[ p. 333 ]
[ p. 334 ]
[ p. 335 ]
[^1383].
1. J’annonce [1], et (accomplirai) (mon Yasna) aux seigneurs [2] des créatures spirituelles, et aux seigneurs des créatures terrestres, aux seigneurs [2:1] de celles qui vivent sous les eaux, et aux seigneurs de celles qui vivent sur la terre, aux seigneurs de celles qui battent l’aile, et aux seigneurs de celles qui errent (sauvages) dans les plaines, aux seigneurs de celles (des bêtes domestiques) au sabot fendu, saints seigneurs de l’ordre rituel.
2. J’annonce, et je compléterai (mon Yasna) aux fêtes annuelles, les seigneurs de l’ordre rituel, à Maidhyô-zaremaya, la donneuse de lait, le saint seigneur de l’ordre rituel, et à Maidhyô-shema, la donneuse de pâturage, et à Paitishahya, la donneuse de blé, et à Ayâthrima, l’adepte ou l’éleveur, le dépensier de la semence des mâles, et à Maidhyâirya le froid [3], le saint seigneur de l’ordre rituel, et à Hamaspathmaêdhaya, le temps spécial pour les actes rituels [^1387], saints seigneurs de l’ordre rituel. [ p. 336 ] 3. J’annonce et je compléterai (mon Yasna) aux établissements du futur, lorsque le futur [4] les produira comme s’il était à nouveau, et je célèbre et compléterai (mon Yasna) aux Louanges du Yasna [^1389] collectées, complétées et largement offertes, et aux Myazdas des saints du rituel, hommes et femmes.
4. Et j’annonce, et compléterai (mon Yasna) aux Saisons, les seigneurs de l’ordre rituel, et à la récitation entendue de l’Ahuna-vairya, et à la Droiture la Meilleure, à celui qui a (?) notre louange, et au YêNhê hâtãm, le chant fréquent du sacrifice [5], le saint, et régnant dans l’ordre rituel.
5. Et j’annonce et complète (mon Yasna) au Gâtha Ahunavaiti, le saint, régnant dans l’ordre rituel, et à ces femmes qui donnent naissance à de nombreux fils de nombreux talents, donnés par Mazda, et saints seigneurs de l’ordre rituel, et à ce (chant) qui a son Ahû et son Ratu [6] (avant lui dans le Yasna).
Et je célèbre, et j’achèverai (mon sacrifice) au Yasna Haptanghâiti [7], saint, et régnant dans l’ordre rituel, [^1393]].
6. Et j’annonce, et je compléterai (mon Yasna) au Gâtha Ustavaiti, le saint, régnant dans l’ordre rituel, et aux montagnes qui brillent [ p. 337 ] de sainteté, les abondamment brillants [8] et faits par Mazda, les saints seigneurs de l’ordre rituel.
Et j’annonce, et (j’achèverai) (mon Yasna) au Gâtha Spentâ-mainyu, le saint, régnant dans l’ordre rituel ; et je célèbre et (j’achèverai) (mon Yasna) à Verethraghna (le coup de victoire [9]) Ahura-donné, le saint seigneur de l’ordre rituel.
7. Et j’annonce et (complèterai) (mon Yasna) au Gâtha Vohu-khshathra, le saint, régnant dans l’ordre rituel, et à Mithra des vastes pâturages, et à Râman Hvâstra, les saints seigneurs de l’ordre rituel. Et je célèbre et compléterai mon Yasna au Gâtha Vahistôisti, le saint, régnant dans l’ordre rituel. Et je célèbre et compléterai mon Yasna à la bonne et pieuse Prière pour les bénédictions, la bénédiction des pieux [10], et à ce Yazad, la redoutable et rapide Malédiction des sages, le saint seigneur de l’ordre rituel.
8. Et j’annonce et (complèterai) (mon Yasna) à l’Airyemâ-ishyô, le saint seigneur de l’ordre rituel, et au Fshûshô-mãthra, et à ce noble seigneur Hadhaokhdha [11], le saint seigneur de l’ordre rituel.
9. Et j’annonce, et (complèterai) (mon Yasna) aux questions posées à Ahura, et à la tradition d’Ahura, au Dahvyuma (Dahyuma) ahurien, et au Zarathustrôtema ahurien, saints seigneurs de l’ordre rituel, et à la ferme avec ses pâturages [ p. 338 ] qui donnent pâturage au Veau du don béni, et à l’homme saint éleveur de bétail [12].
[^1399].
1. Dans ce Zaothra, avec ce Baresman, je désire aborder par mes louanges les seigneurs spirituels du rituel ; et je désire aussi aborder les seigneurs terrestres. Et je désire aborder par mes louanges les seigneurs de l’eau et les seigneurs de la terre ; et je désire aborder par mes louanges les chefs qui battent de l’aile, ceux qui errent en liberté, et ceux au sabot fourchu, qui sont à leur tour chefs du rituel.
2. Dans ce Zaothra avec ce Baresman je désire aborder les saintes fêtes annuelles avec mes louanges, les seigneurs de l’ordre rituel, Maidhyô-zaremaya, la donneuse de lait, et Maidhyô-shema, la donneuse de pâturage, et Paitishahya, la donneuse de blé, et Ayâthrima l’éleveur, la dépenseuse de la semence des mâles, Maidhyâirya, le froid, Hamaspathmaêdhaya, le temps spécial pour les devoirs rituels, les saints seigneurs de l’ordre rituel.
3. Et dans ce Zaothra avec ce Baresman, je désire approcher le futur des établissements avec mes louanges, le saint seigneur de l’ordre rituel, quand le futur les produira (pour ainsi dire à nouveau).
Et dans ce Zaothra avec ce Baresman, je désire approcher tous ces chefs du rituel avec mes louanges qu’Ahura Mazda a mentionnés à Zarathustra [ p. 339 ] pour le sacrifice et l’hommage à cause d’Asha Vahista (de la Meilleure Justice).
4. Et dans ce Zaothra avec ce Baresman, je désire m’approcher de Toi [13], le seigneur, avec mes louanges, Toi qui es Ahura Mazda, le seigneur spirituel et régulateur [14] des créatures spirituelles [le seigneur et régulateur de la création spirituelle].
Et dans ce Zaothra avec ce Baresman je désire m’approcher de toi, Zarathustra Spitâma, avec mes louanges, le terrestre (seigneur et régulateur) de la création terrestre, [le seigneur et régulateur de la création terrestre].
5. Et dans ce Zaothra avec ce Baresman, je désire approcher l’homme qui récite les rites rituels avec mes louanges, qui maintient ainsi la pensée bien pensée, la parole bien dite, l’action bien faite et la Piété la généreuse, même celui [15] qui maintient le Mãthra du Saoshyant, par les actions duquel les colonies progressent dans l’ordre juste.
6. Et dans ce Zaothra avec ce Baresman, je désire aborder les Saisons (annuelles) avec mes louanges, les saints seigneurs de l’ordre rituel, et l’Ahuna-vairya tel qu’il est récité, et Asha Vahista lorsqu’il est loué [^1403], et le YêNhê hâtãm, le chant fréquent du sacrifice.
