I (1-3). Purification de la maison où un homme est décédé.
II (4-13). Funérailles.
III (14-22). Purification des voies par lesquelles le corps a été transporté.
IV (23-25). Pas de vêtements à gaspiller sur un cadavre.
V (26-32). Désirs illégitimes.
VI (33-34). Un cadavre desséché ne contamine pas.
VII (35-72). Purification de l’homme souillé par les morts.
VIII (73-80). Purification du feu souillé par les morts.
IX (81-96). L’incendie du Bahrâm.
X (97-107). Purification dans le désert.
Ce chapitre, à l’exception de la section V, pourrait s’intituler : Funérailles et Purification. On peut facilement y introduire un ordre logique en disposant les sections comme suit : I, IV, II, III, VI, VII, X, VIII, IX.
1. Si un chien ou un homme meurt sous la charpente d’une maison ou les clayonnages d’une hutte, que feront les adorateurs de Mazda ? [ p. 94 ] 2 (4). Ahura Mazda répondit : « Ils chercheront un Dakhma, ils chercheront un Dakhma tout autour. S’ils trouvent plus facile d’enlever les morts que de déplacer la maison, ils enlèveront les morts, ils laisseront la maison debout et la parfumeront avec de l’Urvâsni, ou du Vohu-gaona, ou du Vohu-kereti, ou du Hadhâ-naêpata, ou toute autre plante odorante [^682]. »
3 (8). « S’ils trouvent plus facile de déplacer la maison que de déplacer le mort [^683], ils emporteront la maison, ils laisseront le mort reposer sur place et parfumeront la maison avec de l’Urvâsni, ou du Vohu-gaona, ou du Vohu-kereti, ou du Hadhâ-naêpata, ou toute autre plante odorante. »
4 (11). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si dans la maison d’un adorateur de Mazda un chien ou un homme vient à mourir, et qu’il pleuve [^684], qu’il neige, qu’il vente [^685], ou que l’obscurité tombe, et que les troupeaux et les hommes s’égarent, que feront les adorateurs de Mazda [^685] ? [ p. 95 ] 5 (14). Ahura Mazda répondit : « L’endroit de cette maison où le sol est le plus propre et le plus sec, et le moins fréquenté par les troupeaux, par le Feu, le fils d’Ahura Mazda, par les bottes consacrées de baresma, et par les fidèles ; »
6 (16). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! À quelle distance du feu ? À quelle distance de l’eau ? À quelle distance des gerbes consacrées ? À quelle distance des fidèles ?
7 (17). Ahura Mazda répondit : « À trente pas du feu ; à trente pas de l’eau ; à trente pas des fagots consacrés de baresma ; à trois pas des fidèles ;
8 (18). « Ils creuseront à cet endroit une tombe, d’un demi-pied de profondeur si la terre est dure, et de la moitié de la hauteur d’un homme si elle est molle ; ils couvriront la surface de la tombe de cendres ou de bouse de vache » [^686] ; ils en couvriront la surface de poussière de briques, de pierres ou de terre sèche [1].
9 (21). « Et ils laisseront là le corps sans vie, pendant deux nuits, ou trois nuits, ou pendant un mois, jusqu’à ce que les oiseaux commencent à voler, que les herbes poussent, que les fleuves coulent, et que le vent tarisse les eaux de dessus la terre. »
10 (23). « Et quand les oiseaux commenceront à voler, les plantes à pousser, les flots à couler et le vent à tarir les eaux de la terre, alors les adorateurs de Mazda feront une brèche dans le mur [ p. 96 ] de la maison [2], et ils appelleront deux hommes, forts et habiles [3], et ceux-ci, après avoir dépouillé leurs vêtements [^690], emmèneront le corps dans le bâtiment d’argile, de pierres et de mortier [4], élevé sur un lieu où ils savent qu’il y a toujours des chiens et des oiseaux mangeurs de cadavres.
11 (29). « Ensuite, les porteurs de cadavres s’assiéront à trois pas du mort ; alors le saint Ratu [^692] proclamera aux adorateurs de Mazda ainsi : « Que les adorateurs de Mazda apportent ici l’urine avec laquelle les porteurs de cadavres là-bas laveront leurs cheveux et leur corps ! »
12 (32). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quelle est l’urine avec laquelle les morts laveront leurs cheveux et leur corps ? Est-elle celle d’un mouton ou d’un bœuf ? Est-elle celle d’un homme ou d’une femme ?
13 (35). Ahura Mazda répondit : « C’est de mouton ou de bœuf ; ni d’homme ni de femme, sauf ces deux-là : le plus proche parent (du mort) ou sa plus proche parente. Les adorateurs de Mazda [ p. 97 ] se procureront donc l’urine avec laquelle les porteurs de cadavres laveront leurs cheveux et leur corps [5]. »
14 (38). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Le chemin sur lequel ont été transportés les cadavres des chiens et des hommes, peut-il être parcouru à nouveau par les troupeaux, par les hommes et les femmes, par le Feu, fils d’Ahura Mazda, par les paquets consacrés de baresma, et par les fidèles ?
