© 2016 Eduardo Altuzarra
© 2016 Association Urantia d'Espagne
Les aides de la course à l'ascension : internes et physiques/matérielles | Luz y Vida — N° 44 — juin 2016 — Table des matières | Libre arbitre |
Le Livre d’Urantia nomme le mot personnalité 80 fois dans le Prologue, 875 fois dans la Partie I, 300 fois dans la Partie II, 669 fois dans la Partie III et 220 fois dans la Partie IV.
Au total, le livre fait référence 2 144 fois aux personnalités et à la condition d’être une personne. D’où il résulte que la personne et ses caractères, ses formes, son traitement, etc. Ils sont peut-être la chose la plus importante pour le Père Universel, pour Dieu.
La personnalité est un potentiel, c’est la qualité d’être une personne, ce qui, si nous l’atteignons dans le développement de notre carrière évolutive, nous rend semblables au Père Universel.
Regardons quelques références qui sont faites à la personnalité, dans des documents autres que le document 112 dont nous allons discuter ici aujourd’hui.
Le Père Universel est le secret le mieux gardé de la réalité en tant que personne.
Il donne de la personnalité. On arrive à Lui comme le destin de la personnalité.
Le Fils Éternel est une personne en termes de carrière sédentaire, de retour à la maison. absolus. Il est le secret de l’énergie spirituelle.
L’Esprit Infini est la personne qui accorde l’esprit.
La personnalité n’est ni un corps, ni un mental, ni un esprit, ni une âme, elle est le véhicule organique, le système qui sert à la manifestation de la personnalité, de la personne.
La créature humaine en tant que personne est une réalité unique et invariable avant et sous les effets de l’expérience et de ses conséquences, qui par contre sont toujours exposées au changement, tout au long et au sein de l’existence de la créature.
La personnalité n’est pas simplement un attribut de Dieu. Elle représente plutôt la totalité de la nature infinie coordonnée et de la volonté divine unifiée, parfaitement exprimée en éternité et universalité. Au sens suprême, la personnalité est la révélation de Dieu à l’univers des univers. (LU 1:5.13)
La personnalité humaine est l’ombre-image projetée dans l’espace-temps par la personnalité du divin Créateur. Or, nulle actualité ne saurait être comprise convenablement par l’examen de son ombre. Il faudrait interpréter les ombres en fonction de la vraie substance. (LU 1:6.1)
Pour la science, Dieu est une cause, pour la philosophie, il est une idée et, pour la religion, il est une personne, précisément le Père céleste et aimant. Pour les savants, Dieu est une force primordiale ; pour les philosophes, une hypothèse d’unité ; pour les religionistes, une vivante expérience spirituelle. L’homme a un concept inadéquat de la personnalité du Père Universel, et ce concept ne peut être amélioré que par le progrès spirituel de l’homme dans l’univers. Il ne deviendra vraiment adéquat qu’au moment où les pèlerins du temps et de l’espace atteindront finalement au Paradis le divin embrassement du Dieu vivant. (LU 1:6.2)
N’oubliez jamais que les points de vue conçus par Dieu et par l’homme en ce qui concerne la personnalité sont aux antipodes l’un de l’autre. L’homme considère et comprend la personnalité en regardant du fini vers l’infini, alors que Dieu regarde de l’infini vers le fini. L’homme détient le type de personnalité le plus bas ; Dieu détient la plus élevée ; elle est même suprême, ultime et absolue. Il a donc fallu que les concepts améliorés de la personnalité divine attendent patiemment l’apparition d’idées meilleures sur la personnalité humaine, et en particulier une révélation supérieure de la personnalité à la fois divine et humaine dans la vie d’effusion sur Urantia de Micaël, le Fils Créateur. (LU 1:6.3)
Les concepts supérieurs de personnalité dans l’univers impliquent : identité, conscience de soi, volonté propre et possibilité de se révéler. Et ces caractéristiques impliquent encore la fraternité avec des personnalités égales et différentes, comme il en existe dans les associations de personnalités des Déités du Paradis. (LU 1:7.6)