7. Et dans ce Zaothra avec ce Baresman, je désire approcher le Gâtha Ahunavaiti avec mes louanges. [ p. 340 ] Et dans ce Zaothra avec ce Baresman, je désire adorer avec mes louanges ces femmes qui sont bien proportionnées [^1404], et de bonne parenté, et qui sont majestueuses dans leur croissance ; oui, je désire approcher ce chant dans mes louanges qui a l’Alva et le Ratu, [^1405]].
Et je désire m’approcher dans ma louange de l’héroïque Yasna Haptanghâiti, la sainte et régnant dans l’ordre rituel ; et d’Ardvi Sûra Anâhita, la sainte et régnant dans l’ordre rituel.
8. Et dans ce Zaothra avec ce Baresman, je désire approcher le Gâtha Ustavaiti avec ma louange, le saint, et régnant dans l’ordre rituel ; et je désire approcher ces montagnes [^1406] avec ma louange qui brillent de sainteté, abondamment glorieuses, faites par Mazda, les saints seigneurs de l’ordre rituel, et le Gâtha Spentâ-mainyu, et Verethraghna, le coup de la victoire, donné par Mazda, le saint seigneur de l’ordre rituel, et l’Ascendance Victorieuse (qu’il confère).
9. Et dans ce Zaothra avec ce Baresman je désire approcher le Gâtha Vohu-khshathra avec ma louange, le saint, et régnant dans l’ordre rituel, et Mithra des vastes pâturages, et Râman Hvâstra, et le Gâtha Vahistôisti, et la pieuse et bonne prière pour les bénédictions, et l’homme pieux et saint, et ce Yazad, la malédiction redoutable et rapide des sages.
10. Et dans ce Zaothra avec ce Baresman, je désire approcher l’Airyemâ-ishyô avec mes louanges, et le Fshûshô-mãthra, et ce noble seigneur, le Hadhaokhdha, saint(s) seigneur(s) de l’ordre rituel.
11. Et dans ce Zaothra avec ce Baresman, je désire aborder la question posée à Ahura, et la connaissance du Seigneur (qu’il révèle en réponse), et la ferme de l’homme possédant des pâturages, et le pâturage produit pour le Veau du don béni, et l’homme saint éleveur de bétail [^1407].
[16].
1. (Le Zaotar parle.) (J’appelle) le Hâvanan [^1409], et je voudrais qu’il soit ici.
(Le Ratu répond.) Je viendrai (et remplirai ses devoirs).
(Le Zaotar parle.) Je voudrais que l’Âtarevakhsha [17] soit ici.
(Le Ratu répond.) Je viendrai (et accomplirai les services qui lui incombent).
(Le Zaotar.) Je voudrais le Frabaretar [18].
(Le Ratu.) Je viendrai (et remplirai les services qui lui incombent).
(Le Zaotar.) Je voudrais que l’Âberet [19] soit présent.
(Le Ratu.) Je viendrai (pour lui).
[ p. 342 ]
(Le Zaotar.) Je voudrais l’Âsnatar [20].
(Le Ratu.) Je viendrai (et ferai les devoirs qu’il remplit).
(Le Zaotar.) Je voudrais que le Raêthwiskar [21] soit ici.
(Le Ratu.) Je viendrai (pour lui).
(Le Zaotar.) Je voudrais que le Sraoshâvareza [^1415] soit présent, le plus sage, le plus correct et le plus véridique dans son discours.
(Le Ratu.) Je viendrai. 2. (Le Zaotar.) Je voudrais que le prêtre du feu soit ici, et le guerrier, et le cultivateur économe [22] de la terre, et le seigneur de la maison, et les seigneurs des Vîs et des Zantu.
3. Et j’appelle la jeunesse aux pensées, aux paroles et aux œuvres saintes, et à la bonne conscience ; (oui), la jeunesse aux belles paroles, donnée (en mariage) à sa famille [23]. Et j’appelle le garde forestier, et l’itinérant aux multiples arts, et la maîtresse de maison.
4. Et j’invoque la femme avancée dans ses saintes pensées, ses paroles et ses actes, et bien subordonnée, dont le chef est son seigneur [24], la sainte, qui est (comme) la généreuse Âramaiti ; (oui), j’invoque même Tes épouses, ô Ahura ! Et j’invoque de même le saint homme avancé dans ses bonnes pensées, ses paroles et ses actes, qui est instruit dans la piété, et innocent du Kayadha, et par les actes duquel les colonies sont promues dans l’ordre juste. [ p. 343 ] 5. Oui, nous vous invoquons, qui que vous soyez, ne serait-ce que chefs des Mazdayasniens ; et nous invoquons les Immortels Généreux et les pieux Saoshyants (les prophètes) pour notre aide, les plus corrects et les plus véridiques dans leur discours, les plus zélés, les plus glorieux dans leurs pensées, les plus grands et les puissants ; et nous invoquons les prêtres du feu, les guerriers et les cultivateurs diligents de la foi mazdayasnienne.
6 [^1419]. (Le Zaotar.) En tant qu’Ahû à (vénérer et) choisir, l’Âtarevakhsha (annonçant) me parle [25].
(Le Ratu [?].) Alors, que le Ratu, de par sa droiture, sa sainteté et son érudition, parle.
(Le Ratu.) En tant qu’Aha à (vénérer et) choisir, le Zaotar (annonçant) me parle [25:1].
(Le Zaotar.) Que le Ratu, de par sa droiture, saint et savant, parle.
(Le Ratu.) Tu es notre annonciateur, ô prêtre du feu ! [^1421] Zaotar (à qui il est fait référence).]
(Le Zaotar.) Je viendrai en tant que ce Zaotar, et je réciterai le Staota Yêsnya avec des intonations, des chants et des louanges mémorisés.
[26].
1. (Oui,) nous sacrifions aux pensées de l’esprit, et à la bonne sagesse, et à la bonne et bénie sainteté, et à la bonne connaissance religieuse, et à la bonne santé (de l’âme et du corps). [27] 2. La confession doit être faite pour le Kine ; nous, les Mazdayasniens zarathoutriens, célébrons au moment du sacrifice pour l’offrande de Myazda, au moment du Ratufrîti, la prière pour les bénédictions, pour le culte sacrificiel, l’hommage, la propitiation et la louange de toute la création du saint (et du pur).
[^1424].
1. Je viens à Vous, ô Immortels Généreux ! comme un prêtre loueur et un invocateur, comme un mémorisateur, récitant (Votre rituel), et comme un chantre pour Votre sacrifice et votre hommage, Votre propitiation et Votre louange ; (oui, pour les Vôtres) Immortels Généreux, et pour notre préparation, (ô vous saints Saoshyants !) et pour votre prière opportune pour les bénédictions, et votre sanctification, et pour notre victoire victorieuse sur nos ennemis, bénéfique (comme elle l’est) pour nos âmes, pour les nôtres, les Saoshyants, (avec vous), et saint. 2. Et je fais mon offrande à Vous, ô Immortels Généreux, qui gouvernez avec droiture et qui disposez (de tout) avec droiture ! (Oui), je Vous offre la chair de mon corps même, et toutes les bénédictions de ma vie également.