15 (40). Ahura Mazda répondit : « Il ne peut plus être traversé par les troupeaux, ni par les hommes et les femmes, ni par le Feu, le fils d’Ahura Mazda, ni par les paquets consacrés de baresma, ni par les fidèles.
16 (41). « Tu feras donc passer trois fois par ce chemin le chien jaune à quatre yeux ou le chien blanc aux oreilles jaunes [6] ». Lorsque le chien jaune à quatre yeux ou le chien blanc aux oreilles jaunes y est amené, alors le Drua Nasu s’envole vers les régions du nord, sous la forme d’une mouche furieuse, les genoux et la queue en avant, tout taché de taches, et semblable au plus immonde des Khrafstras [7]. »
17 (45). « Si le chien s’en va malgré lui, ils utiliseront le chien jaune à quatre yeux ou le chien blanc aux oreilles jaunes : ils passeront six fois [^697] par là. Quand le chien jaune à quatre yeux ou le chien blanc aux oreilles jaunes est amené là, alors le Drua Nasu s’envole vers les régions du nord, sous la forme d’une mouche furieuse, les genoux et la queue en avant, tout maculé de taches et semblable au plus immonde des Khrafstras. »
18 (47). « Si le chien s’en va malgré lui, ils feront passer neuf fois par là le chien jaune à quatre yeux ou le chien blanc aux oreilles jaunes. » Lorsque le chien jaune à quatre yeux ou le chien blanc aux oreilles jaunes y sera amené, le Druga Nasu s’envolera vers les régions du nord, sous la forme d’une mouche furieuse, les genoux et la queue en avant, tout maculé de taches, semblable aux plus infects Khrafstras.
19 (49). Un Âthravan parcourra d’abord le chemin et prononcera à haute voix ces paroles qui frappent les démons : « Yathâ ahû vairyô [8] : — la volonté du Seigneur est la loi de la sainteté ; les richesses de Vohu-manô [9] seront données à celui qui travaille dans ce monde pour Mazda, et exerce selon la volonté d’Ahura le pouvoir qu’il lui a donné pour soulager les pauvres.
20 (52). « Kem nâ mazdâ : — qui as-tu placé pour me protéger, ô Mazda ! tandis que la haine du démon m’envahit ? Qui d’autre que ton Âtar et ton Vohu-manô [10], par l’œuvre desquels le monde sacré perdure ? Révèle-moi les règles de ta loi !
« Ke verethrem gâ : — qui est celui qui frappera le démon afin de maintenir tes ordonnances ? Enseigne-moi clairement tes règles pour ce monde et pour l’autre, afin que Sraosha [11] puisse venir avec Vohu-manô et aider qui tu veux.
21 (60). « Préserve-nous de notre haineux, ô Mazda et Ârmaiti Spenta ! Peurs, ô Drug diabolique ! Peurs, ô engeance du démon ! Peurs, ô monde du démon ! Peurs, ô Drug ! Dépêche-toi, ô Drug ! Peurs, ô Drug ! Peurs dans les régions du nord, pour ne plus jamais livrer à la mort le monde vivant du saint esprit ! »
22.(63). « Alors les adorateurs de Mazda pourront, à leur guise, amener par ces chemins des moutons et des bœufs, des hommes et des femmes, et le Feu, le fils d’Ahura Mazda, les paquets consacrés de baresma, et les fidèles.
« Les adorateurs de Mazda pourront ensuite [^702] préparer des repas avec de la viande et du vin dans cette maison ; elle sera propre et il n’y aura pas de péché, comme auparavant. »
23 (65). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme jette sur un cadavre des vêtements, soit en peau, soit en tissu, suffisamment pour couvrir les pieds, quelle sera la peine qu’il devra payer [12] ?
Ahura Mazda répondit : « Quatre cents rayures avec l’Aspahê-astra, quatre cents rayures avec le Sraoshô-karana. »
24 (68). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme jette sur un cadavre des vêtements, en peau ou tissés, de telle sorte qu’ils couvrent ses deux jambes, quelle sera la peine qu’il devra payer ?
Ahura Mazda répondit : « Six cents rayures avec l’Aspahê-astra, six cents rayures avec le Sraoshô-karana. »
25 (71). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme jette sur un cadavre des vêtements, en peau ou tissés, suffisamment pour couvrir tout le corps, quelle sera la peine qu’il devra payer ?
Ahura Mazda répondit : « Mille rayures avec l’Aspahê-astra, mille rayures avec le Sraoshô-karana. »
26 (74). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme émet involontairement sa semence, quelle sera la peine qu’il devra payer ?
