraham. L’aumône. Pas de contrainte en religion. Preuves de la résurrection : Vision d’Ezéchiel des ossements desséchés [p. lxxxii] à laquelle il est fait référence : Abraham et les oiseaux. L’aumône recommandée. Les usuriers dénoncés. Lois relatives à l’endettement et au commerce. Les personnes mentalement incapables doivent agir par agents. La prière des croyants.
L’unité et l’autosubsistance de Dieu. Le Coran confirmant les Ecritures précédentes. Les versets sont soit décisifs, soit ambigus. Exemple de punition de Pharaon. La bataille de Bedr. L’Islam, véritable religion. Tourment futur éternel. Obéissance à Dieu et à l’Apôtre enjointe. Conception de la Vierge Marie ; elle est élevée par Zacharie. Naissance de Jean : l’annonciation de la Vierge. Naissance et enfance de Jésus : le miracle des oiseaux d’argile : les disciples : allusion à la dispute de Mahomet avec une députation chrétienne de Nagrân. Abraham un 'Hanîf. Réprimande aux Juifs qui prétendent croire et se rétractent ensuite ; et qui pervertissent les Ecritures. Aucune distinction à faire entre les prophètes. Les Juifs réprimandés pour avoir interdit certains types de nourriture. La fondation de la Ka’ba. La station d’Abraham. Le pèlerinage est enjoint. Le schisme et la mécréance sont réprimandés. La bataille d’Ohod est mentionnée. La victoire de Bedr grâce à l’aide des anges. L’usure dénoncée. Le sort de ceux qui ont rejeté les prophètes d’autrefois. La mort de Mahomet ne doit pas détourner les croyants de leur foi. Promesse du secours de Dieu. Suite de la bataille de Bedr. Les martyrs musulmans entreront au Paradis. La victoire de Bedr a plus que contrebalancé la défaite d’Ohod. Les hypocrites détectés et réprimandés. La mort est le lot commun même des apôtres. Prière pour les croyants. Exhortation à rivaliser de bonnes œuvres et à être patients.
Dieu crée l’homme et veille sur lui. Dot des femmes. Administration des biens des orphelins et des idiots. Répartition des biens entre les héritiers. Témoins requis pour prouver l’adultère. Les croyants ne doivent pas hériter des biens des femmes contre leur gré : aucune fausse accusation d’adultère ne doit être portée en vue de conserver la dot d’une femme. Femmes qu’il est interdit d’épouser. Les hommes sont supérieurs aux femmes : punition des épouses réfractaires. Arbitrage entre l’homme et la femme. Devoir envers les parents, les proches, les orphelins, les pauvres, les voisins, etc. L’aumône pour l’apparence est un crime. Les croyants ne doivent pas prier lorsqu’ils sont ivres ou pollués. Le sable peut être utilisé pour la purification lorsqu’il n’y a pas d’eau. Accusation contre les [p. lxxxiii] Juifs de pervertir les Écritures et de dire râ’hinâ : ils sont menacés de transformation, comme ceux qui ont violé le sabbat, pour leur incrédulité. L’idolâtrie est le péché impardonnable. Certains de ceux qui ont les Écritures croient. Les dépôts doivent être rendus. Les querelles doivent être soumises à Dieu et à l’Apôtre seulement. L’Apôtre intercédera pour les croyants. Mahomet a ordonné de régler leurs différends. Les croyants doivent prendre des précautions avant de partir au combat. Ils sont exhortés à combattre et on leur promet le Paradis s’ils tombent. L’obéissance au prophète est une obéissance à Dieu. La salutation doit être rendue. Les hypocrites. Les déserteurs doivent être tués, à moins qu’ils n’aient cherché refuge dans une tribu alliée aux musulmans. Sanction pour avoir tué un croyant par erreur. Les croyants ne doivent pas piller les autres sous le simple prétexte qu’ils sont infidèles. Sort des musulmans hésitants qui sont tombés à Bedr. Précautions à prendre contre une attaque pendant la prière. Exhortation à la sincérité dans le soutien de la foi. Réprimande aux Arabes païens pour leur idolâtrie et leurs pratiques superstitieuses. L’Islam est la meilleure religion, celle d’Abraham le 'Hanîf. Lois concernant les femmes et les orphelins : équité et bonté recommandées. Préférence pour une femme plutôt qu’une autre réprouvée. Crainte de Dieu inculquée. Dieu ne pardonne pas aux inconstants ni aux hypocrites. Pas de milieu permis. Les juifs furent punis pour avoir exigé un livre du ciel. Autrefois ils demandèrent à Moïse de leur montrer Dieu ouvertement et furent punis. On leur reprocha d’avoir rompu leur alliance avec Dieu, d’avoir calomnié Marie et d’avoir prétendu avoir tué Jésus, alors qu’ils n’avaient tué que sa ressemblance, car Dieu l’avait pris à lui. Certains aliments licites interdits aux juifs pour leur injustice et leur usure. Mahomet est inspiré de la même manière que les autres apôtres et prophètes. Jésus n’est qu’un apôtre de Dieu et de sa Parole et un esprit de Lui. Doctrine de la Trinité dénoncée. Dieu n’a pas engendré de fils. Loi de l’héritage en cas de parenté éloignée.
Les croyants doivent respecter leurs engagements. Les bêtes sauvages, à l’exception de celles mentionnées ci-après, sont licites, mais la chasse pendant le pèlerinage est interdite. Les rites et les sacrifices du pèlerinage sont licites. Les musulmans ne doivent pas en vouloir aux Coraniques qui les ont empêchés d’accomplir le pèlerinage à ‘Hudâibîyeh. [p. lxxxiv] Les viandes interdites. La nourriture des juifs et des chrétiens est licite aux musulmans, de même que leurs femmes. Les ablutions avant la prière. Les règles de purification en cas de pollution. Les musulmans sont priés de se souvenir du serment de fidélité (à ‘Akabah), et de la façon dont Dieu a conclu une alliance similaire avec les enfants d’Israël, et a choisi douze gardiens. Mahomet est mis en garde contre leur trahison ainsi que contre les chrétiens. Réfutation de la doctrine selon laquelle le Christ est Dieu, et de l’idée que les juifs et les chrétiens sont « fils de Dieu » et Ses bien-aimés. Mahomet a été envoyé comme avertisseur et annonciateur de bonnes nouvelles. Moïse ordonna aux enfants d’Israël d’envahir la Terre Sainte et ils furent punis pour avoir hésité. Histoire des deux fils d’Adam : le corbeau montre à Caïn comment enterrer le corps d’Abel. Gravité de l’homicide. Ceux qui font la guerre à Dieu et à son apôtre ne recevront pas de quartier. Punition pour vol. Mahomet doit juger les juifs et les chrétiens selon le Coran, conformément à leurs propres Écritures, mais non selon « leurs convoitises ». Ou préféreraient-ils être jugés selon les lois injustes du temps des Arabes païens ? Les musulmans ne doivent pas prendre les juifs et les chrétiens pour patrons. Les hypocrites hésitent à se joindre aux croyants : ils sont menacés. Appel supplémentaire aux juifs et aux chrétiens : sort de ceux qui, avant eux, furent transformés pour leurs péchés. Les juifs sont réprimandés pour avoir dit que « la main de Dieu est enchaînée ». Certains d’entre eux sont modérés, mais la plupart sont des mécréants. Le prophète est tenu de prêcher son message. Sabéens, juifs et chrétiens sont appelés à la foi. Les prophètes d’autrefois sont rejetés. Contre le culte du Messie et la doctrine de la Trinité. Les juifs et les idolâtres sont les plus hostiles aux musulmans, et les chrétiens sont les plus proches d’eux en amour. Expiation pour un serment inconsidéré. Vin et jeu interdits. Ne pas chasser ni manger de gibier pendant le pèlerinage. Expiation pour violation de ce précepte : le poisson est licite à cette époque. Les rites du 'Ha_g__g_ doivent être observés. Les croyants ne doivent pas poser de questions sur des choses douloureuses jusqu’à ce que le Coran soit révélé en entier. Dénonciation des pratiques superstitieuses des Arabes païens concernant certains bovins. Témoins requis lorsqu’un mourant fait son testament. La mission de Jésus : les miracles de l’enfance : les apôtres demandent une table du ciel comme signe : Jésus nie avoir commandé aux hommes de l’adorer lui et sa mère comme des dieux.
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La lumière et les ténèbres sont toutes deux créées par Dieu. Réprimande aux idolâtres. Ils sont exhortés à prendre garde au sort de ceux d’autrefois qui ont rejeté les prophètes. Si la révélation avait été un livre matériel, ils n’y auraient pas cru ; si le prophète avait été un ange, il serait venu sous la forme d’un homme. Attributs de Dieu. Mahomet a été invité à devenir musulman. Ceux qui ont les Écritures doivent reconnaître Mahomet comme celui qui leur a été prédit. Les idolâtres seront déçus de l’intercession de leurs dieux au jour du jugement. Ils nient le jour de la résurrection maintenant, mais plus tard ils auront une terrible preuve de sa véracité. Le monde suivant est préférable à celui-ci, les prophètes d’autrefois ont également été moqués et ils ont été patients. Dieu pourrait leur envoyer un signe s’il le voulait. Les bêtes, les oiseaux et autres sont des communautés comme les hommes : leur sort est tout écrit dans le Livre : eux aussi seront rassemblés au jour du jugement. Arguments pour prouver la puissance suprême de Dieu. Mahomet n’est qu’un messager : il doit renier le pouvoir miraculeux : il ne doit pas repousser les croyants : il lui est ordonné d’abjurer l’idolâtrie et de ne pas suivre les convoitises des Mecquois. Omniscience de Dieu. Il prend à Lui les âmes des hommes pendant le sommeil : il envoie des anges gardiens pour les surveiller : il préserve les hommes en danger sur terre et sur mer. Mahomet ne doit pas participer aux discussions sur la religion avec les idolâtres, ni s’associer à ceux qui s’en moquent. Folie de l’idolâtrie exposée : Dieu le créateur : perplexité d’Abraham dans sa recherche du vrai Dieu : il adore successivement les étoiles, la lune et le soleil, mais est convaincu qu’ils ne sont pas des dieux en les voyant se coucher. Il se tourne vers Dieu et devient un 'Hanîf. D’autres prophètes de l’ancien temps furent inspirés : le Coran est aussi une révélation spéciale de Dieu aux Mecquois, accomplissant leurs Écritures ; mais les Juifs en ont perverti ou supprimé des parties. Dénonciation de celui qui prétendit faussement être inspiré. La création, preuve de l’unité de Dieu. Réprimande à [p. lxxxvi] ceux qui considèrent les dieux comme ses associés ou qui Lui attribuent une descendance. Les idolâtres ne doivent pas être injuriés, de peur qu’ils ne parlent aussi mal de Dieu. Les Mecquois n’auraient pas cru même si un signe leur avait été donné. Mahomet doit faire confiance à Dieu seul. Les hommes ne doivent pas s’abstenir de la nourriture sur laquelle le nom de Dieu a été prononcé. Dieu justifiera Son messager. La croyance ou l’inverse dépend de la grâce de Dieu. Les dieux et les faux dieux, ainsi que leurs adorateurs, seront condamnés au tourment éternel. Dieu ne punit jamais sans avoir d’abord envoyé un apôtre pour les avertir. Le sort qui les menace ne peut être évité. Dénonciation des pratiques idolâtres des Arabes : réserver des portions des produits de la terre à Dieu et aux idoles, et priver Dieu de Sa part : infanticide ; déclarer le bétail et les terres cultivées inviolables. Dieu a créé tous les fruits et tous les animaux ; les deux sont donc licites. Argument prouvant l’absurdité de certaines de ces coutumes. Enumération des seuls aliments illicites. L’interdiction faite aux juifs de certains aliments n’était due qu’à leurs péchés. La parole révélée de Dieu est le seul argument certain. Déclaration des choses réellement interdites, à savoir la dureté envers les parents, l’infanticide, les péchés abominables et le meurtre. Respect des biens des orphelins et équité des relations. Aucune âme n’est contrainte au-delà de ses capacités. Le Coran doit être accepté avec la même autorité que le livre de Moïse. La foi est exigée maintenant sans signes : aucune profession ultérieure au jour du jugement ne leur profitera. Les bonnes œuvres seront récompensées au centuple, mais les mauvaises seulement au même degré. L’Islam est la religion d’Abraham le Hanîf : la croyance en un Dieu unique, à qui toute prière et toute dévotion sont dues. Chaque âme portera son propre fardeau. Le rang élevé de certains Mecquois n’est qu’une épreuve du Seigneur pour les éprouver.
