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VENTE.
COLORIAGE I.
CE chapitre est une énumération de seize terres créées par Ahura Mazda, et d’autant de fléaux créés en opposition par Angra Mainyu.
De nombreuses tentatives ont été faites, non seulement pour identifier ces seize terres, mais aussi pour tirer des conclusions historiques de leur ordre de succession, comme représentant l’ordre réel des migrations et des établissements des anciennes tribus iraniennes [^349]. Mais rien dans le texte ne nous autorise à y rechercher des récits légendaires, et encore moins des faits historiques. Nous n’avons ici qu’une description géographique de l’Iran, telle qu’on pourrait s’y attendre dans un ouvrage religieux comme le Vendîdâd, c’est-à-dire contenant des terres mythiques aussi bien que des pays réels. Il n’est pas facile de décider avec une certitude absolue, dans tous les cas, s’il s’agit d’une terre de la première ou de la seconde catégorie, en partie à cause de notre connaissance insuffisante de la géographie de l’Iran ancien, et en partie parce que des noms, appartenant à l’origine à des terres mythiques, sont souvent, plus tard, attachés à des terres réelles.
Parmi ces seize terres, neuf ont certainement existé et nous connaissons leur position géographique, car nous pouvons suivre leurs noms depuis les annales des rois achéménides ou les œuvres des écrivains classiques jusqu’à la carte de l’Iran moderne. Il s’agit des suivantes :
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NOM ZEND. | ANCIEN PERSAN. | GREC. | NOM MODERNE. |
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Sughdha (2) | Suguda | Σογδιανή | (Samarkand) |
Mouru (3) | Margu | Margiani | Merv |
Bâkhdhi (4) | Bâkhtri | Bakρa | Balkh |
Haroyu (6) | Haraiva | Ἄρεια | Day-rod |
Vehrkâna (9) | Varkana | Hyrcanie | Gorgân |
Harahvaiti (16) | Harauvati | Arachotos | |
Harut | Hêtumân (11) | Étymandre | Helmand |
Ragha (12) | Raga | Riga | Rai |
Hapta hindu (15) | Hindavas | Ἰνδοί | (Pañgâb) |
L’existence réelle de Nisâya (5) est certaine, bien que sa position ne puisse être déterminée avec exactitude (voir la note du § 8).
Pour les autres terres, nous nous référons au commentaire pahlavi pour information. Kakhra (13) n’est qu’une translittération, soit que le nom fût alors trop connu pour nécessiter une explication plus approfondie, soit trop peu pour en permettre une. Urva (8) est décrite comme étant Masân (« la terre de Masân » ou « la terre du Grand »), un nom qui s’appliquait, à l’époque sassanide, au territoire autour d’Ispahân (Firdausi, éd. Mohl, V, 270).
Pour « Varena, le quadrilatère » (14), le Commentaire hésite entre les monts Padashkhvârgar (l’Elborz) et Kirmân, une hésitation aisément expliquée par le fait que Varena est le siège de la lutte entre Azis Dahâka et Thraêtaona, entre le serpent de l’orage et le dieu de l’orage, et était autrefois « le Ciel à quatre côtés » (voir Introd. IV, 12, 23). La tradition moderne tranche en faveur de Padashkhvârgar, probablement parce que le serpent fut finalement lié au Demavand, le plus haut sommet de cette chaîne. Les prétentions de Kirmân étaient probablement fondées sur l’étymologie populaire de son nom, « le pays des serpents ».
‘Vaêkereta, des ombres maléfiques’ (8), est identifié à Kapul (Cabul) ; à tort ou à raison, nous ne pouvons en décider ; pourtant, comme il n’en est question que comme du siège des aventures de Keresâspa (voir Introd. IV, 21), on peut soupçonner que cette assimilation repose simplement sur le fait que, dans la tradition ultérieure, la légende de Keresâspa était localisée dans le plateau de Peshyansâi, au Kaboulistan (Bund. XXX).