L’intelligence seule ne peut expliquer la nature morale. La moralité, la vertu, est innée dans la personnalité humaine. L’intuition morale, le sens du devoir, est une composante de la dotation mentale humaine et elle est associée aux autres éléments inaliénables de la nature humaine : la curiosité scientifique et la clairvoyance spirituelle. La mentalité de l’homme transcende de loin celle de ses cousins animaux, mais ce sont sa nature morale et sa nature religieuse qui le distingue spécialement du monde animal. (LU 16:7.1)
Seule une personnalité peut savoir ce qu’elle fait avant de le faire. Seules les personnalités possèdent une perspicacité anticipant toute expérience. Une personnalité peut regarder avant de sauter et peut donc apprendre en regardant aussi bien qu’en sautant. Un animal non personnel n’apprend généralement qu’en sautant. (LU 16:7.3)
L’expérience acquise d’un animal le rend capable d’examiner les différentes manières d’atteindre un but et de choisir une méthode fondée sur l’expérience accumulée. Mais une personnalité peut aussi examiner le but lui-même et juger sa validité, sa valeur. À elle seule, l’intelligence peut distinguer les meilleurs moyens d’atteindre des fins encore indistinctes, mais un être moral possède une perspicacité qui lui permet de discriminer entre des fins aussi bien qu’entre des moyens. Et un être moral qui choisit la vertu n’en est pas moins intelligent. Il sait ce qu’il fait, pourquoi il le fait, où il va et comment il y parviendra. (LU 16:7.4)
Quand l’homme ne parvient pas à discriminer les buts de ses efforts de mortel, il vit au même niveau d’existence que les animaux. Il n’a pas réussi à se prévaloir des avantages supérieurs de la finesse matérielle, du discernement moral et de la clairvoyance spirituelle qui font partie intégrante de sa dotation en mental cosmique en tant qu’être personnel. (LU 16:7.5)
La vertu est droiture — la conformité avec le cosmos. Nommer des vertus, ce n’est pas les définir, mais les vivre, c’est les connaitre. La vertu n’est ni une simple connaissance ni encore la sagesse, mais plutôt la réalité d’une expérience progressive pour atteindre des niveaux ascendants d’accomplissement cosmique. Dans la vie au jour le jour de l’homme mortel, la vertu est réalisée en choisissant régulièrement le bien plutôt que le mal, et cette aptitude à choisir est la preuve que l’on possède une nature morale. (LU 16:7.6)
Le choix de l’homme entre le bien et le mal n’est pas influencé seulement par la finesse de sa nature morale, mais aussi par des facteurs tels que l’ignorance, l’immaturité et les illusions. Un sens des proportions entre également en jeu dans l’exercice de la vertu, car on peut perpétrer le mal en choisissant un but moindre au lieu d’un but plus grand, par suite de distorsion ou d’illusion. L’art de l’évaluation relative ou de la mesure comparative entre dans la pratique des vertus du domaine moral. (LU 16:7.7)
La nature morale de l’homme serait impuissante sans l’art de la mesure, la discrimination incorporée dans son aptitude à scruter les significations. De même le choix moral serait futile sans la clairvoyance cosmique qui donne conscience des valeurs spirituelles. Du point de vue de l’intelligence, l’homme s’élève au niveau d’un être moral parce qu’il est doté de personnalité. (LU 16:7.8)
On ne peut jamais faire progresser la moralité par la loi ou par la force. Elle est une affaire personnelle et de libre arbitre. Il faut qu’elle se propage par contagion entre personnes qui répandent une atmosphère de beauté morale, et personnes moins sensibles moralement, mais cependant désireuses dans une certaine mesure de faire la volonté du Père. (LU 16:7.9)
Les actes moraux sont les accomplissements humains caractérisés par l’intelligence la plus haute, dirigés par une discrimination sélective aussi bien dans le choix de fins supérieures que dans celui des moyens moraux pour les atteindre. Une telle conduite est vertueuse. La vertu suprême consiste donc à choisir de tout cœur de faire la volonté du Père qui est aux cieux. (LU 16:7.10)
Une créature d’esprit normal est une personne qui développe tous les sens physiques tandis que par l’expérience elle acquiert le devoir, la moralité, la raison, prend conscience du bien et du mal relatifs, évolue dans la religion, augmente les valeurs spirituelles et assure la survie. La condition d’être une personne unifie tous ces aspects de l’individu.