Ahura Mazda répondit : « Huit cents rayures avec l’Aspahê-astra, huit cents rayures avec le Sraoshô-karana. »
27 (77). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme émet volontairement sa semence, quelle en sera la peine ? Quelle en sera l’expiation ? Quelle en sera la purification ?
[ p. 101 ]
Ahura Mazda répondit : « Pour cet acte, il n’y a rien qui puisse le payer, rien qui puisse l’expier, rien qui puisse le purifier ; c’est une transgression pour laquelle il n’y a pas d’expiation, pour toujours et à jamais. »
28 (83). Quand est-ce ainsi ?
Il en est ainsi si le pécheur est un professeur de la loi de Mazda, ou quelqu’un qui l’a apprise. Mais s’il n’est pas un professeur de la loi de Mazda, ni quelqu’un qui l’a apprise, alors cette loi de Mazda lui ôte son péché, s’il le confesse et décide de ne plus jamais commettre de tels actes interdits.
29 (88). « La loi de Mazda, en effet, ô Spitama Zarathustra ! ôte à celui qui la confesse les liens de son péché ; elle ôte (le péché de) l’abus de confiance ; elle ôte (le péché de) l’assassinat d’un fidèle ; elle ôte (le péché de) l’enterrement d’un cadavre ; elle ôte (le péché de) des actes pour lesquels il n’y a pas d’expiation ; elle ôte les plus lourdes peines du péché ; elle ôte tout péché qui peut être commis. »
30 (95). « De la même manière, la loi de Mazda, ô Spitama Zarathustra ! purifie les fidèles de toute mauvaise pensée, parole et action, comme un vent puissant et rapide purifie la plaine.
« Que toutes les actions que tu accomplis soient désormais bonnes, ô Zarathoustra ! Une expiation complète pour ton péché est effectuée au moyen de la loi de Mazda [13]. »
31 (98). Ô Créateur du monde matériel, toi l’Unique ! Qui est l’homme qui est un Daêva ? Qui est l’adorateur du Daêva ? Qui est l’amant masculin des Daêvas ? Qui est l’amante féminine des Daêvas ? Qui est une Daêva femelle ? [ p. 102 ] qui est au plus profond de lui-même un Daêva ? qui est dans tout son être un Daêva [14] ? Qui est un Daêva avant de mourir et devient l’un des Daêvas invisibles après la mort [15] ?
32 (102). Ahura Mazda répondit : « L’homme qui couche avec les hommes comme l’homme couche avec les femmes, ou comme la femme couche avec les hommes, est l’homme qui est un Daêva ; celui-là est l’homme qui est un adorateur des Daêvas, qui est un amant des Daêvas, qui est une amante des Daêvas, qui est une Daêva-femme ; celui-là est un Daêva au plus profond de lui-même, qui est un Daêva dans tout son être ; celui-là est un Daêva avant de mourir, et devient l’un des Daêvas invisibles après la mort : il en est ainsi, qu’il ait couché avec les hommes en tant qu’hommes, ou en tant que femmes [16]. »
[ p. 103 ]
33 (107). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! L’homme qui a touché un cadavre desséché et mort depuis plus d’un an sera-t-il pur ?
34 (108). Ahura Mazda répondit : « Il le fera. Le sec ne se mêle pas au sec [17]. Si le sec se mêle au sec, combien bientôt mon monde matériel ne contiendrait plus que des Peshôtanus, exclus de la voie de la sainteté, et dont les âmes crieraient et gémiraient ! Tant sont innombrables les êtres qui meurent sur la surface de la terre [^709]. »
35 (111). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! L’homme qui touche le cadavre d’un chien ou celui d’un homme peut-il être purifié ?
36 (113). Ahura Mazda répondit : « Il le peut, ô saint Zarathustra ! »
Comment ça?
« Si le Nasu a déjà été frappé par les chiens mangeurs de cadavres, ou par les oiseaux mangeurs de cadavres, [ p. 104 ] il purifiera son corps avec du gômêz et de l’eau, et il sera pur [^710].
37 (117). « Si le Nasu n’a pas encore été frappé par les chiens ou les oiseaux mangeurs de cadavres [18], alors les adorateurs de Mazda creuseront trois trous dans le sol [19], et il lavera ensuite son corps avec du gômêz, et non avec de l’eau. Ils soulèveront alors et amèneront mon chien [20], ils l’amèneront (ainsi et non autrement) devant l’homme [^714]. »
38 (121). « Les adorateurs de Mazda creuseront trois autres trous [21] dans le sol, et il lavera ensuite son corps avec du gômêz, non avec de l’eau. Ils soulèveront alors et amèneront mon chien, ils l’amèneront (ainsi et non autrement) devant l’homme. Puis ils attendront qu’il soit séché [22] jusqu’au dernier poil du sommet de sa tête. »
39 (125). « Ils creuseront trois autres trous [23] dans le sol, et il lavera ensuite son corps avec de l’eau, non avec du gômêz.
