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1. Les Sages ont énoncé une règle importante : « Lors de l’année sabbatique, tout ce qui est mangé par l’homme et par les bêtes, ainsi que les teintures et tout ce qui ne peut rester dans le sol, sont soumis aux lois de l’année sabbatique, et leur valeur est soumise aux lois de l’année sabbatique. Ils doivent être déclarés propriété privée, et leur prix doit être déclaré propriété privée. » [^65] « Et lesquels sont-ils ? » « Les feuilles de l’oignon vert trompeur, et les feuilles de menthe, de sucorée, de cresson, de poireau et de lactaire. » [1] « Et que mangent les bêtes ? » « Épines, chardons, et une sorte de teinture, pousses d’indigo et de garance. Les lois de l’année sabbatique s’appliquent à eux, et à leur prix. Ils doivent être déclarés propriété privée, et leur prix doit être déclaré propriété privée. »
2. Les Sages énoncèrent une autre règle : « Tout ce qui n’est mangé ni par l’homme ni par les bêtes, ainsi que les colorants et tout ce qui reste dans la terre, sont soumis aux lois de l’année sabbatique, et à leur prix, mais ils ne doivent pas être déclarés propriété privée, ni leur prix. » « Et lesquels ? » « La racine de l’oignon trompeur, la racine de menthe, l’herbe à scorpion, [2] les bulbes de lactaire, le nard, les colorants et l’absinthe ; sont soumis aux lois de l’année sabbatique, et à leur prix, les lois de l’année sabbatique. Ils ne doivent pas être déclarés propriété privée, ni leur prix. » Rabbi Maier a dit : « Leurs prix doivent être déclarés propriété privée jusqu’au jour de l’An. » Les Sages lui ont dit : « S’ils ne doivent pas être déclarés propriété privée, leurs prix n’ont aucune importance. »
3. « Les pelures et les fleurs de grenade, les coques et les noyaux de noix ? » « Les lois de l’année sabbatique s’appliquent à eux, et à leurs prix, les lois de l’année sabbatique s’appliquent. » Le teinturier peut teindre pour lui-même, mais il ne doit pas teindre pour un salaire, car il est interdit de faire le commerce des fruits de l’année sabbatique, ni des premiers-nés, ni des offrandes élevées, ni des cadavres, ni de ce qui est déchiré, ni des abominations, ni des reptiles. Il ne faut pas non plus acheter de la verdure des champs pour la vendre au marché. Mais on peut la cueillir, et son fils peut la vendre pour son compte. Il peut cependant acheter pour lui-même, et il lui est permis de vendre le superflu.
« Il a acheté un animal premier-né pour un festin pour son fils, ou pour une fête, et il n’en a pas besoin ? » « Il a le droit de le vendre. »
4. « Chasseurs d’animaux sauvages – oiseaux et poissons – qui a pu trouver des espèces impures ? » « Il est permis de les vendre. » Rabbi Judah dit : « Si un homme en est propriétaire de manière habituelle, il peut les acheter et les vendre, à condition que cela ne soit pas son habitude. » Mais les Sages « les interdisent ».
5. « Les sarments de vigne et de caroube ? » « Les lois de l’année sabbatique s’appliquent à eux, et leurs prix, à leurs prix. » Ils doivent être déclarés propriété privée, et leurs prix doivent être déclarés propriété privée. « Les sarments de chêne, les noyers, [3] et les mûres ? » « Les lois de l’année sabbatique s’appliquent à eux, et leurs prix, à leurs prix. » Ils ne doivent pas être déclarés propriété privée, et leurs prix ne doivent pas être déclarés propriété privée. Mais leurs feuilles doivent être enlevées pour devenir propriété publique, lorsqu’elles tombent de leurs tiges. [4]
6. « La rose, l’œillet, le baume et le châtaignier ? » « À eux s’appliquent les lois de l’année sabbatique, [ p. 76 ] et à leurs prix s’appliquent les lois de l’année sabbatique. » R. Simon a dit : « Il n’y a pas d’année sabbatique pour le baume, car il ne porte pas de fruit. »
7. « Une nouvelle rose sabbatique, macérée dans une huile ancienne ? » « On peut la cueillir. » « Mais une vieille rose dans une huile nouvelle ? » « On est tenu de la soustraire à sa propriété privée. » « Des fruits de caroube nouveaux, macérés dans du vin ancien, et des fruits anciens dans du vin nouveau ? » « On est tenu de les soustraire à sa propriété privée. » Voici la règle : tout ce qui produit du goût, aussi petit soit-il, est tenu de le soustraire à sa propriété privée, aussi petit soit-il. Les lois de l’année sabbatique interdisent, même en petite quantité, ce qui produit du goût, même dans les différentes espèces. [5]