B. Ceux qui sont passibles de la peine du bûcher | Page de titre | D. Ceux qui sont passibles de strangulation : |
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IX. 1_b_. Ceux-ci sont punis de décapitation : M : (1) le meurtrier, [^371] et (2) les membres d’une cité abusée. [^372]
Un meurtrier qui a frappé son prochain avec du fer ou une pierre, ou l’a maintenu dans le feu ou l’eau de sorte qu’il ne puisse se relever et qu’il en meure, est coupable. S’il l’a poussé dans l’eau ou le feu de sorte qu’il puisse se relever et qu’il en meure, il est innocent. S’il a incité un chien ou un serpent contre sa victime, il est innocent. Si le serpent l’a mordu, Rabbi Jehuda le condamnerait, mais la majorité l’acquitterait.
Un meurtrier qui a frappé son prochain avec une pierre ou un coup de poing, de sorte qu’il s’attendait à mourir, mais qui s’est ensuite amélioré, puis a empiré et est décédé, est coupable. R. Nehemia l’acquitterait, car le décès peut être imputable à d’autres causes.
T. XII. 3. R. Shimeon, [^373] le Témanite, dit : « Comme le poing [^374] avec lequel un meurtre est prétendument commis est une chose connue des juges et des témoins (comme pouvant produire la mort), de même la pierre [1] (avec laquelle un meurtre est prétendument commis) doit être soumise à l’examen des juges et des témoins, à moins que la pierre ne soit perdue. » R. Akiba lui dit : « En supposant que [ p. 116 ] même la pierre ne soit pas perdue, et que cette pierre ou l’arme soit accrochée au tribunal, les juges sauraient-ils si l’accusé a frappé la victime à la jambe ou à « l’oiseau de vie » ? [2] Ou supposons que la victime ait été poussée du haut d’une tour et qu’elle meure, pourrions-nous dire : « Que la tour vienne au tribunal » ? Et même si tu dis : « Que le tribunal aille voir la tour », supposons qu’elle soit tombée entre-temps, pourrions-nous dire : « Que les constructeurs viennent la reconstruire » ? Dans ce cas, quelle raison y aurait-il de se fier aux témoins ? Par conséquent, même dans les affaires capitales, il faut se fier à la parole des témoins. »
4_a_. Si la pierre est mêlée à d’autres objets, ils décident lesquels sont inoffensifs ; s’il y en a suffisamment pour causer la mort, le coupable est coupable ; sinon, il est libre. Si le projectile est tel qu’il se consume s’il tombe dans le feu, ou se dissout s’il tombe dans l’eau, le coupable est libre.
M.IX. 2. Sont innocents : celui qui a eu l’intention de tuer une bête, mais a tué un homme ; ou un étranger, mais a tué un Israélite ; ou une fausse couche, mais a tué un enfant né ; celui qui a eu l’intention de frapper quelqu’un aux reins de telle sorte qu’un coup aux reins ne le tue pas, mais a atteint le cœur de telle sorte qu’un coup au cœur soit mortel, et que la victime meure ; ou celui qui a eu l’intention de frapper quelqu’un au cœur de telle sorte qu’au cœur il soit mortel, mais l’a frappé aux reins à un endroit non mortel, et que la victime meure ; ou celui qui a eu l’intention de frapper un adulte d’un coup qui ne serait pas mortel à un adulte, mais qui est tombé sur un enfant, étant tel qu’il serait mortel à un enfant, [ p. 117 ] et que l’enfant meure ; ou celui qui a l’intention de frapper un enfant d’un coup qui serait fatal à un enfant mais qui tombe sur un adulte, étant tel qu’il ne serait pas fatal à un adulte, et pourtant l’adulte meurt - un tel individu est innocent.
Si quelqu’un a l’intention de frapper une personne aux reins d’un coup mortel, qui atteint son cœur et entraîne la mort, ou de frapper un adulte d’un coup mortel, qui atteint un enfant et entraîne la mort de l’enfant, il est coupable. Rabbi Shimeon soutient que même s’il a l’intention de tuer un homme et un autre, il est innocent.
T. XII. 4_b_. S’il avait l’intention de frapper une personne et qu’il en a frappé une autre, Rabbi Jehuda le condamne, tandis que Rabbi Shimeon l’acquitte. Mais Rabbi Jehuda reconnaît que s’il avait l’intention de tuer une bête et a tué un homme ; ou un étranger et a tué un Israélite ; ou une fausse couche et a tué un enfant né, il est innocent.
M.IX. 3. Si un meurtrier est associé à d’autres, ils sont tous exemptés de peine. R. Jehuda soutient qu’ils sont tous mis ensemble en prison. Si plusieurs délinquants sont tous passibles de mort et sont associés ensemble, ils doivent être condamnés à la mort la plus clémente ; par exemple, ceux qui sont passibles de lapidation doivent subir le bûcher. R. Shimeon a soutenu qu’ils devraient être condamnés à la lapidation, puisque le bûcher est la mort la plus grave. Mais la majorité a estimé qu’il devrait être condamné au bûcher, puisque la lapidation est la mort la plus grave. R. Shimeon a soutenu que si le bûcher n’était pas la mort la plus grave, elle ne serait pas appliquée à la fille d’un prêtre qui avait péché ; il a été répondu que si la lapidation [ p. 118 ] n’était pas la mort la plus grave, elle ne serait pas appliquée au blasphème et à l’idolâtrie. De plus, la décapitation est assouplie à la strangulation ; R. Shimeon était favorable à l’épée, mais la majorité préférait l’étranglement.
T. XII. 5. Ceux qui sont condamnés pour des crimes passibles de peines de mort graves et, en même temps, pour des crimes passibles de peines plus légères, doivent être exécutés par la peine la plus légère. R. José affirme que la strangulation est la peine la plus légère. R. José ajoute que le coupable est condamné pour le premier crime dont il s’est rendu coupable. Ainsi, si un homme a eu des relations criminelles avec sa belle-mère, qui était également l’épouse d’un homme, si elle était initialement sa belle-mère puis est devenue l’épouse d’un homme, il est condamné au bûcher. Si elle était initialement l’épouse d’un homme puis est devenue sa belle-mère, il est condamné à la strangulation.