Mahomet est invité à accepter le Coran sans crainte. Les Mecquois doivent s’inspirer du sort de ceux qui ont rejeté les prophètes de l’Antiquité. La création et la chute d’Adam. Iblîs est autorisé à tenter les hommes. Les hommes doivent se rendre à la mosquée décemment vêtus. Dieu n’a interdit que les actes pécheurs. Les hommes sont avertis de ne pas rejeter la mission des apôtres : leur punition à la mort et après s’ils le font. Le bonheur des croyants au Paradis. Description d’Al Aarâf, la séparation entre le ciel et l’enfer. Croyance immédiate au Coran requise. Dieu le Créateur. Prière humble et secrète enjointe. Preuves de la bonté de Dieu. Noé envoyé pour avertir son peuple : il est sauvé dans l’arche tandis qu’ils sont noyés. Hûd envoyé à 'Âd : ils rejettent sa prédication et sont punis. Zâli’h envoyé à Thamûd : produit la chamelle comme signe : les gens lui coupent les jarrets et sont punis. Lot envoyé aux gens de Sodome : leur [p. lxxxvii] punition. Sho’hâib envoyé à Madian : son peuple le rejette et est détruit. Ainsi, les villes les unes après les autres furent détruites pour avoir rejeté les apôtres. Moïse envoyé à Pharaon : les miracles du serpent et de la main blanche. Les magiciens accompagnent Moïse, sont vaincus et croient. Pharaon les punit. Le massacre des premiers-nés : les plaies d’Égypte. Les Israélites sont délivrés. Moïse communie avec Dieu qui lui apparaît sur la montagne. La remise de la Loi. Le veau d’or. La colère de Moïse contre Aaron. Les soixante-dix anciens. La venue de Mahomet « le prophète illettré » prédite. Certains Juifs sont justes et bien guidés. La division en douze tribus. Le miracle de frapper le rocher : la manne et les cailles : l’ordre d’entrer dans la ville en disant « hi_t__t_atun » et la punition pour la désobéissance. La ville qui viole le sabbat : la transformation des habitants méchants en singes. La dispersion des Juifs. La montagne qui domine les Juifs. L’alliance de Dieu avec la postérité d’Adam : « Ne suis-je pas votre Seigneur [1] ? » Humiliation de celui qui ayant prédit la venue d’un prophète au temps de Mahomet ne voulut pas reconnaître ce dernier comme tel. Beaucoup de gens et d’hommes prédestinés à l’enfer. Les noms de Dieu ne doivent pas être pervertis [2]. Mahomet n’est pas « possédé ». La venue de « l’Heure ». Création d’Adam et Ève : conception et naissance de leur premier enfant, « Abd el ‘Hareth » : leur idolâtrie. Les idoles sont elles-mêmes servantes de Dieu : elles n’ont ni vie ni sens. Mahomet est invité à traiter ses adversaires avec douceur. La mention du nom de Dieu repousse les influences diaboliques. Il est recommandé aux hommes d’écouter le Coran et de s’humilier devant Dieu que les anges adorent.
Le butin appartient à Dieu et à l’Apôtre. Qui sont les vrais croyants. L’expédition de Mahomet contre la caravane venue de Syrie sous le commandement d’Abou Soufiân. La victoire miraculeuse de Bedr. Adresse aux Mecquois qui, craignant une attaque de Mahomet, se réfugièrent dans la Ka’ba et prièrent Dieu de décider entre eux et lui. Exhortation à croire et à éviter la trahison. Complots contre Mahomet déjoués par l’intervention divine. La révélation traitée comme des contes de vieilles gens. Réprimande [p. lxxxiii] des idolâtres pour s’être moqués des musulmans pendant la prière. Offre d’une amnistie à ceux qui ne sont pas des musulmans : il en est de même pour leurs femmes. Ablutions avant la prière. Règles de purification en cas de pollution. Les musulmans sont priés de se souvenir du serment de fidélité (à 'Akabah), et comment Dieu a fait une alliance similaire avec les enfants d’Israël, et a choisi douze gardiens. Mahomet est mis en garde contre leur trahison ainsi que contre les chrétiens. Réfutation de la doctrine selon laquelle le Christ est Dieu ; et de l’idée que les juifs et les chrétiens sont « fils de Dieu » et ses bien-aimés. Mahomet a envoyé comme avertisseur et héraut de bonnes nouvelles. Moïse a ordonné aux enfants d’Israël d’envahir la Terre Sainte et ils ont été punis pour avoir hésité. Histoire des deux fils d’Adam : le corbeau montre à Caïn comment enterrer le corps d’Abel. Gravité de l’homicide. Ceux qui font la guerre à Dieu et à son apôtre ne doivent pas recevoir de quartier. Punition pour vol. Mahomet doit juger les juifs et les chrétiens par le Coran, conformément à leurs propres Écritures, mais non selon « leurs convoitises ». Ou préféreraient-ils être jugés selon les lois injustes du temps des Arabes païens ? Les musulmans ne doivent pas prendre les juifs et les chrétiens pour patrons. Les hypocrites hésitent à se joindre aux croyants : ils sont menacés. Appel supplémentaire aux juifs et aux chrétiens : sort de ceux qui, avant eux, ont été transformés pour leurs péchés. Les Juifs sont réprimandés pour avoir dit que « la main de Dieu est enchaînée ». Certains d’entre eux sont modérés, mais la plupart sont des mécréants. Le prophète est tenu de prêcher son message. Les Sabéens, les Juifs et les Chrétiens sont appelés à la foi. Les prophètes d’autrefois sont rejetés. Contre le culte du Messie et la doctrine de la Trinité. Les Juifs et les idolâtres sont les plus hostiles aux musulmans, et les Chrétiens sont les plus proches d’eux en amour. Expiation pour un serment inconsidéré. Vin et jeu interdits. Ne pas chasser ni manger de gibier pendant le pèlerinage. Expiation pour violation de ce précepte : le poisson est licite à cette époque. Les rites du 'Ha_g__g_ doivent être observés. Les croyants ne doivent pas poser de questions sur des choses douloureuses jusqu’à ce que le Coran soit révélé dans son intégralité. Dénonciation des pratiques superstitieuses des Arabes païens à l’égard de certains bovins. Témoins requis lorsqu’un mourant fait son testament. La mission de Jésus : les miracles de l’enfance : les apôtres demandent une table du ciel comme signe : Jésus refuse d’ordonner aux hommes de l’adorer lui et sa mère comme des dieux.
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qui croira. Exhortation à combattre les infidèles : partage du butin : description de la bataille. L’ennemi fait paraître peu nombreux aux yeux des musulmans, alors qu’il semble plus nombreux qu’il ne l’était en réalité. Les infidèles abandonnés par Satan, leur chef, au jour de la bataille. Sort des hypocrites. Avertissement du sort de Pharaon. Les infidèles qui rompent leur traité. La trahison sera punie de la même manière. Dieu aidera le prophète contre les traîtres. Quelques croyants endurants vaincraront une multitude d’infidèles. Les musulmans sont réprimandés pour avoir accepté une rançon pour les captifs faits à Bedr. Le butin est licite. Les Muhâ_g_erîn qui ont fui avec Mahomet, et les habitants de Médine qui lui ont donné refuge, doivent former des liens de fraternité [3].
(Ce chapitre est dépourvu de la formule initiale « Au nom du miséricordieux », etc.)
Il n’est pas étonnant que le Coran ait été révélé à un simple homme. Les mécréants le prennent pour un sorcier. Dieu est le créateur et le souverain : nul ne peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission. La création est un signe de Sa puissance. Récompense dans l’au-delà pour les croyants. L’homme invoque Dieu dans la détresse, mais L’oublie lorsque la délivrance arrive. Avertissement de la chute des générations précédentes. Les mécréants ne se satisfont pas du Coran : Mahomet n’ose pas inventer une fausse révélation. Les faux dieux ne peuvent ni leur nuire ni leur profiter. Les gens ont besoin d’un signe. Dieu sauve les gens dans les dangers sur terre et sur mer. Cette vie est comme l’herbe. Promesse du Paradis et menace de l’Enfer.
[p. xc] Le sort des idolâtres et des faux dieux au jour dernier. Dieu est le Seigneur de tous. Les autres religions ne sont que conjectures. Le Coran ne peut avoir été conçu que par Dieu. Les Mecquois sont mis au défi de produire une seule sourate semblable à celle-ci. Les mécréants avertis du jour dernier par le sort des nations précédentes. Réprobation de ceux qui interdisent les choses licites. Dieu veille toujours sur les actions du prophète. Bonheur des croyants : les infidèles ne peuvent nuire au prophète. Réfutation de ceux qui attribuent une descendance à Dieu. Mahomet encouragé par l’histoire de Noé et des autres prophètes de l’Antiquité. Le sort de Pharaon et la justification de Moïse et d’Aaron. Les gens du Livre (juifs et chrétiens) invoqués pour confirmer la véracité du Coran. L’histoire de Jonas. Les habitants de Ninive sauvés par le repentir et la foi à temps. Le peuple est exhorté à embrasser l’islam, la foi des 'Hanîf. Dieu seul est puissant.La croyance ou l’incroyance n’affecte que l’individu lui-même.La résignation et la patience sont inculquées.
