Moi (1-6). Les cinq endroits où la Terre ressent le plus de joie.
II (7-11). Les cinq endroits où la Terre ressent le plus de tristesse.
III (12-35). Les cinq choses qui réjouissent le plus la Terre.
IV (36-42). Les cadavres ne doivent pas être enterrés.
Il y a une ressemblance quant aux mots entre la première et la deuxième partie, mais il n’y en a aucune quant au fond ; aucune proposition de la première n’a son pendant dans la seconde. Il y a davantage de ressemblance entre la deuxième partie et la troisième, car les trois premières propositions de la troisième partie (§§ 12, 13, 22) se rapportent aux mêmes choses que les deuxième, troisième et quatrième propositions de la deuxième partie (§§ 8, 9, 10).
Les parties I et II ne sont que de sèches énumérations. La partie III est plus intéressante, car elle contient deux longues digressions : l’une (§§ 14-21) sur les lois funéraires, l’autre (§§ 24-33) sur la sainteté de l’agriculture. La quatrième partie du chapitre peut être considérée comme une digression relative à la première clause de la troisième partie (§ 12).
Les choses qui réjouissent ou attristent la Terre sont celles qui produisent la fertilité et la vie ou la stérilité et la mort, soit en elle, soit sur elle.
Le sujet de ce chapitre est devenu un lieu commun chez les Parsis, qui l’ont traité de manière plus ou moins antithétique dans le Mainyô-i-khard (chap. V et VI) et dans les Ravaets (Gr. Rav. pp. 434-437).
La deuxième digression (§§ 24-33) est traduite dans les Essais de Haug, p. 235 seq.
1. Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quel est le premier endroit où la Terre se sent le plus heureuse ?
Ahura Mazda répondit : « C’est le lieu où s’avance l’un des fidèles, ô Spitama Zarathustra ! avec le bois sacré à la main [^430], le baresma [^431] à la main, la viande sacrée à la main, [ p. 23 ] le mortier sacré [^432] à la main, accomplissant la loi avec amour et implorant à haute voix Mithra, le seigneur des vastes pâturages, et Râma Hvâstra [1]. »
2, 3 (6-10). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quel est le deuxième endroit où la Terre se sent le plus heureuse ?
Ahura Mazda répondit : « C’est le lieu où l’un des fidèles érige une maison avec un prêtre à l’intérieur, avec du bétail, une femme, des enfants et de bons troupeaux à l’intérieur ; et où ensuite le bétail continue à prospérer, la sainteté prospère [2], le fourrage prospère, le chien prospère, la femme prospère, l’enfant prospère, le feu prospère et toutes les bénédictions de la vie prospèrent. »
4 (11). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quel est le troisième endroit où la Terre se sent le plus heureuse ?
Ahura Mazda répondit : « C’est l’endroit où l’un des fidèles cultive le plus de maïs, d’herbe et de fruits, ô Spitama Zarathustra ! où il arrose la terre qui est sèche, ou assèche la terre qui est trop humide. »
5 (15). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quel est le quatrième endroit où la Terre se sent le plus heureuse ?
Ahura Mazda répondit : « C’est l’endroit où il y a le plus de troupeaux. » [ p. 24 ] 6 (18). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quel est le cinquième endroit où la Terre se sent le plus heureuse ?
Ahura Mazda répondit : « C’est l’endroit où les troupeaux et les troupeaux produisent le plus de fumier. »
7 (21). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quel est le premier endroit où la Terre ressent le plus cruellement le chagrin ?
Ahura Mazda répondit : « C’est le col d’Arezûra [3], d’où les armées de démons se précipitent depuis le terrier du Druga [4]. »
8 (25). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quel est le deuxième endroit où la Terre ressent le plus de douleur ?
Ahura Mazda répondit : « C’est l’endroit où la plupart des cadavres de chiens et d’hommes sont enterrés [5]. »
9 (28). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quel est le troisième endroit où la Terre ressent le plus de douleur ?
Ahura Mazda répondit : « C’est l’endroit où se trouvent la plupart de ces Dakhmas sur lesquels sont déposés les cadavres des hommes [6]. »
10. (31). Ô Créateur du monde matériel, toi, Saint ! Quel est le quatrième endroit où la Terre ressent le plus de douleur ?
Ahura Mazda répondit : « C’est l’endroit où se trouvent la plupart des terriers des créatures d’Angra Mainyu [7]. »
11 (34). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quel est le cinquième endroit où la Terre ressent le plus de douleur ?
