I a (1-11). Description du lieu de purification des impurs (le Barashnûm-gâh).
I b (12-36). Description de la purification.
II (37-44). Honoraires du nettoyeur.
III (47-57). Le faux purificateur ; son châtiment.
Les §§ 45, 46 appartiennent mieux au Fargard suivant.
La cérémonie décrite dans ce Fargârd est connue chez les Parsis sous le nom de Barashnûm nû shaba, ou « Barashnûm des neuf nuits », car elle dure neuf nuits (voir § 35) [^743]. C’est la grande purification, la plus efficace de toutes ; non seulement elle purifie l’homme souillé, mais elle lui ouvre les cieux (voir Fargârd XIX, 33 ; cf. Introd. V, 16). Ainsi, bien qu’elle fût autrefois réservée à l’homme souillé par un mort, elle devint, à l’époque parsie, une œuvre pieuse qui pouvait être accomplie sans qu’aucun cadavre n’ait été touché ; bien plus, son exécution était prescrite, au moins une fois, au moment du Nû zûdî (à l’âge de quinze ans, lorsque le jeune Parsi devient membre de la communauté), afin de laver l’impureté naturelle contractée dans le ventre maternel (Saddar 36, Hyde 40) [^744].
1. Zarathustra demanda à Ahura Mazda : « Ô très [ p. 120 ] Esprit bienfaisant, Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Comment s’y prendront-ils ici-bas ? Ceux qui veulent purifier le corps de celui qui a été souillé par les morts ? »
2 (4). Ahura Mazda répondit : « Un homme pieux, ô Spitama Zarathustra ! qui dit la vérité, qui apprend la Sainte Parole et qui connaît le mieux les rites de purification selon la loi de Mazda [^745], un tel homme abattra les arbres de la surface du sol sur un espace de neuf Vîbâzus [^746] carrés.
3 (9). « Ce devrait être la partie du sol où il y a le moins d’eau et où il y a le moins d’arbres, la partie la plus propre et la plus sèche, et la moins traversée par les moutons et les bœufs, et par le Feu, le fils d’Ahura Mazda, par les bottes consacrées de baresma, et par les fidèles. »
4 (11). À quelle distance du feu ? À quelle distance de l’eau ? À quelle distance des gerbes consacrées ? À quelle distance des fidèles ?
5 (12). Ahura Mazda répondit : « À trente pas du feu, à trente pas de l’eau, à trente pas des faisceaux consacrés de baresma, à trois pas des fidèles.
6 (13). « Alors tu creuseras un trou, de deux doigts de profondeur si l’été est arrivé, de quatre doigts de profondeur si l’hiver et la glace sont arrivés [^747].
7 (14). « Tu creuseras un second trou, profond de deux doigts si l’été est venu, profond de quatre doigts si l’hiver et la glace sont venus.
« Tu creuseras un troisième trou, de deux doigts de profondeur si l’été est arrivé, de quatre doigts de profondeur si l’hiver et la glace sont arrivés.
« Tu creuseras un quatrième trou, de deux doigts de profondeur si l’été est arrivé, de quatre doigts de profondeur si l’hiver et la glace sont arrivés.
« Tu creuseras un cinquième trou, de deux doigts de profondeur si l’été est arrivé, de quatre doigts de profondeur si l’hiver et la glace sont arrivés.
« Tu creuseras un sixième trou [^748], de deux doigts de profondeur si l’été est arrivé, de quatre doigts de profondeur si l’hiver et la glace sont arrivés. »
8 (14). À quelle distance les uns des autres ?
« Un pas. »
Quel est le rythme ?
« Jusqu’à trois pieds.
9 (16). « Alors tu creuseras encore trois trous [^749], de deux doigts de profondeur si l’été est arrivé, de quatre doigts de profondeur si l’hiver et la glace sont arrivés. »
À quelle distance des six premiers ?
« Trois pas. »
Quel genre d’allures ?
« Ceux qu’on prend en marchant. »
Combien coûtent ces (trois) pas ?
« Jusqu’à neuf pieds.
10 (22). « Alors tu traceras un sillon tout autour avec un couteau en métal. »
À quelle distance des trous ?