Le Coran est un livre qui appelle les hommes à croire en l’unicité de Dieu : rien ne Lui est caché : Il est le créateur de toutes choses. Les hommes ne veulent pas croire et se croient en sécurité parce que leur châtiment est différé. Ils demandent un signe ou disent que le Coran est inventé par le prophète ; mais eux et leurs faux dieux ne peuvent pas ensemble apporter dix sourates de ce genre. Les mécréants sont menacés d’un châtiment futur, tandis que les croyants se voient promettre le Paradis. Noé fut également envoyé, mais son peuple objecta qu’il n’était qu’un simple mortel comme eux et qu’il n’était suivi que par les hommes de basse classe. On l’accuse aussi d’avoir inventé sa révélation : il est sauvé dans l’arche et les mécréants se noient : il s’efforce de sauver son fils. L’arche s’installe sur le mont G_ûdî. Hûd fut envoyé à ‘Âd : son peuple complota contre lui et fut détruit, tandis que lui fut sauvé. Zâli‘h fut envoyé à Thamûd : la chamelle fut donnée comme signe. Le peuple lui coupe les jarrets et périt. Abraham reçoit les anges envoyés au peuple de Lot : il plaide pour eux. Lot offre ses filles au peuple de Sodome, pour épargner les anges : il s’échappe de nuit, et Sodome est détruite. Sho’hâib est envoyé à Madian ; et son peuple, rejetant sa mission, périt aussi. Moïse envoie vers Pharaon, qui sera puni à la résurrection. Les Mecquois seront aussi punis : ils sont menacés du jour du jugement, où ils seront envoyés en enfer, tandis que les croyants [p. xci] sont au Paradis. Les Mecquois sont invités à prendre garde au sort des villes dont les histoires sont relatées ci-dessus. Ces histoires sont destinées à fortifier le cœur du prophète : il lui est ordonné d’attendre et de laisser l’issue à Dieu.
Le Coran révélé en arabe pour que les Mecquois puissent le comprendre : il contient la meilleure des histoires. Histoire de Joseph : il raconte son rêve à son père : Jacob lui conseille de le garder pour lui. Jalousie des frères de Joseph : ils complotent pour le jeter dans une fosse : persuadent son père de le laisser partir avec eux : ils le jettent dans la fosse et ramènent chez eux sa chemise tachée de « sang mensonger ». Des voyageurs le découvrent et le vendent en Egypte : il est adopté par son maître sa maîtresse s’efforce de le séduire : son innocence est prouvée. Sa maîtresse le montre aux femmes de la ville pour excuser sa conduite : leur étonnement devant sa beauté. Il est emprisonné : interprète les rêves du boulanger et de l’échanson. Songe de Pharaon : Joseph est envoyé pour l’expliquer. Il est nommé à un poste de confiance dans le pays. Ses frères arrivent et ne le reconnaissent pas : ils demandent du blé et il exige qu’ils amènent leur plus jeune frère comme condition pour le leur donner. Les marchandises qu’ils avaient apportées pour faire du troc sont remises dans leurs sacs. Benjamin est renvoyé. Joseph se découvre à lui. Joseph place la coupe du roi dans le sac de son frère : les accuse tous du vol : prend Benjamin comme esclave pour le vol. Ils retournent vers Jacob, qui, très affligé, les renvoie de nouveau pour lui apporter des nouvelles. Joseph se découvre à eux et renvoie sa chemise : Jacob la reconnaît à l’odeur. Jacob retourne avec eux en Égypte. Cette histoire est invoquée comme preuve de la véracité de la révélation.
Le Coran est une révélation du Seigneur, le Créateur et le Gouverneur de toute chose. Les mécréants sont menacés : Dieu sait tout, et les anges qui enregistrent sont toujours présents. Les éclairs et le tonnerre célèbrent les louanges de Dieu. Tout ce qui est au ciel et sur la terre Le reconnaît. Dieu envoie la pluie et fait couler les torrents : l’écume qui en résulte est comme la crasse sur le minerai fondu. Le Paradis est promis aux justes et aux croyants et le feu de l’enfer est menacé pour les mécréants. Exhortation à croire au Miséricordieux. Si le [p. xcii] Coran bouleversait la nature, ils ne croiraient pas. Autres menaces contre les mécréants. Dieu note les actes de chaque âme. Stratagème inefficace contre Lui. Paradis et Enfer. Mahomet a ordonné de persévérer dans l’affirmation de l’unicité de Dieu. S’il n’avait pas suivi le Coran, Dieu l’aurait abandonné. D’autres apôtres ont eu des femmes et des enfants : aucun ne pouvait apporter un signe sans la permission de Dieu : à chaque époque correspond une révélation. Dieu peut annuler ou confirmer telle ou telle partie de sa révélation qu’il veut : il possède la « Mère du Livre » (c’est-à-dire l’Original éternel). Que Mahomet vive assez longtemps pour voir ses prédictions s’accomplir ou non, Dieu seul le sait : son devoir est seulement de prêcher le message. Les conquêtes de l’Islam l’ont montré. Dieu soutiendra le prophète contre les mécréants.
Le Coran a été révélé pour faire passer les hommes des ténèbres à la lumière. Dieu est le Seigneur de tous. Aucun apôtre n’a envoyé sans parler la langue de son peuple. Moïse a envoyé vers Pharaon. Le peuple de Noé et les Tamûd objectèrent que leurs prophètes étaient des mortels comme eux. Les prophètes s’en remettaient à Dieu qui les justifia. Description effrayante de l’enfer. Les mécréants sont comme des cendres emportées par un vent de tempête. Impuissance des damnés : Satan les abandonnera. Mais les croyants sont au Paradis. Une bonne parole est comme un bon arbre dont les racines sont dans la terre et les branches dans le ciel, et qui donne des fruits en toutes saisons. Une mauvaise parole est comme un arbre qu’on abat. La parole de Dieu est sûre. Les idolâtres sont menacés du feu de l’enfer. Dieu est le créateur de tout : Il soumet toutes choses à l’usage de l’homme. Abraham a prié pour que le territoire de la Mecque soit un sanctuaire. Les injustes n’ont qu’un sursis jusqu’au jour du jugement. Les ruines des demeures de ceux qui ont péri pour avoir renié la mission de leurs apôtres sont une preuve de la véracité de la mission de Mahomet. Le Seigneur se vengera au dernier jour, lorsque les pécheurs brûleront dans l’enfer avec des chemises de poix pour les couvrir. Le Coran est un avertissement et une exhortation.
Les mécréants regretteront un jour leur mécréance. Aucune ville n’a jamais été détruite sans avertissement. Les infidèles demandent par moquerie à Mahomet de faire descendre des anges pour les punir. C’est ainsi que se [p. xciii] comportaient les pécheurs d’autrefois envers leurs apôtres. Il y a suffisamment de signes dans le zodiaque, protégés comme ils le sont des diables qui sont bombardés d’étoiles filantes s’ils tentent d’écouter. Toute la nature est sous le contrôle de Dieu. L’homme a été créé à partir d’argile et le _g_inn à partir d’un feu sans fumée. Les anges ont ordonné d’adorer Adam. Iblîs refuse ; il est maudit et expulsé ; mais il bénéficie d’un sursis jusqu’au jour du jugement. Il est autorisé à séduire l’humanité. L’enfer, avec ses sept portes, est promis aux mécréants, et le paradis aux croyants. Histoire des invités angéliques d’Abraham : ils lui annoncent la naissance d’un fils ; ils se rendent chez la famille de Lot. Le crime et le châtiment du peuple de Sodome. Les villes en ruines restent encore pour raconter l’histoire. Le sort des habitants du Bosquet et d’El ‘_H_agr est le même. L’Heure approche. Le Seigneur, le Créateur Omniscient, a envoyé le Coran et les « sept versets de répétition » (le Chapitre d’ouverture). Mahomet ne doit pas s’affliger du succès mondain des mécréants. Ceux qui « démembrent le Coran [4] » sont menacés de châtiment. Mahomet est encouragé contre les mécréants.
Le décret de Dieu s’accomplira. Il envoie les anges pour instruire Ses serviteurs afin qu’ils avertissent qu’il n’y a pas d’autre Dieu. La création et l’ordonnance de tous les objets naturels sont des signes de Sa puissance. Les faux dieux sont inanimés et impuissants. Dieu est unique. Les incroyants qui appellent la révélation des contes de vieilles gens devront porter le fardeau de leurs propres péchés. Au jour de la résurrection, leurs « associés » les renieront. Les anges accueilleront les méchants et les bons en Enfer et au Paradis. Les infidèles nient vigoureusement la résurrection. Une bonne récompense sera promise aux Muhâ_g_erîn. Les juifs et les chrétiens seront invités à confirmer le Coran. Toute la nature adore Dieu. L’unité de Dieu est affirmée. Dans la détresse, les hommes se tournent vers Dieu, mais l’oublient et deviennent idolâtres lorsque la délivrance arrive. La pratique de mettre de côté une partie de leurs produits pour les idoles est réprouvée. L’infanticide des filles, alors qu’ils attribuent les filles à Dieu, est réprouvé, de même que la mécréance en la vie future. Satan est le patron des infidèles. Le Coran a été envoyé comme guide et miséricorde. La pluie qui vivifie la terre [p. xciv] morte, les vaches qui donnent du lait, les vignes qui donnent des fruits et du vin sont des signes. L’abeille est inspirée par le Seigneur pour construire des ruches et utiliser celles fabriquées par les hommes. Son miel est licite. Les Arabes riches sont réprimandés pour leur traitement envers leurs esclaves. L’impuissance des faux dieux est illustrée par la parabole de l’esclave et du muet. La bonté de Dieu dans la fourniture de nourriture et d’abri aux hommes. Les idolâtres seront désavoués par les faux dieux lors de la résurrection. Chaque nation aura un témoin contre eux ce jour-là. La justice et la bonne foi sont inculquées, en particulier le devoir de respecter un traité une fois conclu. Satan n’a aucun pouvoir sur les croyants. Versets du Coran abrogés : le Saint Esprit (Gabriel) est l’instrument de la révélation. Suggestion que Mahomet est aidé par un mortel pour composer le Coran : cela n’est pas possible, car la personne en question parle une langue étrangère et le Coran est en arabe. Dénonciation des mécréants. Avertissement du sort qui attend La Mecque si ses habitants continuent à ne pas croire. Nourritures illicites. Dieu pardonnera le mal fait par ignorance. Abraham était un 'Hanîf. Ordonnance du Sabbat. Mahomet doit discuter avec ses adversaires avec gentillesse. Les croyants ne doivent pas se venger trop sauvagement. Ils sont exhortés à la patience et à la confiance en Dieu.