Ahura Mazda répondit : « C’est le lieu où la femme et les enfants d’un des fidèles [8], ô Spitama Zarathustra ! sont poussés sur le chemin de la captivité, le chemin sec et poussiéreux, et élèvent une voix de gémissement. »
12 (38). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Qui est le premier à réjouir la Terre de la plus grande joie ?
Ahura Mazda répondit : « C’est lui qui en déterre la plupart des cadavres de chiens et d’hommes [9]. »
13 (41). Ô Créateur du monde matériel, toi, Saint ! Qui est le second qui réjouit la Terre de la plus grande joie ?
Ahura Mazda répondit : « C’est lui qui démolit la plupart de ces Dakhmas sur lesquels sont déposés des cadavres d’hommes. »
__________________________
14 (44). Que nul homme ne porte seul un cadavre [10]. Si un homme porte seul un cadavre, le Nasu [11] se précipite sur lui, pour le souiller, du nez du mort, de l’œil, de la langue, des mâchoires, du sexe, de l’arrière-train. Cette Drogue, ce Nasu, tombe sur lui, le tache jusqu’au bout des ongles, et il est impur, désormais, pour toujours.
15 (49). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quelle sera la place de cet homme qui a porté seul un cadavre [12] ?
Ahura Mazda répondit : « Ce sera l’endroit sur cette terre où il y aura le moins d’eau et le moins de plantes, celui où le sol sera le plus propre et le plus sec, et le moins traversé par les troupeaux, par le Feu, le fils d’Ahura Mazda, par les bottes consacrées de baresma, et par les fidèles. » [ p. 27 ] 6 (55). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! À quelle distance du feu ? À quelle distance de l’eau ? À quelle distance des bottes consacrées de baresma ? À quelle distance des fidèles ?
17 (5 7). Ahura Mazda répondit : « À trente pas du feu, à trente pas de l’eau, à trente pas des faisceaux consacrés de baresma, à trois pas des fidèles.
18, 19 (58-63). « Là, à cet endroit, les adorateurs de Mazda érigeront une enceinte [13], et ils l’y établiront avec de la nourriture, ils l’y établiront avec des vêtements, avec la nourriture la plus grossière et les vêtements les plus usés. Il vivra de cette nourriture, de ces vêtements il portera, et ainsi ils le laisseront vivre, jusqu’à ce qu’il ait atteint l’âge d’un Hana, ou d’un Zaurura, ou d’un Pairista-khshudra [14]. »
20, 21 (64-71). « Et lorsqu’il aura atteint l’âge d’un Hana, ou d’un Zaurura, ou d’un Pairista-khshudra, alors les adorateurs de Mazda ordonneront à un homme fort, vigoureux et habile [15], d’écorcher la peau de son corps et de lui couper la tête du cou [16], au sommet de la montagne : et ils livreront son cadavre aux plus avides des créatures mangeuses de cadavres créées par Ahura Mazda, aux corbeaux avides, avec ces mots : « L’homme ici présent s’est repenti de toutes ses mauvaises pensées, paroles et actions. [ p. 28 ] S’il a commis une autre mauvaise action, elle est remise par son repentir [17] : s’il n’a commis aucune autre mauvaise action, il est absous par son repentir, pour toujours et à jamais [18].”’
22 (72). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Qui est le troisième qui réjouit la Terre de la plus grande joie ?
Ahura Mazda répondit : « C’est lui qui remplit la plupart des terriers des créatures d’Angra Mainyu. »
23 (75). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Qui est le quatrième qui réjouit la Terre de la plus grande joie ?
Ahura Mazda répondit : « C’est celui qui cultive le plus de maïs, d’herbe et de fruits, ô Spitama Zarathustra ! qui arrose la terre qui est sèche, ou qui assèche la terre qui est trop humide [19].
24 (79). « Malheureuse est la terre qui est restée longtemps sans semer la semence du semeur et qui manque d’un bon cultivateur, comme une jeune fille bien faite qui est restée longtemps sans enfants et qui manque d’un bon mari.
25 (84). « Celui qui veut cultiver la terre, ô Spitama Zarathustra ! du bras gauche et du bras droit, du bras droit et du bras gauche, elle lui apportera [ p. 29 ] l’abondance, comme une épouse amoureuse sur son lit, à son bien-aimé ; l’épouse enfantera des enfants, la terre produira des fruits en abondance.