« Trois pas. »
Quel genre d’allures ?
« Ceux qu’on prend en marchant. »
[ p. 122 ]
Combien coûtent ces (trois) pas ?
« Jusqu’à neuf pieds.
11 (24). « Tu traceras douze sillons [^750] ; trois autour des trois premiers trous ; trois autour des six premiers trous ; trois autour des neuf trous ; trois autour des trois trous, en dehors des six trous [1]. À chacun des trois fois neuf pieds [2], tu placeras des pierres comme marches menant aux trous ; ou des tessons, ou des souches, ou des mottes de terre, ou toute autre matière dure [3]. »
12 (31). Alors l’impur ira aux trous ; et toi, ô Zarathoustra ! tu te tiendras dehors près du sillon, et tu réciteras : Nemaskâ yâ
[ p. 123 ]
ârmaitis îzâkâ [4]; et l’impur répétera : Nemaskâ yâ ârmaitis îzâkâ.
13 (35). « Le Druga devient de plus en plus faible à chacun de ces mots qui doivent frapper le démon Angra Mainyu, frapper Aêshma à la lance sanglante [5], frapper les démons Mâzainya [6], frapper tous les démons.
14 (40). « Alors tu l’aspergeras de gômêz avec une cuillère d’airain ou de plomb ; tu prendras un bâton à neuf nœuds [7], ô Spitama Zarathustra ! et tu attacheras la cuillère de plomb à la partie supérieure du bâton.
15 (43). « Ils se laveront d’abord les mains. Si ses mains ne sont pas lavées d’abord, il rend tout son corps impur. Lorsqu’il se sera lavé les mains trois fois, après les avoir lavées, tu lui aspergeras la partie antérieure du crâne ; alors le Drua Nasu se précipitera devant lui, entre ses sourcils [8]. »
16 (50). « Tu l’aspergeras devant entre les sourcils ; alors le Drug Nasu se précipitera sur la partie arrière du crâne.
« Tu aspergeras la partie arrière du crâne ; alors le Dr Nasu se précipitera sur les mâchoires.
« Tu aspergeras les mâchoires ; puis le Dr Nasu se précipitera sur l’oreille droite.
17 (56). « Tu aspergeras l’oreille droite ; alors le Drua Nasu se précipitera sur l’oreille gauche.
« Tu aspergeras l’oreille gauche ; puis le Dr Nasu se précipitera sur l’épaule droite.
[ p. 124 ]
« Tu aspergeras l’épaule droite ; puis le Dr Nasu se précipitera sur l’épaule gauche.
« Tu aspergeras l’épaule gauche ; puis le Dr Nasu se précipitera sur l’aisselle droite.
18 (64). « Tu aspergeras l’aisselle droite ; alors le Dr. Nasu se précipitera sur l’aisselle gauche.
« Tu aspergeras l’aisselle gauche ; puis le Dr Nasu se précipitera sur la poitrine.
« Tu aspergeras la poitrine ; alors le Dr Nasu se précipitera sur le dos.
19 (70). « Tu aspergeras le dos ; alors le Drug Nasu se précipite sur le mamelon droit.
« Tu aspergeras le mamelon droit ; alors le Dr Nasu se précipitera sur le mamelon gauche.
« Tu aspergeras le mamelon gauche ; alors le Dr Nasu se précipitera sur la côte droite.
20 (76). « Tu aspergeras la côte droite ; alors le Drug Nasu se précipitera sur la côte gauche.
« Tu aspergeras la côte gauche ; puis le Dr Nasu se précipitera sur la hanche droite.
« Tu aspergeras la hanche droite ; puis le Dr Nasu se précipitera sur la hanche gauche.
21 (82). « Tu aspergeras la hanche gauche ; alors le Drua Nasu se précipitera sur les parties sexuelles.
Tu feras l’aspersion sur les parties sexuelles. Si l’impur est un homme, tu l’aspergeras d’abord par derrière, puis par devant ; si l’impur est une femme, tu l’aspergeras d’abord par devant, puis par derrière ; ensuite, le Dr. Nasu se jette sur la cuisse droite.
22 (88). « Tu aspergeras la cuisse droite ; alors le Dr Nasu se précipitera sur la cuisse gauche.
