1. Le capitaine du Temple dit aux prêtres : « Venez et tirez au sort. » « Qui égorgera ? » « Qui aspergera ? » « Qui prendra les cendres de l’autel intérieur ? » « Qui prendra les cendres du chandelier ? » « Qui fera monter les membres à la montée, la tête, le pied droit et les deux pieds de derrière, l’échine et le pied gauche, la poitrine, la gorge et les deux flancs, les entrailles, la fleur de farine, les galettes et le vin ? » Ils tirèrent au sort, et celui qui gagna était gagnant.
2. Le capitaine leur dit : « Allez voir si le temps du massacre approche. » S’il approche, la sentinelle dit : « Il fait jour. » Matthia, fils de Samuel, demanda : « Y a-t-il de la lumière dans tout l’orient, jusqu’à Hébron ? » Il répondit : « Oui. »
3. Il leur dit : « Allez chercher l’agneau dans la chambre de l’agneau. » La chambre de l’agneau était à l’angle nord-ouest du parvis, et il y avait là quatre chambres : une chambre de l’agneau, une chambre des sceaux, [^536] une chambre pour les objets à brûler, et une chambre où l’on faisait les pains de proposition.
4. Les prêtres entrèrent dans la chambre des vases, et en sortirent quatre-vingt-treize vases d’argent et d’or. [ p. 246 ] Ils firent boire le sacrifice perpétuel dans une coupe d’or. Bien qu’il ait été examiné la veille, ils l’examinèrent de nouveau à la lumière des torches.
5. Celui qui avait gagné le sort pour le sacrifice perpétuel conduisait l’agneau à l’abattoir, et ceux qui avaient gagné le sort pour les membres le suivaient. L’abattoir était au nord de l’autel. Il y avait huit piliers nains, sur lesquels étaient fixées des poutres de cèdre et des crochets de fer. Il y avait trois rangées de crochets à chacun d’eux. Les prêtres y suspendaient les sacrifices et les écorchaient, près des tables de marbre entre les piliers.
6. Ceux qui avaient gagné le sort pour l’enlèvement des cendres de l’autel intérieur et du chandelier s’avancèrent avec quatre vases à la main : une carafe [^537], une coupe [^538] et deux clés. La carafe ressemblait à une grande mesure d’or contenant deux cabs et demi. Et la coupe ressemblait à une grande cruche d’or. Et les deux clés du sanctuaire. L’une d’elles pénétrait dans la serrure jusqu’à l’épaule du prêtre, et l’autre s’ouvrait rapidement.
7. Le prêtre arriva au guichet du nord. Or, il y avait deux guichets à la grande porte, l’un au nord et l’autre au sud. Personne n’entrait par celui du sud, et Ézéchiel l’explique. « L’Éternel me dit : Cette porte sera fermée, elle ne s’ouvrira plus, et personne n’entrera par elle ; car l’Éternel, le Dieu d’Israël, est entré par elle ; c’est pourquoi elle sera fermée. » [^539] Il prit la clé et ouvrit le guichet ; il entra dans la chambre, et de la chambre il alla dans le sanctuaire, jusqu’à la grande porte. Arrivé à la grande porte, il retira la barre et les verrous et l’ouvrit. L’égorgeur n’égorgea qu’après avoir entendu le bruit de l’ouverture de la grande porte.
8. De Jéricho [^540], on entendit l’ouverture de la grande porte. De Jéricho, on entendit le bruit de la pelle. [^541] [ p. 247 ] De Jéricho, on entendit le bruit de la roue de bois que le fils de Kattin avait fabriquée pour la cuve. De Jéricho, on entendit la voix de Gabini, le héraut. De Jéricho, on entendit le son du cor. De Jéricho, on entendit le son de la cymbale. De Jéricho, on entendit la voix du cantique. De Jéricho, on entendit le son du cor, et certains disent même la voix du Grand Prêtre au moment où il mentionnait le Nom le jour des Expiations. De Jéricho, on sentit l’odeur de la préparation de l’encens. R. Eléazar, fils de Daglai, a déclaré : « La famille d’Aba avait des chèvres sur les montagnes de Mikvor, [1] et elles avaient l’habitude d’éternuer à cause de l’odeur de la préparation de l’encens. »
9. Le prêtre qui avait gagné le sort pour enlever les cendres de l’autel intérieur entra, prit la cruche et la déposa devant lui. Il prit des poignées de cendres et les remplit dans la cruche, puis y versa le reste. Puis il la laissa et sortit (du lieu saint). Celui qui avait gagné le sort pour enlever le tabac du chandelier entra et trouva les deux bougies orientales allumées. Il moucha le reste et les laissa allumées à leur place. S’il les trouvait éteintes, il les moucha et les rallumait avec celles qui brûlaient encore, puis il moucha le reste. Il y avait une pierre devant le chandelier, sur laquelle se trouvaient trois marches, sur lesquelles le prêtre se tenait et préparait les bougies. Il plaça la coupe avec le tabac sur la deuxième marche et sortit.
245:3 Dans cette chambre étaient conservés les « sceaux » ou « signes » donnés à ceux qui achetaient leurs offrandes aux Lévites. Ces « sceaux » étaient de quatre sortes, et portaient respectivement l’inscription « veau » ou « chevreau », selon les offrandes à présenter ; et le mot « mâle » lorsque l’offrande devait être un bélier ; et « pécheur » lorsqu’il s’agissait d’un sacrifice pour le péché. ↩︎