26, 27 (87-90). « Celui qui veut cultiver la terre, ô Spitama Zarathustra ! du bras gauche et du bras droit, du bras droit et du bras gauche, à lui ainsi parle la Terre : « Ô toi, homme ! qui me cultives du bras gauche et du bras droit, du bras droit et du bras gauche, ici les gens viendront toujours mendier (du pain [20]), ici j’irai toujours continuer à porter, apportant toutes sortes de nourriture, produisant une profusion de blé [21]. »
28, 29 (91-95). « Celui qui ne cultive pas la terre, ô Spitama Zarathustra ! du bras gauche et du bras droit, du bras droit et du bras gauche, ainsi lui dit la Terre : « Ô toi, homme, qui ne me cultives pas du bras gauche et du bras droit, du bras droit et du bras gauche, tu te tiendras toujours à la porte de l’étranger, parmi ceux qui mendient du pain ; tu y attendras toujours les ordures qui t’ont été apportées [22], apportées par ceux qui ont profusion de richesses. »
30 (96). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quelle est la nourriture qui comble la loi de Mazda [23] ?
Ahura Mazda répondit : « C’est semer du maïs encore et encore, ô Spitama Zarathustra !
31 (99). « Celui qui sème le blé sème la sainteté : il [ p. 30 ] fait croître la loi de Mazda de plus en plus haut : il rend la loi de Mazda aussi grasse qu’il le peut avec cent actes d’adoration, mille oblations, dix mille sacrifices [24].
32 (105). « Quand l’orge pousse, les Daêvas se redressent [25] ; quand le blé grossit [26], alors leurs cœurs s’affaiblissent ; quand le blé est moulu [27], les Daêvas gémissent ; quand le blé pousse, les Daêvas sont détruits. Dans cette maison, ils ne peuvent plus rester, de cette maison, où le blé pousse ainsi, ils sont chassés [28]. C’est comme si du fer rouge roulait dans leurs gorges, alors qu’il y a beaucoup de blé. »
33 (111). « Alors, que le prêtre enseigne aux gens cette parole sacrée : « Quiconque ne mange pas n’a pas la force d’accomplir des œuvres de sainteté, la force d’accomplir des travaux agricoles, la force d’engendrer des enfants. En mangeant, toute créature matérielle vit, en ne mangeant pas elle meurt [29]. »
34 (116). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Qui est le cinquième qui réjouit la Terre de la plus grande joie ?
[ p. 31 ]
Ahura Mazda répondit : « [^462] à l’un des fidèles.]
35 (118). « Celui qui, en cultivant la terre, ô Spitama Zarathustra !, ne donnerait pas avec bonté et piété à l’un des fidèles, celui-là tombera dans les ténèbres de Spenta Ârmaiti [30], dans le monde du malheur, le royaume lugubre, dans la maison de l’enfer. »
36 (122). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme enterre le cadavre d’un chien ou d’un homme, et ne le déterre pas dans un délai de six mois, quelle sera la peine qu’il devra payer ?
Ahura Mazda répondit : « Cinq cents rayures avec l’Aspahê-astra [^464], cinq cents rayures avec le Sraoshô-karana. »
37 (126). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme enterre le cadavre d’un chien ou celui d’un homme, et ne le déterre pas dans l’année, quelle sera la peine qu’il devra payer ?
Ahura Mazda répondit : « Mille rayures avec l’Aspahê-astra, mille rayures avec le Sraoshô-karana. »
38 (130). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme enterre le cadavre d’un chien ou d’un homme, et ne l’exhume pas dans la deuxième année, quelle en sera la peine ? Quelle sera l’expiation ? Quelle sera la purification ?
39 (135). Ahura Mazda répondit : « Pour cet acte, rien ne peut payer, rien ne peut expier, rien ne peut purifier ; c’est une transgression pour laquelle il n’y a pas d’expiation, pour toujours et à jamais. »
40 (137). Quand est-ce ainsi ?
« Il en est ainsi si le pécheur est un professeur de la loi de Mazda, ou quelqu’un qui l’a apprise [31]. Mais s’il n’est pas un professeur de la loi de Mazda, ni quelqu’un qui l’a apprise [32], alors cette loi de Mazda lui enlève son péché, s’il le confesse [33] et décide de ne plus jamais commettre de tels actes interdits. »
41 (142). « La loi de Mazda, en effet, ô Spitama Zarathustra ! ôte à celui qui la confesse les liens de son péché [34] ; elle ôte (le péché de) l’abus de confiance [35] ; elle ôte (le péché de) l’assassinat d’un fidèle [36] ; elle ôte (le péché de) l’enterrement d’un cadavre [37] ; elle ôte (le péché de) [ p. 33 ] actes pour lesquels il n’y a pas d’expiation ; elle ôte les plus lourdes peines du péché [38] ; elle ôte tout péché qui peut être commis.