M. IX. 4. Si un homme est passible de deux peines de mort, il doit être condamné à la plus sévère. Si un homme commet une transgression passible de deux peines de mort, il doit être condamné à la plus sévère. R. José soutient qu’il doit être condamné à la première obligation à laquelle il est passible.
T. XII. 6. Si un homme commet une transgression pour laquelle il existe deux peines de mort, il doit être condamné à la plus sévère. Si une personne est condamnée à la peine de mort prévue par la Loi, si tu ne peux la faire mourir par un moyen plus sévère, fais-la mourir par n’importe quel moyen, qu’il soit sévère ou facile, car il est écrit : « Et tu extermineras le mal du milieu de toi. » [3]
M.IX. 5. Si un homme a été flagellé, puis flagellé une seconde fois au tribunal, il est emmené en prison et nourri d’orge jusqu’à ce que son ventre éclate. Si un homme a commis un meurtre et qu’il n’y a pas de témoins, il est emmené en prison et nourri du PAIN D’ANGOISSE ET DE L’EAU D’AFFLICTION. [4]
T. XII. 7. Si un homme sur le point de commettre un crime est averti et qu’il garde le silence, ou si, après avoir été averti, il secoue la tête, ils doivent l’avertir une première fois, puis une deuxième fois, et la troisième fois, ils doivent le conduire en prison. Abba Shaul dit : Il est averti une troisième fois ; et la quatrième fois, il est conduit en prison et nourri de PAIN D’ANGOISSE ET D’EAU D’AFFLICTION. De même, ceux qui ont été reconnus coupables et condamnés à la flagellation, et qui ont récidivé et ont été flagellés une seconde fois, doivent être conduits en prison pour la troisième fois. Abba Shaul dit : Ils sont flagellés une troisième fois, et la quatrième fois, ils sont conduits en prison et nourris d’orge jusqu’à ce que leur ventre éclate.
M.IX. 6. Si quelqu’un vole un vase sacré, profère des malédictions par Kosem [5] ou épouse une femme païenne, [6] des personnes zélées peuvent l’attaquer. Si un prêtre exerce son ministère dans un état impur, [7] ses frères prêtres ne l’amènent pas au tribunal, mais les jeunes prêtres qui l’accompagnent l’emmènent hors de la cour et lui brisent le cerveau à coups de gourdin. Si un étranger sert au Temple, R. Akiba dit qu’il doit être étranglé, mais la majorité estime qu’il doit être laissé entre les mains du Ciel. [8]
XI Ce sont ceux qui n’ont aucune part au monde à venir : [10] ceux qui disent qu’il n’y a pas de résurrection des morts ; [11] que la Loi ne vient pas du Ciel ; et les épicuriens. [12] R. Akiba ajoute : Celui qui lit les livres extérieurs ; [13] et celui qui chuchote sur une blessure, en disant : TOUTES LES MALADIES QUE J’AI APPORTÉES SUR L’ÉGYPTE, JE NE LES APPORTERAI PAS SUR TOI, [14] etc. Abba Shaul ajoute : Celui qui prononce le Nom avec ses lettres appropriées. [15]
T. XII. 9. À cela ils ajoutèrent : ceux qui brisent le joug et violent l’alliance, [16] ou interprètent mal [ p. 121 ] la Loi, ou prononcent le Nom avec ses lettres appropriées, [17] n’ont aucune part dans le monde à venir. (10) R. Akiba dit : Celui qui, lors d’un banquet, rend le Cantique des Cantiques à la manière d’un chant, le transformant en une chansonnette commune, n’a aucune part dans le monde à venir. Abba Shaul, au nom de R. Akiba, dit : Celui aussi qui murmure sur une blessure : « Il est écrit, ET TOUTE LA MALADIE QUE J’AI APPORTÉE SUR L’ÉGYPTE, JE NE L’APPORTERAI PAS SUR TOI », et qui crache, [18] n’a aucune part dans le monde à venir.
M.X. 2. Trois rois et quatre roturiers n’ont aucune part dans le monde à venir. Les trois rois sont Jéroboam, Achab et Manassé. R. Jehuda soutient que Manassé a une part dans le monde à venir, car il est écrit : IL A PRIÉ ET SUPPLIÉ, ET IL A EXAMINÉ SA PRIÈRE ET L’A RAMENÉ DANS SON ROYAUME À JÉRUSALEM. [19] Ils répondirent : Il a été rétabli dans son royaume, mais pas dans le monde à venir. Les quatre roturiers sont Balaam, Doëg, Achitophel et Guéhazi.
T. XII. xi. Quatre rois, Jéroboam, Achab, Achaz et Manassé n’ont aucune part dans le monde à venir. R. Jehuda dit : Manassé a une part dans le monde à venir, car il est écrit : SA PRIÈRE AUSSI, ET COMMENT DIEU A ÉTÉ EXCITÉ PAR LUI, ET TOUS SES PÉCHÉS ET SES TRANSACTIONS, ET LE LIEU OÙ IL A BÂTI DES HAUTS-LIEUX, ET ÉLEVÉ LES ASHERIM ET LES IMAGINES TAILLEES, AVANT DE S’HUMIDER, VOICI, ILS SONT ÉCRITS DANS LE LIVRE DE HOZEH [20]\—montrant que Dieu a reçu sa supplication et l’a amené à la vie du monde à venir. T. XIII. 1. Ceux qui sont mineurs, [21] les enfants du [ p. 122 ] Les méchants du pays (d’Israël) n’auront aucune part dans le monde à venir, car il est écrit : VOICI, LE JOUR VIENT, ARDENT COMME UNE FOURNAISE ; ET TOUS LES orgueilleux ET TOUS CEUX QUI COMMETENT LA MÉCHANCETÉ SERONT COMME DU CHAUME [22]\—ainsi Rabban Gamaliel ; mais R. Jehoshua dit : Ils viendront dans le monde à venir, car il est dit à un endroit : LE SEIGNEUR PRÉSERVE LES SIMPLES ; [23] et à un autre : ABATTE L’ARBRE ET DÉTRUIS-LE, LAISSE NÉANMOINS LA SOUCHE DE SES RACINES EN TERRE. [24] Rabban Gamaliel répondit : J’avance en faveur de mon point de vue : IL NE LEUR LAISSERA NI RACINE NI BRANCHE ; [25] Ce qui signifie que le Tout-Puissant ne laissera pas d’acte méritoire, ni de parties d’un acte méritoire (à récompenser dans une vie future), à eux ou à leurs pères pour toujours. Une autre explication est : RACINE signifie l’âme, et BRANCHE signifie le corps.
