© 2024 Éric Martel
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De l'importance de la philosophie | Réflectivité — Número 377 — Mars 2024 — Table des matières | Une simplification de l'avant propos du Livre d'Urantia (partie 1) |
Éric Martel
Joliette
Bonjour les amis!En 2018 et après trente ans de lecture et d’étude du Livre d’Urantia j’ai réalisé que je ne m’étais jamais intéressé à l’adoration. Je lisais ce mot, adoration, mais je n’y portais aucune attention même si on le retrouve partout dans le Livre. J’ai fini par comprendre que j’avais des préjugés envers l’adoration. Je voyais l’adoration comme quelque chose faisant partie des vieilles religions. Une sorte de soumission à une autorité du type des religions institutionnelles. J’ai essayé de trouver un autre mot qui me conviendrait mieux comme contemplation, admiration, émerveillement, etc. Mais en vain.
Dans mon désir déterminé à comprendre ce qu’était l’adoration (au départ intellectuellement) j’ai utilisé le moteur de recherche et recueilli les passages du Livre qui parlent de l’adoration. J’y ai ajouté des remarques et des questions en bleu. J’ai entamé cette démarche à titre personnelle, mais récemment un ami m’a suggéré de la publier.
L’adoration est plutôt indéfinissable, mais ce qu’elle fait ne l’est pas et l’on peut en faire l’expérience.
[Jésus]… Le secret de son incomparable vie religieuse était cette conscience de la présence de Dieu ; il l’atteignit par des prières intelligentes et une adoration sincère… LU 196:0.10 C’est le modèle à suivre pour être de plus en plus conscient de Dieu même si l’on ne nous dit pas comment faire précisément car, c’est personnel pour chacun d’entre nous. Je laisse de côté la prière, mais c’est intéressant de voir ce qu’était la prière pour Jésus dans ce même paragraphe.
La vraie adoration ne comporte absolument aucune requête pour soi ni aucun autre élément d’intérêt personnel. Nous adorons Dieu simplement à cause de notre conception de ce qu’il est. L’adoration ne demande rien et n’espère rien pour l’adorateur. LU 5:3.3
Nous n’adorons pas le Père parce que nous pouvons tirer quelque chose de cette vénération.
Pourtant, dans plusieurs autres passages, on nous explique ce que l’adoration fait pour nous. On ne demande rien, mais on reçoit beaucoup. Quand on y pense, l’un n’empêche pas l’autre.
Pour ce qui est de notre conception de ce qu’Il est, on peut dire que nous sommes choyés, nous qui avons Le Livre d’Urantia.
L’expérience de l’adoration réside dans la tentative sublime de l’Ajusteur fiancé pour communiquer [pour nous] au Père divin les désirs inexprimables et les aspirations indicibles de l’âme humaine, créée conjointement par le mental humain qui cherche Dieu et l’Ajusteur immortel qui révèle Dieu. (Si notre ajusteur communique nos désirs et nos aspirations, il communique donc ce que l’on veut?) L’adoration est donc l’acte du mental matériel lorsqu’il approuve son moi se spiritualisant qui essaie, sous la direction de l’esprit associé, de communiquer avec Dieu en tant que fils du Père Universel par la foi. L’acte du mental qui approuve son moi se spiritualisant. Moi humain, ou l’âme ? D’après moi, les deux. LU 5:3.8
… Le mental mortel consent à adorer ; l’âme immortelle souhaite ardemment l’adoration et en prend l’initiative ; la présence de l’Ajusteur divin dirige cette adoration pour le compte du mental mortel et de l’âme immortelle évoluante. En dernière analyse, la véritable adoration devient une expérience réalisée sur quatre niveaux cosmiques : intellectuel, morontiel, spirituel et personnel — la conscience du mental, de l’âme et de l’esprit, et leur unification dans la personnalité. LU 5:3.8
Ici on dit que le mental, dont on est conscient, ne fait que consentir à l’adoration, que l’âme, dont nous ne sommes pas pleinement conscients, souhaite ardemment l’adoration et que l’Ajusteur dirige cette adoration. Tout ce qu’on a à faire est de consentir et de prendre du temps pour l’adoration, là s’arrête notre action mentale volitive.