3. Et je confesse ma foi en Toi, ô Ahura [ p. 345 ] Mazda ! et en tant que Mazdayasnien de l’ordre de Zarathustra, et en accord avec sa Foi.
[^1425].
Conformément au précepte, avec la louange et avec la joyeuse réception de la grâce, avec les Zaothras intelligemment offerts, avec les paroles sacrificielles correctement prononcées, j’appelle les bonnes Amesha Spenta par leurs noms de beauté ; oui, j’adore les Immortels Généreux par leurs beaux noms, avec la bénédiction de l’Ordre rituel, avec la bénédiction ardente de la Justice, les bons.
[28].
1. Nous adorons les paroles (sacrificielles) correctement prononcées, Sraosha (l’Obéissance) le béni, le bon Ashi (l’ordre le plus béni de nos rites), et Nairya-sangha. Et nous adorons la Paix victorieuse, celle qui ne se prosterne ni ne s’ébranle. Et nous sacrifions aux Fravashis des saints, au Pont Kinvat, et au Garô Nmâna d’Ahura, le Ciel, le meilleur monde des saints, le brillant et le tout glorieux !
2. Et nous sacrifions à ce meilleur chemin [29] qui mène à ce Meilleur Monde (également). Et nous adorons Arstât (Justice) la bonne, qui aide les colonies à progresser et à prospérer, leur étant ainsi bénéfique, cet Arstât qu’est la Foi Mazdayasnienne ; et (avec elle) nous adorons Rashnu le très juste, et [ p. 346 ] Mithra aux vastes pâturages. Et nous adorons Parendi la riche, riche en pensées, en paroles et en actions, [car elle rend nos personnes agiles (pour les bonnes pensées, les bonnes paroles et les bonnes actions)]. 3. Et nous adorons cet héroïsme viril et défensif [30] qui possède les hommes prévoyants et les hommes héroïques, plus léger [^1429] que le léger, plus fort que le fort, qui vient à celui qui est doté par Dieu, qui, lorsqu’il est spécialement fait sien par les hommes, produit celui qui est plus libre du corps. Et nous adorons le Sommeil [31], créé par Mazda, celui qui réjouit le troupeau et les hommes. 4. Et nous adorons ces choses dans la création du sacré que sont les institutions anciennes, celles formées avant le ciel, l’eau, la terre, les plantes et le Veau du don béni. Et nous adorons la mer Vouru-kasha, et le vent orageux créé par Mazda, et le ciel brillant, créé de toute éternité, le premier objet terrestre créé (de tout) le monde terrestre.
5. Et nous t’adorons, le Feu, ô fils d’Ahura Mazda ! le saint seigneur de l’ordre rituel, et ce Baresman, ayant le Zaothra avec lui, et la ceinture avec lui, déployé avec sainteté, le saint chef rituel, et nous adorons Apãm-napât (le fils des eaux).
[ p. 347 ]
1. Avec ce mot sois approché [32], avec le mot approprié sois présent ici, Toi qui es Ahura Mazda, le saint, avec les bons Yazads qui sont les Immortels Généreux, qui gouvernent correctement et disposent (de tout) correctement, avec cinquante, et cent, et mille, et dix mille, et des millions, et encore plus.
2. Et à Celui qui gouverne le mieux, que le Royaume soit [^1432] !
[33].
1. (Je désire offrir mon hommage et mes louanges [34]) aux Haomas et Zaothras offerts, et à ceux qui seront encore offerts, qui frappent victorieusement, et sont des ennemis de la haine, et qui suivent en compagnie (comme ils le font) des vertus curatives de la sainteté, qui suivent aussi en compagnie de celles de Kisti (connaissance religieuse), et des remèdes de Mazda, et de ceux de Zarathustra et du Zarathustrôtema, (2) et aux Haomas et Zaothras offerts qui accompagnent les remèdes qui appartiennent au saint disciple bien versé dans les bons stratagèmes [35], et qui accompagnent ceux de l’itinérant également versé dans les bons stratagèmes [35:1], et qui accompagnent également ceux de la bonne foi mazdéyasnienne, et ceux de la prière pieuse et bienfaisante pour les bénédictions, et de la véracité pieuse et bonne, et [ p. 348 ] de la parole pieuse contre l’incrédulité, (3) pour l’information et l’explication, pour la préparation (?) et la dévotion, pour la libation et l’offrande complète, pour la récitation complète de la liturgie mémorisée également ; et à ces Haomas qui sont piquants, généreux, saints et offerts avec sainteté (et pour une bénédiction), à ceux qui doivent encore être offerts avec sainteté, et qui sont maintenant célébrés, et qui doivent également être célébrés dans le futur, à ceux qui sont pressés avec sainteté, et à ceux qui doivent encore être pressés, (à ceux-là je désire m’approcher et exprimer mon hommage et mes louanges). 4. Et je désire exprimer mon hommage et mes louanges à la force des forts, et au coup victorieux des puissants, à la puissante Rectitude et Béatitude, à Kisti et à la Priorité pour la puissante Ascendance, et à ces puissants Yazads qui sont les Immortels Généreux, qui gouvernent avec droiture et disposent de tout avec droiture, toujours vivants, toujours secourables, qui, mâles et femelles, demeurent ensemble avec le Bon Esprit, (à ceux-ci je désire m’approcher dans mon hommage et mes louanges) ; (5) (oui, je désire m’approcher pour hommage et louanges envers) notre Bien-être Universel et notre Immortalité, au corps du Veau, et à l’Âme du Veau. (Et je désire m’approcher) du Feu du nom prononcé [36], et vers cette ferme qui est sanctifiée et qui a des champs et du confort [37], et de la miséricorde (pour les pauvres) ; (6) en tant que louangeur avec louange pour le sacrifice, l’hommage, qui est cette louange d’Ahura Mazda, des Immortels Généreux, et du Seigneur saint et élevé, pour le sacrifice, et l’hommage du Seigneur qui atteint le plus ses fins, et qui est cette louange de cette béatitude [ p. 349 ] qui s’est approchée de nous, et de cette prière opportune pour les bénédictions offerte dans le rituel, (7) qui est également la louange du Mãthra Spenta (la parole généreuse de la raison),et de la religion Mazdayasnienne, et des louanges des Yasnas [38], qui est aussi celle de tous les seigneurs du rituel, et de toutes les prières opportunes pour les bénédictions, pour le sacrifice, l’hommage, la propitiation et la glorification de toute la création du saint (et du pur).
[39].
1. Je désire m’approcher des Arezahis avec mes louanges, et des Savahis, et du Fradadhafshu, et du Vîdadhafshu, et du Vouru-baresti, et du Vouru-garesti, et de ce Karshvar qui est Hvaniratha. 2. Et je désire m’approcher du mortier de pierre avec mes louanges, et du mortier de fer, et de la coupe qui contient le Zaothra, et du cheveu (qui retient le déversement [^1440]), et de Ton Baresman répandu avec sainteté. Et je désire m’approcher de l’Ahuna-vairya avec mes louanges, et des prières rituelles auprès d’Ahuna, et des offices permanents de la Foi Mazdayasnienne.
