© 1998 Ann Bendall
© 1998 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
Sur le service des aliments savoureux, « lorsque nous passons devant » | Volume 5 - No. 3 — Table des matières | Apprendre à connaître Dieu |
Un client gravement handicapé avec lequel j’ai travaillé m’a toujours impressionné par sa capacité à faire face à une douleur incroyable. Jusqu’à présent, il avait dépassé les attentes du spécialiste dans son rétablissement et, étant un homme grand, en forme et majestueux, on ne soupçonnerait jamais les nombreux handicaps de cette personne.
Un jour, alors qu’il discutait de sa tolérance à la douleur, les larmes lui sont venues aux yeux alors qu’il disait : « Chaque fois que je ressens de la douleur, je me souviens de ce pauvre gars et je me dis : « Ce n’est rien en comparaison ». un témoin impuissant d’une torture incroyablement barbare et de la mort d’une personne environ trente ans plus tôt. Cette personne est devenue une source d’inspiration, le motivant à considérer toutes les blessures qu’il avait subies comme insignifiantes en comparaison. Et cette stratégie s’est avérée efficace en lui permettant d’avoir une qualité de vie qui défiait les pronostics médicaux.
Jésus sur la croix, la tête baissée, le sang coulant de ses pieds et de ses mains, et la blessure au côté, était autrefois l’image dont je me souvenais (quand je ne me noyais pas dans trop d’apitoiement sur mon sort) et, comme mon client , je pensais : « ce que je vis n’est absolument rien en comparaison. » Mais l’expérience de la croix m’était inconcevable, mes plus grandes déceptions naissant principalement de rêves détruits, ou de rejet de la part des frères et sœurs, en revanche. à la douleur physique.
Puis j’ai lu Le Livre d’Urantia, et mon inspiration lorsque les temps sont durs est devenue le Jardin de Gethsémani. (LU 182:3.7)
Les médians utilisent un langage très émotif pour décrire les émotions et les pensées de Jésus dans le Jardin, comme « l’épreuve est devenue plus épouvantable » ; « Il a enduré une grande angoisse et a souffert d’un chagrin indicible, car la sueur coulait de son visage à grosses gouttes ; » « il redoutait de les quitter (les apôtres) ; » son « cœur humain désirait ardemment découvrir s’il était possible d’échapper légitimement à ce terrible sort de souffrance et de chagrin » ; « Son âme a été torturée par un amour déconcerté et une miséricorde rejetée. Ce n’était qu’un de ces horribles moments humains où tout semble peser sur une cruauté écrasante et une terrible agonie. « la solitude privée, la honte publique et l’apparence d’un échec de sa cause. Tous ces sentiments pesaient sur lui avec une pesanteur indescriptible ; » « il était physiquement isolé de sa famille ; l’un de ses associés choisis le trahissait. Le peuple de son père Joseph l’avait rejeté et avait ainsi scellé sa perte en tant que peuple ayant une mission spéciale sur terre.
Je n’ai aucun doute que toute adversité que je pourrais rencontrer dans la vie sera insignifiante par rapport à celle qu’a traversée mon inspiration, Jésus de Nazareth !
« Et, avec dignité et courage, il a renforcé son esprit grâce à la stratégie que j’appelle « imaginations créatrices » (mais je suis sûr que les révélateurs appelleraient autrement). Dans cette grande tristesse, son mental revint à l’époque de son enfance à Nazareth et de ses premiers travaux en Galilée. Au moment de cette grande épreuve, de nombreuses scènes agréables de son ministère terrestre se présentèrent à son mental. Grâce à ces vieux souvenirs de Nazareth, de Capharnaüm, du mont Hermon et du lever et du coucher de soleil sur la scintillante mer de Galilée, il parvint à se calmer tout en fortifiant et en préparant son cœur humain à rencontrer le félon qui devait si prochainement le trahir » (LU 182:3.10)
Nous gagnons notre vie avec ce que nous recevons, mais nous gagnons notre vie avec ce que nous donnons.
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