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Français Quant à l’usage actuel de ces bénédictions, dit Haug (éd. West) : « Les Âfrînagân sont des bénédictions qui doivent être récitées sur un repas composé de vin, de lait et de fruits, auquel un ange, ou l’esprit d’une personne décédée, est invité, et en l’honneur duquel le repas est préparé. Une fois la consécration (que seul un prêtre peut effectuer) terminée, le repas est mangé par ceux qui sont présents. L’accomplissement de ces Âfrînagân est exigé de chaque Parsi à certaines saisons fixes de l’année. Ce sont les six Gahanbârs, chacun durant cinq jours (aux six saisons originales de l’année) pour lesquels l’Âfrînagân Gahanbâr est destiné, les cinq jours de Gâtha (les cinq derniers jours de l’année), pendant lesquels l’Âfrînagân Gâtha doit être utilisé ; et, enfin, le troisième jour (Ardibahist) du premier mois (Fravardin) de l’année, au cours duquel l’accomplissement de l’Âfrînagân Rapithwin, consacré à l’esprit présidant au quartier sud (qui est le gardien du chemin vers le paradis), est enjoint à tout Parsi dont l’âme veut passer le Kinvad après la mort. (Essays, 2e édition, page 224.)
[^1507].
1. Je me confesse adorateur de Mazda, et de l’ordre de Zarathoustra, ennemi des Daêvas, dévoué à la tradition du Seigneur, pour le saint Hâvani [^1507], le régulateur de l’ordre rituel (et son seigneur à son tour), pour son sacrifice, son hommage, sa propitiation et sa louange ; (et je me confesse) pour Sâvanghi et pour Vîsya, les saints seigneurs de l’ordre rituel, pour leur sacrifice, leur hommage, [ p. 368 ] propitiation et louange, et pour celle des Asnya, les seigneurs du jour pendant la lumière du jour, et des jours dans leur longueur, pour les Mâhya, seigneurs du mois, et les Yâirya, seigneurs de l’année, et pour ceux des saisons spéciales, et pour le culte, l’hommage, la propitiation et la louange de ce seigneur élevé qui est la Justice Rituelle (elle-même) ; oui, pour le culte, l’hommage, la propitiation et la louange des seigneurs des jours, des mois, des années et des saisons - pour ces seigneurs de l’ordre rituel qui sont de tous les plus grands, qui sont les régulateurs du rituel au temps de Hâvani.
2. À Maidhyô-zaremya [^1508], le seigneur [^1508], le seigneur, ou à Paitishahya [^1508], le seigneur, ou à Ayâthrima [^1508], Maidhyâirya [^1508], ou Hamaspathmaêdhaya], soient propitiation, hommage et louange.
3. Ô vous Mazdayasniens qui êtes ici présents ! offrez [^1509] ce service rituel, et présentez le Myazda qui est celui du Maidhyô-zaremaya, en prenant un morceau de chair saine d’une bête de choix, avec un flot abondant de lait.
4. Si vous en êtes capables, (bien) ; si vous en êtes incapables, vous pouvez alors prendre (une portion) d’une boisson alcoolisée de valeur égale, quelle qu’elle soit, et la consommer comme il convient ; et ainsi soyez discrets dans votre obéissance, fidèles dans vos paroles, saints dans votre sainteté, ordonnés dans l’exercice de votre pouvoir, moins gênés par les oppressions, le cœur tranquille dans les réjouissances, les plus miséricordieux des donateurs, les plus serviables envers les pauvres, accomplissant le mieux le rituel, l’Asha bénie et tant désirée, (timide ?) apportant des richesses à l’esprit féminin (?) (en récompense). Si vous pouvez faire cela [ p. 369 ] et avec vigueur, (bien) ; (5) sinon, apportez du bois à la maison du Ratu. Peu importe la nature, pourvu qu’il soit bien coupé, très sec et en quantités suffisantes. Si cela est possible, (bien) ; sinon, qu’un homme apporte du bois à la demeure du Ratu et l’entasse jusqu’à la hauteur de l’oreille, ou jusqu’à l’avant-épaule, ou à la mesure de l’avant-bras (ou au moins jusqu’au bout de la main pendante). Si cela est possible, (bien) ; (6) mais si cela n’a pas été possible, alors que le fidèle (avec l’offrande de son esprit) attribue le pouvoir à celui qui règne le mieux, Ahura, (en disant [^1510]) : C’est pourquoi, en vérité, nous offrons et attribuons le Pouvoir Souverain à Ahura Mazda, qui règne le mieux, et à la Droiture (l’Ordre rituel et moral), et nous leur offrons notre sacrifice complet. Ainsi est offert le Myazda avec la prière de bénédiction opportune.