40 (127). « Il se lavera d’abord les mains ; si ses mains ne sont pas lavées auparavant, il rend tout son corps impur. Lorsqu’il se sera lavé les mains trois fois, après qu’elles auront été lavées, tu lui aspergeras d’eau la partie antérieure du crâne. »
41 (131). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Lorsque les bonnes eaux atteignent la partie antérieure du crâne, où se précipite le Druga Nasu [24] ?
Ahura Mazda répondit : « Devant, entre les sourcils, le Dr Nasu se précipite. »
42 (134). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent le front, entre les sourcils, où se précipite le Druga Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la partie arrière du crâne, le Dr Nasu se précipite. »
43 (13 7). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent l’arrière du crâne, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Devant, sur les mâchoires, le Dr Nasu se précipite. »
44 (140). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent le front, les mâchoires, où se précipite le Dr. Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur l’oreille droite, le Dr Nasu se précipite. »
45 (143). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent l’oreille droite, où se précipite le Dr Nasu ?
[ p. 106 ]
Ahura Mazda répondit : « Sur l’oreille gauche, le Dr Nasu se précipite. »
46 (146). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent l’oreille gauche, où se précipite le Drua Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur l’épaule droite, le Dr Nasu se précipite. »
47 (149). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent l’épaule droite, où se précipite le Druga Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur l’épaule gauche, le Dr Nasu se précipite. »
48 (152). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent l’épaule gauche, où se précipite le Druga Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur l’aisselle droite, le Dr Nasu se précipite. »
49 (155). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent l’aisselle droite, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur l’aisselle gauche, le Dr Nasu se précipite. »
50 (158). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent l’aisselle gauche, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Devant, sur la poitrine, le Dr Nasu se précipite. »
51 (161). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la poitrine devant, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur le dos, le Dr Nasu se précipite. »
52 (164). Ô Créateur du monde matériel, toi, Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent le fond, où se précipite le Drua Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur le mamelon droit, le Dr Nasu se précipite. »
53 (167). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent le bon mamelon, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur le mamelon gauche, le Dr Nasu se précipite. »
54 (170). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent le mamelon gauche, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la côte droite, le Dr Nasu se précipite. »
55 (173). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la côte droite, où se précipite le Druga Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la côte gauche, le Dr Nasu se précipite. »
56 (176). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la côte gauche, où se précipite le Druga Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la hanche droite, le Dr Nasu se précipite. »
57 (179). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la hanche droite, où se précipite le Dr. Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la hanche gauche, le Dr Nasu se précipite. »
58 (182). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la hanche gauche, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur les parties sexuelles, le Dr Nasu se précipite. Si l’impur est un homme, tu l’aspergeras d’abord par derrière, puis par devant ; si l’impur est une femme, tu l’aspergeras d’abord par devant, puis par derrière. »
59 (187). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent les parties sexuelles, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la cuisse droite, le Dr Nasu se précipite. »
60 (190). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la cuisse droite, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la cuisse gauche, le Dr Nasu se précipite. »
61 (193). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la cuisse gauche, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur le genou droit, le Dr Nasu se précipite. »
62 (196). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent le genou droit, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur le genou gauche, le Dr Nasu se précipite. »
63 (199). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent le genou gauche, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la jambe droite, le Dr Nasu se précipite. »
64 (202). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la jambe droite, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la jambe gauche, le Dr Nasu se précipite. »
65 (205). Ô Créateur du monde matériel, toi, Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la jambe gauche, où se précipite le Drua Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la cheville droite, le Dr Nasu se précipite. »
66 (208). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la cheville droite, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur la cheville gauche, le Dr Nasu se précipite. »
67 (211). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent la cheville gauche, où se précipite le Dr Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur le cou-de-pied droit, le Dr Nasu se précipite. »
68 (214). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent le bon cou-de-pied, où se précipite le Druga Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Sur le cou-de-pied gauche, le Dr Nasu se précipite. »
69 (217). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand les bonnes eaux atteignent le cou-de-pied gauche, où se précipite le Druga Nasu ?
Ahura Mazda répondit : « Elle est poussée jusqu’à la plante du pied, où ce qu’on voit d’elle est comme l’aile d’une mouche.
70 (220). « Il appuiera ses orteils sur le sol et lèvera ses talons ; tu aspergeras d’eau sa plante du pied droit ; alors le Drua Nasu se précipitera sur la plante du pied gauche. Tu aspergeras d’eau la plante du pied gauche ; alors le Drua Nasu est poussé jusqu’aux orteils, où ce qu’on voit d’elle est comme l’aile d’une mouche. »
71 (225). « Il appuiera ses talons sur le sol et lèvera ses orteils ; tu aspergeras son orteil droit d’eau ; alors le Drua Nasu se précipitera sur l’orteil gauche. Tu aspergeras l’orteil gauche d’eau ; alors le Drua Nasu s’envolera vers les régions du nord, sous la forme d’une mouche furieuse, les genoux et la queue en avant, tout taché de taches, et semblable au plus immonde des Khrafstras. »
[72. 'Et tu diras à haute voix ces paroles qui frappent les démons et qui guérissent le plus :
« La volonté du Seigneur est la loi de sainteté », etc.