Dans l’énumération, il n’y a aucun ordre apparent, et Ormazd, dans ses créations, semble parcourir toute la carte, en avant et en arrière, sans le moindre égard pour les points cardinaux. Pourtant, le point de départ et le point final n’ont pas été choisis arbitrairement : la première terre créée fut « l’Airyana Vaêgô par le Vanguhi Dâitya », et la dernière fut la terre par le Rangha. Or, [ p. 3 ] le Vanguhi et le Rangha étaient à l’origine les fleuves célestes qui descendaient du ciel (comme deux Gaṅgâs célestes) pour entourer la terre, l’un à l’est, l’autre à l’ouest (Bund. XX) ; c’est pourquoi la création commence par une terre par le Vanguhi et se termine par une terre par le Rangha.
À l’époque sassanide, lorsque le Tigre constituait définitivement la frontière occidentale de l’Iran, le Rangha lui était associé, et le Commentaire décrit ainsi la seizième terre comme étant l’Arvastân-i-Rûm, ou Mésopotamie romaine. Mais tous les passages de l’Avesta où le Rangha est cité évoquent sa nature mythique : le fleuve à l’horizon lointain, l’Océan environnant, et, par moments, ressemblant encore à son homonyme védique, le Rasâ, le fleuve qui sépare les dieux des démons.
La première terre, l’Airyana Vaêgô, selon le Vanguhi Dâitya, resta jusqu’à la fin une région mythique. C’était à l’origine la demeure de Yima et des justes, c’est-à-dire une forme particulière de paradis (voir Introd. IV, 38, et Farg. II). Plus tard, on la rechercha dans les contrées au nord de l’Adarbaïdjan, probablement afin de la rapprocher le plus possible du siège de la religion zoroastrienne, sans pour autant perdre son caractère surnaturel face aux faits contraires. Ceci entraîna la division du Vanguhi Dâitya en deux fleuves : l’Airyana Vaêgô étant localisé dans la contrée au nord de l’Adarbaïdjan, le fleuve qui s’y trouve doit être identifié à l’Araxe (Aras) ; mais, en même temps, il continuait à entourer le monde vers l’est sous le nom de Veh (Vanguhi), qui était le nom sassanide de l’Oxus-Indus [^350]. Il semble qu’à l’époque d’Hérodote, l’Araxe et l’Oxus étaient considérés comme un seul et même fleuve [1], comme le furent plus tard l’Oxus et l’Indus ; cela expliquerait son étrange affirmation selon laquelle l’Araxe, qui est selon lui l’Oxus ou Yaxartes, prend sa source du pays des Matianiens, comme le Gyndes, et coule vers l’est (I, 202 ; IV, 40 ; cf. III, 36 ; IV, 11) ; et, en même temps, cela expliquerait à la fois comment l’Airyana Vaêgô a pu être localisé dans le bassin de l’Araxe et comment l’Oxus a pu couler vers l’est pour se jeter dans la mer d’Arabie [2].
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Il s’ensuit qu’aucune conclusion historique ne peut être tirée de cette description : il était nécessaire qu’elle commence avec le Vanguhi et se termine avec le Rangha. Y chercher l’explication des migrations géographiques, c’est transformer la cosmologie en histoire.
Il y a peu à dire sur les contre-créations d’Angra Mainyu : il s’agit de divers vices et fléaux, généralement sans rapport avec le pays dont ils sont issus. Certains sont exprimés par ἅπαξ λεγόμενα, dont la signification est douteuse ou inconnue.
Si l’on suppose que seules les terres appartenant au monde iranien ont été admises dans la liste, la mention des Sept Fleuves indiquerait que le premier Fargard n’a pas été composé avant l’époque où le bassin de l’Indus est devenu une partie de l’Iran, c’est-à-dire pas avant le règne de Darius Ier.
1. Ahura Mazda [3] parla à Spitama [4] Zarathustra [5], disant :
2. J’ai rendu chaque terre chère à ses habitants, même si elle n’avait aucun charme en elle [6] : si je n’avais pas rendu chaque terre chère à ses habitants, même si elle n’avait aucun charme en elle, alors le monde vivant tout entier aurait envahi l’Airyana Vaêgô [7].