7. Si un homme ne donne pas du premier Myazda qui est celui du Maidhyô-zaremaya, ô Spitama Zarathustra ! le Ratu qui a droit à ce Myazda, et qui a cette personne sous sa direction, expulse [^1511] ce (faux) disciple qui n’a pas son Myazda avec lui, comme un homme qui n’adore pas, du milieu des adorateurs de Mazda. 8. Si un homme ne donne pas du second Myazda, ô Spitama Zarathustra ! qui est celui du Maidhyô-shema, alors que [^1511] le Ratu à qui le Myazda doit venir, et qui a la personne sous sa direction, expulse ce disciple, car il vient sans son Myazda, comme il le ferait d’un homme qui refuse de réciter ses vœux, du nombre des adorateurs de Mazda. [ p. 370 ] 9. Dans le cas où un homme ne donne pas du troisième Myazda, ô Spitama Zarathustra ! qui est celui de Paitishahya, alors que le Ratu qui devrait recevoir ce Myazda, et qui a eu la personne sous sa direction, expulse le disciple qui n’apporte pas de Myazda, comme un réprouvé détecté [^1512], parmi le nombre des Mazdayasniens. 10. Dans le cas où un homme n’offre pas du quatrième Myazda, ô Spitama Zarathustra ! Français qui est celui de l’Ayâthrima, que le Ratu qui doit recevoir ce Myazda, et qui a la personne sous sa direction, expulse ce disciple, puisqu’il n’apporte aucun Myazda, comme une bête de rebut [^1513] parmi le nombre des Mazdayasniens. 11. Dans le cas où un homme ne donne pas du cinquième Myazda, qui est celui du Maidhyâirya, alors que le Ratu à qui ce Myazda appartient en tant que prérequis, et qui a cette personne sous sa direction, l’expulse, puisqu’il n’apporte aucun Myazda, comme un étranger [^1514], parmi le nombre des Mazdayasniens. 12. Dans le cas où un homme ne donne pas du sixième Myazda, qui est celui du Hamaspathmaêdhaya, ô Spitama Zarathustra ! 13. Que le Ratu à qui appartient ce Myazda en tant que prérequis, et qui a cette personne sous sa discipline pour lui apprendre la science d’Ahura, l’expulse (comme ignorant) puisqu’il n’apporte pas de Myazda, du nombre des Mazdayasniens. 14. Et qu’il le décrie ensuite sans hésitation [^1515], et le chasse [^1516] ; et que ce Ratu lui impose ensuite [ p. 371 ] les actes expiatoires sans réserve ; et conformément à ces règles, que le disciple traite le Ratu. (Qu’il se garde de ne pas apporter son Myazda, ou s’il échoue, que le disciple porte, comme il convient, ce qui est dû.) Une bénédiction est la Justice (appelée) la Meilleure, c’est le bien, c’est le bien pour cet (homme) quand vers la Meilleure Justice il y a droit. 14. Je bénis par ma prière les chefs royaux des provinces (qui sont de fidèles adorateurs) d’Ahura Mazda, le resplendissant, le glorieux,(implorant) pour eux une force supérieure, et pour une victoire plus importante, et un règne plus influent, et désirant pour eux un pouvoir autoritaire accru, et un soutien utile, et une longue durée pour leur règne, et la vitalité prolongée de leurs corps et de leur santé. 15. Et je prie dans ma bénédiction pour une force bien formée et majestueuse de croissance, et qui frappe victorieusement, faite par Ahura, et écrasante, et pour une ascendance soumettant abondamment tous ceux qui sont remplis de haine furieuse, attaquant les ennemis mal intentionnés, et détruisant, comme si d’un seul coup, les ennemis mortels et impies [^1517].
16. Et je prie dans ma bénédiction qu’il (le gouverneur de province) puisse vaincre dans des batailles victorieuses tout ennemi malveillant, et tout ennemi malin, profane en pensées, en paroles et en actions, (17) afin qu’il soit en effet constamment victorieux dans ses propres pensées, paroles et actes religieux, et invariable dans la défaite de tout ennemi et de tout adorateur de Daêva, et qu’il puisse, au fur et à mesure de sa progression [^1518], être bien récompensé et de bonne réputation, possédant une préparation d’âme prévoyante. 18. Et je prie avec bénédictions ainsi : Longue vie à toi et sois béni [ p. 372 ] toi, ‘salut’ à toi ; vis pour l’aide des saints hommes et pour l’écrasement du mal ; et je prie pour le Ciel (pour toi), le meilleur monde des saints, brillant, tout glorieux. Et qu’il en soit ainsi comme je prie— [^1519]. 19. Et je bénis dans ma prière le sacrifice, l’hommage, la force et la rapidité des seigneurs du jour pendant la lumière du jour, et des seigneurs des jours dans leur longueur, des seigneurs des mois, et des seigneurs de l’année, et des seigneurs des saisons [^1520] (dans leur cours), et pour l’adoration, l’hommage, la propitiation et la louange du seigneur élevé qui est le Rituel Juste lui-même, et de ces seigneurs du rituel qui sont de tous les plus grands, et qui sont les seigneurs du rituel au temps de Hâvani, pour Maidhyô-zaremaya le seigneur, [^1520] le seigneur, ou pour Ayâthrima, Maidhyâirya, ou Hamaspathmaêdhaya [^1520]+ 3]
[^1522]
1. De même que l’Ahû est (vénéré et) à choisir, ainsi l’est le Ratu (celui qui gouverne) de l’Ordre Juste, un créateur de bonté mentale et d’actions de vie faites pour Ahura, et le Royaume (appartient) à Mazda, qui peut offrir un nourricier aux pauvres.