Allusion au « voyage nocturne » de la Mosquée sacrée (à la Mecque) à la Mosquée lointaine (à Jérusalem). Moïse reçut le Livre. Noé était un serviteur fidèle. Les deux péchés d’Israël et leur châtiment. Le Coran est un guide et une bonne nouvelle. L’homme prie pour le mal et est précipité. La nuit et le jour sont deux signes. Le présage de chaque homme est autour de son cou. Chacun aura un livre au jour de la résurrection avec le récit de ses actes. Chacun portera le fardeau de ses propres péchés. Aucune ville ne sera détruite avant d’avoir été averti par un apôtre. Choix du bien dans ce monde ou dans l’autre. Mahomet ne doit pas associer d’autres personnes à Dieu. La bonté envers les parents est enjointe. La modération doit être pratiquée. L’infanticide et la fornication sont des péchés. L’homicide doit être vengé sauf pour une juste cause. L’honnêteté et l’humilité sont inculquées. Les anges ne sont pas les filles de Dieu. S’il y avait d’autres dieux, ils se rebelleraient contre Dieu : tous dans les cieux Le louent. Les incroyants ne peuvent comprendre le Coran. L’unicité de Dieu est inacceptable pour les Mecquois. La résurrection. [p. xcv] Les idolâtres ne doivent pas être provoqués. Certains prophètes sont préférés à d’autres. Les faux dieux eux-mêmes ont recours à Dieu. Toutes les villes doivent être détruites avant le jour du jugement. Si Mahomet avait été envoyé avec des signes, les Mecquois les auraient mécrus comme les Thamûd. La vision (du voyage nocturne) et l’arbre de l’enfer Zaqqûm sont des causes de discorde. La désobéissance et la chute d’Iblîs : il lui est donné la permission de tromper les hommes. La sécurité sur terre et sur mer est une miséricorde spéciale de Dieu. Tous auront justice au dernier jour. La tribu des THaqîf à _T_â’if a presque séduit Mahomet pour qu’il promulgue une sentence non autorisée. Injonction de prier. L’homme est ingrat. Départ de l’Esprit. L’humanité et les _g_inns ensemble ne pourraient pas produire quelque chose de semblable au Coran. Des signes exigés de Mahomet : il n’est qu’un mortel. Le sort de ceux qui ne croient pas à la résurrection. Moïse apporta neuf signes, mais Pharaon n’y crut pas : son sort : les enfants d’Israël lui succédèrent dans ses biens. Le Coran fut révélé à la demande des circonstances : ceux qui croient aux Ecritures le reconnaissent. Dieu et le Miséricordieux ne sont pas deux dieux, car Dieu n’a pas d’associé.
Le Coran est un avertissement surtout pour ceux qui disent que Dieu a engendré un fils. Mahomet ne doit pas s’affliger s’ils refusent de croire. Histoire des compagnons de la caverne. Leur nombre n’est connu que de Dieu. Mahomet est réprimandé pour avoir promis une révélation sur le sujet. Il lui est enjoint d’obéir à Dieu en toutes choses et de ne pas se laisser inciter à abandonner ses disciples les plus pauvres. L’enfer menace les incroyants et le paradis est promis aux bons. Parabole du jardin de l’homme orgueilleux qui fut détruit tandis que celui de l’homme humble fleurissait. Cette vie est comme l’herbe qui pousse et périt. Les bonnes œuvres durent plus longtemps que la richesse et les enfants. Le dernier jour. Iblîs refuse d’adorer Adam : les hommes ne doivent pas le prendre pour patron. Ils seront abandonnés par leurs patrons au dernier jour. Les hommes croiraient, mais il faudrait répéter l’exemple de ceux d’autrefois. Les mécréants sont injustes et ne doivent pas être autorisés à comprendre, ni à être guidés. Mais Dieu est miséricordieux. Histoire de Moïse et de son serviteur à la recherche d’El '_H_i.dhr : ils perdent leur poisson au confluent des deux mers : ils rencontrent un prophète étranger, qui ordonne à Moïse de ne pas remettre en question ce qu’il peut faire : il saborde un navire, tue un garçon et construit un mur branlant : Moïse désire une explication, que l’étranger donne et le quitte. Histoire de DHu '1 Qarnâin : il voyage vers l’océan du soleil couchant : construit un rempart pour retenir Gog et Magog : ceux-ci doivent être relâchés avant le jour du jugement : récompense et punition ce jour-là. Si la mer était d’encre, elle ne suffirait pas aux paroles du Seigneur. Le prophète n’est qu’un mortel.
[p. xcvi]
Zacharie prie pour un héritier : on lui promet un fils qui s’appellera Jean : il est frappé de mutisme pendant trois jours en guise de signe. Jean naît et reçoit le Livre, le jugement, la grâce et la pureté. Histoire de Marie : l’annonciation : son accouchement sous un palmier : l’enfant Jésus au berceau témoigne de son innocence et de sa propre mission. Avertissement du jour du jugement. Histoire d’Abraham : il réprimande son père qui menace de le lapider : Abraham prie pour lui : Isaac et Jacob lui naissent. Moïse communique avec Dieu et demande l’aide d’Aaron. Ismaël et Idrîs sont mentionnés comme prophètes. Leur descendance, à la lecture des signes du miséricordieux, tombe en adoration. Les Mecquois, leurs successeurs, se voient promettre une récompense au Paradis s’ils se repentent et croient. Les anges ne descendent que sur ordre du Seigneur. Certitude de la résurrection : punition de ceux qui se sont rebellés contre le Miséricordieux. Réprimande à celui qui a dit qu’il aurait des richesses et des enfants au jour du jugement. Les faux dieux renieront alors leurs adorateurs. Les diables envoyés pour tenter les incrédules. Le rassemblement du jour du jugement. Toute la nature est convulsée à l’imputation que le Miséricordieux a engendré un fils. Cette révélation n’est qu’un avertissement à l’humanité par l’exemple des générations qui ont passé.
Le Coran est un rappel du Miséricordieux, qui possède toute chose et sait toute chose. Il n’y a de divinité que Lui. A Lui sont les noms excellents. Histoire de Moïse : il aperçoit le feu et est interpellé par Dieu dans la vallée sainte _T_uvâ : Dieu lui montre le miracle du bâton transformé en serpent et de la main blanche : l’envoie vers Pharaon : Moïse s’excuse à cause de l’empêchement dans sa parole. Aaron lui est donné comme ministre. La mère de Moïse le jette à la mer : sa sœur le surveille : il est rendu à sa mère. Tue un Egyptien et s’enfuit à Madian. Moïse et Aaron vont vers Pharaon et l’appellent à croire : Pharaon les accuse d’être des magiciens : leur rivalité avec les magiciens égyptiens, qui croient et sont menacés de châtiment par Pharaon. Moïse fait traverser la mer aux enfants d’Israël par une route sèche : Pharaon et son peuple sont accablés : l’alliance du mont Sinaï : le miracle de la manne et des cailles. Es Sâmarîy [p. xcvii] fabrique le veau en l’absence de Moïse. Moïse saisit furieusement son frère par la barbe et détruit le veau. Les mécréants menacés des terreurs du jour de la résurrection : sort des montagnes ce jour-là : tous les hommes seront appelés au jugement : aucune intercession ne sera efficace, sauf celle permise par le Miséricordieux. Le Coran est en arabe afin que les gens le craignent et s’en souviennent. Mahomet ne doit pas se hâter de le révéler. Adam a rompu son alliance avec Dieu. Les anges sont invités à adorer Adam : Iblîs refuse : tente Adam : Adam, Ève et Iblîs sont expulsés du Paradis. Les mécréants seront rassemblés aveugles le jour de la résurrection. Les Mecquois passent devant les demeures en ruine des générations qui ont été détruites jadis à cause de leur mécréance : si la parole du Seigneur n’avait pas été transmise, ils auraient péri eux aussi. Mahomet est exhorté à supporter patiemment leurs insultes et à louer Dieu tout au long de la journée. La prière est recommandée. Le sort de ceux d’autrefois est un signe suffisant. Qu’ils attendent et voient l’issue.
Les hommes se moquent de la révélation : ils disent qu’elle est un « fouillis de rêves », que Mahomet est un poète, et ils demandent un signe. Les prophètes d’autrefois n’étaient que mortels : les gens qui les ont rejetés ont péri. Le ciel et la terre n’ont pas été créés pour le plaisir. La vérité écrasera le mensonge. Toutes choses louent Dieu. S’il y avait d’autres dieux que Lui, le ciel et la terre seraient corrompus. Tous les prophètes d’autrefois ont appris qu’il n’y a pas d’autre dieu que Dieu. Le Miséricordieux n’a pas engendré d’enfants : les anges ne sont que ses serviteurs. La séparation de la terre du ciel, la création des êtres vivants à partir de l’eau, la stabilisation de la terre par des montagnes et la mise du ciel comme toit au-dessus d’elle, la création de la nuit et du jour, du soleil et de la lune sont des signes. L’immortalité n’a jamais été accordée à personne : toute âme doit goûter à la mort. Les incroyants se moquent de Mahomet et ne croient pas au Miséricordieux. L’homme est précipité. Les infidèles sont menacés de châtiment dans l’autre monde. Ceux qui se moquaient des prophètes d’autrefois ont péri. Personne ne sera lésé au dernier jour. Moïse et Aaron reçurent une écriture. Abraham détruit les images que son peuple adorait : il leur dit que c’est la plus grande idole qui a fait cela : il est condamné à être brûlé vif ; mais le feu est miraculeusement refroidi et sûr. Abraham, Lot, Isaac et Jacob sont tous inspirés. Lot est sorti sain et sauf d’une ville de malfaiteurs. Noé aussi est sauvé. David et Salomon rendent un jugement sur un champ. Les montagnes et les [p. xcviii] oiseaux sont soumis à David : on lui enseigne l’art de fabriquer des cottes de mailles. Le vent et les démons sont soumis à Salomon. Job est sauvé. Ismaël, Idrîs et DHu ’l Kifl furent patients et entrèrent dans la miséricorde du Seigneur. DHu ’nnûn (Jonas) fut sauvé dans le ventre du poisson. Zacharie eut sa prière exaucée et un fils (Jean) lui fut donné. L’Esprit fut insufflé à la Vierge Marie. Mais leurs disciples se sont divisés en sectes. Une ville autrefois détruite pour incrédulité ne sera pas restaurée jusqu’à ce que Gog et Magog soient libérés. La promesse se rapproche. Les idolâtres seront les cailloux de l’enfer. Mais les élus seront épargnés de la terreur de ce jour, lorsque les cieux seront roulés comme Es-Si_g_ill roule les livres. Comme il est écrit dans les Psaumes, « Les justes hériteront de la terre. » Mahomet a été envoyé comme une miséricorde pour les mondes. Dieu est un Dieu : Il sait tout : Il est le Miséricordieux.