42 (149). « De la même manière, la loi de Mazda, ô Spitama Zarathustra ! purifie les fidèles de toute mauvaise pensée, parole et action, comme un vent puissant et rapide purifie la plaine [39].
« Que désormais toutes les actions que tu accomplis soient bonnes, ô Zarathoustra ! Une expiation complète de ton péché est effectuée au moyen de la loi de Mazda. »
[^464] : 30:6 Voir Farg. IV, 47.
22:1 Le bois pour l’autel du feu. ↩︎
22:2 Le baresma (maintenant appelé barsom) est un fagot de brindilles sacrées que le prêtre tient à la main pendant qu’il récite les prières. Il s’agissait autrefois de brindilles de grenadier, de dattier ou de tamarinier, ou de tout autre arbre dépourvu d’épines, et on les cueillait selon des cérémonies particulières, ce qui seules les rendait aptes à être utilisées à des fins liturgiques (cf. Farg. XIX, 18 seq.). Les Parsis d’Inde trouvaient commode de les remplacer par des fils de laiton qui, une fois consacrés, peuvent être utilisés indéfiniment. C’est à ce baresma que Strabon fait allusion lorsqu’il parle du fagot de fines brindilles de bruyère que les mages tiennent à la main p. 23 en récitant leurs cantiques λεπτῶν δέσμην κατέχουτες, XV, 3, 14). ↩︎
23:1 Le Hâvana ou mortier utilisé pour écraser le Haoma ou Hom (voir Introd. IV, 28). ↩︎
23:2 Le dieu qui donne de bons parcs et de bons pâturages au bétail (voir Introd. IV, 16). ↩︎
23:3 Par l’accomplissement du culte. ↩︎
24:1 Le cou d’Arezûra (Arezûrahê grîva) est « une montagne à la porte de l’enfer, d’où les démons se précipitent » (Bund. 22, 16) ; on l’appelle aussi « la tête d’Arezûra » (Farg. XIX, 45), ou « le dos d’Arezûra » (Bund. 21, 17). Arezûra était d’abord le nom d’un démon qui fut tué par Gayômard (Mainyô-i-khard XXVII, 15) ; et le mont Arezûra était très probablement la montagne à laquelle il était lié, comme Azi Dahâka l’était à Demâvend (voir Introd. IV, 18). ↩︎
24:2 L’enfer. ↩︎
24:3 Voir Introd. V, 9. ↩︎
24:4 Concernant le Dakhmas, voir Introd. V, 10. « La Terre n’est pas heureuse à l’endroit où se trouve un Dakhma avec des cadavres dessus ; car ce lopin de terre ne sera plus jamais propre jusqu’au jour de la p. 25 résurrection » (Gr. Rav. 435, 437). Bien que l’érection du Dakhmas soit ordonnée par la loi, le Dakhma en lui-même est aussi impur que n’importe quel endroit sur la terre peut l’être, puisqu’il est toujours en contact avec les morts (cf. Farg. VII, 55). L’impureté qui autrement serait dispersée sur le monde entier, est ainsi rassemblée en un seul et même endroit. Mais même cet endroit, malgré le Ravaet, ne doit pas rester souillé à jamais, car tous les cinquante ans les Dakhmas doivent être démolis, afin que leurs sites puissent être restaurés à leur pureté naturelle (V. i. Farg. VII, 49 seq. et ce Farg. § 13). ↩︎
25:1 ‘Là où il y a le plus de Khrafstras’ (Comm.); cf. Introd. V, II. ↩︎
25:2 Tué par un ennemi. ↩︎
25:3 Il n’y a pas de contrepartie donnée à la première douleur (§ 7), car, comme l’exprime naïvement le Commentaire, « il n’est pas possible de creuser ainsi l’enfer, ce qui se fera à la fin du monde » (Bund. XXXI, sub fin.) ↩︎
26:1 Aucune cérémonie en général ne peut être accomplie par un seul homme. Deux Mobeds sont nécessaires pour accomplir le service du Vendîdâd, deux prêtres pour le Barashnûm, deux personnes pour le Sag-dîd (Anquetil, II, 584 n.). Il n’est jamais bon que les fidèles soient seuls, car le démon est toujours aux aguets, prêt à profiter du moindre moment d’inattention. Si les fidèles sont seuls, il n’y a personne pour compenser une négligence et pour empêcher les dommages qui en découlent. Le danger n’est jamais plus grand que dans le cas présent, lorsque le démon est à portée de main et en contact direct avec les fidèles. ↩︎