« Tu aspergeras la cuisse gauche ; puis le Dr Nasu se précipitera sur le genou droit.
[ p. 125 ]
« Tu aspergeras le genou droit ; puis le Dr Nasu se précipitera sur le genou gauche.
23 (94). « Tu aspergeras le genou gauche ; alors le Dr Nasu se précipitera sur la jambe droite.
« Tu aspergeras la jambe droite ; alors le Dr Nasu se précipitera sur la jambe gauche.
« Tu aspergeras la jambe gauche ; puis le Dr Nasu se précipitera sur la cheville droite.
« Tu aspergeras la cheville droite ; puis le Dr Nasu se précipitera sur la cheville gauche.
24 (102). « Tu aspergeras la cheville gauche ; alors le Drua Nasu se précipitera sur le cou-de-pied droit.
« Tu aspergeras le cou-de-pied droit ; puis le Dr Nasu se précipitera sur le cou-de-pied gauche.
« Tu aspergeras le cou-de-pied gauche ; puis le Dr. Nasu est poussé sur la plante du pied, où ce que l’on voit d’elle ressemble à l’aile d’une mouche.
25 (108). « Il appuiera ses orteils sur le sol et lèvera ses talons ; tu aspergeras sa plante droite ; alors le Drug Nasu se précipitera sur la plante gauche.
« Tu aspergeras la plante du pied gauche ; puis le Dr Nasu est conduit jusqu’aux orteils, où ce qu’on voit d’elle ressemble à l’aile d’une mouche.
26 (113). « Il appuiera ses talons sur le sol et lèvera ses orteils ; tu aspergeras son orteil droit ; alors le Drogue Nasu se précipitera sur l’orteil gauche.
« Tu aspergeras l’orteil gauche ; alors le Drua Nasu s’envolera vers les régions du nord, sous la forme d’une mouche furieuse, les genoux et la queue en avant, tout taché de taches, et semblable au plus immonde des Khrafstras. » [ p. 126 ] 27 (118). « Et tu prononceras ces paroles qui frappent les démons et qui guérissent le plus :
« Yathâ ahû vairyô : — La volonté du Seigneur est la loi de la sainteté ; les richesses de Vohu-manô seront données à celui qui travaille dans ce monde pour Mazda, et exerce selon la volonté d’Ahura le pouvoir qu’il lui a donné pour soulager les pauvres.
« Kem nâ mazdâ : — Qui as-tu placé pour me protéger, ô Mazda ! tandis que la haine du démon m’envahit ? Qui, sinon ton Âtar et Vohu-manô, par l’œuvre desquels le monde sacré perdure ? Révèle-moi les règles de ta loi !
« Ke verethrem gâ : — Qui est celui qui frappera le démon afin de maintenir tes ordonnances ? Enseigne-moi clairement tes règles pour ce monde et pour l’autre, afin que Sraosha puisse venir avec Vohu-manô et aider qui tu veux.
« Préserve-nous de notre haineux, ô Mazda et Ârmaiti Spenta ! Peurs, ô diabolique Drug ! Peurs, ô engeance du démon ! Peurs, ô monde du démon ! Peurs, ô Drug ! Dépêche-toi, ô Drug ! Peurs, ô Drug ! Peurs dans les régions du nord, pour ne plus jamais livrer à la mort le monde vivant du saint esprit [9] ! »
28 (119). « Au premier trou, l’homme se libère du Nasu ; alors tu prononceras ces paroles qui frappent le démon et qui guérissent le plus : « Yathâ ahû vairyô », etc. [10]
« Au deuxième trou, il se libère du Nasu ; alors tu prononceras ces paroles qui frappent les démons et qui guérissent le plus : « Yathâ ahû vairyô », etc.
[ p. 127 ]
« Au troisième trou, il devient plus libre du Nasu ; alors tu diras ces mots qui frappent les démons et qui guérissent le plus : « Yathâ ahû vairyô », etc.
« Au quatrième trou, il devient plus libre du Nasu ; alors tu diras ces mots qui frappent les démons et qui guérissent le plus : « Yathâ ahû vairyô », etc.