L’adoration sincère implique la mobilisation de tous les pouvoirs de la personnalité humaine sous la domination de l’âme évoluante, et leur soumission aux directives divines de l’Ajusteur de Pensée associé. Le mental, sujet aux limitations matérielles, ne peut jamais devenir hautement conscient du sens réel d’une véritable adoration. La réalisation par l’homme de la réalité de l’expérience de l’adoration est surtout déterminée par le niveau de développement de son âme immortelle en évolution. La croissance spirituelle de l’âme se produit tout à fait indépendamment de la conscience intellectuelle de soi. LU 5:3.7
Donc l’adoration dépasse nos capacités mentales et notre conscience, ici nous ne sommes pas dans la compréhension, le savoir ou la connaissance. Mais on peut vivre l’expérience de l’adoration.
La prière est un rappel du moi — une pensée sublime. L’adoration est l’oubli du moi — une superpensée. L’adoration est l’attention sans effort, le vrai repos idéal de l’âme, une forme d’exercice spirituel reposant. LU 143:7.7
Dans la pratique de l’adoration si on essaie de comprendre et d’analyser ce qui se passe, on est en train de faire des efforts et surtout pas de se reposer.
Aux conférences du soir sur le mont Garizim, Jésus enseigna nombre de grandes vérités ; il insista en particulier sur les suivantes : LU 143:7.1
L’adoration — la contemplation du spirituel doit alterner avec le service, le contact avec la réalité matérielle… Le surmenage de la vie — la tension de la personnalité dans le temps — devrait être allégé par le repos que procure l’adoration… Le sentiment d’insécurité né de la peur de l’isolement de la personnalité dans l’univers devrait avoir pour antidote la contemplation du Père. LU 143:7.3
L’adoration a pour but d’anticiper sur la vie meilleure qui nous attend, et d’en refléter ensuite les nouvelles significations spirituelles sur la vie actuelle. La prière est un soutien spirituel, mais l’adoration est divinement créative. On reçoit encore. LU 143:7.5
L’adoration est la technique consistant à se tourner vers l’Un pour recevoir l’inspiration permettant de servir la multitude. L’adoration est l’étalon qui mesure le degré auquel l’âme s’est détachée de l’univers matériel et s’est attachée simultanément en sécurité aux réalités spirituelles de toute la création. On reçoit l’inspiration, l’âme se détache du matériel et s’attache aux réalités spirituelles. LU 143:7.6
De même que l’on peut assimiler la prière à la recharge des batteries spirituelles de l’âme, de même on peut comparer l’adoration au fait d’accorder l’écoute de l’âme sur la fréquence des communications universelles de l’esprit infini du Père Universel. (Dans le texte original anglais, pour accorder, c’est le mot tuning qui est utilisé, qui veut dire syntoniser) LU 144:4.8
[Jésus]… il exhorta ses partisans à employer la prière pour s’élever à la véritable adoration au moyen des actions de grâce. La gratitude est la sœur de l’adoration. LU 146:2.15
16. Jésus enseigna à ses disciples qu’après avoir fait leur prière au Père, ils devaient rester quelque temps dans un état de réceptivité silencieuse pour donner à l’esprit intérieur les meilleures chances de parler à l’âme attentive. LU 146:2.17
C’est au moment où le mental humain est dans une attitude de sincère adoration que l’esprit du Père parle le mieux aux hommes. Nous adorons Dieu grâce à l’aide de l’esprit intérieur du Père et à l’illumination du mental humain par le ministère de la vérité. Jésus enseigna que l’adoration rend l’adorateur de plus en plus semblable à l’être qu’il adore.
L’adoration est une expérience transformatrice par laquelle le fini s’approche graduellement de l’Infini et, en dernier lieu, atteint sa présence.
On reçoit l’aide de l’esprit du Père et l’illumination par le ministère de la vérité. L’expérience nous transforme et l’on finit par atteindre sa présence.