26:2 Voir Introd. V, 3. ↩︎
26:3 Comme le Nasu s’est emparé de lui, il est devenu un Nasu incarné, et ne doit plus être autorisé à entrer en contact avec les hommes qu’il voudrait souiller. ↩︎
27:1 L’Armest-gâh, le lieu des impurs ; voir Introd. V, 15. ↩︎
27:2 Hana signifie littéralement « un vieil homme » ; Zaurura, « un homme brisé par l’âge » ; Pairista-khshudra, « celui dont la semence est desséchée ». Ces mots semblent avoir acquis les significations techniques de « cinquante, soixante et soixante-dix ans ». ↩︎
27:3 « Entraîné à des opérations de ce genre » (Comm.) ; un bourreau. ↩︎
27:4 Cf. Farg. IX, 49, texte et note. ↩︎
28:1 L’exécution du Brevet. Voir Introd. V, 22. ↩︎
28:2 Il semble que la loi ait ordonné autrefois qu’il soit immédiatement mis à mort ; mais qu’ensuite, lorsque la rigueur de la loi s’est atténuée, l’objectif qui avait été atteint auparavant par sa mort, a été atteint par sa détention. Il a été autorisé à vivre en détention jusqu’à ce qu’il soit vieux et presque mort, et il a été mis à mort par la loi, juste avant qu’il ne meure selon le cours normal de la nature (voir §§ 19, 20). Certains Ravaets placent le « porteur seul » parmi les margarzân (East India Office Library, Zend MSS. VIII, 144) ; il doit être puni non seulement dans ce monde, mais aussi dans l’autre ; il est condamné à se nourrir en enfer de cadavres d’hommes (Ardâ Vîrâf XXXVIII). ↩︎
28:3 Cf. § 4. ↩︎
29:1 Extrait de la Vendîdâd Sâdah. ↩︎
29:2 Ou « porter du blé d’abord pour toi ». « Quand quelque chose de bon pousse, il poussera d’abord pour toi » (Comm.) ↩︎
29:3 Ils prennent pour eux ce qui est bon et t’envoient ce qui est mauvais’ (Comm.) ↩︎
29:4 Littéralement, « Quel est le ventre de la loi ? » ↩︎
30:1 La traduction « actes d’adoration » et « oblations » est douteuse : les mots du texte ἅπαξ λεγόμενα, qui sont traditionnellement traduits par « pieds » et « seins ». Le Commentaire dit ce qui suit : « Il rend la loi de Mazda aussi grasse qu’un enfant pourrait l’être au moyen de cent pieds, c’est-à-dire de cinquante serviteurs marchant pour le bercer ; de mille seins, c’est-à-dire de cinq cents nourrices ; de dix mille sacrifices accomplis pour son bien. » ↩︎
30:2
John Barleycorn se releva à nouveau,
Et cela les a tous profondément surpris. ↩︎
30:3 Douteux ; peut-être, « Quand le sudhus (une sorte de grain) sort. » ↩︎
30:5 Douteux. ↩︎
31:1 L’Ashô-dâd ou aumône. La clause entre crochets est tirée de la Vendîdâd Sâdah. ↩︎
31:2 La terre. ↩︎
31:3 Voir Introd. V, 19. ↩︎
32:1 Comme il devait savoir qu’il commettait un péché. ↩︎
32:2 S’il ne savait pas qu’il commettait un péché. ↩︎
32:3 S’il fait un brevet (voir Introd. V, 22), et se dit : « Je ne pécherai plus jamais désormais » (Comm.) ↩︎
32:4 Si cela n’est pas commis sciemment ; voir § 40 et les notes suivantes. ↩︎
32:5 Draosha : refusant de restituer un dépôt (Comm. ad IV, x) : « Il sait qu’il est interdit de voler, mais il s’imagine que voler les riches pour donner aux pauvres est un acte pieux » (Comm.) ↩︎
32:6 Ou mieux, ‘un Mazdéen’, mais celui qui a commis un crime capital ; s’il sait qu’il est permis de tuer le margarzân, il ne sait pas qu’il n’est pas permis de le faire sans un ordre du juge ! Cf. VIII, 74 note. ↩︎