© 1998 Claude Castel
© 1998 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
L'intelligence du cœur | Le Lien Urantien — Numéro 8 — Hiver 1998 — Table des matières | Absolus et realite |
Informations tirées du Livre d’Urantia
Ce texte est composé d’une manière facilement compréhensible pour toute personne qui se pose cette question, même si elle ne connaît pas le Livre d’Urantia (et surtout si elle ne le connaît pas !) Il est destiné à calmer les craintes face à cet avenir incertain qu’est l’au-delà de la mort, et à faire connaître le Livre simultanément.
Après la mort, le corps matériel retourne au monde élémental d’où il provenait mais deux facteurs immatériels de la personnalité survivante persistent :
Ces deux facteurs subsistent mais se séparent, rendant ainsi la personne humaine totalement inconsciente, donc incapable d’engager des communications avec qui que ce soit (LU 112:3.7)
L’âme est conservée par l’ange gardien jusqu’au moment d’une nouvelle réunion avec l’Ajusteur de pensée. Cette opération reconstitue la personnalité survivante et la rend à nouveau consciente au moment du réveil, c’est-à-dire au jour de la repersonnalisation. Qu’il se passe 5 jours ou 5000 ans entre la mort et la résurrection, l’écoulement du temps n’a aucune importance car les survivants endormis sont totalement inconscients et oublieux de leur repos. (LU 30:4.6)
Cette résurrection se passe sur une des sept planètes d’évolution progressive appelées mondes des maisons (Jésus de Nazareth parla des « nombreuses maisons dans l’univers du Père) (Jean XIV-2) de notre Système astronomique local, dans le temple colossal où l’on reconstitue les personnalités. Cette construction gigantesque est le lieu de rencontre central des anges gardiens, des Ajusteurs de Pensée et des archanges de la résurrection. Chacune des sept ailes de ce bâtiment contient cent mille chambres personnelles de résurrection et se termine par des salles circulaires servant de chambre de réveil pour un nombre d’individus allant jusqu’à un million. (LU 47:3.5)
Sur ce nouveau monde, les survivants humains ressuscités reprennent le fil de leur vie exactement au point où ils l’ont laissé quand ils ont été surpris par la mort sur la Terre. Equipés d’un nouveau corps (comme celui de Jésus après sa résurrection) on leur affecte tout d’abord une résidence permanente. Puis vient ensuite une période de dix jours de liberté personnelle qui permet d’explorer le voisinage immédiat de ce nouveau foyer, de consulter le registre des inscriptions et d’appeler les bienaimés et les autres terrestres qui sont arrivés précédemment, y compris les enfants. On y rencontre de beaux êtres aux talents variés, des compagnons sociables et des guides charmants. L’entraînement intellectuel et le développement spirituel reprennent au niveau exact où ils ont été interrompus car, les défauts de caractère étant si nombreux et si variés, ce nouveau monde consacre ses activités majeures à corriger et à guérir les multiples héritages de la vie terrestre (LU 3:2.5) On continue à manger, à boire et se reposer mais les aliments ne produisent pas de déchets résiduels car ce nouveau corps les utilisent pleinement. (LU 3:2.6)
Plus tard, une fois sur la capitale du Système astronomique, ils découvriront des paysages très différents de ceux qu’ils ont connus sur la terre. Les chaînes de montage leur manqueront, mais il y a de magnifiques hautes terres et autres variantes extraordinaires de topographie et de paysages. Le plus haut sommet culmine à environ 5000 mètres d’altitude, mais il n’y a ni tremblements de terre ni chutes de pluie. Il y a des milliers et des milliers de petits lacs, mais ni rivières torrentielles ni océans ni ouragans. La condensation de l’humidité donne lieu à une précipitation quotidienne au moment du minimum de température qui accompagne la baisse de lumière jusqu’à son point minimum où la luminosité est à peu près celle de notre pleine lune par nuit claire. L’humidité nécessaire aux plantes et autres créatures vivantes est aussi largement fournie par le système souterrain de circulation des eaux qui réunissent les lacs étincelants. Comme il n’y a pas d’évolution organique sur ce monde, il n’y pas non plus de formes antagonistes de vie, ni de lutte pour l’existence, ni de survie des plus capables. On y trouve plutôt une adaptation créative qui laisse prévoir la beauté, l’harmonie et la perfection des mondes éternels de l’univers central et du paradis (LU 3:1.10). L’intolérance humaine a complètement disparu. C’est vraiment le ciel imaginé par la majorité des croyants religieux du XXº siècle.
Ce n’est donc pas encore le Paradis, mais c’est déjà infiniment mieux que sur la Terre !
Claude Castel
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