3 (5). La première des bonnes terres et des bons pays [ p. 5 ] que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était l’Airyana Vaêgô [8], près de la bonne rivière Dâitya [9].
Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie le serpent dans la rivière [10] et l’hiver, œuvre des Daêvas [11].
4 (9). Il y a là dix mois d’hiver, deux mois d’été [12] ; et ceux-ci sont froids pour les eaux [13], froids pour la terre, froids pour les arbres [14]. L’hiver y tombe, avec les pires de ses fléaux.
5 (13). La deuxième des bonnes terres et des bons pays que moi, Ahura Mazda, ai créés, étaient les plaines [15] de Sughdha [16].
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Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie la mouche Skaitya [17], qui apporte la mort au bétail.
6 (17). Le troisième des bons pays et terres que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était le fort et saint Môuru [18].
Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie des désirs pécheurs [19].
7 (21). La quatrième des bonnes terres et des bons pays que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était la belle Bâkhdhi [20] aux bannières élevées.
Sur ce, arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie la Bravara [21].
8 (25). Le cinquième des bonnes terres et pays que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était Nisâya [22], qui se trouve entre Môuru et Bâkhdhi.
Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie le péché d’incrédulité [23].
9 (29). La sixième des bonnes terres et pays [ p. 7 ] que moi, Ahura Mazda, j’ai créé, était Harôyu [24] avec son lac [25].
Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie le moustique taché [26].
10 (33). La septième des bonnes terres et des bons pays que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était Vaêkereta [27], des ombres maléfiques.
Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie les Pairika Knãthaiti, qui s’attachèrent à Keresâspa [28].
11 (37). Le huitième des bonnes terres et pays que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était Urva aux riches pâturages [29].
Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie le péché d’orgueil [30].
12 (41). La neuvième des bonnes terres et des bons pays que moi, Ahura Mazda, ai créés, était Khnenta dans Vehrkâna [31].
Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie un péché pour lequel il n’y a pas d’expiation, le péché contre nature [32].
13 (45). Le dixième des bonnes terres et pays que moi, Ahura Mazda, ai créés, était le beau Harahvaiti [33].
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Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie un péché pour lequel il n’y a pas d’expiation, l’enterrement des morts [34].
14 (49). La onzième des bonnes terres et des bons pays que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était le brillant et glorieux Haêtumant [35].
Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie la sorcellerie maléfique des Yâtus [36].
15 (53). Et voici comment se manifeste la nature du Yâtu : elle se manifeste par le regard [37] ; et alors, chaque fois que le sorcier hurle ses sorts [38], les œuvres de sorcellerie les plus mortelles se produisent [39].
16 (59). Le douzième des bonnes terres et pays que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était Ragha des trois races [40].
Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie le péché d’incrédulité totale [41].
17 (63). La treizième des bonnes terres et pays que moi, Ahura Mazda, j’ai créés était le fort et saint Kakhra [42].
Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie un péché pour lequel il n’y a pas d’expiation, la combustion des cadavres [43].
18 (67). La quatorzième des bonnes terres et des bons pays que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était la Varena à quatre coins [44], pour laquelle naquit Thraêtaona, qui frappa Azis Dahâka.
C’est alors qu’arriva Angra Mainyu, qui n’est que mort, et il contre-créa par sa sorcellerie des problèmes anormaux chez les femmes [45] et l’oppression des dirigeants étrangers [46].
19 (72). La quinzième des bonnes terres et pays que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était les Sept Rivières [47].
C’est alors qu’arriva Angra Mainyu, qui n’était que mort, et il contre-créa par sa sorcellerie des problèmes anormaux chez les femmes et une chaleur excessive.
20 (76). La seizième des bonnes terres et des bons pays que moi, Ahura Mazda, j’ai créés, était la terre près des inondations du Rangha [48], où les gens vivent sans tête [49].
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Alors arriva Angra Mainyu, qui est toute mort, et il contre-créa par sa sorcellerie l’hiver, œuvre des Daêvas [50].
21 (81). Il existe encore d’autres terres et pays, beaux et profonds, désirables et lumineux, et prospères.