La prière fait assurément partie de l’expérience religieuse, mais les religions modernes ont mis à tort l’accent sur elle, au détriment de la communion d’adoration qui est plus essentielle. Les pouvoirs réflexifs du mental s’approfondissent et s’élargissent par l’adoration. La prière peut enrichir la vie, mais l’adoration illumine la destinée. Les pouvoirs réflexifs du mental s’approfondissent et s’élargissent par l’adoration. L’adoration illumine la destinée. Wow!LU 102:4.5
[Rodan] Cette pratique d’adoration de votre Maitre apporte cette détente qui renouvèle le mental, cette illumination qui inspire l’âme, ce courage qui permet de faire bravement face à ses problèmes, cette compréhension de soi qui supprime la peur débilitante, et cette conscience de l’union avec la divinité, qui procure à l’homme l’assurance lui permettant d’oser être semblable à Dieu. La détente due à l’adoration ou la communion spirituelle telle que la pratique le Maitre, soulage les tensions, élimine les conflits et accroit puissamment la somme des ressources de la personnalité. L’adoration nous apporte une détente, renouvèle le mental, inspire l’âme, supprime la peur, procure l’assurance, soulage les tensions, élimine les conflits et accroit puissamment la somme des ressources de la personnalité ! ReWow ! LU 160:1.12
[Rodan] L’effort pour atteindre la maturité nécessite du travail, et le travail exige de l’énergie. D’où vient le pouvoir permettant d’accomplir tout ceci ? […] Observez votre Maitre. À cette heure même, il est dans les collines, récupérant de la puissance pendant qu’ici nous dépensons de l’énergie. Le secret de tout ce problème git dans la communion spirituelle, dans l’adoration. Du point de vue humain, il s’agit de conjuguer la méditation et la détente. La méditation établit le contact du mental avec l’esprit ; la détente détermine la capacité de la réceptivité spirituelle. Cette substitution de la force à la faiblesse, du courage à la peur, de la volonté de Dieu au mental du moi, constitue l’adoration. Inutile d’en rajouter ! LU 160:3.1
Les habitudes religieuses de pensée et d’action contribuent à l’économie de la croissance spirituelle. On peut développer des prédispositions religieuses qui conduiront à réagir favorablement à des stimulus spirituels, une sorte de réflexe spirituel conditionné. Les habitudes qui favorisent la croissance religieuse englobent la culture de la sensibilité aux valeurs divines, la récognition de la vie religieuse chez les autres, la méditation réfléchie sur les significations cosmiques, la résolution des problèmes par l’adoration, le partage de votre vie spirituelle avec celle de vos compagnons, le fait d’éviter l’égoïsme, le refus d’escompter abusivement la miséricorde divine et l’habitude de vivre comme si l’on se trouvait en présence de Dieu. L’adoration nous aide à résoudre les problèmes? LU 100:1.8
[Rodan] Quand ces expériences sont fréquemment répétées, elles se cristallisent en habitudes, des habitudes d’adoration qui donnent de la force ; ces habitudes se traduisent, en fin de compte, par la formation d’un caractère spirituel, et, finalement, ce caractère est reconnu par vos semblables comme une personnalité mure. Au début, ces pratiques sont difficiles et prennent beaucoup de temps, mais, quand elles deviennent habituelles, elles procurent immédiatement du repos et une économie de temps. Plus la société deviendra complexe et plus les attraits de la civilisation se multiplieront, plus la nécessité deviendra urgente pour les personnes connaissant Dieu de contracter ces habitudes protectrices destinées à conserver et à accroitre leurs énergies spirituelles. LU 160:3.2
… Les croyants doivent apprendre à se mettre de plus en plus à l’écart de la vie fiévreuse — à échapper aux harcèlements de l’existence matérielle — tout en rafraichissant l’âme, en inspirant le mental et en renouvelant l’esprit par la communion dans l’adoration. LU 156:5.12
Vos personnalités peuvent avoir une plaisante diversité et des différences marquées, en même temps que vos natures spirituelles et les fruits spirituels de votre adoration divine et de votre amour fraternel peuvent être si bien unifiés. LU 141:5.2
Il n’y a rien que l’homme puisse donner à Dieu, excepté ce choix de se conformer à la volonté du Père, et les décisions ainsi prises par les créatures douées d’intelligence et de volonté dans les univers constituent la réalité de cette véritable adoration qui satisfait si pleinement la nature du Père Créateur, dominée par l’amour. Donc faire la volonté de Dieu est synonyme d’adoration. LU 1:1.2
Pendant votre séjour sur maisonnia la septième, vous recevez la permission de visiter le monde de transition numéro sept, la sphère du Père Universel. Vous y commencez une nouvelle adoration plus spirituelle du Père invisible, une habitude à laquelle vous vous attacherez de plus en plus pendant tout le chemin de votre longue carrière ascendante. Alors, pourquoi attendre d’être rendu sur les mondes des maisons pour faire l’expérience de l’adoration? LU 47:9.2
Il y a déjà deux ans je me suis joint à un groupe d’adoration sur zoom côté É.-U…
Chaque dimanche matin on se réunit ( 25 à 30 personnes) pour adorer en groupe.