…Les êtres humains d’Urantia sont dotés d’une personnalité du type mortel-fini fonctionnant au niveau des fils ascendants de Dieu. (LU 16:8.1)
…La personnalité est un don unique de nature originale dont l’existence est indépendante de l’octroi des Ajusteurs de Pensée et antérieure à cet octroi. (LU 16:8.3)
…La personnalité de la créature se distingue par deux phénomènes spontanés et caractéristiques du comportement réactif d’un mortel : la conscience de soi et le libre arbitre relatif qui lui est associé. (LU 16:8.5)
El libre albedrío relativo que define ser consciente de sí mismo como persona es cómplice de las decisiones morales, o sea de una sabiduría elevada; de las elecciones espirituales, que es equivalente al discernimiento de la verdad; del amor desinteresado, que se trasmite en servicio fraternal; de la cooperación intencionada, lo que se vuelve en lealtad al grupo; de la perspicacia cósmica, la captación de los significados universales; de la implicación como persona, en hacer la voluntad del Padre y de la adoración, la búsqueda sincera de valores divinos y amar sin condiciones a Dios. LU 16:8.7-14
On peut considérer … L’effusion du don divin de la personnalité sur un tel mécanisme de mortel doté d’un mental lui confère la dignité de citoyen cosmique et permet à cette créature mortelle de réagir dorénavant à la récognition constitutive des trois réalités mentales fondamentales du cosmos :
1. La récognition mathématique ou logique de l’uniformité de la causalité physique.
2. La récognition raisonnée de l’obligation de se conduire moralement.
3. La compréhension, par la foi, de la communion avec la Déité, associée au service, expression de l’amour, de l’humanité. (LU 16:8.15-18)
La créature personnelle dotée du mental cosmique et habitée par un Ajusteur possède la capacité innée de reconnaître et de comprendre la réalité de l’énergie, la réalité du mental et la réalité de l’esprit. La créature volontaire est ainsi équipée pour discerner le fait de Dieu, la loi de Dieu et l’amour de Dieu. En dehors de ces trois éléments inaliénables de la conscience humaine, toute expérience humaine est véritablement subjective, à l’exception de cette compréhension intuitive de ce qui vaut liée à l’unification de ces trois réponses de reconnaissance cosmique à la réalité universelle.
La conscience de soi est en essence une conscience communautaire : Dieu et l’homme, Père et fils, Créateur et créature. Dans la conscience humaine de soi, quatre réalisations de réalités d’univers sont latentes et inhérentes :
- La recherche de la connaissance, la logique scientifique.
- La recherche des valeurs morales, le sens du devoir.
- La recherche des valeurs spirituelles, l’expérience religieuse.
- La recherche des valeurs de personnalité, l’aptitude à reconnaitre la réalité de Dieu en tant que personnalité et la réalisation simultanée de nos relations fraternelles avec les personnalités de nos semblables. (LU 16:9.9-13)
L’attitude est le pinceau avec lequel l’esprit colore notre âme immortelle et c’est nous qui choisissons les couleurs.
Les aides de la course à l'ascension : internes et physiques/matérielles | Luz y Vida — N° 44 — juin 2016 — Table des matières | Libre arbitre |