1:1 Rhode, Le Saint Sage des Anges, p. 61; Heeren, Idées pour l’histoire, I, p. 498; Lassen, Études indiennes sur l’altertum I, p. 526; Haug dans l’ouvrage de Bunsen, Aegypten’s Stellung, V, 2e partie, p. 104; Kiepert, Rapports mensuels de l’Académie de Berlin, 1856, p. 621.—Un nouvel éclairage a été apporté à ce récit par M. Bréal dans son article « De la géographie de l’Avesta » (dans les Mêlages de mythologie et de linguistique, p. 187 et suiv.). ↩︎
3:1 On croyait que l’Oxus et l’Indus étaient un seul et même fleuve (Bund. lc ; voir Garrez, journal Asiatique, 1869, II, 195 seq.) ↩︎
3:2 Courant sous la mer Caspienne, comme Aréthuse coule sous la mer de Sicile et le Rangha lui-même sous le golfe Persique (Bund. XX ; cf. Garrez 1.c.) ↩︎
3:3 Que l’on croie encore, à l’époque où ce Fargard fut écrit, que l’Airyana p. 4 Vaêgô se trouve dans les contrées lointaines du soleil levant, ou qu’il soit déjà sur les rives de l’Aras, cela reste indécis. ↩︎
4:1 Voir Introd. IV, 4. ↩︎
4:2 Littéralement « le plus bienfaisant », une épithète de Zarathoustra, qui a été plus tard confondue avec un nom de famille, « le Spitamide ». ↩︎
4:3 Voir Introd. IV, 40. ↩︎
4:4 « Chacun s’imagine que la terre où il est né et a grandi est la meilleure et la plus belle terre que j’ai créée. » (Comm.) ↩︎
4:5 Voir la clause suivante. La clause 2 appartient au Commentaire ; elle est composée de citations illustrant le processus alternatif de la création : « D’abord, Ahura Mazda créerait une terre d’une telle nature que ses habitants l’apprécieraient, et il ne pourrait y avoir rien de plus délicieux. Ensuite, celui qui est toute mort lui imposerait une contre-création. » ↩︎
5:1 Voir l’Introd. au Fargard. ↩︎
5:2 ‘Le bon Dâitya.’ ‘Le Dâitîk (Dâitya) vient d’Irân Vêg (Airyana Vaêgô), il coule à travers les montagnes du Gorgistân (Géorgie,’ Bund. p. 51, 19). C’était donc, à l’époque des Sassanides, un nom de l’Araxe. ↩︎ ↩︎
5:3 ‘Il y a beaucoup de Khrafstras dans le Dâitîk, comme on dit, le Dâitîk plein de Khrafstras’ (Bund. p. 51, 20). Le serpent dans le fleuve était à l’origine le Serpent mythique, Azis, qui renversa et tua le roi d’Irân Vêg, Yima (voir Introd. IV, 18) ; puis il fut identifié, comme il ressort du Bundahis, aux serpents qui abondent sur les rives de l’Araxe (Morier, A Second Journey, p. 250). ↩︎
5:4 Comme Irân Vêg est un lieu de refuge pour l’humanité et toute vie contre l’hiver qui doit détruire le monde (voir Farg. II, 21 seq.), l’hiver a été pensé, par un malentendu mythique, comme la contre-création d’Irân Vêg : d’où la description glaciale de cet étrange paradis (voir la clause suivante). ↩︎
5:5 Vendîdâd Sâdah : « Il est connu que dans le cours ordinaire de la nature, il y a sept mois d’été et cinq d’hiver » (voir Bund. XXV). ↩︎
5:6 Certains disent : « Même ces deux mois d’été sont froids pour les eaux… » (Comm. ; cf. Mainyô-i-khard XLIV, 20, et plus haut, n. [11:1]). ↩︎