« Qui as-tu placé pour me protéger, ô Mazda ! tandis que la haine du démon s’empare de moi ? » etc.
« Qui est celui qui frappera le démon afin de maintenir tes ordonnances ? » etc. [25]
« Préserve-nous de notre haineux, ô Mazda et Ârmaiti Spenta ! Peurs, ô démoniaque Druk ! Peurs, ô engeance du démon ! Peurs, ô monde du démon ! Peurs, ô Druk ! Dépêche-toi, ô Druk ! Peurs, ô Druk ! Peurs dans les régions du nord, pour ne plus jamais livrer à la mort le monde vivant du saint esprit [26] ! »
73 (229). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si des adorateurs de Mazda, marchant, courant, chevauchant ou conduisant, rencontrent un feu où l’on cuit ou rôtit un cadavre, que feront-ils ?
74(233). Ahura Mazda répondit : « Ils tueront l’homme qui brûle le cadavre ; ils le tueront sûrement [27]. Ils enlèveront le chaudron, ils enlèveront le trépied.
75 (237). « Alors ils allumeront du bois de ce feu, soit du bois de ces arbres qui ont en eux la semence du feu, soit des fagots du bois même qui a été préparé pour ce feu ; et ils le sépareront et le disperseront, afin qu’il s’éteigne plus tôt.
76 (242). « Ils déposeront ainsi un premier paquet sur le sol [28], à une Vîtasti [29] distance du feu qui brûle les cadavres, et ils le sépareront et le disperseront, afin qu’il s’éteigne le plus tôt possible.
77 (245). « Ils déposeront un deuxième paquet sur le sol, à une Vîtasti du feu qui brûle les cadavres, et ils le sépareront et le disperseront, afin qu’il s’éteigne le plus tôt possible.
« Ils déposeront un troisième paquet sur le sol, à une Vîtasti du feu qui brûle les cadavres, et ils le sépareront et le disperseront, afin qu’il s’éteigne le plus tôt possible.
« Ils déposeront un quatrième paquet sur le sol, à une Vîtasti du feu qui brûle les cadavres, et ils le sépareront et le disperseront, afin qu’il s’éteigne le plus tôt possible.
[ p. 112 ]
« Ils déposeront un cinquième paquet sur le sol, à une Vîtasti du feu qui brûle les cadavres, et ils le sépareront et le disperseront, afin qu’il s’éteigne le plus tôt possible.
« Ils déposeront un sixième paquet sur le sol, à une Vîtasti du feu qui brûle les cadavres, et ils le sépareront et le disperseront, afin qu’il s’éteigne le plus tôt possible.
« Ils déposeront un septième paquet sur le sol, à une Vîtasti du feu qui brûle les cadavres, et ils le sépareront et le disperseront, afin qu’il s’éteigne le plus tôt possible.
« Ils déposeront un huitième paquet sur le sol, à une Vîtasti du feu qui brûle les cadavres, et ils le sépareront et le disperseront, afin qu’il s’éteigne le plus tôt possible.
78 (245). « Ils déposeront un neuvième paquet sur le sol, à une Vîtasti du feu qui brûle les cadavres, et ils le sépareront et le disperseront, afin qu’il s’éteigne le plus tôt possible.
79, 80 (246). « Si un homme apporte pieusement au feu, ô Spitama Zarathustra ! du bois d’Urvâsna, ou de Vohu-gaona, ou de Vohu-kereti, ou de Hadhâ-naêpata, ou tout autre bois odorant, partout où le vent apportera le parfum du feu, le Feu, fils d’Ahura Mazda, ira là et tuera des milliers de Daêvas invisibles, des milliers de démons, la progéniture des ténèbres, des milliers de couples de Yâtus et de Pairikas [30]. »
81 (251) Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte un feu qui brûle un cadavre [ p. 113 ] au Dâityô-gâtu [31], quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté dix mille brandons au Dâityô-gâtu. »
82 (254). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu où ont été brûlés des excréments [32], quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté mille brandons au Dâityô-gâtu. »
83 (257). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu où a brûlé de la bouse de vache [33], quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté cinq cents brandons au Dâityô-gâtu. »
84 (258). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu du four d’un briquetier [34], quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté quatre cents brandons au Dâityô-gâtu. »
85 (259). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu du four de potier, quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté au Dâityô-gâtu autant de brandons qu’il y avait de pots cuits dans ce feu [35]. »
86 (260). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu des moissonneurs [35:1], quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté au Dâityô-gâtu autant de brandons qu’il y avait de plantes dans la récolte [35:2]. »
87 (261). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu d’un orfèvre, quelle sera sa récompense lorsque son âme se séparera de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté cent brandons au Dâityô-gâtu. »
88 (262). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu d’un orfèvre, quelle sera sa récompense lorsque son âme se séparera de son corps ?