Les terreurs du dernier jour, et pourtant les hommes se disputent au sujet de Dieu et suivent les démons. La conception, la naissance, la croissance et la mort des hommes, ainsi que la croissance des herbes dans la terre sont des preuves de la résurrection. Mais certains se disputent, d’autres hésitent entre deux opinions. Les moyens les plus désespérés ne peuvent contrecarrer les décrets divins. Dieu tranchera entre les Juifs, les Chrétiens, les Sabéens, les Mages et les Idolâtres au Jour du Jugement. Toute la nature adore Dieu. Les mécréants sont menacés du feu de l’enfer, et les croyants se voient promettre le Paradis. Le châtiment menace ceux qui interdisent aux hommes de visiter la Mosquée sacrée. Abraham, lorsqu’il lui fut demandé de purifier la Ka’ba, fut invité à proclamer le pèlerinage. Les règles du ‘Ha_g__g_ sont enjointes. Le bétail est une nourriture licite. Avertissement contre l’idolâtrie et exhortation à devenir ‘Hanîfs. Les sacrifices à la Ka’ba sont enjoints. Chaque homme a son rite désigné. Le nom de Dieu doit être mentionné sur le bétail lorsqu’il est abattu. Les chameaux peuvent être sacrifiés et mangés. Dieu défendra les croyants, mais n’aime pas les traîtres mécréants. Ceux qui ont été chassés de leurs maisons pour avoir reconnu l’unicité de Dieu sont autorisés à se battre. Si les hommes ne se battaient pas pour une telle cause, tous les lieux de culte seraient détruits. Les peuples de Noé, ‘Âd, Thamûd, Abraham et Lot ont traité leurs prophètes de menteurs et ont été autorisés à se déplacer librement, mais ils ont finalement été punis. Leurs villes ont été détruites et les ruines sont encore visibles pour les voyageurs. Mahomet n’est envoyé que pour avertir les Mecquois [p. xcix] d’un sort similaire. Satan s’ingénie à suggérer une mauvaise lecture au prophète pendant qu’il lit le Coran [5]. Le royaume appartiendra à Dieu au jour du jugement. Ceux qui fuient ou sont tués dans la cause seront pourvus et récompensés. Les croyants qui se vengent et sont à nouveau attaqués seront aidés. Toute la nature est soumise à Dieu. Chaque nation a ses rites à observer. Les idolâtres traitent la révélation avec mépris. Les faux dieux ne pouvaient même pas créer une mouche.Exhortation à adorer Dieu et à lutter pour la foi d’Abraham, dont les musulmans professent la religion.Dieu est le souverain et le secours.
Les humbles, les chastes et les honnêtes prospéreront. La création, la naissance, la mort et la résurrection de l’homme : la bonté de Dieu en fournissant la subsistance des hommes. Noé envoyé à son peuple, qui le rejette parce qu’il est un simple mortel : ils sont noyés, et il est sauvé dans l’arche. Moïse et Aaron furent aussi appelés menteurs. Marie et son fils la cause de la division de leurs disciples en sectes. Les craignant Dieu encouragés. Les Qurâis réprimandés pour leur orgueil, et pour avoir nié Mahomet, et l’avoir traité de possédé. On leur rappelle la famine et la défaite qu’ils ont déjà connues. Doctrine de la résurrection. L’unité de Dieu : Il n’a pas de descendance : est omniscient. Mahomet est encouragé à ne pas se soucier des fausses accusations des Mecquois, mais à chercher refuge en Dieu. Punition, au jour de la résurrection, de ceux qui se moquèrent du petit groupe de croyants.
(Ce chapitre traite de l’accusation d’impudicité contre Aïcha.)
Punition de la prostituée et du fornicateur. Témoins requis en cas d’imputation d’impudicité à une épouse. Justification du caractère d’Aïcha et dénonciation des accusateurs. Les médisants sont réprimandés et menacés de châtiment au dernier jour. Les croyants ne doivent pas entrer dans les maisons d’autrui sans permission ou en l’absence des propriétaires. La chasteté et la modestie sont particulièrement recommandées [p. c] aux femmes. Ceux par qui les femmes peuvent être vues sans voile. Les esclaves doivent être autorisés à acheter leur liberté. Les esclaves ne doivent pas être obligées de se prostituer. Dieu est la Lumière des Cieux. Rien n’empêche le croyant de servir Dieu ; mais les œuvres du mécréant sont comme le mirage dans une plaine ou comme l’obscurité sur une mer profonde. Toute la nature est soumise au contrôle de Dieu. Réprimande à une secte qui n’accepterait pas l’arbitrage du prophète. L’obéissance réelle est requise plutôt qu’un serment d’obéissance. Croyance en l’unicité de Dieu, persévérance dans la prière et aumônes obligatoires. Les esclaves et les enfants ne doivent pas être admis dans un appartement sans en demander la permission, lorsque l’occupant est susceptible d’être dévêtu. Règles pour les relations sociales des femmes qui ont dépassé la période de procréation, des aveugles, des boiteux ou des malades. Personnes chez qui il est licite de manger. Salutations à échanger en entrant dans les maisons. Comportement des musulmans envers l’Apôtre. Il doit être traité avec plus de respect que les autres personnes.
La « discrimination » a été envoyée pour nous avertir que Dieu est unique, le créateur et le gouverneur de tous. Pourtant, les Mecquois l’appellent « contes de vieux gens » : ils objectent que le prophète agit et vit comme un simple mortel, ou qu’il est fou. Le feu de l’enfer sera le châtiment de ceux qui ne croient pas à la résurrection. Description du jour du jugement. Les Coranistes objectent que le Coran a été révélé par morceaux. Moïse, Aaron et Noé ont été traités comme Mahomet, mais ceux qui les ont traités de menteurs ont été punis : ‘Âd et Thamûd ont péri pour le même péché : les ruines des villes de la plaine en sont des exemples existants : pourtant ils n’acceptent pas le prophète. Dieu contrôle l’ombre, donne la nuit pour se reposer, vivifie la terre morte par la pluie. Il déchaîne les deux mers, mais place une barrière entre elles. Il a créé l’homme. Il est le Dieu aimant et miséricordieux. Les Coranistes objectent que le « Miséricordieux » est un nouveau Dieu. Les humbles et les modérés sont Ses serviteurs : ils s’abstiennent de l’idolâtrie, du meurtre, du faux témoignage et des discours frivoles. Ceux-là seront récompensés. Dieu ne se soucie pas du rejet de Son message par les infidèles : leur châtiment sera durable.
Mohammed ne doit pas être contrarié par l’incrédulité du peuple. Bien qu’il soit maintenant traité de menteur, sa cause triomphera à la fin. Moïse envoie [p. ci] à Pharaon : il craint d’être tué pour avoir tué l’Égyptien. Pharaon l’accuse d’ingratitude. Leur dispute au sujet de Dieu. Pharaon revendique lui-même la divinité. Les miracles de la verge et de la « main blanche ». Le combat de Moïse avec les magiciens : les magiciens sont vaincus et croient : Pharaon les menace d’un châtiment mérité. Les Israélites quittent l’Égypte et sont poursuivis. Le passage de la mer Rouge et la destruction de Pharaon et de ses armées. L’histoire d’Abraham : il prêche contre l’idolâtrie. Noé est traité de menteur et justifié. Hûd prêche au peuple de ‘Âd, et Zâli‘h à Thamûd : ces derniers coupent les jarrets à la chamelle et périssent. Le crime et le châtiment du peuple de Sodome. Les gens du Bosquet et le prophète Sho’hâib. Le Coran a été révélé par l’intermédiaire de l’Esprit Fidèle (Gabriel), en arabe simple. Les Juifs érudits reconnaissent sa vérité à partir des prophéties contenues dans leurs propres Écritures. Les diables n’ont pas pu l’apporter. Mahomet doit être doux envers les croyants et avertir les membres de sa tribu. « Ceux sur qui les diables descendent, à savoir les poètes qui « errent affolés dans chaque vallée ».
Le Coran est un guide pour les croyants. Dieu apparaît à Moïse dans le feu : Moïse est envoyé à Pharaon avec des signes, mais il est appelé « sorcier ». David et Salomon sont dotés de connaissances. Salomon a enseigné le langage des oiseaux. Son armée d’hommes, de g_inns et d’oiseaux marche à travers la vallée de la fourmi. Une fourmi ordonne aux autres de se retirer dans leurs terriers de peur que Salomon et ses armées ne les écrasent. Salomon sourit et lui répond. Il passe en revue les oiseaux et manque la huppe qui, en revenant, apporte des nouvelles de la magnificence de la reine de Saba. Salomon le renvoie avec une lettre à la reine. Un démon lui apporte son trône. Elle vient à Salomon ; reconnaît son trône ; s’émerveille du palais au sol de verre, qu’elle prend pour de l’eau : devient musulmane. Les Thamûd rejettent Zâli‘h et périssent. Lot est sauvé, tandis que le peuple de Sodome est détruit. Le Seigneur le Dieu de la nature ; le seul Dieu et créateur. Certitude de la résurrection. Les ruines des cités antiques en sont un exemple. Le Coran tranche les points litigieux entre les juifs. Mahomet a ordonné de faire confiance à Dieu, car il ne peut pas faire entendre son message aux sourds. La bête qui apparaîtra à la résurrection. Les terreurs du dernier jour. Le prophète a ordonné d’adorer « le Seigneur de ce pays », de réciter le Coran et de devenir musulman.
[p. cii]
Histoire de Moïse et de Pharaon : ce dernier et son vizir Hâmân oppriment les enfants d’Israël. Moïse est exposé sur le fleuve par sa mère : il est adopté par Pharaon : sa sœur le surveille, et sa mère est engagée pour le nourrir. Il grandit et tue l’Egyptien : s’enfuit à Madian : aide les deux jeunes filles à puiser de l’eau : sert leur père Sho’hâib pendant dix ans puis épouse sa fille. Dieu lui apparaît dans le feu dans la vallée sainte de _T_uvâ, au Sinaï. Est envoyé avec son frère Aaron auprès de Pharaon. Hâmân construit à Pharaon une haute tour pour monter jusqu’au Dieu de Moïse. Son châtiment. Moïse donne la loi. Ces récits sont des preuves de la mission de Mahomet. Les Arabes rejettent le livre de Moïse et le Coran comme deux impostures. Ceux qui ont les Ecritures reconnaissent la vérité du Coran. Les Mecquois avertis par l’exemple des cités d’autrefois qui ont péri. Déception des idolâtres au jour du jugement. Impuissance des idoles devant Dieu. Grande richesse de Qarûn : la terre s’ouvre et l’engloutit pour son orgueil et son insolence envers Moïse. Mahomet encouragé dans sa foi et son dessein.