2. Les enfants des méchants parmi les nations ne vivront pas (dans le monde à venir) et ne seront pas jugés. Mais R. Eliezer soutient : Aucun des nations n’a de part dans le monde à venir, car il est écrit : LES MÉCHANTS RETOURNERONT AU SHEOL, TOUS LES PAYS QUI OUBLIENT DIEU. [26] « LES MÉCHANTS RETOURNERONT AU SHEOL », ce sont les méchants en Israël ; « TOUS LES PAYS QUI OUBLIENT DIEU », ce sont les méchants parmi les nations. R. Jehoshua lui dit : « Si l’Écriture avait dit : LES MÉCHANTS RETOURNERONT AU SHEOL, TOUS LES PAYS, et qu’elle n’en avait rien dit de plus, j’aurais parlé selon tes paroles ; mais puisque l’Écriture dit : CEUX QUI OUBLIENT DIEU, voici, il faut qu’il y ait des justes parmi les nations qui ont une part dans le monde à venir. »
3. L’école de Shammaï [27] dit : Il y a trois classes ; une pour la VIE ÉTERNELLE, une autre pour [ p. 123 ] LA HONTE ET LE MÉPRIS ÉTERNEL [28]\—qui sont considérés comme entièrement méchants, et une troisième classe qui descend dans la Géhenne, où ils crient et remontent et reçoivent la guérison, comme il est écrit : ET JE FAIS PASSER LE TIERS PAR LE FEU, ET JE LES AFFINERAI COMME L’ARGENT EST AFFINÉ, ET JE LES ÉPROUVERAI COMME L’OR EST ÉPROUVÉ ; ET ILS INVOQUERONT MON NOM ET JE SERAI LEUR DIEU. [29] Et de ces derniers, Anne dit : L’ÉTERNEL TUE ET L’ÉTERNEL FAIT VIVRE, IL FAIT DESCENDRE AU SCHEOL ET IL FAIT REMONTER. [30]
L’école de Hillel dit : IL EST GRAND EN MISÉRICORDE, [31] c’est-à-dire qu’il penche dans le sens de la miséricorde ; et d’eux David a dit : JE SUIS BIEN HEUREUX QUE LE SEIGNEUR AIT ENTENDU LA VOIX DE MA PRIÈRE, [32] etc. ; et d’eux, tout le psaume est écrit.
4. Les transgresseurs d’Israël et les transgresseurs des nations qui sont dans le monde descendent dans la géhenne avec leurs corps, et y sont jugés pendant douze mois ; après douze mois, leurs âmes sont détruites et leurs corps brûlés ; la géhenne les jette dehors, et ils deviennent poussière ; le vent les souffle et les disperse sous la plante des pieds des justes, selon qu’il est écrit : ET VOUS PIÉTINEREZ LES MÉCHANTS, CAR ILS SERONT POUSSIÈRE SOUS LA PLANCHE DES PIEDS DES JUSTE, AU JOUR QUE JE FAIS, DIT L’ÉTERNEL DES ARMÉES. [33] Mais les hérétiques, les renégats, les traîtres, les épicuriens, ceux qui ont renié la loi, ou se sont écartés des voies de l’assemblée, ou ont nié la résurrection des morts, et tous ceux qui ont péché et ont fait pécher la multitude, comme Jéroboam et Achab, et qui ont placé leurs morts sur la terre des vivants, et qui ont étendu leurs mains contre le temple, [34] la géhenne est fermée après eux, et ils y sont condamnés pour toujours ; car il est écrit : ILS SORTIRONT ET REGARDERONT LES CADAVRES DES HOMMES QUI M’ONT CONTRIBUE, CAR LEUR VERMONT NE MEURT PAS, ET LEUR FEU NE S’ÉTEINT PAS. ET ILS SERONT UNE OBSTRUTION POUR TOUTE CHAIR. [35] Le Shéol disparaît, mais eux ne disparaissent pas, car il est écrit : « Leur forme fera disparaître le Shéol ». [36] Qu’est-ce qui les a amenés à cela ? Parce qu’ils ont étendu leurs mains contre le Temple, [34:1] comme il est écrit : « À CAUSE DE SON TEMPLE » ; [34:2] et « ZEBUL » ne signifie rien d’autre que « Temple », car il est écrit : « Je t’ai certainement bâti un Beth Zebul, un lieu où tu habiteras éternellement. » [37]
M.X. 3_a_. La génération du Déluge n’aura aucune part au monde à venir, et elle ne subsistera pas au jugement, car il est écrit : [^412] Mon Esprit ne jugera pas [38] avec l’homme à jamais. [39]
T. XIII. 6. La génération du déluge n’aura aucune part dans le monde à venir, et ne vivra pas dans le monde à venir, car il est écrit : ET IL DÉTRUIT TOUT ÊTRE VIVANT QUI ÉTAIT SUR LA FACE DE LA TERRE, [^415]\—c’est-à-dire dans ce monde ; [ p. 125 ] ET ILS PÉRISSÈRENT DE LA TERRE,—c’est-à-dire dans le monde à venir.