[ p. 115 ]
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté quatre-vingt-dix brandons au Dâityô-gâtu. »
89 (263). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu d’un artisan du cuivre, quelle sera sa récompense lorsque son âme se séparera de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté quatre-vingts brandons au Dâityô-gâtu. »
90 (264). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu d’un forgeron, quelle sera sa récompense lorsque son âme se séparera de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté soixante-dix brandons au Dâityô-gâtu. »
91 (265). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu d’un four [36], quelle sera sa récompense lorsque son âme aura quitté son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté soixante brandons au Dâityô-gâtu. »
92 (266). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu d’un chaudron [37], quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté cinquante brandons au Dâityô-gâtu. »
93 (267). Ô Créateur du monde matériel, toi, Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu d’un campement [38], quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté quarante brandons au Dâityô-gâtu. »
94 (268). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte le feu d’un berger au Dâityô-gâtu, quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté trente brandons au Dâityô-gâtu. »
95 (269) [39]. Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu du champ [40], quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté vingt brandons au Dâityô-gâtu. »
96 (270). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme apporte au Dâityô-gâtu le feu de son propre foyer, quelle sera sa récompense lorsque son âme se sera séparée de son corps ?
Ahura Mazda répondit : « Sa récompense sera la même que s’il avait, ici-bas, apporté dix brandons au Dâityô-gâtu. »
97 (271) Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Un homme peut-il être purifié, ô saint [ p. 117 ] Ahura Mazda ! Qui a touché un cadavre dans un lieu éloigné des champs [^735] ?
98 (272). Ahura Mazda répondit : « Il le peut, ô saint Zarathustra. »
Comment ça?
« Si le Nasu a déjà été frappé par les chiens mangeurs de cadavres ou les oiseaux mangeurs de cadavres, il lavera son corps avec du gômêz ; il le lavera trente fois, il le frottera avec la main trente fois, en commençant chaque fois par la tête [^736].
99 (278). « Si le Nasu n’a pas encore été frappé par les chiens mangeurs de cadavres ou les oiseaux mangeurs de cadavres, il lavera son corps avec du gômêz ; il le lavera quinze fois, il le frottera avec la main quinze fois pour le sécher [41].
100 (280). « Il courra alors sur une distance d’un Hâthra [42]. Il courra jusqu’à rencontrer un homme sur son chemin, puis il criera : « Me voici, moi qui ai touché le cadavre d’un homme, sans péché volontaire d’esprit, de langue ou de main, et qui désire être purifié. » Il courra ainsi jusqu’à ce qu’il rattrape l’homme. Si l’homme ne le purifie pas, il prend sur sa tête le tiers de sa faute. »
101 (287). « Alors il courra un autre Hâthra, il courra encore jusqu’à ce qu’il rattrape un homme ; si [ p. 118 ] l’homme ne veut pas le purifier, il prend sur sa tête la moitié de sa faute. »
102 (291). « Alors il courra un troisième Hâthra, il courra une troisième fois jusqu’à ce qu’il rattrape un homme ; si l’homme ne le purifie pas, il prend sur sa tête toute sa faute. »
103 (294). « Il courra ainsi jusqu’à ce qu’il s’approche d’une maison, d’un bourg, d’une ville, d’un quartier habité, et il criera d’une voix forte : « Me voici, moi qui ai touché le corps d’un homme, sans péché volontaire d’esprit, de langue ou de main, et qui désire être purifié. » S’ils ne le purifient pas, il purifiera son corps avec du gomêz et de l’eau ; ainsi il sera purifié [43]. »
104 (300). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! S’il trouve de l’eau sur son chemin, l’eau exige une expiation [44] ; quelle est la peine qu’il devra payer ?
105 (303). Ahura Mazda répondit : « Quatre cents rayures avec l’Aspahê-astra, quatre cents rayures avec le Sraoshô-karana. »
106 (304). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! S’il rencontre des arbres [45] sur son chemin, le feu exige une expiation ; quelle sera la peine qu’il devra payer ?
Ahura Mazda répondit : « Quatre cents coups avec l’Aspahê-astra, quatre cents coups avec le Sraoshô-karana. [ p. 119 ] 107 (308). « Telle est la peine, telle est l’expiation, qui sauve celui qui s’y soumet ; celui qui ne s’y soumet pas sera certainement un habitant de la demeure du Druga [46]. »
[^692] : 95:1 Vendîdâd Sâdah.