Les croyants doivent être éprouvés. Il faut faire preuve de bonté envers les parents, mais il ne faut pas leur obéir s’ils s’efforcent d’entraîner leurs enfants à l’idolâtrie. Les hypocrites ne se rangent du côté des musulmans que dans la réussite. Les incroyants essaient de séduire les croyants en leur proposant de porter leurs péchés. Noé est délivré du déluge. Abraham prêche contre l’idolâtrie. Il est jeté au feu, mais sauvé. Il fuit sa terre natale. Isaac et Jacob lui naissent. Lot et le sort des habitants de Sodome. Madian et leur prophète Sho’hâib. ‘Âd et Thamûd. Le sort de Qarûn, Pharaon et Hâmân. Similitude de l’araignée. Mahomet est invité à réciter le Coran. La prière est enjointe. Ceux qui ont les Écritures doivent être traités avec douceur dans la dispute. Ils croient au Coran. Mahomet ne sait pas lire. Les signes ne sont que dans le pouvoir de Dieu. Les idolâtres sont réprimandés et menacés de châtiment. Les croyants promettent une récompense. Dieu pourvoit à tous. Ce monde n’est qu’un sport. Dieu sauve les hommes des dangers de la mer, mais ils sont ingrats. Le territoire de la Mecque est inviolable. Exhortation à lutter pour la foi.
[p. ciii]
Victoire des Perses sur les Grecs : prophétie du triomphe prochain de ces derniers. Les Mecquois avertis par le sort des anciennes cités. Les idoles les abandonneront à la résurrection : les croyants entreront au Paradis. Dieu doit être loué matin et soir, à midi et au coucher du soleil. Sa création de l’homme et de l’univers et sa providence sont des signes. Il est le Seigneur incomparable de tous. Avertissement contre l’idolâtrie et le schisme. L’honnêteté inculquée et l’usure réprouvée. Dieu ne crée et ne tue que. Corruption sur terre par le péché. Le sort des anciens idolâtres. Exhortation à croire avant la venue soudaine du jour du jugement. L’envoi par Dieu de la pluie pour vivifier la terre est un signe de sa puissance. Mahomet ne peut faire entendre son message aux sourds. Avertissement du dernier jour.
Le Coran, guide des croyants. Dénonciation de celui qui a acheté des légendes persanes et les a préférées au Coran. Dieu dans la nature. Les autres dieux ne peuvent rien créer. Sagesse accordée à Loqmân : son conseil à son fils. L’obstination des infidèles réprimandée. Si la mer était de l’encre et les arbres des plumes, elles ne suffiraient pas à écrire les paroles du Seigneur. Dieu se manifeste dans la nuit et le jour, dans le soleil et la lune, et en sauvant les hommes des dangers de la mer. Dieu seul connaît l’avenir.
Le Coran est la vérité du Seigneur. Dieu le créateur et le gouverneur. La résurrection. La conduite des vrais croyants lorsqu’ils entendent la parole : leur récompense : le châtiment des mécréants : description de l’enfer. Les gens sont exhortés à croire et sont avertis par le sort des villes en ruine qu’ils voient autour d’eux : ils sont avertis du jour du jugement.
Mahomet est mis en garde contre les hypocrites. Les épouses répudiées par la formule « tu es désormais pour moi comme le dos de ma mère » ne doivent pas être considérées comme de vraies mères et comme telles considérées comme illicites. Les fils adoptifs ne doivent pas non plus être considérés comme de vrais fils. Les liens réels de parenté et de consanguinité doivent remplacer [p. civ] le lien de fraternité jurée [6]. Alliance de Dieu avec les prophètes. Intervention miraculeuse en faveur des musulmans assiégés par l’armée confédérée à Médine. Conduite des « hypocrites » à l’occasion. Départ des envahisseurs. Siège et défaite des juifs Benu Qurâi_th_ah : les hommes sont exécutés : leurs femmes et leurs enfants sont vendus comme esclaves et leurs biens confisqués. Lois pour les épouses du prophète : elles doivent être discrètes et éviter l’ostentation. Encouragements aux bons et vrais croyants des deux sexes. Justification de la conduite de Mahomet en épousant Zâinab, la femme divorcée de son affranchi et fils adoptif Zâid (dont le nom est mentionné). Aucun délai ne doit être observé dans le cas des femmes divorcées avant la cohabitation. Privilèges particuliers accordés à Mahomet en matière de femmes. Limitation de son droit de prendre des épouses. Les musulmans ne doivent pas entrer dans la maison du prophète sans permission. Après avoir mangé, ils doivent se retirer sans le déranger par des conversations familières. Ils doivent être très modestes dans leur comportement envers ses épouses. Ils ne doivent épouser aucune de ses épouses après lui. Ceux de leurs proches qui sont autorisés à les voir dévoilés. Dieu et Ses anges bénissent le prophète. La calomnie des mécréants sera punie. Les femmes doivent s’habiller modestement. Avertissement aux hypocrites et aux mécontents de Médine. Le sort des infidèles au jugement dernier. L’homme seul de toute la création a assumé la responsabilité de la foi.
L’omniscience de Dieu. Ceux qui ont reçu la connaissance reconnaissent la révélation. Les incrédules se moquent de Mahomet pour avoir prêché la résurrection. Les oiseaux et les montagnes chantent les louanges de David : le fer s’adoucit pour lui : il fabrique des cottes de mailles. Le vent soumis à Salomon : une fontaine d’airain faite couler pour lui : les _g_inns contraints de travailler pour lui : sa mort découverte seulement au moyen du ver qui rongeait le bâton qui soutenait son cadavre. La prospérité de Sebâ : rupture de la digue (el ‘Arim) et ruine de la ville. Impuissance des faux dieux : ils ne peuvent intercéder pour leurs adorateurs lorsqu’ils sont rassemblés au dernier jour. Sort des mécréants ce jour-là : les orgueilleux et les faibles se disputeront pour savoir qui a égaré les autres. L’affluence des Mecquois ne fera qu’accroître leur ruine. Les anges renieront les adorateurs des faux dieux. Les Mecquois accusent [p. cv] Mahomet d’imposture ; Les autres nations ont traité leurs prophètes de la même manière et ont été punies pour cela. Mahomet est lavé du soupçon de folie. Le sort misérable des mécréants au dernier jour.
Louange à Dieu qui fait des anges ses messagers. Unité de Dieu : les apôtres avant Mahomet furent accusés d’imposture. Châtiment réservé aux incrédules. Mahomet ne doit pas être contrarié à cause d’eux. Dieu envoie la pluie pour vivifier la terre morte : c’est un signe de la résurrection. La puissance de Dieu manifestée dans toute la nature : l’impuissance des idoles. Ils renieront alors les adorateurs à la résurrection. Aucune âme ne portera le fardeau d’une autre. Mahomet ne peut contraindre les gens à croire : il n’est qu’un avertisseur. D’autres nations ont accusé leurs prophètes d’imposture et ont péri. Récompense des craignant Dieu, des croyants et de ceux qui lisent et suivent le Coran : châtiment de l’enfer pour les infidèles. Les idolâtres seront confondus au jour du jugement. Les Qurâis, malgré leurs promesses et les exemples qui les entourent, sont plus arrogants et incrédules que les autres peuples. Si Dieu punissait les hommes comme ils le méritent, il ne laisserait pas une seule bête sur la terre, mais Il leur accorde un sursis pour un temps.
Mahomet est le messager de Dieu, et le Coran est une révélation de Dieu pour avertir un peuple insouciant. Les infidèles sont prédestinés à ne pas croire. Toutes les œuvres des hommes seront enregistrées. Les apôtres de Jésus rejetés à Antioche : ‘Habîb en Na_g__g_âr exhorte le peuple à suivre leur conseil ; il est lapidé à mort par le peuple ; Gabriel crie et le peuple pécheur est détruit. Les hommes se moqueront des apôtres qui viendront à eux ; mais ils ont un exemple dans les nations qui ont péri avant eux. La vivification de la terre morte est un signe de la résurrection. La puissance de Dieu montrée dans la procréation des espèces. L’alternance de la nuit et du jour, les phases de la lune, le soleil et la lune dans leurs orbites, sont des signes de la puissance de Dieu. De même, la préservation des hommes dans les [p. cvi] navires en mer. L’aumône est ordonnée : les incrédules se moquent de l’ordre. La venue soudaine du jour du jugement. État béni des croyants au paradis, et misère des mécréants en enfer. Mahomet n’est pas un simple poète. Le Coran est un avertissement. La providence de Dieu. Les faux dieux ne pourront pas aider leurs adorateurs. Preuves de la résurrection.
Les anges, les conducteurs des nuages et les récitateurs du Coran ont juré que Dieu est unique. Ils gardent les portes du ciel et lancent des étoiles filantes sur les diables qui y écoutent. Les Mecquois se croient-ils plus forts que les anges pour se moquer des signes de Dieu et nier la résurrection ? Les faux dieux et les Mecquois se réprimanderont au jour du jugement. Ils disent maintenant : « Allons-nous abandonner nos dieux pour un poète fou ? » Ils goûteront le feu de l’enfer pour leur mécréance, tandis que les croyants seront au paradis. Description des délices qui y sont : les jeunes filles y sont ; les bienheureux verront leurs anciens compagnons incrédules en enfer. Immortalité des bienheureux. Ez Zaqqûm, l’arbre maudit de l’enfer : horreurs de ce lieu. La postérité de Noé fut bénie. Abraham se moque des idoles et les brise. Il est condamné à être brûlé vif, mais délivré, il est chargé d’offrir son fils Ismaël en sacrifice ; il obéit, mais son fils est épargné. Sa postérité est bénie. Moïse et Aaron laissent aussi un bon témoignage, ainsi qu’Elie qui proteste contre le culte de Baal. Lot est sauvé. Jonas est délivré après avoir été jeté par-dessus bord et avalé par un poisson. La gourde. Jonas est envoyé prêcher aux habitants de la ville (de Ninive). Les Mecquois sont réprimandés pour avoir dit que Dieu a des filles, et pour avoir dit qu’il est apparenté aux _ginns. Les anges déclarent qu’ils ne sont que les humbles serviteurs de Dieu. Le succès du prophète et la confusion des infidèles prédisent.
