le corps. Face à une analyse débarrassée de toute composante émotionnelle, le petit enfant apparaît comme étant une structure matérielle animée d’énergie vivante : le souffle de vie animant un corps matériel. Les Porteurs de vie sont responsables de la forme corporelle et de tous les éléments qui la composent tandis que l’esprit Mère de l’univers local transmet l’étincelle vitale (LU 34:2.5). Lorsque la bougie du corps physique est consumée, la poussière retourne à la poussière (LU 36:6.4).
le mental. Comme tout système énergétique vivant, le jeune enfant reçoit un mental matériel (émotionnel et intellectuel) de l’Esprit Mère. Le mental est fonctionnel grâce à l’existence des esprits mentaux adjuvats et est expérimental en tant que :
mental intellectuel animal chez les cinq premiers esprits mentaux ,
mental intellectuel humain ou moral, le cerveau a disparu.
la personnalité. Au début de la vie, l’enfant reçoit directement du Père Universel la personnalité. Ce don fait de la créature morale un fils unique conscient de soi. La personnalité n’a pas la possibilité de se fragmenter. Elle est unique et ne peut engendrer une autre personnalité. Indivisible, la personnalité du Père Universel ne se fragmente pas, mais le plus grand des mystères, Dieu, est la Source de toutes les personnalités.
l’esprit. Après la première décision morale obligatoire, le petit être humain va recevoir dotation du Père Universel: l’Ajusteur de pensée appelé aussi Moniteur de Mystère ; c’est l’esprit. Il est indépendant de la personne humaine. Il s’agit là d’un fragment de la Déité totale du Père et par conséquent, on peut considérer que l’être humain, par le don le plus incroyable qui soit, est habité par un fragment de déité absolue. Ceci rend la personnalité hautement respectable et les rapports entre personnalités du plus digne intérêt. Le rôle essentiel de l’Ajusteur est de spiritualiser le mental matériel.
l’âme. La spiritualisation se fait avec le consentement de l’intéressé et par une symbiose entre deux volontés : celle du mental humain et celle du divin ajusteur. Des valeurs de réalité spirituelle qui seront dignes d’être conservées vont alors apparaître : c’est ainsi que, de l’harmonie d’une volonté commune, naît et croît l’âme humaine. Elle est fille du mental et de l’esprit (LU 0:5.10).
Au moment où l’homme fait l’expérience de la mort physique, le véhicule organique est rendu à la terre en même temps que le mental matériel. La mémoire matérielle disparaît. Si cela était possible, on pourrait dire que l’homme fait l’expérience du Néant.
Indépendant de la conscience humaine trois entités indestructibles vont perdurer: l’Ajusteur, la personnalité, l’âme.
l’ajusteur. Depuis que son sujet humain a grosso modo l’âge de six ans, l’Ajusteur est témoin des expériences de l’homme. Il peut donc conserver en mémoire ce qui représente une valeur pour lui car tout au long de la vie terrestre de son hôte, il s’est efforcé d’entretenir la croissance spirituelle de ce dernier. A la mort physique, l’ajusteur emporte sa propre mémoire qui est la contre-partie spirituelle de celle du mental habité, détruit maintenant (LU 40:9.4). La mémoire humaine des relations de personnalités a une valeur cosmique et persiste donc dans la mémoire du divin Moniteur (LU 112:5.22). On pourrait se demander ce que devient le souvenir des relations entre mère et enfant avant l’âge de six ans; ce serait oublier que les anges gardiens sont les dépositaires du curriculum vitae (LU 113:6.1) et pourront avec les chérubins donner un complément de renseignements sur les événements de l’expérience terrestre car eux aussi en ont été les témoins (LU 40:9.5). Pour compléter la sauvegarde de la mémoire, il existe un phénomène inexplicable de recognition de la personnalité autorisant deux personnalités qui se sont connues dans le passé, donc dans la vie terrestre, à se reconnaître et à mettre en commun leurs souvenirs (LU 40:9.8). Nous aurons peut-être accès aux archives des Censeurs Universels.
la personnalité : A la mort physique, les données constitutives de la personnalité sont sous la garde des archanges de l’univers local (LU 112:5.15). On ne connaît pas l’endroit exact où sont amenées ces données (LU 112:5.15), mais on sait qu’elles se situent sur les mondes des archanges (LU 37:3.8). C’est sur ces sphères que les garanties d’identification de la personnalité sont assurées. Si la personnalité, dépourvue de sa mémoire et de son identité pouvait fonctionner comme dans son intégralité, on pourrait se demander si elle n’agirait pas ainsi qu’une entité totalement amnésique, mais consciente d’elle-même.
l’âme. Elle représente après la mort l’identité totale en dehors de la mémoire. L’ajusteur et la personnalité acquièrent de l’expérience. Mais, il s’agit pas à proprement parler d’une croissance car les deux sont invariables en présence du changement. Par contre, la croissance de l’âme la croissance de l’âme correspond, en qualité divine, à la croissance spirituelle du mortel. Le gardien séraphique, personnel ou non, sera le conservateur de l’âme entre l’instant de la mort et celui de la résurrection.
Au moment de la résurrection, les séraphins répondront à « la voix de l’archange de Micaël » (LU 37:3.6). Les différentes parties restantes de la personne humaine seront assemblées dans les salles de résurrection. L’âme recevra une nouvelle forme morontielle et un nouveau mental que l’ajusteur viendra à nouveau habiter. La personnalité sera à nouveau unificatrice de l’identité et l’âme continuera sa croissance dans les maisons du Père sur la Jérusalem céleste.