[^697] : 96 : 4 Le Dakhma (voir Farg. VI, 50 suiv.)
[^702] : 97:4 Cf. Farg. VII, 3.
[^709] : 100:1 Voir Farg. V, 60 ; VII, 20.
[^710] : 101:1 Voir Farg. III, 38-42, texte et notes.
[^714] : 103 : 1 Voir Introd. V. Ce principe prévaut encore même chez les Persans musulmans : « Pour encourager leur immondicité dans l’attouchement des Chrétiens et autres idolâtres, il est nécessaire que s’ils les touchent, leurs vétements soient mouillés. C’est à cause, disent-ils, qu’étans secs l’immondicité ne s’attache pas ; . . . . ce qui est cause que dans les villes où leurs Mullas et Docteurs ont plus d’autorité, ils font par fois défendre par leurs Kans que lorsqu’il pleut, les Chrétiens ne sortent pas de leurs maisons, de crainte que par accident, venans à les heurter, ils ne soient rendus immondes » (G. du Chinon, p. 88 suiv. ; cf. Chardin).
94:1 ‘Ainsi, lorsqu’un chien ou un homme meurt, la première chose à faire est de sortir le cadavre (de la maison), et de purifier la maison, à l’intérieur et à l’extérieur, avec des parfums brûlés au feu’ (Comm.) Cf. XI, 4. Urvâsni est la plante râsan, une sorte d’ail ; Vohu-gaona, Vohu-kereti et Hadhâ-naêpata sont respectivement (selon Aspendiârji) le benjoin, l’aloès et la grenade. ↩︎
94:2 Si la maison est simplement une hutte ou une tente. ↩︎
94:3 « Aucun cadavre ne doit être amené à la Dakhma lorsqu’il pleut ou menace de tomber. Si quelqu’un est surpris par la pluie en chemin, s’il y a un endroit où le déposer, il le déposera ; s’il n’y en a pas, il devra continuer et l’amener à la Dakhma, sans revenir sur ses pas. » (Comm.) ↩︎
94:4 Si c’est la saison de la pluie ou de la neige, Cf. V, 10. seq. ↩︎
95:2 Dans le cas semblable du V, 10, il est prescrit d’isoler le cadavre dans une maison des morts permanente (le Zâd-marg) ; la règle prescrite ici semble plus ancienne, car elle est maintenant obsolète ; elle était d’ailleurs moins commode. ↩︎
96:1 ‘Le maître et la maîtresse de maison sont emportés par une brèche (pratiquée dans le mur de la maison) ; d’autres par la porte’ (Comm.). Dans certaines parties de l’Allemagne, les morts ne doivent pas être emportés par la porte habituelle de la maison, car les morts et les vivants ne doivent pas passer par la même porte. ↩︎
96:3 ‘Comme ils sont échangés contre les vêtements spéciaux dans lesquels ils transportent les cadavres’ (Comm.), les soi-disant gâmah-i dakhma, ‘les vêtements Dakhma’. ↩︎
96:5 Le prêtre qui dirige les funérailles, « le chef des Nasu-kashas » (Comm.) ↩︎
97:1 De retour au village, ils exécutent le Barashnûm régulier avec le gômêz consacré (Comm.) ↩︎
97:2 Voir Introd. V, 4. ↩︎
97:3 ‘Afrag dit que le chien va tout droit sur toute la longueur du chemin. Maidyô-mâh dit qu’il le traverse d’un côté à l’autre’ (Comm.) ↩︎
98:1 ‘Trois fois suffisent si le chien part de son propre chef ; s’il part de force, cela ne compte pour rien ; s’il part à contrecœur, cela suffira’ (Comm. ad § 18). ↩︎
98:2 Prière fréquemment utilisée et considérée comme très efficace, généralement connue sous le nom d’Ahuna Vairya ou Honover. C’est en la récitant qu’Ormazd, lors de son premier conflit avec Ahriman, le repoussa en enfer (Bund. I). ↩︎
98:3 Du paradis, car Vohu-manô (la Bonne Pensée) est le gardien du ciel (cf. Farg. XIX, 31). ↩︎
99:1 Quand Ahriman fit irruption dans le monde, il fut repoussé par Âtar et Vohu-manô (Yasht XIII, 77 ; cf. Orm. Ahr. § 107). ↩︎
99:2 Sraosha combat pour l’âme du bon après la mort (voir p. 87, note 4). Kem nâ mazdâ et ke verethrem gâ sont des vers tirés des Gâthas (Yasna XLVI, 7 ; XLIV, 16) et détournés de leur sens primitif pour convenir au cas présent. ↩︎
99:3 Le quatrième jour. Pendant trois jours et trois nuits après le décès, il est interdit de cuire de la viande dans la maison (Comm.) ↩︎