Serment par le Coran. Exemple des générations précédentes qui ont péri pour mécréance et pour avoir dit que leurs prophètes étaient des sorciers et les Écritures des faux : les Mecquois en sont avertis. Toutes les armées des confédérés seront encensées. Sort du peuple de Noé, de Pharaon, de Thamûd et de Lot : les Mecquois doivent s’attendre au même sort. Mahomet exhorte à être patient avec ce qu’ils disent : il se souvient des pouvoirs accordés à David. La parabole des brebis Iambs proposée à David par [p. cvii] les deux antagonistes. David exhorte à ne pas suivre la luxure. Le ciel et la terre n’ont pas été créés en vain comme le pensent les mécréants : le Coran en est un rappel. Salomon perdu dans l’admiration de ses chevaux néglige ses dévotions, mais se repentant les tue. Un dieu à l’image de Salomon est placé sur son trône pour le punir : il se repent et prie Dieu pour un royaume tel que personne ne le possédera plus jamais. Le vent et les démons lui sont soumis. La patience de Job. Abraham, Isaac et Jacob : Elisée et DHu 'l Kifl. Le bonheur des justes au paradis. La misère et la récrimination mutuelle des méchants en enfer. Mahomet n’est envoyé que pour avertir les gens et proclamer l’unicité de Dieu. La création de l’homme et la désobéissance d’Iblîs, qui est expulsé : il est sursis jusqu’au jour du jugement pour qu’il puisse séduire les gens à l’incrédulité. Mais lui et ceux qui le suivent rempliront l’enfer.
Réprimande aux idolâtres qui disent servir de faux dieux pour accéder à Dieu lui-même. L’unité de Dieu, créateur et maître de l’univers. Son indépendance et sa toute-puissance. Ingratitude de l’homme pour le secours de Dieu. Différence entre les croyants et les incroyants. Mahomet est appelé à la sincérité de la religion et à l’islam : il doit craindre le châtiment du jour du jugement s’il désobéit à l’appel. L’enfer est préparé pour les infidèles. Le paradis est promis à ceux qui évitent l’idolâtrie. L’irrigation des sols et la croissance du blé sont des signes. Le Coran fait frémir ceux qui craignent Dieu. Menace du jour du jugement. Les Mecquois sont avertis par le sort de leurs prédécesseurs de ne pas rejeter le Coran. Parabole montrant la position incertaine des idolâtres. Mahomet n’est pas immortel. Avertissement à ceux qui mentent contre Dieu, et promesse de récompense à ceux qui affirment la vérité. Mahomet ne doit pas s’effrayer des idoles des Mecquois. Leur impuissance est démontrée. Le Coran est un guide, mais le prophète ne peut contraindre les hommes à le suivre. Les âmes humaines sont amenées à Dieu pendant le sommeil, et celles qui sont destinées à vivre sont renvoyées. Aucune intercession n’est autorisée auprès de Dieu. La doctrine de l’unicité de Dieu terrifie les idolâtres. Prière à Dieu pour qu’il les départage. Les infidèles regretteront au jour de la résurrection. Ingratitude de l’homme pour l’aide de Dieu dans la détresse. Les Mecquois sont avertis par le sort de leurs prédécesseurs. Exhortation au repentir avant qu’il ne soit trop tard. Salut des pieux. Dieu le [p. cviii] créateur et contrôleur de toute chose. Description du jugement dernier. Toutes les âmes conduites en troupes au paradis ou en enfer.
Attributs de Dieu. Mahomet encouragé par le sort des autres nations qui ont rejeté leurs apôtres. La prière des anges pour les croyants. Le désespoir dans l’enfer des idolâtres. Les terreurs du jour du jugement. Dieu seul juge omniscient. Les vestiges des anciennes nations sont encore visibles sur la terre pour avertir le peuple. L’histoire de Moïse et de Pharaon : ce dernier veut tuer Moïse ; mais un croyant secret lance un long appel : Pharaon ordonne à Hâmân de construire une tour pour s’élever jusqu’au Dieu de Moïse. Dieu sauve le croyant, et Pharaon est ruiné par ses propres artifices. Récriminations mutuelles des damnés. Exhortation à la patience et à la louange. Ceux qui se disputent au sujet de Dieu réprimandés. La venue certaine de l’Heure. L’unité de Dieu affirmée et ses attributs énumérés. L’idolâtrie interdite. La conception, la naissance, la vie et la mort de l’homme. Les idolâtres découvriront leur erreur en enfer. Mahomet encouragé à attendre l’issue. Les troupeaux à monter et à manger sont des signes de la providence de Dieu. L’exemple des nations qui ont péri autrefois pour avoir rejeté l’Apôtre.
Les Mecquois sont appelés à croire au Coran. La création des cieux et de la terre. Avertissement concernant le sort des Âd et des Thamûd. La peau même des incroyants témoignera contre eux au Jour du Jugement. Châtiment de ceux qui rejettent le Coran. Les anges descendent et encouragent ceux qui croient. Précepte de rendre le bien pour le mal. Refuge à chercher auprès de Dieu contre la tentation du diable. Contre l’adoration du soleil et de la lune. Les anges louent Dieu, bien que les idolâtres soient trop fiers pour le faire. La vivification de la terre par la pluie est un signe. Le Coran est une confirmation des écritures précédentes. S’il avait été révélé dans une langue étrangère, les gens auraient objecté qu’ils ne pouvaient pas le comprendre, et que le prophète étant arabe aurait dû avoir une révélation dans sa propre langue. L’écriture de Moïse a également fait l’objet de controverses. Dieu est omniscient. Les faux dieux abandonneront leurs adorateurs à la résurrection. L’ingratitude de l’homme pour l’aide de Dieu dans la détresse. Dieu est un témoin suffisant de la vérité.
[p. cix]
Le Coran a été inspiré par Dieu pour avertir « la Mère des cités » du jugement à venir. Dieu est unique, le créateur de toutes choses, qui pourvoit aux besoins de tous. Il appelle les hommes à la même religion que celle des prophètes d’autrefois, que les hommes ont divisée en sectes. Mahomet n’a qu’à proclamer son message. Ceux qui discutent à propos de Dieu seront réfutés. Personne ne sait quand viendra l’Heure, sauf Dieu. Les idolâtres n’auront que leur part dans cette vie. Dieu justifiera la vérité de sa révélation. Sa création et sa providence sont des signes de sa puissance. Les malheurs des hommes sur terre et sur mer sont dus à leurs propres péchés. La provision du monde à venir est la meilleure pour les justes. Ce n’est pas un péché de se venger si on a été lésé, bien que le pardon soit un devoir. Les pécheurs n’auront personne pour les aider au jour du jugement : ils sont exhortés à se repentir avant qu’il n’arrive. Ingratitude de l’homme. Dieu contrôle tout. Aucun mortel n’a jamais vu Dieu face à face : Il ne parle aux hommes que par inspiration ou par Ses apôtres. Ce Coran a été révélé par un esprit pour guider dans le droit chemin.
L’original du Coran est avec Dieu. C’est l’exemple des nations d’autrefois qui se moquaient des prophètes. Dieu le Créateur. Les hommes sont invités à louer Celui qui fournit à l’homme des navires et du bétail sur lesquels voyager. On reproche aux Arabes d’attribuer à Dieu la progéniture féminine, alors qu’eux-mêmes se plaignent lorsqu’une fille naît de l’un d’entre eux. On leur reproche aussi d’affirmer que les anges sont des femmes. L’excuse selon laquelle c’était la religion de leurs pères ne peut servir : c’est le même sort que celui des nations plus anciennes : leur sort. Abraham a rejeté l’idolâtrie. Les Mecquois n’ont eu la permission de jouir de la prospérité que jusqu’à la venue de l’Apôtre ; et maintenant qu’il est venu, ils le rejettent. On leur reproche d’avoir dit que si le prophète avait été un homme de considération à La Mecque et qu’il avait été leur propriété, les mécréants auraient eu encore plus de richesses et de plaisirs, mais que les hommes seraient alors tous devenus infidèles. Ceux qui se détournent de l’avertissement seront enchaînés aux diables, qui les égareront. Dieu [p. cx] se vengera d’eux, que Mahomet vive ou non : il est encouragé à persévérer. Moïse fut moqué par Pharaon, qu’il avait été envoyé pour avertir. Mais Pharaon et son peuple furent noyés. Répondez aux Arabes qui objectèrent que Jésus aussi doit être banni des faux dieux. Mais Jésus ne s’est pas fait passer pour un dieu. Menace de la venue de l’Heure. Les joies du Paradis et les terreurs de l’Enfer. Les damnés supplieront Mâlik d’en finir avec eux. Les anges enregistreurs notent les complots secrets des infidèles. Dieu n’a pas de fils : Il est le Seigneur de tous.
Nuit de la révélation du Coran. Unicité de Dieu. Menace du jour dernier, quand une fumée couvrira les cieux, et les mécréants seront punis pour avoir méconnu le prophète et avoir dit qu’il est enseigné par d’autres ou égaré. Sort de Pharaon pour avoir méconnu Moïse : sort du peuple de Tubbâ’h. Le jour du jugement : l’arbre Zaqqûm et le châtiment de l’enfer. Le paradis et ses vierges. Le Coran révélé en arabe pour un avertissement.
Dieu révélé dans la nature : dénonciation des infidèles : commerce maritime signe de la providence de Dieu. Loi donnée d’abord à Israël, puis à Mahomet dans le Coran. Réponse aux infidèles qui nient la résurrection, et avertissement de leur sort ce jour-là.
Dieu est le seul Dieu et créateur. Les mécréants traitent Mahomet de sorcier ou de faussaire. Le livre de Moïse a été révélé avant et le Coran en est la confirmation en arabe. Conception, naissance et vie de l’homme. La bonté envers les parents et l’acceptation de l’Islam sont recommandées. Les mécréants sont avertis par l’exemple de ‘Âd qui habitait à A’hqâf et par celui des villes dont les ruines s’étendent autour de la Mecque. Allusion aux _g_inns qui écoutèrent la prédication de Mahomet à Na’_h_leh à son retour de _T_â’if. Avertissement aux mécréants du châtiment du jour dernier.
Promesse de récompense aux croyants. Exhortation à traiter sévèrement l’ennemi. Description du Paradis et de l’Enfer. Réprimande à certains prétendus croyants et hypocrites qui hésitent à obéir à l’ordre de faire la guerre aux incrédules. Leur malice secrète sera dévoilée. Exhortation à croire, à obéir à Dieu et à l’Apôtre, et à tout sacrifier pour la foi.
[p. cxi]
Annonce d’une victoire [7]. Dieu réconforte les croyants et punit les hypocrites et les idolâtres. Le serment de fidélité : la lâcheté et les excuses des Arabes du désert à l’égard de l’expédition d’El ‘Hudâibîyeh. Ceux qui sont restés veulent partager le butin gagné à Khâibar. Seuls les incapables seront excusés. Le serment de fidélité à l’Arbre [8]. Dieu a empêché une collision entre les Mecquois et les musulmans lorsque ces derniers furent interdits d’accomplir le pèlerinage. Prophétie du pèlerinage qui s’accomplira l’année suivante.
Réprimande à certains musulmans qui avaient présomptueux en présence de l’Apôtre, à d’autres qui l’avaient insulté, à un homme qui avait presque poussé Mahomet à attaquer une tribu encore obéissante, à certains musulmans qui se disputaient, à d’autres qui s’injuriaient les uns les autres, à des soupçons sans fondement. Exhortation à l’obéissance et réprimande aux hypocrites.