L’animateur de la session lit lentement un passage du Livre d’Urantia, puis s’ensuit 5 à 10 minutes de silence ou de musique favorisant la méditation et l’adoration. Un autre court passage du Livre et ainsi de suite.
La majorité des participants ferment leur caméra durant la session. Peu avant la fin, il y a 7-8 minutes consacrées aux partages pour ceux qui le désirent. Alors quelle est la différence entre adorer seul ou en groupe ? Assurément même en groupe nous adorons personnellement et individuellement, mais il y a une énergie unique difficile à décrire. Je crois que c’est l’union des âmes. Aussi je ne serais pas surpris que nos amis invisibles se joignent à nous et adore avec nous.
7. Les conducteurs d’adoration
L’adoration est le privilège suprême et le premier devoir de toutes les intelligences créées. L’adoration est l’acte conscient et joyeux par lequel on reconnait et l’on admet la vérité et le fait que les Créateurs ont des relations intimes et personnelles avec leurs créatures. La qualité de l’adoration est déterminée par la profondeur de perception de la créature ; et à mesure que la connaissance du caractère infini des Dieux progresse, l’acte d’adoration englobe tout d’une manière croissante, jusqu’à ce qu’il atteigne finalement la gloire de l’enchantement expérientiel le plus élevé et du plaisir le plus exquis que les êtres créés puissent connaitre. LU 27:7.1
La tâche des conducteurs d’adoration consiste à enseigner l’adoration aux créatures ascendantes de telle manière qu’elles puissent gagner cette satisfaction d’expression de soi et en même temps prêter attention aux activités essentielles du régime du Paradis. Sans amélioration dans la technique de l’adoration, il faudrait des centaines d’années au mortel moyen qui atteint le Paradis pour exprimer pleinement et d’une manière satisfaisante ses émotions d’appréciation intelligente et de gratitude croissante. Les conducteurs d’adoration ouvrent des voies d’expression nouvelles et jusque-là inconnues, afin que les merveilleux enfants du sein de l’espace et du travail du temps soient rendus capables d’obtenir les pleines satisfactions de l’adoration en un bien moindre délai. LU 27:7.4
… Le mode d’adoration au Paradis dépasse complètement la compréhension mortelle, mais vous pouvez commencer à en apprécier l’esprit même ici-bas sur Urantia, car dès maintenant les esprits des Dieux vous habitent, planent au-dessus de vous et vous incitent à la véritable adoration. LU 27:7.5
La véritable adoration religieuse n’est pas un futile monologue où l’on se trompe soi-même. L’adoration est une communion personnelle avec ce qui est divinement réel, avec ce qui est la source même de la réalité. Par l’adoration, l’homme aspire à devenir meilleur et, par elle, il finit par atteindre le meilleur. LU 196:3.22
Ce n’est pas parce que l’expérience exquise et transcendantale d’aimer et d’être aimé est si purement subjective qu’elle n’est qu’une illusion psychique. La seule réalité vraiment divine et objective qui soit associée aux êtres mortels, l’Ajusteur de Pensées, fonctionne apparemment, pour l’observation humaine, comme un phénomène exclusivement subjectif. Le contact de l’homme avec Dieu, la réalité objective la plus haute, ne s’effectue que par l’expérience purement subjective de le connaitre, de l’adorer et de réaliser la filiation avec lui. Si on veut connaitre une personne, il faut passer du temps avec cette personne, être en relation avec cette personne. C’est la même chose avec Dieu. LU 196:3.21