1. À Ahura Mazda nous voudrions présenter [40] notre Haomas offert et ce qui est élevé, comme le plus bénéfique à Verethraghna (le coup de la victoire) qui favorise les colonies ; et ce qui est offert au roi bon et saint, et ce qui est offert au saint dirigeant qui gouverne selon, ou dans le rituel, et nous faisons connaître notre Haomas aux Immortels Généreux, et aux bonnes eaux ; et nous présentons notre Haomas chacun à (notre) propre âme [^1442] ; et nous annonçons notre Haomas dans notre célébration à toute la création du saint (et du pur).
2. Oui, nous présentons ces Haomas et ces instruments Haoma, et ces nattes étendues, et ces Myazdas, ces pierres, les premières de la création, le mortier de pierre apporté ici avec le Haoma jaune [^1443] dedans, et le mortier de fer apporté ici avec le Haoma jaune dedans, cette eau Haoma, et ce Baresman répandu avec sainteté, (3) ces corps, et (leurs) forces, ces Zaothras en effort (qui cherchent à trouver Ta grâce), ce saint Haoma, et la chair, et l’homme saint, et les pensées innées du saint, même les pensées innées des Saoshyants.
Et nous présentons ce lait frais en offrande, maintenant élevé avec sainteté, et cette plante Hadhânaêpata, élevée avec sainteté ; (4) et nous offrons, et présentons ces Zaothras avec notre célébration, ayant le Haoma avec eux, et le lait, et le Hadhânaêpata, aux bonnes eaux et offerts avec piété. Et nous présentons l’eau du Haoma dans nos célébrations aux bonnes eaux, et à la fois la pierre et le mortier de fer, (5) et cette branche pour le Baresman, et la prière pour les bénédictions prononcée au moment opportun qui s’est approché (pour notre aide dans son ordre avec les prières), et le recueillement [ p. 351 ] et la pratique de la bonne loi Mazdayasnienne, et la récitation entendue des Gâthas, la prière opportune pour les bénédictions telle qu’elle est prononcée par le saint (et pour notre aide), et régnant (pendant qu’elle est prononcée) comme un seigneur rituel, et ces billettes de bois, et le parfum même à Toi, le Feu, ô fils d’Ahura Mazda ! et tous les bons objets (qui sont à nous), et fabriqués par Mazda, et qui ont la semence de la sainteté (ou sont cette semence).
6. Oui, nous les faisons connaître et nous les annonçons dans cette célébration à Ahura Mazda (comme notre don), et à Sraosha (Obéissance) le béni, et à Ashi (qui est la récompense), et à Rashnu le plus juste, et à Mithra des vastes pâturages, et aux Immortels Généreux, et aux Fravashis des saints, et à leurs âmes, et au Feu d’Ahura Mazda, le seigneur, et au seigneur élevé (l’Apãm-napât?), et au Myazda, le seigneur, et à la prière bien synchronisée pour les bénédictions comme elle règne dans l’ordre de nos prières, pour le sacrifice, l’hommage, la propitiation et l’adoration de toute la création du saint (et du pur). 7. Oui, nous les faisons connaître dans cette célébration par la présente pour le Fravashi de Zarathustra Spitâma, le saint, pour son sacrifice, son hommage, sa propitiation et sa louange, et pour le (Fravashi) d’Anghuyu (?) [^1444] qui a aimé la justice, avec tous les saints Fravashis des saints, de ceux qui sont maintenant morts, et de ceux des vivants, et de ceux des hommes à naître, des prophètes qui nous serviront, apportant la rénovation du monde achevé. 8-11, voir les versets 2-5.
12. Oui, nous voudrions faire connaître ces choses par la présente dans nos célébrations aux Immortels Généreux, qui gouvernent [ p. 352 ] correctement, et qui disposent (de tous) correctement, les éternels vivants, toujours serviables, qui sont bons (?), et dispensateurs du bien, qui demeurent avec le Bon Esprit [^1445]]. 13. Et nous faisons connaître ces célébrations comme étant plus avantageuses pour cette [41] maison, pour l’avancement de cette maison, et comme des bienfaits pour cette maison, en raison de l’augmentation de cette maison, comme surmontant les restrictions qui entravent cette maison, et comme surmontant la malice nuisible qui peut ternir cette maison, pour bénir ses troupeaux et ses serviteurs, nés et à naître, pour les saints de la maison telle qu’elle était autrefois, telle qu’elle [^1447] se présente ici maintenant, et à laquelle nous appartenons également maintenant en tant que Saoshyants des provinces, (14) [qui (est que nous sommes Saoshyants) pour les saints qui font de bonnes actions, et des saintes femmes qui font de bonnes actions, et des saints qui font des actions manifestement bonnes, et des femmes également ainsi, des saints qui font de bonnes actions sur de bonnes actes, et des femmes ainsi les mêmes] 15. Et nous les faisons connaître dans nos célébrations aux bons Fravashis des saints qui sont redoutables et écrasants dans leur aide. 16. Et nous les faisons connaître dans nos célébrations par la présente à Sraosha (Obéissance) le bienheureux, et à la bonne [ p. 353 ] Béatitude, et à Nairya-sangha, et à la Paix victorieuse, et au Feu d’Ahura Mazda, et au seigneur élevé, pour sacrifice, hommage, propitiation et pour louange, à toute la création du saint et du pur. 17, 18 = Visp. X, 1, 2.
19. (Sp. XIII.) Oui, nous faisons connaître ce qui est élevé en offrande, et qui est l’Avesta [^1448] comme le saint Ahura Mazda a ordonné qu’il soit dit, et comme Zarathustra, le saint, l’a ordonné, et comme moi, le prêtre, qui suis familier avec leur sacrifice et leur hommage, je le fais maintenant connaître. Moi qui comprends l’Avesta [42] légale et légitime, et les prescriptions rituelles (20) pour Votre sacrifice, hommage et propitiation, ô Vous qui êtes les Immortels Généreux, et pour notre préparation (?), et pour le succès de notre prière bien prononcée pour les bénédictions, pour la victoire, la sanctification et le bien-être de nos âmes, (des nôtres), car (nous sommes) les saints Saoshyants.
21. Oui, nous les faisons connaître dans nos célébrations ici, et nous les offrons à Celui qui est Ahura Mazda, de tous les plus grands, le maître et le Seigneur.
[^1450].
1. Car les Haomas offerts en libation à ce haut Seigneur Ahura Mazda et au saint Zarathustra Spitama (produisent) l’abondance en bétail et en hommes ; et cette [43] abondance est (comme) le bon Sraosha, qui nous accompagne avec la grande [ p. 354 ] splendeur de la sainteté, et puisse-t-il [44] être ici avec un effort énergique (pour nous aider dans notre culte).
