La coupe de David dans le monde à venir contiendra deux cent vingt et un bûches ; comme il est dit (Ps. xxiii. 5) : « Ma coupe déborde », la valeur numérique du mot hébreu « déborde » étant deux cent vingt et un.
Yoma, fol. 76, col. 1.
Dans le monde à venir, le Saint fera un grand banquet pour les justes, avec la chair du Léviathan. Bava Bathra, fol. 75, col. 1. (Voir le service du matin pour les jours intermédiaires de la Fête des Tabernacles.) Dieu fera un banquet pour les justes le jour où Il montrera Sa miséricorde à la postérité d’Isaac. Après le repas, la coupe de bénédiction sera remise à Abraham, afin qu’il puisse prononcer la bénédiction, mais il s’excusera parce qu’il a engendré Ismaël. Puis il sera dit à Isaac de prendre la coupe et de prononcer [ p. 184 ] la bénédiction de grâce, mais il plaidera aussi son indignité parce qu’il a engendré Ésaü. Ensuite, Jacob refusera aussi parce qu’il a épousé deux sœurs. Puis Moïse, au motif qu’il était indigne d’entrer dans la terre promise, ou même d’y être enterré ; et finalement Josué plaidera son indignité parce qu’il n’avait pas de fils. David sera alors appelé à prendre la coupe et à bénir, et il répondra : « Oui, je bénirai, car je suis digne de bénir, comme il est dit (Ps. cxvi. 13) : « Je prendrai la coupe du salut, et j’invoquerai le nom de l’Éternel. » » Psachim, fol. 119, col. 2. Cette coupe, comme il nous est dit plus haut, contiendra deux cent vingt et une bûches (ce qui, selon les rabbins, représente le vingt-quatrième d’une séah ; cette coupe contiendra donc un peu plus d’un tiers d’un tonneau de vin).
Beruriah rencontra un jour un disciple qui étudiait en silence. Dès qu’elle le vit, elle le repoussa et dit : « N’est-il pas écrit (2 Sam. xxiii. 5) : « Ordonné en tout et sûr » ? Si tu es ordonné avec les deux cent quarante-huit membres de ton corps, ce sera sûr ; sinon, ce ne sera pas sûr. » On rapporte que Rabbi Éliézer avait un disciple qui étudiait également en silence, mais qu’au bout de trois ans, il oublia tout ce qu’il avait appris.
Eiruvin, fol. 53, col. 2, et fol. 54, col. 1.
Français Dans la continuité de ce qui précède, nous lisons que Shemuel a dit à Rav Yehudah : « Homme astucieux, ouvre la bouche quand tu lis, etc., afin que ta lecture demeure et que ta vie soit prolongée ; comme il est écrit dans Prov. iv. 22 : « Car elles sont la vie de ceux qui les trouvent » ; ne lisez pas « qui les trouvent », mais lisez « qui les font sortir par la bouche », c’est-à-dire qui les lisent à haute voix. » C’était et c’est toujours une coutume courante en Orient d’étudier à haute voix.
De même qu’un anathème pénètre les deux cent quarante-huit membres du corps, il en sort également. De l’entrée de l’anathème, il est écrit (Josué VI, 17) : « Et la ville sera maudite » en guématrie, soit deux cent quarante-huit. De la sortie de l’anathème, il est écrit (Hab. III, 2) : « Dans la colère, souviens-toi de la miséricorde » ; transposition des lettres du mot « maudit », ce qui, en guématrie, donne également deux cent quarante-huit. Rabbi Joseph dit : « Accrochez un anathème à la queue d’un chien, et il continuera à faire du mal. »
Moed Katon, fol. 17, col. 1.
Le corps humain compte deux cent quarante-huit membres : trente au pied, soit six à chaque orteil, dix à la cheville, deux à la cuisse, cinq au genou, un à la hanche, trois à l’occlusion pelvienne, onze côtes, trente à la main, soit six à chaque doigt, deux à l’avant-bras, deux au coude, un au bras, quatre à l’épaule. Nous en avons donc cent un de chaque côté ; à cela s’ajoutent dix-huit vertèbres à la colonne vertébrale, neuf à la tête, huit au cou, six à la poitrine et cinq aux reins.
Oholoth, chap. i, mish. 8.
Voir aussi Eiruvin, fol. 53, col. 2, et le Musaph pour le deuxième jour de la Pentecôte. Dans le Musaph du Nouvel An, il y a une prière qui dit ainsi : « Oh, daigne entendre la voix de ceux qui Te glorifient de tous leurs membres, selon le nombre des deux cent quarante-huit préceptes affirmatifs. En ce mois, ils soufflent trente sons, selon les trente membres de la plante de leurs pieds ; les offrandes supplémentaires du jour sont dix, selon les dix de leurs chevilles ; ils s’approchent de l’autel deux fois, selon leurs deux jambes ; cinq sont appelés à la loi, selon les cinq articulations de leurs genoux ; ils observent le temps fixé pour sonner du cor le premier jour du mois, selon celle de leur cuisse ; ils sonnent du cor trois fois, selon les trois de leurs hanches ; voici ! avec l’offrande supplémentaire de la nouvelle lune, ils sont onze, selon leurs onze côtes ; ils déversent la supplication avec neuf bénédictions, selon les muscles de leurs bras, et qui contiennent trente versets, selon les trente dans les paumes de leurs mains ; ils répètent chaque jour la prière des dix-huit bénédictions, selon les dix-huit vertèbres de la colonne vertébrale ; à l’offrande du sacrifice continuel, ils résonnent neuf fois, selon les neuf muscles de leur tête », etc., etc.
On raconte que les disciples de Rabbi Ismaël ont disséqué une femme de basse condition qui avait été condamnée par le gouvernement à être brûlée, et après examen, ils ont découvert que son corps contenait deux cent cinquante-deux membres.
Bechoroth, fol. 45, col. 1.
La durée normale de la gestation est soit de deux cent soixante et onze, soit de deux cent soixante-douze, soit de deux cent soixante-treize jours.
Niddah, fol. 38, col. 1.