Je me confesse adorateur de Mazda — pour la louange d’Ahura Mazda, le resplendissant, le glorieux, et des Immortels Généreux, pour les Gâthas généreux et saints qui règnent dans l’ordre rituel. (Propitiation et louange) au Gâtha Ahunavaiti, et au Gâtha Ustavaiti, au Gâtha Spentâ-mainyu, et au Gâtha Vohu-khshathra, et au Gâtha Vahistôisti. 2. Propitiation aux Fravashis des saints, les puissants, les écrasants, même à ceux des saints d’autrefois, qui détenaient la foi primitive (la foi gâtique), et à ceux de leurs plus proches parents.
3. Nous sacrifions à Ahura Mazda, le resplendissant, le glorieux ; et nous sacrifions à l’Amesha Spenta qui gouverne avec droiture et qui dispose de tout avec droiture. Et nous sacrifions aux Gâthas généreux et saints, qui règnent (en premier) dans l’ordre rituel.
Nous sacrifions au Gâtha Ahunavaiti, le saint, tel qu’il règne dans l’ordre rituel ; et nous sacrifions au Gâtha Ustavaiti, le saint, tel qu’il règne dans l’ordre rituel ; et nous sacrifions au Gâtha Spentâ-mainyu, le saint, tel qu’il règne dans l’ordre rituel ; et nous sacrifions au Gâtha Vohu-khshathra, le saint, tel qu’il règne dans l’ordre rituel ; et nous sacrifions au Gâtha Vahistôisti, le saint, tel qu’il règne dans l’ordre rituel. 4 = Yt. XIII, 49-52 [^1523].
[^1524].
1. Je me confesse adorateur de Mazda, de l’ordre de Zarathustra, ennemi des Daêvas, dévoué à la tradition du Seigneur, à Rapithwina, le saint seigneur de l’ordre rituel, au sacrifice, à l’hommage, à la propitiation et à la louange, et à Frâdat-fshu [1] et Zantuma [^1526], [ p. 374 ] le(s) saint(s) seigneur(s) de l’ordre rituel. 2. Et à Ahura Mazda, le resplendissant, le glorieux, et aux Immortels Généreux, soit la propitiation, et à Asha Vahista (qui est la Justice la Meilleure), et au Feu, fils d’Ahura Mazda, et à tous les saints Yazads, célestes et terrestres, et aux Fravashis des saints, les puissants et écrasants.
3. Car ainsi Ahura Mazda dit à Spitama Zarathustra la parole qui avait été prononcée pour le temps rituel du Rapithwina, (en disant) : Demande-nous, ô saint Zarathustra [^1527], quelles sont Tes questions qui doivent nous être posées [^1528], car Ta question est comme celle de ce puissant lorsque Ton souverain exprime son puissant souhait [^1527]. 4. Alors Zarathustra demanda à Ahura Mazda : Ô Ahura Mazda, très généreux [^1529] créateur des mondes matériels et saint ! Français qu’acquiert cet homme, que mérite-t-il, quelle récompense y aura-t-il pour cet homme (5) qui récitera l’office de Rapithwina avec la prière de Rapithwina pour la bénédiction, et qui sacrifiera avec [2] l’office de Rapithwina avec les mains (bien) lavées, et avec des mortiers (bien) lavés, avec le Baresman étendu, et avec le Haoma bien haut levé, et avec un feu brillamment flamboyant, avec l’Ahuna-vairya entonné à haute voix, avec la langue humidifiée de Haoma, et avec un corps lié par Mãthra ? 6. Et Ahura Mazda lui répondit : Comme le vent du côté sud, ô Spitama ! fait avancer et croître le monde matériel tout entier, et comme il le bénira [3], le réjouira et le fera progresser [4], une telle récompense reçoit un tel homme, (7) qui [ p. 375 ] récite le Rapithwina-ratu avec la bénédiction de Rapithwina, et sacrifie avec [^1533] avec les mains (bien) lavées, et les mortiers, avec Baresman étalé, et Haoma levé, avec un feu flamboyant, et avec Ahuna-vairya entonné à haute voix, et avec la langue humidifiée de Haoma, et un corps lié par Mãthra ! 8. Ainsi Ahura Mazda a déclaré à Spitama Zarathustra la parole qui (devrait être) prononcée au temps de Rapithwina. 9, 10. (Voir Â. I, 14-19.)