2. Nous offrons les sages offrandes des Ahuna-vairya entonnées avec sainteté et encore à entonner, possédant leurs nombreux enseignements de sagesse religieuse (comme ils le font), et celles des deux mortiers qui déversent les Haomas, et qui sont poussés en avant avec précision [45], et sont maintenant en train d’être ainsi avancés une fois de plus [46]. 3. (Et ainsi nous enseignons également les nombreux enseignements de la sagesse religieuse) contenus dans les paroles correctement prononcées, dans les paroles zarathustriennes [^1455], et dans les cérémonies correctement pratiquées, et les Baresmans répandus exactement, et les Haomas pressés correctement, et les louanges, les Yasnas, et les doctrines de la religion mazdayasnienne avec leurs récitations et leurs mouvements. 4. Car ainsi ils peuvent devenir pour nous plus pleins d’artifices et de sagesse, et ainsi nous offrons ces sages actes rituels dans la création, ainsi nous leur communiquons leurs nombreux points de signification tandis que nous (nous-mêmes) les méditons encore comme ceux qu’Ahura Mazda, le Saint, a délivrés, qui ont (comme si) leur nourriture de Vohu Manah [47] et leur croissance de l’Ordre Juste, qui sont les plus grands de tous les êtres, les meilleurs et les plus beaux car ainsi ceux-ci seront pour nous les plus pleins de la signification la plus sage, et plus pleins d’incitation [48], et puissions-nous être parmi ceux (qui sont) du monde de Spenta Mainyu en ce que nous communiquons (aux élus) ces [ p. 355 ] préceptes de la signification la plus sage et ces incitations qui y sont contenues. 5. Et soyez tous deux pleins de la plus sage signification pour nous, ô (toi) mortier de pierre, et (toi) celui de fer, comme vous êtes maintenant tournés, et comme vous êtes maintenant avancés [49], vous deux mortiers de la maison, [et du village, de la tribu, et de la province, et vous qui êtes dans cette maison (elle-même), ce village, cette tribu, et cette province]; oui, dans ceux qui sont à nous, Mazdayasniens, qui êtes constants dans notre culte, qui apparaissez avec nos bûches de bois et nos parfums, et avec nos bénédictions suppliées [(Pâzand) car ainsi puissent-ils être pour nous, les plus pleins de l’enseignement le plus sage].
[50].
1. Selon le rituel, nous adorons Ahura Mazda ; selon le rituel, nous adorons les Immortels Généreux ; et nous sacrifions à la parole sacrificielle correctement prononcée, et à chaque Mãthra (comme à une parole sacrée de la raison). Et nous sacrifions à Zarathustra, celui qui est spécialement le possesseur du Mãthra [51] ; et nous sacrifions aux « bénédictions pour les saints » [52] ; et nous adorons la « grêle » [53] adressée aux Immortels Généreux.
2. Nous adorons également les trois principaux chapitres énoncés (dans le Yasna) sans ajout ni omission [54] ; [ p. 356 ] et nous adorons les trois principaux sans ajout ni omission ; nous adorons les trois premiers dans leur intégralité, sans ajout ni omission [^1464]. Et nous adorons l’intégralité [^1465] des trois principaux sans ajout ni omission ; ainsi que leurs Hâs, leurs lignes métriques, leurs mots et leur structure verbale [et leur récitation, leur mémorisation, leur chant et leur offrande constante].
[^1466].
1. (Nous adorons Ahura Mazda, le saint Seigneur de l’ordre rituel [^1467] ; et nous sacrifions au Gâtha Ahunavaiti) avec ses mesures, sa structure verbale, et son Zand, avec ses questions et contre-questions, avec ses mots et ses pieds métriques. Et nous sacrifions à ceux-ci comme bien récités, et maintenant en cours de récitation ; comme bien vénérés, et maintenant en cours d’utilisation dans le culte [^1468]. 2. (Oui, nous lui sacrifions) dans [ p. 357 ] sa propre « sagesse » [55], dans sa propre « clarté » [56], dans sa propre « intention aimante » [56:1], dans sa souveraineté, et son propre ordre rituel, et son « bienfait acquis » [56:2], qui est aussi celui donné par Ahura Mazda pour la promotion de la piété, pour cette pensée qui provient du « soi dévoué au cœur » [56:3].
3. (Chapitre XVII.) Nous adorons aussi l’Ahuna-vairya, le saint seigneur de l’ordre rituel, le saint seigneur avec son Ahû et son Ratu [^1471]]. 4. Et nous sacrifions aux parties constitutives du Gâtha Ahunavaiti, à ses chapitres, et à ses lignes métriques, à ses mots, et à sa structure de mots, [et à sa récitation entendue, et à sa récitation mémorisée, à son offrande continue et constante].
[57].
1. Tenez vos pieds, vos deux mains et votre intelligence prêts [58], ô vous, Mazdayasniens zarathoutriens ! Pour la bonne exécution des actes licites conformément à l’Ordre sacré, et pour l’évitement des actes illicites et mauvais qui sont contraires au rituel. Que les bonnes actions pour l’avancement de l’économie soient faites [^1474] ici. Rendre riches les nécessiteux [^1475]. 2. Que Sraosha (Obéissance) soit présente ici pour le culte d’Ahura Mazda, [ p. 358 ] le plus secourable, et le saint, qui est si désiré par nous dans la prononciation, et pour le service, et la méditation [59] du Yasna Haptanghâiti, pour la dévotion du cœur à lui, pour sa mémorisation, et sa récitation victorieuse et sainte (ou pour le saint victorieux), sans ajout ni omission, (3) qui a été entonné, et qui sera encore prononcé comme grand, puissant, frappant avec victoire, séparé de la malice nuisible, pour la prononciation de paroles victorieuses pour le Feu d’Ahura Mazda. (4, 5 sont identiques à Visp. IX, 6, 7.)
[60].
1. Et nous adorons le Feu ici, le fils d’Ahura Mazda, et les Yazads ayant la semence du feu en eux, et les Rashnus ayant la semence du feu [^1478] en eux ; et nous adorons les Fravashis des saints. Et nous adorons Sraosha qui frappe avec victoire, et l’homme saint, et toute la création du saint (et du pur). 2. Et nous adorons la Béatitude et le Fravashi de Zarathustra Spitâma, le saint. Et nous adorons les saints et leurs Fravashis bénis (comme s’ils n’en formaient qu’un). Et nous adorons tous leurs Fravashis (considérés séparément), et ceux des saints de la Province, et ceux des saints hors de la Province ; oui, nous adorons les Fravashis des saints hommes et des saintes femmes (où qu’ils soient, ceux dévoués à l’Ordre de la Foi). Et nous sacrifions à ceux dont (le service) [ p. 359 ] pour nous dans le Yasna Ahura Mazda, le saint, a connu comme le meilleur [61], et de ceux-ci Zarathustra est le chef vivant [62] et le maître. Et nous sacrifions aux champs et aux eaux, aux terres et aux plantes, et aux parties constitutives du Yasna Haptanghâiti, ses chapitres, ses lignes métriques, ses mots et sa structure verbale.
[^1481].
Et nous nous efforçons d’atteindre les bonnes pensées, paroles et actions inculquées dans le Yasna Haptanghâiti. Une bénédiction est la Droite (appelée) la Meilleure, (il y a) bonheur ; (il y a) bonheur pour cet (homme) quand vers la Droiture (il y a) meilleure droiture.
[63].