« Au cinquième trou, il devient plus libre du Nasu ; alors tu diras ces mots qui frappent les démons et qui guérissent le plus : « Yathâ ahû vairyô », etc.
« Au sixième trou, il devient plus libre du Nasu ; alors tu diras ces mots qui frappent les démons et qui guérissent le plus : « Yathâ ahû vairyô », etc.
29 (120). « Après cela, l’impur s’assiéra, à l’intérieur des sillons [11], en dehors des sillons des six trous, à quatre doigts de ces sillons. Là, il purifiera son corps avec d’épaisses poignées de poussière.
30 (123). Quinze fois ils prendront de la poussière du sol pour qu’il se frotte le corps, et ils attendront là jusqu’à ce qu’il soit sec jusqu’au dernier cheveu de sa tête.
31 (125). « Lorsque son corps sera sec, il enjambera les trous (contenant de l’eau). Au premier trou, il lavera son corps une fois avec de l’eau ; au deuxième trou, il lavera son corps deux fois avec de l’eau ; au troisième trou, il lavera son corps trois fois avec de l’eau. »
32 (130). « Alors il parfumera (son corps) [12] avec des parfums d’Urvâsna, ou de Vohu-gaona, ou de Vohu-kereti, ou de Hadhâ-naêpata, ou de toute plante odorante [ p. 128 ] ; puis il mettra ses vêtements et retournera dans sa maison.
33 (133). « Il s’assiéra là, dans le lieu d’infirmité [13], à l’intérieur de la maison, à l’écart des autres adorateurs de Mazda. Il ne s’approchera ni du feu, ni de l’eau, ni de la terre, ni de la vache, ni des arbres, ni des fidèles, hommes ou femmes. Il continuera ainsi jusqu’à ce que trois nuits se soient écoulées. Après trois nuits, il lavera son corps, il lavera ses vêtements avec du gômêz et de l’eau pour les purifier. »
34 (137). « Puis il s’assiéra à nouveau dans le lieu d’infirmité, à l’intérieur de la maison, à l’écart des autres adorateurs de Mazda. Il ne s’approchera ni du feu, ni de l’eau, ni de la terre, ni de la vache, ni des arbres, ni des fidèles, hommes ou femmes. Il continuera ainsi jusqu’à ce que six nuits se soient écoulées. Après six nuits, il lavera son corps, il lavera ses vêtements avec du gômêz et de l’eau pour les purifier. »
35 (141). « Puis il s’assiéra à nouveau dans le lieu d’infirmité, à l’intérieur de la maison, à l’écart des autres adorateurs de Mazda. Il ne s’approchera ni du feu, ni de l’eau, ni de la terre, ni de la vache, ni des arbres, ni des fidèles, hommes ou femmes. Il continuera ainsi jusqu’à ce que neuf nuits soient passées. Après neuf nuits, il lavera son corps, il lavera ses vêtements avec du gômêz et de l’eau pour les purifier. »
36 (145). « Il pourra désormais s’approcher du feu, de l’eau, de la terre, de la vache, des arbres, des fidèles, hommes ou femmes.
37 (146). « Tu purifieras un prêtre pour une bénédiction sainte [15] ; tu purifieras le seigneur d’une province pour la valeur d’un chameau de grande valeur ; tu purifieras le seigneur d’une ville pour la valeur d’un étalon ; tu purifieras le seigneur d’un bourg pour la valeur d’un taureau ; tu purifieras le maître d’une maison pour la valeur d’une vache de trois ans.
38 (150). « Tu purifieras la femme du maître de maison pour la valeur d’une vache de labour [^766] ; tu purifieras un domestique pour la valeur d’une vache de trait [^767] ; tu purifieras un jeune enfant pour la valeur d’un agneau.
39 (154). « Voici les différents animaux que les adorateurs de Mazda donneront à celui qui les a purifiés, s’ils en ont les moyens ; s’ils ne le peuvent pas, ils lui donneront toute autre récompense qui puisse le faire quitter leurs maisons satisfait d’eux et sans colère. »
40 (157). « Car si l’homme qui les a purifiés quitte leurs maisons mécontent d’eux et plein de colère, alors le Drua Nasu entre en eux par le nez, par les yeux, par la langue, par les mâchoires, par les organes sexuels, par les parties postérieures.