R. Jehuda, [40] fils de Béthyra, dit : ET L’ÉTERNEL DIT : MON ESPRIT NE JUGERA PAS AVEC LES HOMMES À JAMAIS ; [41] c’est-à-dire : « Il n’y aura point de jugement, et mon esprit ne sera pas en toi à toujours. »
Autre explication : « Et le Seigneur dit : Lo Yadon. » Le Tout-Puissant dit : « Je ne permettrai pas que leur âme retourne à son état. » [42]
R. Menahem, [43] le fils de R. José dit : NE JUGERA PAS ; — le Tout-Puissant veut dire : « Je ne les jugerai pas quand je récompenserai les justes par une bonne récompense » ; car le sort des esprits des méchants est plus douloureux que celui de tous les autres, car il est écrit : LEUR ESPRIT EST UN FEU QUI LES CONSOMME. [44]
7. La génération de la tour de Babel n’a aucune part dans le monde à venir, et elle ne vivra pas dans le monde à venir, car il est écrit : [45] ALORS LE SEIGNEUR LES DISPERSA DE LÀ SUR LA FACE DE TOUTE LA TERRE, c’est-à-dire dans ce monde ; ET ILS CESSèrent DE BÂTIR LA VILLE, c’est-à-dire dans le monde à venir.
M.X. 3_b_. Les hommes de Sodome n’auront aucune part au monde à venir, [46] mais ils comparaîtront au jugement, car il est écrit : « Et les hommes de Sodome étaient méchants et mauvais. » [47] R. Néhémie dit : « Ni la génération du déluge ni les hommes de Sodome ne comparaîtront au jugement, car il est écrit : « C’est pourquoi les impies ne comparaîtront pas au jugement, [48] » — c’est la génération du déluge ; « Ni les méchants dans l’assemblée des justes, ce sont les hommes de Sodome. » À cela, il fut répondu : « Ils ne comparaîtront pas dans l’assemblée des justes, mais ils comparaîtront dans l’assemblée des impies. » [49]
T. XIII. 8. Les hommes de Sodome n’ont aucune part dans le monde à venir, et ils ne vivront pas dans le monde à venir, car il est écrit : ET LES HOMMES DE SODOME ÉTAIENT MAUVAIS ET MÉCHANTS, [50]\—dans ce monde, CONTRE LE SEIGNEUR, EXCÉDEMMENT,—dans le monde à venir.
Une autre explication : MAL — chacun contre son prochain, ET MÉCHANT — dans l’obscénité, CONTRE LE SEIGNEUR — dans l’idolâtrie, EXCÉDEMMENT — dans l’effusion de sang.
9_a_. Les espions n’ont aucune part dans le monde à venir, car il est écrit : NI CEUX QUI M’ONT MÉPRISÉ NE LE VERRONT. [51]
M.X. 3_c_, La génération du désert n’a aucune part dans le monde à venir, et elle ne résistera pas au jugement, car il est écrit : ELLES TERMINERONT DANS LE DÉSERT ET LÀ ELLES MOURRONT, [52]\—ainsi R. Akiba ; mais [ p. 127 ] R. Eleazar dit : Il est dit d’eux : RASSEMBLEZ MES SAINTS, QUI ONT FAIT UNE ALLIANCE AVEC MOI PAR LE SACRIFICE. [53]
La compagnie de Koré n’est pas destinée à s’élever, car il est écrit : LA TERRE LES RECOUVRIT ET ILS PÉRISSÈRENT DE L’ASSEMBLÉE, [54] — ainsi R. Akiba ; mais R. Eléazar dit : Il est dit d’eux : L’ÉTERNEL TUE ET FAIT VIVRE, IL FAIT DESCENDRE AU SCHEOL ET IL EN FAIT REMONTER. [55]
T. XIII. 9b. Koré et sa compagnie n’ont aucune part dans le monde à venir, et ils ne vivront pas dans le monde à venir, car il est écrit : LA TERRE LES A RECOUVERTS, - dans ce monde ; ET ILS ONT PÉRI DE LA CONGREGATION, - dans le monde à venir, - ainsi R. Akiba ; mais R. Jehuda, le fils de Bethyra, dit : Ils atteindront le monde à venir, car d’eux il est écrit : JE ME SUIS ERRÉ COMME UNE BREBIS QUI PÉRIT ; CHERCHE TON SERVITEUR. [56] Nous trouvons ici le mot périr, et aussi dans le cas de Koré et de sa compagnie ; comme dans le mot périr dont il est question au premier endroit, ce qui périt est recherché ; de même dans le mot périr dont il est question à l’autre endroit, ce qui périt est également recherché.
10. La génération du désert n’a aucune part au monde à venir, et elle ne vivra pas dans le monde à venir, car il est écrit : À leur égard, je jure dans ma colère qu’ils n’entreront pas dans mon repos, [57]\—ainsi R. Akiba ; mais R. Eleazar dit : Ils atteindront le monde à venir, car à leur égard David dit : RASSEMBLEZ MES SAINTS, CEUX QUI ONT FAIT UNE ALLIANCE AVEC MOI PAR LE SACRIFICE. [58] (11) Que veut dire l’Écriture par « J’AI JURÉ DANS MA COLÈRE » ? C’est dans ma colère que j’ai [ p. 128 ] juré, mais je me repens. R. Jehoshua, fils de Karha, dit : Ces paroles ont été dites concernant les générations futures, car il est écrit : RASSEMBLEZ MES SAINTS, car ils ont fait envers moi des actes d’amour ; CEUX QUI ONT FAIT (litt. « coupé ») UNE ALLIANCE AVEC MOI, car ils ont été coupés à cause de moi ; AVEC SACRIFICE, car ils m’ont exalté et ont été immolés à cause de moi.