1. Nous adorons Ahura Mazda avec l’usta [64]. Et nous adorons l’Amesha Spenta avec l’usta, et le saint homme, le saint. Et nous adorons le monde antérieur du saint (et du pur) avec un usta, et l’état de bien-être et de salut pour le saint homme (le saint). 2. Et nous adorons cet état de béatitude permanente (pour le saint) qui est la calamité de l’homme mauvais [^1484] ; oui, nous adorons son salut éternel [65], et avec la prière du salut. Et nous sacrifions à chaque saint qui [ p. 360 ] existe, qui vient à l’existence maintenant, et qui existera dans le futur.
[66].
1. Nous adorons Ahura Mazda la généreuse ; et nous adorons les Immortels Généreux (dit le Spenta). Et nous sacrifions au saint généreux et à la compréhension anticipative généreuse [67]. Nous sacrifions également à l’Âramaiti (l’esprit prompt) bonne et généreuse. Et nous l’adorons avec [68] les créatures généreuses dans la création des purs. Et nous sacrifions aux créatures saintes qui ont l’intelligence comme première [69], (à celles qui sont les plus importantes dans leur esprit). Et nous adorons la compréhension omnisciente, et Celui qui est Ahura Mazda (Lui-même). 2. Et nous sacrifions au soleil brillant, qui est le plus élevé des élevés ; oui, nous adorons le soleil avec les Immortels Généreux et les Mãthras avec leurs bonnes cérémonies [^1490]. Nous sacrifions aussi aux glorieuses réalisations et à cette gloire (que nous avons acquise). Et nous sacrifions aux troupeaux qui possèdent le Feu et ses bénédictions [70]. Nous adorons aussi le bienfait sacré qui est si largement diffusé [^1492], et cette sagesse qui est le généreux Âramaiti, dont sont les lois [^1493] de l’Ordre Juste, et de ces saintes créatures qui ont la Droiture comme première.
[71].
1. (Hommage au Gâtha Vohu-khshathra [^1495] ! Nous sacrifions au Vohu-khshathra), (le bon royaume) même au Khshathra-vairya, le royaume désirable ; et nous sacrifions au fondement de fer [^1496], et aux paroles (sacrificielles) [^1497] correctement prononcées qui frappent (l’ennemi) avec victoire, et qui maintiennent les Daêvas soumis.
Et nous adorons cette récompense et cette santé, cette guérison et ce progrès, cette croissance et ce coup victorieux [^1498] (2) qui sont entre le Vohu-khshathra et le Vahistôisti [^1499], (et qui sont acquis par nous) par la récitation mémorisée des bonnes pensées, des bonnes paroles et des bonnes actions, pour la résistance aux mauvaises pensées, aux paroles et aux actions ; oui, pour l’annulation de toutes les pensées traîtresses (dirigées) contre moi, et de toutes les fausses paroles et actions injustes. 3. [^1500], (et qui, à mesure qu’il se reproduit, devient) le chef du rituel sacré.]
[ p. 362 ]
1. Nous nous efforçons avec ferveur, et nous rendons notre Yasna et notre hommage aux bonnes eaux, aux arbres fruitiers fertiles (qui portent comme d’eux-mêmes), et aux Fravashis des saints ; oui, nous rendons notre Yasna et notre hommage avec ferveur à ces êtres qui sont (si) bons, les eaux, les arbres, et les Fravashis des saints, (2) et au Kine, et à Gaya (Maretan), et au Mãthra Spenta (la généreuse parole de la raison), le saint, qui agit (en nous et pour nous avec effet), à ceux-là nous rendons notre Yasnas et notre hommage avec un zèle fervent, et à Toi, ô Ahura Mazda ! et à toi, ô Zarathustra, nous faisons de même ; et à toi, ô seigneur sublime (l’Apãm-napât), et aux Immortels Généreux. 3. Et nous sacrifions à l’écoute (qui entend nos prières) et à cette miséricorde, et à l’écoute de (notre) hommage parlé, et à cette miséricorde qui est (montrée en réponse à notre louange offerte). Et nous sacrifions au frârâiti vîdushê, qui est contenu dans la pièce hvâdaênâis ashaonis ; et nous sacrifions à « la bonne louange qui est sans hypocrisie, et qui n’a pas de malice (comme fin) » ; et nous sacrifions au Yasna ultérieur et à son offrande ; et nous sacrifions aux chapitres du Yasna ultérieur, et à ses lignes métriques, ses mots, et sa structure de mots.
Avec ce chant (entièrement) chanté, et qui est pour les Immortels Généreux et les saints Saoshyants (qui sont les prophètes qui nous serviront), et au moyen de ces actions (cérémonielles), qui sont (de toutes) [ p. 363 ] les meilleures, nous désirons exprimer nos supplications pour le Veau. C’est ce chant que le saint a reconnu comme bon et fructueux de dons bénis, et que le pécheur ne connaît pas [^1501]. Puissions-nous ne jamais arriver à ce que (le malchanceux) le pécheur nous dépasse (dans notre chant), ni en matière de plan (pensé), ni de paroles (prononcées), ni de cérémonies (faites [72]), ni encore dans quelque offrande que ce soit lorsqu’il (?) s’approche (de nous pour nous faire du mal).
[73].
1. Nous adorons Ahura Mazda comme le meilleur [74] (adoration à offrir dans nos offrandes). Nous adorons l’Amesha Spenta (une fois de plus, et comme) le meilleur. Nous adorons Asha Vahista (qui est la Justice la Meilleure). Et nous sacrifions à celles (prières) qui sont évidentes comme étant les meilleures ; c’est-à-dire les Louanges des Yasnas.
Nous sacrifions aussi à ce meilleur souhait, qui est celui d’Asha Vahista, et nous adorons le Ciel, qui est le meilleur monde des saints, brillant et tout glorieux ; et nous sacrifions de même à cette meilleure approche qui mène à [75] lui. 2. Et nous sacrifions à cette récompense, [ p. 364 ] la santé, la guérison, le progrès et l’accroissement, et à cette victoire qui est dans [76] les deux, l’Ahuna-vairya et l’Airyemâ-ishyô, par la récitation mémorisée des bonnes pensées, paroles et actions (qu’ils recommandent).
[ p. 365 ]
[^1383] : 335 :1 Ce Visparad comprend des ajouts à diverses parties du Yasna ; ses différents chapitres suivent généralement les parties correspondantes du Yasna dans le Vendîdâd Sâdah. Le mot Visparad signifie « tous les chefs », en référence aux « seigneurs du rituel ». Le chapitre I doit être lu immédiatement après le Yasna I, 9.
[^1387] : 335:5 Pavan yazisn kardarîh.
[^1389] : 336:2 Voici un éloge d’une partie du Yasna lui-même, bien que non encore récitée dans les Védas.
[^1399] : 338:2 Visparad II doit être lu après Yasna II, 8, dont il est une extension.
[^1403] : 339:4 Dans l’Ashem Vohû.
[^1404] : 340:1 Ainsi le Pahlavi.
[^1406] : 340 :3 Cette phrase appuie mon interprétation d’âyêsê, qui exprime un désir d’approcher plutôt qu’une demande pour l’approche (du Génie de) la Montagne ; toutefois, cette dernière interprétation est fort probablement la bonne. (Expressions abrégées.)
