© 1998 Dominique Ronfet
© 1998 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
1) — Point commun entre Frandalanks et Ajusteurs
les Frandalanks (sous groupe des Directeurs de pouvoir, appelés Maîtres contrôleurs physiques) :
« PARMI toutes les personnalités de l’univers intéressées à la régulation des affaires entre planètes et entre univers, ce sont les directeurs de pouvoir et leurs associés qui ont été les moins bien compris sur Urantia. » LU 29:0.1
Maîtres contrôleurs physiques :
« Tous les membres de ces ordres ne sont pas des personnes au sens où les personnes possèdent le pouvoir individuel de choisir. En particulier, les quatre derniers ordres paraissent entièrement automatiques et mécaniques » LU 29:4.12
« Les quatre groupes restants de Maitres Contrôleurs Physiques sont à peine des personnes au sens d’une définition acceptable de ce mot. Ces transmetteurs, associateurs, dissociateurs et frandalanks sont entièrement automatiques dans leurs réactions et cependant, à tous égards, ils sont intelligents. » LU 29:4.26
(les soulignements sont de moi)
« …il y a les Moniteurs impersonnels de Mystère, » LU 2:1.7
« …les esprits impersonnels du Père Universel habitent le mental fini de l’homme mortel » LU 17:5.5
(ici nous trouvons aussi un qualificatif qui n’est ni « prépersonnel »ou personnel )
Donc les uns et les autres ne sont pas reconnus systématiquement comme des personnes, …ou des « prépersonnes ».
La nuance vient peut-être de là, lorsque l’auteur du fascicule parle « d’autres types d’êtres révélés » (Lien nº 5, page 12 ; 2ème colonne…), il entend des personnalités, sans nuance.
Concernant l’ajusteur à notre niveau le sens de prépersonnel devrait être apprécié avec humilité. Je le comprends comme ayant un potentiel à devenir une personnalité…mais en attendant ce n’en est pas une telle que nous pouvons la concevoir (en admettant que nous en ayons une idée claire mais c’est une autre histoire).
2) — Faut-il en conclure que …
« Tous les concepts statiques et morts sont potentiellement mauvais. L’ombre finie de la vérité relative et vivante se déplace continuellement. Les concepts statiques retardent invariablement la science, la politique, la société et la religion. Ils peuvent représenter une certaine connaissance, mais ils sont déficients en sagesse et dépourvus de vérité. » LU 130:4.15
« La vérité est relative et s’amplifie ; elle vit toujours dans le présent, parvenant à de nouvelles expressions dans chaque génération d’hommes — et même dans chaque vie humaine. » LU 79:8.8
Il est remarquable que, malgré tout, nous cherchions toujours à stopper sur un « arrêt-sur-images » la réalité pour en sortir une photographie laquelle nous sommes persuadés aura valeur de Vérité immuable (pourtant depuis la physique des particules nous devrions être plus sage…). Notre relation aux mots et au langage en est un parfait reflet.
Mais il semble que nous ne puissions pas faire autrement :
« Si le mental ne peut aboutir aux véritables conclusions et pénétrer jusqu’aux véritables origines, il sera infailliblement amené à imaginer des conclusions et à inventer des origines, afin d’avoir un moyen de penser logiquement dans le cadre de ces hypothèses mentalement créées. De tels cadres universels pour la pensée des créatures sont indispensables aux opérations intellectuelles rationnelles, mais, sans aucune exception, ils sont erronés à un plus ou moins haut degré. » LU 115:1.1
Il est donc heureux que tous les auteurs n’aient pas le même point de vue.
Alors baignons-nous dans un système évanescent, qui échappe à toute analyse finale, parce qu’il serait toujours en mouvement et qu’il se cherche ?
Mais revenons déjà à nos incohérences. Il y en a sans doute de plus délicates à soulever…à suivre.
Dominique Ronfet
Dominique.Ronfet@hol.fr