R. Shimeon, fils de Menasia, dit : La génération du désert atteindra le monde à venir, car d’eux il est écrit : ET LES RACHETÉS DE L’ÉTERNEL REVIENDRONT ET ARRIVERONT À SION AVEC JOIE. [59]
M.X. 3_d_. Les Dix Tribus ne reviendront pas, car il est écrit : « Et il les jeta dans un autre pays, comme aujourd’hui. » [60] Comme un jour s’en va et ne revient pas, ainsi ils s’en vont et ne reviennent pas, ainsi dit Rabbi Akiba ; mais Rabbi Éléazar dit : « Comme un jour s’obscurcit puis devient lumière, ainsi, après avoir été dans les ténèbres, ils auront alors la lumière. »
T. XIII. 12. Les dix tribus n’ont aucune part au monde à venir, et elles ne vivront pas dans le monde à venir, car il est écrit : ET L’ÉTERNEL LES CHASSA DE LEUR PAYS AVEC COLÈRE, ARDEUR ET GRANDE COLÈRE, — dans ce monde ; ET LES PRÉLÈVE DANS UN AUTRE PAYS, — dans le monde à venir. R. Shimeon, fils de Jehuda, de Kephar-Akkos, dit : Il est également écrit : COMME (À) CE JOUR ; donc si leurs actions sont « comme en ce jour », elles n’atteindront pas le monde à venir ; mais si elles ne le sont pas, elles l’atteindront.
Rabbi dit : Tous deux auront part au monde à venir, car il est écrit : « En ce jour-là, ceux qui périront au pays d’Assour et ceux qui seront chassés en Égypte viendront adorer le Seigneur sur la sainte montagne de Jérusalem. » 1
M.X. 4. Les habitants d’une ville égarée, [61]\—comme il est écrit : DES HOMMES, FILS DE BÉLIAL, SORTIRONT DU MILIEU DE TON CENTRE, ET ILS TROMPERAIENT LES HABITANTS DE LEUR VILLE ; [62]\—ceux-ci ne sont pas tués, à moins que les égarés ne soient de la même ville, et à moins que la majorité ne soit égarée. De plus, les égarés doivent être des hommes. S’il s’agit de femmes ou d’enfants, [63] ou s’ils viennent de l’extérieur de la ville, ceux qui ont été égarés doivent être considérés comme des coupables isolés nécessitant deux témoins, et chaque coupable doit recevoir l’avertissement légal. La punition est plus sévère dans le cas des individus que dans celui des multitudes : car les individus sont passibles de lapidation, de sorte que leurs biens ne sont pas confisqués ; tandis que les multitudes ne souffrent (que) de l’épée, et donc leurs biens sont confisqués.
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M.5. TU FRAPPERAS LES HABITANTS DE CETTE VILLE AVEC L’ÉPÉE ; mais une caravane d’ânes ou de chameaux passant d’un endroit à un autre, ceux-là seront libérés. [64] DÉTRUISEZ-LA COMPLÈTEMENT, ET TOUT CE QU’ELLE CONTIENT, ET SES BÊTES, AVEC L’ÉPÉE ; c’est pourquoi ils ont dit que les biens des justes qui s’y trouvent sont perdus, mais que ce qui est à l’extérieur est sauvé ; tandis que ceux des méchants, à l’intérieur ou à l’extérieur, sont perdus.
T. XIV. 1. « Une cité séduite » : il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais ; alors pourquoi est-elle mentionnée dans les Écritures ? Pour enseigner : « Étudiez et recevez la récompense. »
Trois localités d’Israël ne peuvent être simultanément jugées « villes séduites », de peur que le pays d’Israël ne soit détruit ; mais seulement une ou deux (à la fois). Rabbi Shimeon dit : Pas même deux (ensemble), mais une seule en Judée et une en Galilée. À la frontière, même une seule ville ne peut être ainsi condamnée, de peur que les païens ne fassent irruption et ne détruisent le pays d’Israël.
Quand la peine la plus lourde [65] frappe les habitants d’une ville spoliée, une peine plus légère frappe leurs biens et la ville ; et quand la peine la plus légère frappe les habitants d’une ville spoliée, une peine plus lourde frappe leurs biens et la ville. Car s’ils doivent être lapidés, leurs biens et la ville ne sont pas détruits ; mais s’ils doivent être tués par l’épée, leurs biens et la ville sont détruits.
2. Si une caravane d’ânes ou de chameaux, se déplaçant d’un endroit à un autre, loge au milieu de la ville et est séduite avec elle, ils seront punis par l’épée, et leurs biens et la ville seront détruits. [66] S’ils n’ont pas tardé trente jours, ils seront lapidés [67], et leurs biens et la ville ne seront pas détruits. Dans tous les cas, ceux qui séduisent la ville seront lapidés [68], et leurs biens et la ville seront détruits. [69]
Si des femmes et non des hommes, ou des mineurs et des majeurs ont séduit la ville, peut-elle être (à proprement parler) une ville séduite ? L’Écriture dit : LES HABITANTS DE LEUR VILLE ; il s’agit des « habitants » de leur ville, et non d’aucun d’entre eux.
3. Les mineurs, les enfants des hommes de la ville séduite, qui ont été séduits par elle, ne doivent pas être tués ; mais R. Eliezer dit qu’ils doivent être tués. R. Akiba lui dit : J’argumente à partir de : IL TE FERA MISÉRICORDE, ET AURA COMPASSION ENVERS TOI ET TE MULTIPLIERA. [70] Si pour faire miséricorde à ceux qui sont en âge, il est dit : TU FRAPPERAS CERTAINEMENT ; [71] et si pour faire miséricorde aux bêtes, il est dit : DÉTRUISEZ-LA COMPLÈTEMENT, AINSI QUE TOUT CE QU’ELLE CONTIENT ET SES BÊTES ; [71:1] je maintiens que les mots, ET IL TE FERA MISÉRICORDE, doivent se référer à ceux de la ville qui sont mineurs.
R. Eliezer dit : Même les majeurs ne sont mis à mort que sur la déposition de témoins et après l’avertissement légal. Je soutiens que le but de « ET IL TE FERA MISÉRICORDE » est d’empêcher les juges de dire : « Si nous jugeons cette ville égarée, demain les frères et les voisins de ceux qui ont été condamnés garderont de la haine contre nous dans leur cœur. » Mais ainsi parle le Tout-Puissant : Voici, je leur ferai faire miséricorde et porter mon amour dans leur cœur, afin qu’ils disent : « Nous n’avons rien contre vous dans notre cœur, car vous avez prononcé un jugement vrai. »
Et les amis des morts ne font pas de lamentations (ouvertes) : ils se lamentent, mais seulement dans leur cœur.