[^1407] : 341:1 Y. II, 10 suit Visparad II, 11.
[^1409] : 341 :3 Le Ratu répond à tout selon la rubrique imprimée par Westergaard, mais d’origine postérieure au texte. Cela provient du fait que les différentes fonctions furent ultérieurement réunies sous celle de Ratu. À l’origine, le fonctionnaire correspondant répondait à son titre. Le Hâvanan était le Mobad qui pilait le Haoma dans le mortier.
[^1415] : 342:3 Le Mobad qui s’acquittait de pénitence.
[^1419] : 343:1 Cette section suit Y. XI, 9-15 dans le VS, précédant une section décrite comme Y. XI, 59, 60, dans le BVS
[^1421] : 343 :3 Lisez Zaotasti qui contient un sandhi. Il semble s’agir d’une glose expliquant l’Âthraom (sic). C’est zaotâ asti.
[^1424] : 344 :2 Ce passage doit être lu après le Yasna XIV, auquel il est presque identique. La langue de la traduction est légèrement modifiée afin d’atténuer l’impression de similitude.
[^1425] : 345:1 Presque identique à Yasna XV.
[^1429] : 346 :2 Âsyayau (sic) et takhmôtãsyayau (sic) s’accordent avec le féminin ; peut-être en raison des qualités masculines évoquées. On pourrait dire qu’ils sont en apposition plutôt qu’en accord avec le féminin.
[^1432] : 347:2 Voir Y. XXXV, 5.
[^1440] : 349 :3 La varesa consiste (telle qu’elle est utilisée actuellement) en trois, cinq ou sept crins de la queue d’un taureau blanc, attachés à un anneau d’or, d’argent, de cuivre ou de laiton. Elle peut être utilisée aussi longtemps que le taureau vit, mais elle doit être reconsacrée à chaque utilisation. (Haug.)
[^1442] : 350:1 À l’âme de celui qui récite.
[^1443] : 350:2 Zâiri avec K4.
[^1444] : 351:1 Ici, à tort, un nom propre comme dans Yast XIII. Peut-être de ce monde (période) zarathe qui aimait la justice ; le mot apparaît après le nom de Z. Je pense que « y » devrait être « v ».
[^1445] : 352:1 Vohu Manah apparaît certainement comme le plus important ici. Ils sont nés de la « bonne pensée » d’Ahura.
[^1447] : 352:3 YêNhê aêm pourrait être une citation d’une prière perdue. Le singulier aêm peut cependant être compris collectivement, car il est question de familles.
[^1448] : 353 :1 Âvista probablement = Avesta ; comparer Veda. Les lois morales et cérémonielles.
[^1450] : 353:3 Suit Y. XXVII.
[^1455] : 354:4 Dans les Gâthas désormais anciens, etc.
[^1464] : 356 :1 Il est difficile de comprendre comment anapishûtâ peut signifier « sans réduction », mais le contexte semble l’exiger, et la traduction en pehlevi le confirme. Peut-être faudrait-il lire anapashûtâ.
[^1465] : 356:2 « Les trois premières prières. » Certains pensent qu’il s’agit des trois prières (l’Ahuna-vairya, l’Ashem Vohû et le YêNhê hâtãm). Je crois, quant à moi, qu’il s’agit des trois chapitres XXVIII à XXX. Puisque le texte fait suite à ces trois chapitres du Vendîdâd Sâdah, ses expressions indiquent une référence à eux. Cela pourrait suggérer que l’Ahunavaiti était autrefois, sinon à l’origine, divisé à cet endroit.
[^1466] : 356 :3 Ce fragment fait clairement allusion à l’ensemble des Ahunavaiti, qu’il suit dans le Vendîdâd Sâdah. Il exprime la vénération acquise par le premier Gâtha longtemps après sa composition.
[^1467] : 356:4 Du Vendîdâd Sâdah.
[^1468] : 356:5 Frâyazentãm peut être un métaplasme ; sinon « des sacrificateurs ».
[^1474] : 357:6 Comp. gavôi verezyâtãm, Y. XLVIII, 5.
[^1475] : 357:7 « Placez le pauvre avec celui qui n’a pas besoin de rien. »
[^1478] : 358 :3 Ayant le pouvoir de propager son culte, le maintenant vivant. De Harlez fait l’admirable suggestion « brillant comme une flamme » ; mais le pehlevi traduit par tokhmak.
[^1481] : 359 : 3 Un ajout au chapitre XVI.
[^1484] : 359:6 Voir Y. XLV, 7.
[^1490] : 360:5 Ou, « le bien accompli ».
[^1492] : 361 : 1 Pahl. fravaft sudd.
[^1493] : 361:2 Dâthra avec K4.
[^1495] : 361:4 Du Vendîdâd Sâdah.
[^1496] : 361:5 Associé à ce Gâtha de Y. LI, 9.
[^1497] : 361 : 6 Comparez Y. LI, 3.
[^1498] : 361 : 7 Y. LI, 9 ; aussi peut-être Y. LIII, 8, 9.
[^1499] : 361 :8 Entre ; c’est-à-dire décrit dans l’espace entre le Vohu-khshathra et le Vahistôisti, c’est-à-dire dans Y. LII. Voir hamisteê dans Y. LII, 4, et paitistâteê dans Visp. XX, 2.
