[p. i]
Afin d’offrir aux spécialistes occidentaux de l’Orient les éléments indispensables à l’étude de l’histoire et de la religion japonaises, et plus particulièrement du shintō, religion nationale du Japon, nous nous engageons à publier une traduction anglaise du Kogoshūi, ouvrage historique sur le Japon ancien, accompagnée de brèves remarques introductives et de nombreuses notes critiques, fruit de nos années d’étude. Nous espérons qu’il constituera un complément utile au Kojiki et au Nihongi, familiers depuis longtemps aux étudiants étrangers en japonais, grâce aux excellentes traductions des professeurs B.H. Chamberlain et W.G. Aston.
Il y a trois ou quatre ans, notre travail régulier d’étude et de traduction du Kogoshūi en anglais a commencé sous les auspices de la Zaidan Hōjin Meiji Seitoku Kinen Gakkai ou Société japonaise Meiji, fondée au Japon en 1912 en commémoration de l’empereur Meiji, lorsque Sa Majesté est décédée. De plus, cette année, le Comité de la Zaidan Hōjin Keimei Kai nous a encouragés à hâter l’achèvement de notre travail en question et à le publier sous son généreux patronage, et c’est ainsi que la présente version anglaise a été mise au jour.
En exprimant nos sincères remerciements aux deux sociétés mentionnées ci-dessus et à M. Richard Ponsonby Fane qui nous a aimablement donné quelques conseils et lu notre manuscrit dactylographié de la page ii pour nous, nos plus sincères remerciements vont également à Mme EA Gordon dont la profonde sympathie l’a incitée à nous apporter sa précieuse aide en matière de langue, en lisant inlassablement pour nous, malgré ses faibles yeux, notre manuscrit anglais d’un bout à l’autre.
Les traducteurs
Tokyo, juillet 1923
[p. iii]
Lorsque la première édition de notre traduction anglaise du Kogoshūi a été publiée l’année dernière, les installations d’impression des livres anglais à Tōkyō, perturbées par le tremblement de terre de 1923, n’avaient pas encore été complètement rétablies ; et de plus, en juillet dernier, l’un des collaborateurs a été obligé, sur ordre du gouvernement, de quitter subitement le Japon pour un voyage en Europe.
Dans ces circonstances, à notre profond regret, il nous a été impossible de présenter la traduction dans un état parfait, bien que conscients de ses défauts et de ses lacunes à plusieurs égards. Nous avons néanmoins commencé notre travail de révision dès le retour de notre collaborateur absent en décembre dernier, et venons d’achever cette tâche difficile. Certes, quelques corrections et insertions ont été apportées pour faciliter la compréhension du lecteur, mais nous estimons qu’il n’y a eu aucun changement significatif.
Pour la publication de la deuxième édition révisée du présent ouvrage, nous tenons à remercier tout particulièrement la Meiji Japan Society, grâce à son généreux mécénat, qui a permis la publication de cette édition révisée. Nous sommes profondément reconnaissants au Dr I. Nitobe, à M. J. Stewart et à M. Albert J. Koop du Victoria and Albert Museum, ainsi qu’à M. Richard Ponsonby Fane, actuellement à Kyoto, qui nous ont aimablement prodigué de précieux conseils, des critiques aussi bienveillantes que bienveillantes, et des encouragements constants.
[p. iv]
Pour conclure, nous souhaitons mentionner les noms du Dr Masao Toba et du Dr Samei Mikami, à qui nous devons le plus grand crédit pour leur soin minutieux et leur aimable aide dans la préparation de l’index de la deuxième édition révisée, qui peut s’avérer très utile aux étudiants dans l’étude du texte du Kogoshūi.
Les traducteurs
Tokyo, juin 1925
Français En publiant la troisième édition de la traduction anglaise du Kōgōshui, il n’y a rien de spécial à mentionner ici, si ce n’est que nous avons eu le plaisir d’enrichir l’ancienne bibliographie à la fin du livre avec l’ajout de la liste de quelques textes et commentaires découverts par nous récemment, grâce à l’aimable assistance et aux suggestions de notre ami Seizō Kōno, professeur du Collège Kokugakuin ; et, en outre, nous devons être très reconnaissants au Dr. Kin-ichirō Itō pour le travail minutieux qu’il a inlassablement effectué pour nous en remaniant complètement l’index, à qui les remerciements du lecteur de ce livre, nous en sommes sûrs, seront également adressés.
G. Katō et H. Hoshino
Tokyo, juin 1926