4. Les biens du juste qui se trouvent dans la ville sont perdus, mais ceux qui sont à l’extérieur s’échappent ; tandis que ceux du méchant, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, sont perdus. R. Eliezer dit : « L’exemple de Lot illustre cela. Il était à Sodome uniquement pour ses biens, et pourtant il quitta la ville les mains vides, comme il est écrit : « FUYEZ-Y EN HÂTE », comme pour dire : « Qu’il te suffise de sauver ta vie. » R. Shimeon a dit : « Pourquoi dit-on : « Les biens du juste qui s’y trouvent sont perdus » ? Parce que c’est la propriété du juste qui le fait vivre parmi les impies. Et n’est-ce pas un exemple de l’argument a fortiori ? Si la simple propriété, qui ne peut ni entendre, ni voir, ni parler, est condamnée par le Tout-Puissant à être brûlée parce qu’elle fait vivre le juste parmi les impies, à plus forte raison devrait-on brûler celui qui détourne son prochain du chemin de la vie vers celui de la mort. »
MX 6a. Tu rassembleras tout le butin au milieu de la place publique [72] ; s’il n’y a pas de place publique, ils en feront une. Si la place publique est à l’extérieur, ils la feront entrer à l’intérieur, car il est écrit : « Au milieu de sa place publique. »
Et tu brûleras au feu toute la ville et tout son butin ; son butin, mais non celui du ciel. C’est pourquoi les choses saintes qui s’y trouvent sont rachetées, [73] les offrandes élevées laissées à pourrir, et la seconde dîme et les Écritures mises de côté. [74]
T. XIV. 5. Les offrandes destinées à l’autel périront, mais celles destinées aux réparations du Temple seront rachetées. R. Shimeon dit : SON BÉTAIL exclut les premiers-nés du bétail et les dîmes ; et SON BUTIN exclut l’argent appartenant au Temple ou l’argent de la deuxième dîme. [75] Ce qui est immobile, qu’il soit saint ou non, ne doit pas être détruit, car il est dit : TU RASSEMBLERAS, excluant ainsi ce qui est immobile. Mais dans l’autre ville (c’est-à-dire Jéricho) [^454] tout, qu’il soit immobile ou non, a été détruit.
X. 6_b_. UNE OFFRANDE TOTALE AU SEIGNEUR TON M. DIEU ; R. Shimeon a dit : (« C’est comme si Dieu disait Quand vous exercerez un jugement dans une ville séduite, je considérerai cela comme si vous m’offriez une offrande entière. » ET CE SERA UN TAS PERPÉTUEL ET NE SERA PLUS JAMAIS BÂTI DESSUS ; — vous ne pourrez même pas y faire des jardins ou des parcs, — ainsi R. José le Galiléen ; mais R. Akiba dit : ET NE SERA PLUS JAMAIS BÂTI DESSUS, signifie qu’il ne sera [ p. 134 ] plus construit comme avant ; mais des jardins et des parcs pourront en être faits.
Tu ne garderas rien de la chose maudite, afin que le Seigneur se détourne de l’ardeur de sa colère, et qu’il fasse preuve de miséricorde et de bonté envers toi, et qu’il t’accroisse. Pendant tout le temps que l’impie est dans le monde, l’ardeur de la colère est dans le monde ; lorsque l’impie a disparu du monde, l’ardeur de la colère est ôtée du monde.
T. XIV. 6. S’ils tuent les hommes, brûlent les vêtements et jarretent le bétail (est-ce conforme à la Loi ?) [76] R. Meir dit : « Là où il est d’usage de détruire en versant le sang, vous versez le sang ; là où c’est en brûlant, vous brûlez ; et là où en coupant les jarrets, vous jarretez. »
On ne met pas un homme à mort au moyen de flèches ou de lances, et non avec la pointe de l’épée, mais avec son tranchant, comme il est écrit : AVEC LE TRANCHANT DE L’ÉPÉE. [77]
ET CE SERA UN MONCEAU PERPÉTUEL, ET ON NE LE BÂTIRA PLUS ; [78] — on n’en fera même pas des jardins ou des parcs, — ainsi dit Rabbi José le Galiléen ; mais Rabbi Akiba dit : IL NE SERA PLUS BÂTI, c’est-à-dire que dans la forme qu’il avait auparavant, il ne sera plus bâti ; mais on pourra en faire des jardins et des parcs.
Et elle sera un monceau perpétuel, comme au temps de Josué. R. José et R. Jehoshua, fils de Karha, disent : Voici, il est écrit : Maudit soit l’homme devant l’Éternel qui se lèvera et rebâtira cette ville, Jéricho ! [79] Mais ne savons-nous pas que Jéricho est maintenant là ? L’ordre était qu’elle ne soit pas rebâtie et appelée du nom d’une autre ville ; et qu’aucune autre ville ne soit rebâtie et appelée du nom de Jéricho.