[^1501] : 363 :1 Les parties sont divisées par la connaissance et l’ignorance (comparer la Gnose). Voir Y. XXXI, 12
335:2 Ou encore : « J’invite. » ↩︎
335:3 Seigneurs parce qu’ils règnent en tant qu’objets principaux d’attention lors de leur mention au cours du sacrifice, également, comme dans ce cas, génies gardant sur toute leur classe. ↩︎ ↩︎
335:4 Ainsi De Harlez, suivant admirablement le Pahl. sardîk (sic). ↩︎
336:1 Aunghairyô, un collectif, ou zîzanen, un participe. ↩︎
336:3 Son mot principal est yazamaidê, c’est « le bien sacrifié », le mot qui apparaît souvent. ↩︎
336:4 Ou, « à celui qui est dévoué à l’Ahuna, avec son Ahû et son Ratu (?) ». ↩︎
336:5 Observez la priorité de l’Haptanghâiti ; il doit être lu en premier. ↩︎
337:1 Ce sens est le plus évident. ↩︎
337:2 Le « châtiment des démons » est le sens commun de vritrahâ´; mais verethra signifie clairement « victoire » en Zend; vritrâ´ équivaut également à la vaillance défensive. ↩︎
337:3 Le terme dahmahêka peut-il signifier ici « le saint défunt » ? ↩︎
337:4 Une partie perdue de l’Avesta, dont il ne reste que deux fragments. ↩︎
338:1 Comp. Y. XXIX, 2. Y. I, 10-23 suit. ↩︎
339:1 Il n’est certainement pas impossible que l’idée d’« invoquer l’approche d’Ahura » ait été voulue, mais « s’approcher de lui » est plus naturel. ↩︎
339:2 Ahûmka ratûmka, appliqué à la même personne, l’usage provenant d’une traduction erronée de l’Ahuna-vairya; voir Y. XIX, 12. ↩︎
339:3 Yô, avec K7b, K11, daretem, forme passive; ou, ‘qui (a) le Mãthra tenu.’ Le texte doit cependant être désordonné. ↩︎
341:2 Ce chapitre 1-5 suit Y. XI, 1-8 dans le Vendîdâd Sâdah; donc, à juste titre. ↩︎
341:4 Le Mobad qui a nourri le Feu. ↩︎
341:5 Le Mobad qui a aidé aux présentations. ↩︎
341:6 Le porteur d’eau. ↩︎
342:1 La laveuse. ↩︎
342:2 Le mélangeur (?), ou le Mobad qui s’occupait des désinfections. ↩︎
342:4 Le profane typique. ↩︎
342:5 Cette coutume importante a été entièrement traitée dans le Nask perdu, n° 16 (ou n° 18, selon un autre calcul). ↩︎
342:6 Donc le plus, mais ratukhshathra signifie ailleurs «régnant dans le rituel en tant que suprême». ↩︎
343:2 Probablement dans un sens impératif, ou, avec certains, un infinitif. ↩︎ ↩︎
343:4 Cette section, précédant Y. XI, fermée dans le BVS, me semble p. 344 appartenir correctement après Yasna VIII, et l’offrande de Myazda avec le Ratufrîti. ↩︎
344:1 Pâzand. ↩︎
345:2 Ce chapitre doit être lu après le Yasna XVII, qu’il suit à juste titre dans le Vendîdâd Sâdah. ↩︎
345:3 Peut-être « le meilleur (meilleur) chemin de ce meilleur monde ». ↩︎
346:1 On pourrait considérer : « puissance virile qui a à l’esprit les hommes et les héros ; » mais vareti = gûrdîh. ↩︎
346:3 Le sommeil est ailleurs un mal ; un démon, Bûshyãsta, le gouverne ; mais il s’agit ici d’un sommeil prématuré ; voir, d’autre part, Y. XLIV, 5. ↩︎
347:1 ‘Médiaté’ (?), ou ‘connu’, madhayangha (-uha). ↩︎
347:3 Cette section doit être lue avant Y. XXII. ↩︎
347:4 Fourni nécessairement de Visp. X, 2; voir son génitif. ↩︎
348:1 Avoir un Yast. ↩︎
348:2 Voici un exemple où hvâthra peut signifier « confort ». ↩︎
349:1 Peut-être « les Yasts dans le Yasna », sinon la dernière partie du Yasna. ↩︎
349:2 Cette section suit Y. XXII. ↩︎
349:4 La formulation est volontairement variée dans les traductions pour éviter la monotonie. ↩︎
352:2 Cet office était célébré dans les maisons privées par des prêtres itinérants. ↩︎
353:2 Avestique. ↩︎
353:4 Hâ semble avoir une certaine force conjonctive comme sa dans la composition, ‘Et à cela le bon Sraosha’; ou est-ce une interjection ? ↩︎
354:1 Rappelez-vous hekâ de Y. XLVI, I. ↩︎
354:2 Avec une sainteté scrupuleuse. ↩︎
354:3 Les prêtres parsis font actuellement ici les manipulations appropriées. ↩︎
354:5 Comparer gaêthau vîspau yau vohû thraostâ mananghâ. ↩︎
354:6 Ou encore : « puissions-nous être plus zélés que tous ceux qui participent à la création de l’esprit généreux. » ↩︎
355:1 Se référant aux manipulations. ↩︎
355:2 Ce fragment suit Y. XXX dans le Vendîdâd Sâdah, et a été écrit en allusion à Y. XXVIII, Y. XXIX et Y. XXX. ↩︎
355:3 Se référant à mãthra srevaêmâ dans Yasna XXVIII, 8. ↩︎
355:4 Se référant aux mots savakâ ashavabyô dans Yasna XXX, 11. ↩︎
355:5 Se référant au mot ustâ dans Yasna XXX, 11. ↩︎
355:6 Les trois premiers chapitres XXVIII-XXX; le texte a une mauvaise grammaire ou une connexion brisée. ↩︎
357:1 Dãmi avec K4. Peut-être dans leur propre maison (dãmi = dani). ↩︎
357:2 Ces mots font probablement allusion séparément, par exemple, à dãm dans Y. XXXI, 7, kithrâ dans Y. XXXI, 22, zaoshê dans Y. XXXIII, 2, 10, âyaptâ dans Y. XXVIII, 8, à zarzdau dans Y. XXXI, 1. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
357:4 Cette pièce est un prélude composé plus tard au Haptanghâiti, qu’elle précède dans le Vendîdâd Sâdah. ↩︎
357:5 Sursum corda! ↩︎
358:1 Peut-être mãzdâtaêka. ↩︎
358:2 Cette pièce suit le Haptanghâiti dans le Vendîdâd Sâdah; elle était conçue comme une suite à celui-ci. ↩︎
359:1 Comp. Y. LI, 22. ↩︎
359:2 Anghuska ratuska se réfère ici à la même personne; cf. ahû. ↩︎
359:4 Ce morceau, faisant référence à diverses expressions dans le Gâtha Ustavaiti, le suit dans le Vendîdâd Sâdah. ↩︎
359:5 Se référant à usta dans Y. XLIII, 1. ↩︎
359:7 Akaranem = la chose éternelle ; sinon un adjectif de deux terminaisons ; ou, enfin, lire -ãm. ↩︎
360:1 Le mot spenta fait allusion au Gâtha Spentâ-mainyu, mais il n’est bien sûr pas sans application grammaticale. ↩︎
360:2 Dans les Bundahis, il est fait référence en particulier à Ahura. ↩︎
360:3 Ou encore : « avec les créatures abondantes, nous adorons les créatures saintes ». ↩︎
360:4 Cette expression a peut-être été déterminée accidentellement par la position du mot manô dans la formule Ahuna-vairya; voir Y: XIX, 12. ↩︎
360:6 « Fait du feu » est inintelligible ; « ayant des dons de feu » peut faire référence aux troupeaux et aux troupeaux, exprimant la source de cette prospérité qui est représentée par le Feu sacré. ↩︎
361:3 Ce morceau de l’Avesta postérieur suit Y. LI, dans le Vendîdâd Sâdah. ↩︎
363:2 Nous ne pouvons atteindre sa priorité dans le progrès ni en pensée, ni en parole, ni en acte. ↩︎
363:3 Ce morceau de l’Avesta postérieur suit Y. LIII, dans le Vendîdâd Sâdah, et fait référence à ses expressions. ↩︎
363:4 C’est une suggestion importante qui considère vahistem comme égal à « dire vahistem », en allusion au Vahista îstis; mais comme le mot est fléchi plus loin (voir vahistahê), et comme il s’applique en outre une fois à Asha, comme Asha Vahista, il est préférable de le rendre comme ayant une application adjectivale tout au long, étant néanmoins, bien sûr, un écho intentionnel du premier mot de Y. LIII, 1. ↩︎
363:5 Ou, « de cela ». ↩︎
364:1 Peut-être « entre eux », c’est-à-dire les Gâthas qui sont ainsi placés. ↩︎