41 (159). « Et le Drogue Nasu se précipite sur eux jusqu’au bout des ongles, et ils sont impurs désormais pour toujours et à jamais.
« Cela attriste vraiment le soleil, ô Spitama Zarathustra ! [ p. 130 ] de briller sur un homme souillé par les morts ; cela attriste la lune, cela attriste les étoiles.
42 (162). « Cet homme les ravit, ô Spitama Zarathustra ! qui purifie du Nasu ceux qu’elle a souillés ; il ravit le feu, il ravit l’eau, il ravit la terre, il ravit la vache, il ravit les arbres, il ravit les fidèles, hommes et femmes. »
43 (164). Zarathoustra demanda à Ahura Mazda : « Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quelle sera sa récompense, après que son âme se sera séparée de son corps, celui qui aura purifié de Nasu quiconque aura été souillé par elle ? »
44 (166). Ahura Mazda répondit : « Tu peux promettre à cet homme le bien-être de la demeure bénie, en guise de récompense dans l’autre monde. »
45 [16] (167). Zarathustra demanda à Ahura Mazda : « Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Comment lutterai-je contre ce Druga qui, des morts, se précipite sur les vivants ? Comment lutterai-je contre ce Nasu qui, des morts, souille les vivants ? »
46 (169). Ahura Mazda répondit : « Dis à haute voix les mots des Gâthas qui doivent être dits deux fois ; dis à haute voix les mots des Gâthas qui doivent être dits trois fois ; dis à haute voix les mots des Gâthas qui doivent être dits quatre fois ; et le Druga disparaîtra comme la flèche qui se déplace d’elle-même [17], comme le tapis de la terre [18] quand l’année sera terminée comme son vêtement [18:1] qui dure une saison. »
[ p. 131 ]
47 (172). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Si un homme qui ne connaît pas les rites de purification selon la loi de Mazda propose de purifier l’impur, que feront les adorateurs de Mazda ? Comment lutterai-je alors contre cette Drogue qui, des morts, se précipite sur les vivants ? Comment lutterai-je contre cette Drogue qui, des morts, souille les vivants ?
48 (175). Ahura Mazda répondit : « Alors, ô Spitama Zarathustra ! Nasu, la Drogue, devient plus forte qu’auparavant. La maladie, la mort et l’action du démon sont alors plus fortes qu’auparavant. »
49 (177). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quelle est la peine qu’il devra payer ?
Ahura Mazda répondit : « Les adorateurs de Mazda le lieront ; ils lui lieront d’abord les mains ; puis ils le dépouilleront de ses vêtements, ils l’écorcheront vif, ils lui couperont la tête, et ils livreront son cadavre aux plus avides des oiseaux de l’esprit bienfaisant, aux oiseaux mangeurs de cadavres, aux corbeaux, avec ces mots [19] :
« L’homme ici présent s’est repenti de toutes ses mauvaises pensées, paroles et actes.
50 (183). « S’il a commis une autre mauvaise action, elle lui est remise par son repentir ; s’il n’a commis aucune autre mauvaise action, il est absous par son repentir pour toujours et à jamais [20]. »
51 (18 7). Qui est celui, ô Ahura Mazda ! qui menace d’ôter au monde sa plénitude et son accroissement, et d’y apporter la maladie et la mort ?
52 (188). Ahura Mazda répondit : « C’est l’impie Ashemaogha [^773], ô Spitama Zarathustra ! qui, dans ce monde matériel, purifie les impurs sans connaître les rites de purification selon la loi de Mazda.
53 (190). « Car jusque-là, ô Spitama Zarathustra ! la douceur et la graisse couleraient de cette terre et de ces champs, avec santé et guérison, avec plénitude, croissance et croissance, et une croissance du blé et de l’herbe [21]. »
54 (191). Ô Créateur du monde matériel, toi le Saint ! Quand la douceur et la graisse reviendront-elles sur cette terre et dans ces champs, avec santé et guérison, plénitude, croissance et abondance, et une pousse de blé et d’herbe ?