102:1 Le texte contient un Vîspô-daêva, expression curieuse qui vient de l’époque où daêva signifiait encore « un dieu » (voir Introd. IV, 4I). À l’époque de la religion indo-iranienne, et même dès l’époque de la religion indo-européenne, il était d’usage, outre les invocations spéciales aux différents dieux, d’en adresser une à tous les dieux, par crainte du ressentiment de ceux qui auraient pu être oubliés ou ignorés ; ainsi les Grecs ne manquaient jamais d’invoquer tous les dieux et déesses (θεοῖς πᾶσι καὶ πάσαις) ; de même les Indiens invoquaient visvê devâs, « tous les dieux », ce qui, au cours du temps, donna naissance à une classe spéciale de dieux. C’est ainsi qu’apparut dans le mazdéisme une classe de démons, les vîspê daêva ; mais la tradition perdit le sens du mot, et le vîspô daêva devint « celui qui est entièrement un Daêva par sa méchanceté » (Comm.) ↩︎
102:2 Les démons sont souvent les âmes agitées des méchants, exclues du paradis. La secte perse des Mahâbâdiens croyait que l’âme qui n’avait pas parlé et fait le bien devenait un Ahriman ou gin (Dabistân). ↩︎
102:3 Le coupable peut être tué par n’importe qui, sans ordre du Dastur (voir § 74 n.), et par cette exécution, un crime capital ordinaire peut être racheté (Comm. ad VII, 52). ↩︎
103:2 Voir Farg. V, 4. ↩︎
104:1 Si le Sag-dîd a été exécuté, un simple ghosel suffit (voir Introd. V, 16). ↩︎
104:2 Si le Sag-dîd n’a pas été accompli, le Barashnûm est nécessaire (voir Introd. V, 16). ↩︎
104:3 Les trois premiers trous, qui contiennent du gômêz. Pour la disposition des trous, voir le Fargard suivant. ↩︎
104:4 Trois fois; chaque fois que l’impur passe d’un trou à un autre (Comm. ad IX, 32). ↩︎
104:5 Le regarder, ou plutôt le Nasu en lui, pendant que le prêtre chante les « sorts de châtiment des démons ». ↩︎
104:6 Contenant aussi du gômêz. ↩︎
104:7 Il se frotte avec des poignées de poussière (voir IX, 29 seq.) ↩︎
104:8 Contenant de l’eau. ↩︎
105:1 Le Nasu est expulsé symétriquement, d’un membre à l’autre, du côté droit du corps vers le côté gauche, de la partie antérieure vers les parties postérieures, et il vole, ainsi poursuivi, vers le bas, du sommet de la tête jusqu’au bout des orteils. ↩︎
110:1 Comme dans les §§ 19, 20. ↩︎
110:2 Extrait de la Vendîdâd Sâdah. ↩︎
111:1 ‘Celui qui brûle du Nasâ (matière morte) doit être tué. Brûler ou rôtir du Nasâ d’entre les morts est un crime capital. . . . Quatre hommes peuvent être mis à mort par n’importe qui sans ordre du Dastur : le brûleur de Nasâ, le bandit de grand chemin, le sodomite et le criminel pris sur le fait’ (Comm.) ↩︎
111:2 Dans un trou creusé à cet effet ; telle est du moins la coutume de nos jours. La cérémonie semble être une imitation du Barashnûm. Le feu impur, représenté par les neuf faisceaux, passe par les neuf trous, comme le fait l’homme impur (voir ci-dessus, § 37 et suiv. et Farg. IX, 12 et suiv.), et laisse à chacun d’eux une partie de l’impureté qu’il a contractée. ↩︎
112:1 Voir Introd. IV, 20-21. ↩︎
113:1 ‘La demeure propre’, le feu de Bahrâm (voir Introd. V, 8). Le feu de Bahrâm est composé de mille et un feux appartenant à seize classes différentes (quatre-vingt-onze feux de brûlage de cadavres, quatre-vingts feux de teinturiers, etc.). Représentant terrestre du feu céleste, il est le centre sacré vers lequel tout feu terrestre aspire à retourner, afin de se réunir à nouveau, autant que possible, à sa demeure natale. Plus il a été souillé par les usages terrestres, plus grand est le mérite acquis en le libérant de la souillure. ↩︎
113:2 ‘Le feu des laqueurs et des teinturiers’ (Asp. et Gr. Rav. 120). ↩︎
113:3 ‘Le feu d’un bain’, selon Aspendiârji ; mais voir Introd. V, 8. ↩︎
113:4 Ou, « d’un four à chaux » (Comm.) ↩︎
114:1 Douteux. ↩︎
115:1 Le feu d’un boulanger. ↩︎
115:2 Le feu de la cuisine. ↩︎
116:1 Douteux. ↩︎
116:2 Extrait de la Vendîdâd Sâdah. ↩︎
116:3 Le feu du chasseur. ↩︎