5:7 Vend. Sâdah : « Là règne le noyau et le cœur de l’hiver. » ↩︎
5:8 Douteux : peut-être le nom d’une rivière (le Zarafshand). ↩︎
5:9 Suguda; Sogdiane. ↩︎
6:1 Un mot inconnu : peut-être « la mouche du bétail ». C’est une mouche qui se cache parmi le maïs et le fourrage, et, de là, pique d’un dard venimeux le bœuf qui s’en nourrit (Comm. et Asp.) ↩︎
6:2 Margo; Margiana; Merv. ↩︎
6:3 Traduit selon le Comm. et Asp. ↩︎
6:4 Bactriane; Bactres; Balkh. ↩︎
6:5 ‘Les fourmis porteuses de blé’ (Asp. ; cf. Farg. XIV, 5). ↩︎
6:6 Il y avait plusieurs villes de ce nom, mais aucune entre Môuru et Bâkhdhi. Mais la phrase peut aussi être traduite : « Nisâya entre laquelle et Bâkhdhi se trouve Môuru », ce qui pointerait vers Νισαία, la capitale de la Parthie (Παρθαύνισα Isid. de Charax 12) ; cf. Pline 6, 25 (29). ↩︎
6:7 ‘Il faut croire à la loi, et n’avoir aucun doute à son sujet dans le cœur, et croire fermement que la bonne et juste loi qu’Ormazd a envoyée au monde est la même loi qui nous a été apportée par Zardust’ (Saddar 1). ↩︎
7:1 Haraiva; Areia; le bassin de la rivière Hari, ou Herat. ↩︎
7:2 Douteux. ↩︎
7:3 Douteux. ↩︎
7:4 ‘Kapul’ (Comm. ; voir l’Introd. au Fargard). ↩︎
7:5 Voir Introd. IV, 21. ↩︎
7:6 Selon Asp. Tus (au Khorasan) ; plus probablement la terre autour d’Ispahan. Voir l’Introd. au Fargard. ↩︎
7:7 Ou mieux, tyrannie : « les grands y sont fiers » (Comm.) ↩︎
7:8 Varkâna; Hyrcanie. ‘Khnenta est une rivière de Vehrkâna’ (Comm.); par conséquent la rivière Gorgân. ↩︎
7:9 Voir Farg. VIII, 31. ↩︎
7:10 Harauvati; Arachotos ? Harout. ↩︎
8:1 Voir Farg. III, 36 suiv. ↩︎
8:2 Le bassin de l’Ἐτύμανδρος ou Érymanthe ; maintenant Helmand. Voir. Couleur. XIX, 39. ↩︎
8:3 Les sorciers ; voir Introd. IV, 20. ↩︎
8:4 Le mauvais œil. ↩︎
8:5 En tant que Γόης. La sorcellerie s’exerce soit par l’œil, soit par la voix (Asp.) ↩︎
8:6 Vendîdâd Sâdah : « Alors ils sortent pour tuer et frapper au cœur ! Une glose cite, comme productions du sorcier, « Je neige et je grêle » (cf. Hippocrate, De Morbo Sacro 1, et Pausanias 2, 34, 4). À cette glose semble appartenir la phrase zend corrompue qui suit, et cela pourrait signifier « ils augmentent le fléau des sauterelles » (cf. Farg. VII, 26). ↩︎
8:7 Raï. Voir Introd. III. 15. ↩︎
8:8 « Ils doutent d’eux-mêmes et font douter les autres » (Comm.) ↩︎
9:1 Une terre inconnue. Asp. : Chine, ce qui est certainement faux. Il y avait une ville de ce nom au Khorasan (Karkh). ↩︎
9:2 Voir Farg. VIII, 73. ↩︎
9:3 Voir l’Introd. au Farg. ↩︎
9:4 Farg. XVI, 11 seq. ↩︎
9:5 Peut-être une allusion à Azis Dahâka (Zohâk), qui, en tant que roi, représente le conquérant étranger (dans la tradition ultérieure le Tâzî ou Arabe ; peut-être dans la tradition plus ancienne l’Assyrien). ↩︎
9:6 Le bassin des affluents de l’Indus, le Pañgâb moderne (= les Cinq Rivières). ↩︎
9:7 ‘Arvastân-i-Rûm (Mésopotamie romaine),’ (Comm. ; voir l’Introd. au Farg.) ↩︎