7. AVEC LA PERTE DE SON PREMIER-NÉ, IL EN POSERA LES FONDEMENTS, ET AVEC LA PERTE DE SON PLUS JEUNE FILS, IL EN ÉRIGERA LES PORTES ; [80] et c’est pourquoi il est dit : DE SON TEMPS, HIEL LE BÉTHÉLITE BÂTIT JÉRICHO. [81] Mais Hiel n’appartenait-il pas au royaume de Josaphat, [82] et Jéricho n’était-elle pas dans le district de Benjamin ? [83] Alors pourquoi l’affaire est-elle liée à Achab ? [84] Pour enseigner que la culpabilité est liée à celui qui est coupable. 8. De même, il est écrit : ET JONATHAN, FILS DE GERSHOM, FILS DE MANASSÉ. [85] Mais était-il fils de Manassé ? N’était-il pas fils de Moïse ? [86] Alors pourquoi l’affaire est-elle liée à Manassé ? Pour enseigner que la culpabilité est liée à celui qui est coupable. 9. Avec la perte d’Abiram, son premier-né, il en posa les fondements, et avec la perte de Segub, son plus jeune fils, il en posa les portes. Dans le cas d’Abiram, (Hiel) n’avait aucun avertissement dont il pouvait tirer une leçon ; [87] mais dans le cas de Segub, le méchant en avait un. Mais ils cherchèrent à accroître leurs richesses. Pourquoi ? Parce qu’une malédiction pesait sur eux, de sorte qu’ils diminuèrent continuellement, comme le dit l’Écriture, selon la parole de l’Éternel prononcée par Josué, fils de Noun. [88]
10. R. Shimeon, fils d’Éléazar, dit : Il ne bâtit pas l’ancienne Jéricho, mais une autre ; et [ p. 136 ] après sa construction, il lui fut permis de l’habiter, car il est dit : ET LES FILS DES PROPHÈTES QUI ÉTAIENT À JÉRICHO S’APPROCHÈRENT D’ÉLISE. [89] Par conséquent, il n’est pas possible au tribunal de dire : « Nous condamnons un lieu comme une ville séduite, et nous détruisons ainsi la terre d’Israël » ; [90] mais comme il y a de la joie en présence du Tout-Puissant à la continuation des justes, de même il y a de la joie en présence du Tout-Puissant à la destruction des méchants, comme il est écrit : QUAND LES MÉCHANTS PÉRISSENT, IL Y A DE LA JOIE. [91]
11. Tout ce qui reste d’une ville séduite et de ses habitants, ainsi que les fruits, ou tout piédestal d’idole et ce qui est dessus, un merkolis [92] et ce qui est dessus, ou tout ce à quoi s’appliquent les interdictions [93] relatives à l’idolâtrie, est interdit, et aucun bénéfice ne peut en être tiré.
B. Ceux qui sont passibles de la peine du bûcher | Page de titre | D. Ceux qui sont passibles de strangulation : |
Le texte de Bomberg ajoute : Les espions n’ont aucune part dans le monde à venir, comme il est écrit (Nombres 14. 37) : « Et les hommes qui rapportaient un mauvais rapport sur le pays moururent par la peste devant l’Éternel. » Ils moururent\—dans ce monde ; par la peste\—dans le monde à venir.
115:1 Nomb. 35. 16 et suiv. ↩︎
115:2 Deut. 13. 15. ↩︎
115:3 R. Shimeon, le Témanite, était l’un de la deuxième génération des Tannaim, c. 120 après J.-C. ↩︎
115:4 Exode 21. 18. ↩︎
115:5 Nombres 35. 17. ↩︎
116:1 Un euphémisme ; à moins que, comme dans la section suivante de la Mishna, il ne s’agisse du cœur. ↩︎
118:1 Deut. 17. 7. ↩︎
119:1 Ésaïe. 30. 20. ↩︎
119:2 Signification incertaine. La majorité des commentateurs juifs le considèrent comme le nom d’une idole. Une interprétation possible est qu’il s’agit d’une abréviation d’un nom divin translittéré non orthodoxe, comme par exemple κοσμοπλάστης, ou d’une forme déguisée du Tétragramme. Le criminel est alors le blasphémateur qui prononce ce nom « sous un pseudonyme » (Sanh. VII. 5). Bien qu’il ne puisse être légalement lapidé, il peut devenir l’objet d’une justice irrégulière. ↩︎
119:3 Sur la base de Nomb. 25. 6-15. ↩︎
119:4 Légalement (Makkoth III. 2), il ne peut être puni que par la flagellation. ↩︎
120:1 Voir Josèphe, Bell. VI. ll. 4; V. v. 2; Ant. XV. xi. 5; d’où il ressort que les Romains reconnaissaient que les Juifs pouvaient mettre à mort les intrus. L’inscription bien connue sur la barrière du Temple, découverte en 1871, se lit comme suit : « Aucun homme d’une autre nation ne doit pénétrer dans l’enceinte du Temple ; et quiconque sera pris sera tenu responsable de la mort qui s’ensuivra. » Cf. J. Armitage Robinson, Épître de saint Paul aux Éphésiens, p. 160. ↩︎
120:2 La plupart des codex, à l’exception de C et K, ajoutent : « Tout Israël a une part dans le monde à venir, comme il est écrit : Et ton peuple est tout entier juste ; ils hériteront la terre pour toujours » (Isaïe 60. 21). ↩︎
120:3 Cf. Marc. 12. 18; Actes 23. 8. ↩︎
120:4 Une épithète constamment appliquée à ceux, Juifs comme Gentils, qui s’opposent aux positions rabbiniques. Ce mot doit probablement sa popularité et sa fréquence d’utilisation abusive, non pas à une connaissance et une pratique répandues des enseignements épicuriens, mais plutôt à un jeu de mots sur la racine paḳar, qui signifie « être libre de toute contrainte, licencieux, sceptique ». ↩︎