Preuves dans la nature d’une vie future. Exemple du sort des nations d’autrefois qui rejetèrent les apôtres. Création de l’homme : proximité de Dieu avec lui : les deux anges enregistreurs : la mort et la résurrection. Le jugement dernier et l’exhortation à croire.
Les serments par différents phénomènes naturels que le jour du jugement viendra. L’histoire d’Abraham recevant les anges : la destruction de Sodome. Le sort de Pharaon, de ‘Âd, de Thamûd et du peuple de Noé. La justification de Mahomet contre les accusations d’imposture ou de folie.
Serment du Mont Sinaï et autres choses. Terreurs du dernier jour. Félicité du Paradis. Mahomet n’est ni un fou, ni un devin, ni un poète, ni un imposteur. Réprimande des Mecquois pour leurs superstitions, et pour avoir fièrement rejeté le prophète.
[p. cxii]
Serment par « l’étoile » que la vision de Mahomet de son ascension au ciel n’était pas une illusion. Description de celle-ci. Le passage modifié relatif à Allât, El 'Huzzah et Manât [9]. Méchanceté d’affirmer que les anges sont des femmes. Omniscience de Dieu. Réprimande d’un apostat qui a payé quelqu’un pour prendre sur lui son fardeau au jour du jugement. Définition de la vraie religion et énumération des attributs de Dieu.
« La séparation de la lune. » Mahomet accusé d’imposture. Les Mecquois avertis par les histoires de Noé et du déluge, de Thamûd, des gens de Sodome et de Pharaon. La venue certaine du jugement.
Une énumération des œuvres du Seigneur, se terminant par une description du ciel et de l’enfer. Un refrain court tout au long de ce chapitre : « Laquelle des grâces de votre Seigneur niez-vous donc tous les deux ? »
Les terreurs du jour inévitable du jugement : description du paradis et de l’enfer. Les preuves dans la nature. Seuls les purs peuvent toucher le Coran. La condition d’un mourant.
Dieu est le maître de toute la nature. Exhortation à embrasser l’Islam. Ceux qui le font avant la prise de la Mecque auront la priorité. Déroute des hypocrites et des mécréants au dernier jour. Les pouvoirs accordés aux anciens apôtres.
Abolition de la coutume idolâtre de divorcer des femmes avec la formule « tu es pour moi comme le dos de ma mère ». Omniscience et omniprésence de Dieu : Il connaît les complots secrets des mécontents. Discours sur les devoirs des vrais croyants. Dénonciation de ceux qui s’opposent à l’Apôtre.
Les châtiments des Juifs qui ne voulaient pas croire à la
[p. cxiii] Le Coran. Le partage du butin. La conduite perfide des hypocrites. La puissance du Coran. Les puissants attributs de Dieu.
Exhortations aux musulmans à ne pas traiter en secret avec les Coraniques. Exemple d’Abraham. On peut se faire des amis d’autres idolâtres qui n’ont pas porté les armes contre eux. Les femmes qui désertent les infidèles doivent être jugées avant d’être admises à l’Islam ; si elles sont vraiment croyantes, elles sont ipso facto divorcées. Les maris doivent être récompensés à hauteur de la dot des femmes.
Les croyants sont appelés à tenir parole et à lutter pour la foi. Moïse fut désobéi par son peuple. Jésus prophétise la venue d’Ahmed : les chrétiens réprimandés.
Dieu a envoyé le « prophète illettré ». Les juifs sont réprimandés pour leur incrédulité. Les musulmans ne doivent pas quitter la congrégation pendant le service divin pour des raisons de marchandise.
Les desseins perfides des hypocrites révélés.
Dieu créateur : la résurrection : l’unité de Dieu.La richesse et les enfants ne doivent pas détourner les hommes du service de Dieu.
Les lois du divorce. Les Arabes sont exhortés, par le sort des nations précédentes, à croire en Dieu. Les sept histoires du ciel et de la terre.
Le prophète est relevé d’un vœu qu’il avait fait pour plaire à ses femmes. Les jalousies dans son harem occasionnées par son intrigue avec l’esclave copte Marie. Exhortation aux hostilités contre les infidèles. L’exemple des femmes désobéissantes de Noé et de Lot : et de la bonne femme de Pharaon : et de la Vierge Marie.
[p. cxiv]
Dieu le Seigneur des cieux, ses merveilles, la déroute des mécréants en Enfer, la puissance de Dieu manifestée dans la nature, les avertissements et les menaces de punition.
Mahomet n’est ni fou ni imposteur. Dénoncé par un adversaire insolent. Exemple du sort du propriétaire des « jardins ». Mécréants menacés. Mahomet exhorte à être patient et à ne pas suivre l’exemple de Jonas.
Le jugement infaillible. Le sort de ceux qui l’ont renié, de ‘Âd, de Thamûd et de Pharaon. Le déluge et le jugement dernier. La justification de Mahomet de l’accusation d’avoir falsifié le Coran.
Un incroyant appelle par moquerie un jugement sur lui-même et ses compagnons. Les terreurs du jour du jugement. L’ingratitude de l’homme. L’adultère dénoncé. La certitude du jour du jugement.
La prédication de Noé aux antédiluviens : leurs cinq idoles également adorées par les Arabes : leur destin.
Une foule de gens écoutent l’enseignement de Mahomet à Na’hleh : leur récit d’eux-mêmes. Mahomet exhorte à persévérer dans la prédication.
Mohammed, enveloppé dans son manteau, est invité à se lever et à prier, à réciter le Coran et à pratiquer la dévotion pendant la nuit, à supporter les incroyants pendant un certain temps, à rejeter l’apôtre qui lui avait été envoyé, à fixer les heures de prière, à faire l’aumône.
Mohammed, alors qu’il est couvert, est invité à se lever et à prêcher [10].
[p. cxv] Dénonciation d’un infidèle riche qui se moque de la révélation. L’enfer et ses dix-neuf anges. Les infidèles réprimandés pour avoir exigé des écritures matérielles comme preuve de la mission de Mahomet.
La résurrection. Mahomet est prié de ne pas se hâter de répéter le Coran pour le mémoriser. L’agonie d’un infidèle.
Conception et naissance de l’homme. Les mécréants avertissent et les croyants promettent une récompense. Exhortation à la charité. La béatitude des charitables au Paradis. Le Coran révélé par degrés. Seuls croient ceux que Dieu veut.
Serment, par les anges qui exécutent les ordres de Dieu.Terreurs du dernier jour.Enfer et paradis.
Une autre description du jour du jugement, de l’enfer et du paradis.
L’avènement du jour du jugement. L’appel de Moïse. Son entrevue avec Pharaon : châtiment de ce dernier. La création et la résurrection.
Le prophète réprimandé pour avoir désapprouvé un pauvre croyant aveugle. La création et la résurrection.
Les terreurs du jour du jugement. L’enfant fille brûlée vive réclamera vengeance. Allusion à la vision du prophète Gabriel sur le mont Hirâ. Il est innocenté de l’accusation de folie.
Les signes du jour du jugement. Les anges gardiens.
[p. cxvi]
Les commerçants fraudeurs sont prévenus. _S_i_g__g_în, le registre des actes des méchants. L’enfer et le paradis.
Les signes du jour du jugement. Les livres des actions des hommes. La résurrection. La dénonciation des mécréants.
Dénonciation de ceux qui persécutaient les croyants.Exemple du sort de Pharaon et de Thamûd.
Par l’étoile de la nuit ! Chaque âme a un ange gardien. Création et résurrection de l’homme. Le complot des infidèles sera déjoué.
Mohammed n’oubliera rien de la révélation sauf ce que Dieu veut. La révélation est la même que celle donnée à Abraham et à Moïse.
Description du dernier jour, du ciel et de l’enfer.
Sort des nations précédentes qui ont rejeté les apôtres.Exhortation à ceux qui comptent trop sur leur prospérité.
Exhortation à pratiquer la charité.
La pureté de l’âme apporte le bonheur.Exemple de Thamûd.
Promesse de récompense aux croyants et de châtiment aux idolâtres.
Mohammed l’a encouragé et invité à se rappeler comment [p. cxvii] Dieu a pris soin de lui jusqu’à présent ; il doit être charitable en retour, et publier la bonté de Dieu.
Dieu a rendu la mission de Mohammed plus facile pour lui.
La dégradation de l’homme : récompense et punition futures.
Premier appel de Mahomet à « lire » le Coran.Dénonciation d’Abu Laheb pour son opposition.
Le Coran a été révélé dans « la nuit de la puissance ». Ses anges d’excellence y descendent.
Réprimande aux Juifs et aux Chrétiens pour avoir douté du signe manifeste de la mission de Mahomet.
Le tremblement de terre précédant le jour du jugement.
Serment par la charge des chevaux de guerre. L’homme est ingrat : certitude du jugement.
Les terreurs du dernier jour et du feu de l’enfer.
Deux familles d’Arabes se sont disputées pour savoir laquelle était la plus nombreuse. Avertissement du châtiment de l’enfer.
Seuls les croyants prospéreront.
Les médisants seront jetés en enfer.
[p. cxviii]
La destruction miraculeuse de l’armée abyssinienne sous Abraha al A_s_ram par les oiseaux lors de l’invasion de la Mecque avec des éléphants.
Les Qurâis sont invités à rendre grâce à Dieu pour le commerce de leurs deux caravanes annuelles.
Dénonciation des incrédules et des peu charitables.
Mohammed est chargé d’offrir des sacrifices de son abondance, sous peine de voir ses ennemis privés d’enfants.
Le prophète ne suivra pas la religion des mécréants.
Prophétie que les hommes rejoindront l’Islam par troupes.
Dénonciation d’Abu Laheb et de sa femme, menacés du feu de l’enfer.
Déclaration de l’unité de Dieu.
Le prophète cherche refuge auprès de Dieu contre les mauvaises influences.
Le prophète cherche refuge auprès de Dieu contre le diable et ses suggestions maléfiques.
lxxxvii:1 Il est constamment fait allusion à cela dans la poésie mystique persane sous le nom de Rozialast, « le jour du « Ne suis-je pas ? » » ↩︎
lxxxvii:2 Comme Allâh, et non Allât, le nom d'une déesse. Voir p. 160, note 1. ↩︎
xciii:1 Utilisé ici pour les Écritures en général. ↩︎
xcix:1 Une allusion à la tradition de la reconnaissance par Mahomet des déesses Allât, Al 'Huzzâ et Manât. Voir Introduction, pp. xxvi et xxvii. ↩︎
cxi:1 Voir la note sur le passage dans la traduction. ↩︎
cxii:1 Voir Introduction, pp. xxvi, xxvii. ↩︎
cxiv:1 Cette partie de la sourate est la deuxième révélation après l'apparition de l'archange Gabriel sur le mont Hirâ ; voir Introduction, p. xx. ↩︎