© 1997 Ann Bendall
© 1997 Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
| Eh bien, n'est-ce pas ? | Volume 4 - No. 4 — Table des matières | Le respect de Jésus pour notre personnalité |
« La croissance spirituelle procure une joie durable, une paix qui dépasse toute compréhension. » (LU 100:4.3)
Comment parvenir à une telle paix ? Le Livre d’Urantia regorge de conseils tels que : « La croissance spirituelle est d’abord un éveil aux besoins, ensuite un discernement des significations, et ensuite une découverte des valeurs. La preuve d’un véritable développement spirituel consiste dans l’exposition d’une personnalité humaine motivée par l’amour, activée par un ministère désintéressé et dominée par l’adoration sans réserve des idéaux de perfection de la divinité. Et toute cette expérience constitue la réalité de la religion par opposition aux simples croyances théologiques. » (LU 100:2.2)
Cela semble si succinct et, lorsqu’il est appliqué à la vie quotidienne, peut être aidé par une « prière efficace » (LU 91:9.1). Et le plus efficace ? Un bel hymne intitulé Day by Day, remplit mon esprit lorsque je pose cette question, et en particulier les mots « Oh, cher Seigneur, trois choses que je prie : te voir plus clairement, t’aimer plus tendrement, te suivre de plus près, jour. de jour.»
Les révélateurs s’efforcent de nous orienter dans la bonne direction, de nous donner des conseils pratiques sur le progrès, tels que « Les habitudes qui favorisent la croissance religieuse englobent la culture de la sensibilité aux valeurs divines, la récognition de la vie religieuse chez les autres, la méditation réfléchie sur les significations cosmiques, la résolution des problèmes par l’adoration, le partage de votre vie spirituelle avec celle de vos compagnons, le fait d’éviter l’égoïsme, le refus d’escompter abusivement la miséricorde divine et l’habitude de vivre comme si l’on se trouvait en présence de Dieu. » (LU 100:1.8)
Ce n’est pas la philosophie du progrès acceptée par notre culture. Pour ceux d’entre nous qui sont submergés par l’agitation de notre existence quotidienne, existe-t-il une formule simple pour progresser spirituellement ? Le mien, du moment, repose également sur trois principes de vie :
Aimer notre Père du Paradis de tout mon esprit, et ne pas attrister sa journée avec la laideur de mes pensées mesquines et trop humaines. Et, bien sûr, d’essayer au mieux de mes capacités de faire ce qu’Il veut, c’est-à-dire d’être parfait comme Lui. Je m’efforce d’y parvenir en me rappelant continuellement d’examiner mes valeurs et mes croyances, en me demandant : « Sont-elles dignes d’un enfant d’une personne aussi parfaite et belle ?
Me rappeler que toute personne que je rencontre est un frère ou une sœur, la respecter, m’efforcer de la comprendre comme la condition préalable pour l’aimer, et ne jamais atteindre mes objectifs à ses dépens en lui infligeant ma volonté, que ce soit de manière subtile, par manipulation, ou directement par chantage et tactiques coercitives. Traiter les frères et sœurs difficiles comme Jésus traitait Judas : c’est-à-dire fermer ma bouche ; prier pour eux et ne donner aucun conseil à moins qu’on ne le demande ; Je ne leur demande même pas pourquoi ils ne m’aiment pas et nourrissent de la méchanceté à mon égard.
Avoir la foi, en me rappelant qu’il n’y aura pas nécessairement de signes extérieurs indiquant que je grandis spirituellement. Car s’attendre à cela serait insensé si je regarde la vie de l’homme le plus parfait qui ait jamais marché ou qui marchera jamais sur cette planète : Jésus.
Et quand j’échoue, comme je le fais trop souvent, à reconnaître mon échec envers moi-même et envers Dieu, à m’excuser et à nettoyer le désordre créé par mon erreur ou mon péché, car « La confession du péché est une répudiation virile de la déloyauté mais elle n’atténue en aucune manière les conséquences dans l’espace-temps de cette déloyauté. Mais la confession — la récognition sincère de la nature du péché — est toutefois essentielle pour la croissance religieuse et le progrès spirituel. » (LU 89:10.5)
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