55, 56 (192, 193). Ahura Mazda répondit : « La douceur et la graisse ne reviendront jamais sur cette terre et dans ces champs, avec santé et guérison, avec plénitude, croissance et croissance, et une croissance du maïs et de l’herbe, jusqu’à ce que cet Ashemaogha impie ait été mis à mort, et que le saint Sraosha ait été à cet endroit, offert en sacrifice [22], pendant trois [ p. 133 ] jours et trois nuits, avec le feu flamboyant, avec le baresma attaché, et avec le Haoma élevé.
57 (196). « Alors la douceur et la graisse reviendront sur cette terre et dans ces champs, avec la santé et la guérison, avec la plénitude, l’accroissement et la croissance, et une croissance du blé et de l’herbe. »
[^766] : 123:5 Cf. Farg. VIII, 40-71.
[^767] : 126:1 Cf. Farg. VIII, 19-21.
[^773] : 129:2 Voir Farg. VII, 41, note.
[^781] : 132 : 1 Voir Farg. III, 20 suiv., et Introd. V.
119:2 Quant au mot Barashnûm, il ne semble pas se référer à la cérémonie elle-même, et n’être rien de plus que le mot zend bareshnûm, « le sommet de la tête, le crâne », la partie du corps qui doit être lavée en premier (§ 15). ↩︎
119:3 Pour le plan du Barashnûm-gâh, voir Anquetil II, p. 450. ↩︎
120:1 Un prêtre. ↩︎
120:2 Le Vîbâzu semble avoir fait jusqu’à dix pas. ↩︎
120:3 Voir Introd. V, 16. ↩︎
121:1 Ces six trous contiennent du gômêz. « Les trous doivent être creusés du nord au sud » (Comm.) ↩︎
121:2 Les trois trous pour contenir l’eau. ↩︎
122:1 ‘Les sillons doivent être tracés pendant la journée ; ils doivent être tracés avec un couteau ; ils doivent être tracés en récitant des sorts. En traçant les sillons, le purificateur récite trois Ashem-vohus (« la sainteté est le meilleur de tous les biens », etc.), le Fravarânê (« Je me déclare adorateur de Mazda, disciple de Zarathustra, ennemi du démon », etc.), le Khshnûman de Serosh et le Bâg de Serosh ; ils doivent être tracés depuis le nord’ (Comm. ad § 32). Le sillon, ou kesh, joue un rôle plus important dans la liturgie mazdéenne que dans toute autre. Au moyen du sillon, tracé avec des sorts appropriés, et selon les lois de la guerre spirituelle, l’homme assiège le démon ou se retranche contre lui (cf. Farg. XVII, 5). Dans le cas présent, la Drogue, enfermée dans le kesh et ainsi exclue du monde extérieur, et repoussée pas à pas par la force de l’eau bénite et des sorts, ne trouve finalement d’autre refuge que l’enfer, et le monde est libéré de sa présence. ↩︎
122:2 ‘Les trois trous pour l’eau, les six trous pour le gômêz’ (Comm.) ↩︎
122:3 Les neuf pieds entre les trous contenant du gômêz et ceux contenant de l’eau, les neuf pieds entre les premiers trous et les sillons, et les neuf pieds entre le dernier trou et les sillons. ↩︎
122:4 Afin que le pied de l’impur ne touche pas la terre (voir Introd. V, 10). ↩︎
123:1 Yasna XLIX, 10. ↩︎
123:2 Voir Introd. IV, 22. ↩︎
123:3 Voir Introd. IV, 23. ↩︎
123:4 Jusqu’à ce que le purificateur prenne du gômêz ou de l’eau des trous, et asperge l’impur, sans le toucher et sans entrer dans les sillons. ↩︎
126:2 Comme dans la clause précédente. ↩︎
127:1 Entre les sillons des six trous contenant du gômêz et les sillons des trous contenant de l’eau. ↩︎
127:2 Ou, peut-être, « ses vêtements » (voir Farg. XIX, 24). ↩︎ ↩︎
128:1 L’Armêst-gâh (voir Introd. V, 15). ↩︎
129:1 Cf. le tarif des honoraires des médecins, Farg. VII, 41-43. ↩︎
129:3 Douteux. ↩︎
129:4 Douteux. ↩︎