Le grand défi lancé à l’homme moderne consiste à établir de meilleures communications avec le divin Moniteur qui habite le mental humain. La plus grande aventure de l’homme dans la chair est son effort sain et équilibré pour repousser les frontières de la conscience de soi à travers les domaines imprécis de la conscience embryonnaire de l’âme, dans un effort sincère pour atteindre la région frontière de la conscience de l’esprit — le contact avec la divine présence. Une telle expérience constitue la conscience de Dieu, c’est une expérience qui confirme puissamment la vérité préexistante de l’expérience religieuse consistant à connaitre Dieu. Cette conscience de l’esprit équivaut à connaitre effectivement la filiation avec Dieu. À défaut, l’assurance de cette filiation est l’expérience de la foi. C’est grâce à l’adoration et la prière qu’on devient de plus en plus conscient de Dieu en soi. Qui ne voudrait pas, dans son expérience religieuse, devenir plus conscient de Dieu? LU 196:3.34
La religion n’est qu’un humanisme exalté jusqu’à ce qu’elle soit rendue divine par la découverte de la réalité de la présence de Dieu dans l’expérience personnelle. LU 195:10.1
La religion est destinée à trouver dans l’univers les valeurs qui suscitent la foi, la confiance et l’assurance ; la religion culmine dans l’adoration. La religion découvre pour l’âme les valeurs suprêmes qui contrastent avec les valeurs relatives découvertes par le mental. On ne possède cette clairvoyance suprahumaine que par une expérience religieuse authentique. LU 195:5.8
… L’homme réfléchi a toujours craint d’être tenи par une religion. Quand une religion forte et active menace de le dominer, il tente invariablement de la rationaliser, d’en faire une tradition et de la transformer en une institution, dans l’espoir de pouvoir ainsi la contrôler. Par ce processus, même une religion révélée devient une croyance établie et dominée par des hommes. Les hommes et les femmes modernes et intelligents fuient la religion de Jésus par crainte de ce qu’elle leur fera — et de ce qu’elle fera d’eux. Et toutes ces craintes sont bien fondées. En vérité, la religion de Jésus domine et transforme ses fidèles. Voulons-nous être transformés ? LU 195:9.6
On est pleinement équipé pour l’adoration! On a une personnalité, un mental, l’adjuvat d’adoration, une âme, un Ajusteur et l’Esprit de Vérité. Jésus/Micaël est le maitre de l’adoration et il vit en nous. Si nous éprouvons des difficultés dans notre adoration, nous pouvons inviter l’Esprit de Vérité à participer à notre adoration.
L’adoration ce n’est pas vraiment compliqué, c’est plutôt l’idée qu’on s’en fait qui l’est parfois.
On est conscient que ce sur quoi l’on porte son attention. Cela vaut pour Dieu aussi.
Il n’est pas absolument nécessaire de s’isoler dans le silence pour adorer. On peut marcher et adorer en même temps.
On peut adorer 2-3 minutes ici, 2-3 minutes là. Ce que j’appelle des microadorations.
Dans l’adoration le libre arbitre est à l’œuvre ; il faut décider de le faire.
Dans la pratique de l’adoration, on ne doit pas se préoccuper si l’on réussit. 99% de la réussite est de le faire.
La pratique de l’adoration n’est pas nécessairement synonyme d’état de plénitude ou de grâce, bien que cala puisse arriver.
Le véritable résultat de l’adoration ne se voit pas nécessairement lorsque nous adorons, mais, plutôt dans notre façon de nous sentir, de ressentir et d’agir au jour le jour.
Lorsque nous adorons, si l’adoration passe à la prière et bien, on prie et c’est très bien.
Lorsqu’on essaie d’adorer et que des pensées vont et viennent, c’est normal. Pour Dieu, l’Ajusteur, c’est le motif qui compte. De toute façon, on passe du temps avec Dieu.
L’adoration c’est recevoir de la force et de l’énergie.
C’est une recharge spirituelle et mentale.
C’est se connecter à Dieu.
C’est se laisser transformer par Dieu.
C’est un moment de détente.
C’est être en présence de Dieu.
C’est une communion avec Dieu.
L’adoration n’est pas un état extraordinaire.
C’est un état de transition entre le matériel et le morontiel qu’on peut expérimenter.
Plus on pratique l’adoration, plus, Dieu se révèle à nous.
L’adoration, c’est inviter Dieu dans sa vie.
L’adoration, c’est partager sa vie avec Dieu.
L’adoration, c’est la gratitude en action.
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