[ p. 178 ]
DEUXIÈME PARTIE.
LES SEPT CONFÉRENCES [^452].
HUITIÈME LEÇON [^453].
Lorsqu’un moine ou une nonne souhaite accomplir des postures religieuses [^454], il doit entrer dans un village ou une ville libre, etc. ; une fois entré, il ne doit pas accepter un endroit, même offert, qui soit contaminé par des œufs ou des êtres vivants, etc. ; car un tel endroit est impur et inacceptable. De même, tout ce qui a été dit au sujet des lits (dans la deuxième leçon) doit être répété ici concernant les « plantes aquatiques » (II, 2, 1, § 5). (1)
Pour éviter ces occasions de pécher, un mendiant peut choisir l’une de ces quatre règles pour l’accomplissement des postures religieuses.
Voici la première règle :
Je choisirai quelque chose d’inanimé [^455] et je m’appuierai contre lui ; changeant la position du corps et me déplaçant un peu, je me tiendrai là.
C’est la première règle. (2)
Suit maintenant la deuxième règle :
Je choisirai un objet inanimé et m’appuierai contre lui ; changeant de position, mais sans bouger d’un pouce, je resterai là. C’est la deuxième règle. (3)
Vient maintenant la troisième règle :
Je choisirai quelque chose d’inanimé et je m’appuierai dessus ; sans changer la position du corps, ni bouger un peu, je me tiendrai là.
C’est la troisième règle. (4)
Suit maintenant la quatrième règle :
Je choisirai un objet inanimé, mais je ne m’y appuierai pas ; sans changer de position ni bouger, je resterai là. Abandonnant le souci du corps, celui des cheveux, de la barbe et des autres parties du corps, des ongles, parfaitement immobile, je resterai là.
C’est la quatrième règle. (5)
Celui qui a adopté une de ces quatre règles, etc. (voir II, 1, 11, § 12).
C’est là tout le devoir, etc.
Ainsi je dis.
[^459] : 178:2 Thânasattikkayam, sthânasaptaikakam.