1. J’adresse (mon invocation) à Ahura Mazda. Et j’invoque (parmi les êtres gardiens) le chef [^1045] de [ p. 251 ] le seigneur de la maison, et le chef du seigneur Vîs [^1046], et le chef du seigneur Zantu [^1047]. Et j’invoque le chef du seigneur de la province [^1048]. Et la chef des femmes, j’invoque la Foi Mazdayasnienne, la bienheureuse et bonne Parendi [^1049], celle qui est la sainte de l’humanité [^1050]. Et j’invoque cette terre (sainte) qui nous porte.
2. J’invoque le Seigneur de la personne la plus amicale et la plus serviable, le Feu d’Ahura Mazda, ainsi que les Seigneurs les plus énergiques des saints, ceux qui s’investissent le plus dans le soin du bétail et des champs, et le chef des cultivateurs économes. J’invoque également le colon stable de la sainteté, et le chef des conducteurs de chars.
3. Et j’invoque le chef des prêtres du feu au moyen des sciences les plus imposantes de la foi mazdayasnienne. Et j’invoque le chef des Âtharvans, et j’invoque ses disciples ; oui, les seigneurs de chacun d’eux. J’invoque ces seigneurs, et j’invoque les Immortels Généreux ici présents, et les Prophètes qui nous serviront, les plus sages qu’ils soient, les plus scrupuleux [ p. 252 ] dans leur exactitude (dans) leurs paroles (de doctrine et de service), les plus dévoués (à leurs devoirs également), et les plus glorieux dans leurs pensées (?) [1]. Et j’invoque les forces les plus imposantes de la foi mazdayasnienne, et j’invoque les prêtres du feu, et les conducteurs de chars, les guerriers et les laboureurs économes.
4. Et à Vous, ô Immortels Généreux ! Vous qui gouvernez avec droiture et disposez de tout avec droiture, j’offre ma chair et tous les bienfaits de ma vie.
Ainsi [2] les deux esprits [3] pensaient, ainsi ils parlaient, et ainsi ils faisaient ;
5. Et c’est pourquoi, comme Toi, ô Ahura Mazda ! Tu as pensé, parlé, disposé et fait tout bien (pour nous), ainsi nous Te rendrions hommage, ainsi nous Te rendrions hommage ; ainsi nous T’adorerions par nos sacrifices. Ainsi nous nous inclinerions devant Toi avec ces offrandes, et ainsi nous Te prierions en confessant notre dette.
6. Par la parenté de la bonne parenté [4], par celle de la Justice la bonne (la nature de Ton serviteur juste) nous voudrions nous approcher de Toi, et par celle de la bonne loi d’épargne, et de la Piété la bonne.
7. Et nous adorerions le Fravashi du Kine du don béni [5], et celui du saint Gaya Maretan, et nous adorerions le saint Fravashi [6] [ p. 253 ] de Zarathustra Spitâma, le saint. Oui, celui des êtres que nous adorons dont Ahura Mazda connaît le meilleur (service) dans le sacrifice ; (nous adorons même ces femmes) dont [7] (le meilleur service est ainsi connu). Oui, les hommes et les femmes (saints) (adorons-nous ceux qu’Ahura Mazda connaît [8]). Comme l’Ahû est excellent, ainsi est notre Ratu, celui qui règne dans l’Ordre Juste, un créateur de bonté mentale et d’actions de vie faites pour Mazda ; et le Royaume est à Ahura qui peut offrir aux pauvres de quoi nourrir [8:1].
Une bénédiction est la Droite appelée la meilleure, il y a du bien, il y a du bien pour cet (homme), quand envers la Droiture la Meilleure (il fait) ce qui est juste [8:2].
8. Nous adorons l’Ahuna-vairya ; et nous adorons Asha Vahista, le meilleur (?), l’Immortel généreux. Et nous sacrifions au Hâ fraoreti, même à la confession et à la louange de la foi mazdayasnienne !
251:3 Dahvyuma = Dahyuma. ↩︎
251:4 La déesse des richesses. ↩︎
251:5 Littéralement bipède ; voir ailleurs où quadrupède signifie simplement bête. ↩︎
251:6 Ou, « ménages ». ↩︎
251:7 Ashethwôzgatemã (plusieurs manuscrits ont ashe) trouve son explication dans le manuscrit pahlavi de Dastur Hoshanggi Gâmâspgi. On peut lire kabed rang rasisntûm au lieu de kabed yôm rasisntûm. L’ancienne erreur de yôm provenait du fait que le copiste avait devant lui une forme qui pouvait être lue soit rôg, soit rang, les caractères étant identiques pour les deux mots. Il ne pouvait se réconcilier avec rang dans le sens d’effort, et opta donc pour rôg; mais afin de bien guider ses successeurs, il le changea pour son synonyme yôm, qui, comme le remarque bien Spiegel, n’a que peu de sens. Mais le mot est rang, comme je le crois, et cela est immédiatement corroboré par le bahuklesa de Ner. Lire as + thwakhsa + gatemã = kabed + rang + rasisntûm, le plus progressant avec une énergie douloureuse. ↩︎
251:8 Ou, « forces les plus stables ». ↩︎
252:1Je pense que la référence était ici à khratavŏ, Y. XLVI, 3. Voir Y. XXXII, 14, tel que rendu alternativement. ↩︎