120:5 Livres exclus du Canon hébreu ; malgré le dicton de R. Akiba, Ben Sira est parfois cité dans le Talmud et d’autres littératures rabbiniques. ↩︎
120:6 Exode 15. 26. ↩︎
120:7 Voir Mishnah VII. 5. ↩︎
120:8 Cf. Deutéronome 31. 16. ↩︎
121:1 Voir note sur M. VII. 5. ↩︎
121:2 Cf. Marc 7. 33; 8. 23. ↩︎
121:3 2. Chron. 33. 13. ↩︎
121:4 2. Chron. 33. 19. ↩︎
121:5 Pas encore treize ans et un jour. ↩︎
122:1 fois. 4. 1. ↩︎
122:2 Psaume 116. 6. ↩︎
122:3 Et. 4. 23. ↩︎
122:4 Mal. 4. I. ↩︎
122:5 Psaume 9. 17. ↩︎
122:6 Voir note sur Tosefta VII. I. ↩︎
123:1 Et. 12. 2. ↩︎
123:2 Zach. 13. 9. ↩︎
123:4 Exode 34. 6. ↩︎
123:5 Psaume 116. 5. Voir en particulier les vv. 3-4. ↩︎
123:6 fois. 4.3. ↩︎
124:2 Ésaïe. 66. 24. ↩︎
124:3 Psaume 49. 14. ↩︎
124:1 Ce n’est pas le mot habituel pour Temple, mais zebul, « haute habitation ». ↩︎
124:4 1 Rois 8. 13. ↩︎
124:5 Gen. 6. 3. ↩︎
124:6 Lo yadon, — le sens est incertain. On lui donne ici un double sens : « ne jugera pas » et « ne subsistera pas » ; par conséquent, si l’esprit de Dieu ne demeure pas en eux pour toujours, ils ne peuvent avoir de vie future. Les éditions basées sur le texte de Bomberg ajoutent la glose explicative : « Ni jugement ni esprit ». ↩︎
124:7 Le texte de Bomberg ajoute le paragraphe : La Génération de la Dispersion (Gen. 11. 8-9) n’a aucune part dans le monde à venir, comme il est écrit : « Et Dieu les dispersa », — dans ce monde, « et de là Dieu les dispersa », — dans le monde à venir. ↩︎
124:8 Gen. 7. 23. ↩︎
125:1 R. Jehuda b. Bethyra, C. 90-130 après J.-C., était un enseignant notable à Nisibe, en Mésopotamie. ↩︎
125:2 Gen. 6. 3. ↩︎
125:3 Jeu sur le mot neden. ↩︎
125:4 R. Menahem b. Jose était un fils de R. Jose h. Halafta, et a vécu vers la fin du deuxième siècle après J.-C. ↩︎
125:5 Ésaïe 33. 11. ↩︎
125:6 Gen. II. 8. ↩︎
125:7 Le texte de Bomberg ajoute : Comme il est écrit [Gen. 13. 13] : « Et les hommes de Sodome étaient mauvais et extrêmement méchants aux yeux de l’Éternel », méchants dans ce monde, et méchants par rapport au monde à venir. ↩︎
125:8 Gen. 13. 13. C répète par erreur la citation de Gen, 6. 3. ↩︎
126:1 Psaume 1. 5. ↩︎
126:2 C’est-à-dire qu’ils comparaîtront devant le jugement. Les hommes de Sodome sont appelés méchants ; ils ne peuvent donc pas faire partie de l’assemblée des justes, c’est-à-dire du monde à venir ; pourtant, ils ne sont pas appelés impies (rashā’im), mais seulement méchants (rā’im) : c’est pourquoi le Psaume 1.5 ne les exclut pas du jugement. ↩︎
126:3 Gen. 13. 13. ↩︎
126:4 Nombres 14. 23. ↩︎
126:5 Nombres 14. 35. ↩︎
127:1 Psaume 50. 5. ↩︎
127:2 Nombres 16. 33. ↩︎
127:4 Psaume 119. 176. ↩︎
127:5 Psaume 95. 11. ↩︎
127:6 Psaume 50. 5. ↩︎
128:1 Ésaïe. 35. 10. ↩︎
128:2 Deut. 29. 28. ↩︎
129:1 Ésaïe. 27. 13. ↩︎
129:2 Le texte de Bomberg ajoute « n’ayez aucune part au monde à venir », assimilant à tort la section aux paragraphes précédents. La Mishna reprend ici le deuxième point annoncé pour traitement dans M. IX. 1_b_ (p. 125). Cf. Introduction, p. viii, n. 2. ↩︎
129:3 Deut. 13. 13. ↩︎
129:4 Tous, sauf C, ajoutent ici : « ou si seulement une minorité est séduite. » ↩︎
130:1 C’est la lecture préférable. Une autre lecture : « Ceux-ci peuvent la sauver [c’est-à-dire la ville] » se trouve dans C et le texte de Bomberg ; cela doit être expliqué comme signifiant que les passants, étant temporairement membres de la ville, et restant (donc nous devons tenir pour acquis) non séduits, contribuent à faire de ceux qui ne sont pas séduits une majorité ; auquel cas le lieu n’est plus une ville séduite. La minorité séduite sera alors classée comme idolâtres individuels, passibles de la peine de lapidation. ↩︎
130:2 Voir Mishna VII. 1.; la lapidation est la première et le meurtre par l’épée (décapitation) la troisième par ordre de gravité; voir aussi la note précédente. ↩︎ ↩︎
131:2 Erfurt MS. : « mourir par l’épée. » ↩︎
131:3 Conformément à M. VII. 10_b_. ↩︎
131:4 Le manuscrit d’Erfurt ajoute : « Si des femmes et des mineurs l’ont séduit, ils doivent mourir par l’épée, et leurs biens et la ville ne doivent pas être détruits. » ↩︎
131:5 Deut. 13. 17. ↩︎
131:6 Deut. 13. 15. ↩︎
132:1 Gen. 19. 22. ↩︎
132:2 Deut. 13. 16. ↩︎
133:1 Cf. Lév. 27. 30. ↩︎
133:2 Ils sont trop sacrés pour être détruits ; c’est pourquoi ils sont enterrés pour les préserver de tout usage sacrilège. ↩︎
133:3 Voir note sur Mishna, I. 3. ↩︎
133:4 Jéricho est considérée comme un exemple historique de « ville séduite ». ↩︎
134:1 Parce que Josué 6. 21 dit : « Ils détruisirent tout par interdit . au fil de l’épée » . . . et v. 24, « et ils brûlèrent la ville et tout ce qui s’y trouvait. » ↩︎
134:2 Deut. 13. 15. ↩︎
134:3 Deut. 13. 16. ↩︎
134:4 Josué 6. 26. ↩︎
135:1 1 Rois 16. 34. ↩︎
135:2 Josué 6. 26. ↩︎
135:3 En tant que natif de Béthel. ↩︎
135:4 Josué 18. 21. ↩︎
135:5 Donné dans la liste des méfaits d’Achab. ↩︎
135:6 Juges 18. 30. RV et RV mg. ↩︎
135:7 Exode 18. 3. ↩︎