© 2023 Halbert Katzen, JD
Par Halbert Katzen J.D.
Si vous voulez faire rire Dieu, dites-lui vos grands projets pour l’avenir.
Si vous voulez faire rire les gens, racontez-leur les grands projets de Dieu pour l’avenir.
Ce monde n’a jamais sérieusement, sincèrement, ni honnêtement mis à l’épreuve ces idées dynamiques et ces idéaux divins de la doctrine du royaume des cieux exposée par Jésus. Mais il n’y a pas lieu de se laisser décourager par la lenteur apparente du progrès de l’idée du royaume sur Urantia [Terre]. Rappelez-vous que l’ordre de l’évolution progressive est sujet à des changements périodiques soudains et inattendus, à la fois dans le monde matériel et dans le monde spirituel. L’effusion de Jésus en tant que Fils incarné fut précisément l’un de ces évènements étranges et inattendus dans la vie spirituelle du monde. En recherchant la manifestation du royaume dans l’âge contemporain, ne commettez pas non plus l’erreur fatale d’omettre de l’établir dans votre propre âme. (LU 170:4.14)
[En réponse à la question de Pierre, Jésus dit . . .] « Mais que signifie cet enseignement sur la venue des Fils de Dieu ? Chacun de vous sera appelé un jour à abandonner les luttes de la vie et à passer par les portes de la mort ; ne percevez-vous pas que vous vous trouverez, alors, en présence immédiate du jugement, face à face avec les faits d’une nouvelle dispensation de service dans le plan éternel du Père infini ? Ce à quoi le monde entier doit faire face, littéralement, comme un fait appartenant à la fin d’un âge, vous, en tant qu’individus, devrez très certainement y faire face aussi en tant qu’expérience personnelle quand vous arriverez à la fin de votre vie terrestre et que le passage dans l’au-delà vous confrontera aux conditions et aux exigences inhérentes à la révélation suivante de la progression éternelle du royaume du Père. « (LU 176:2.7)
Si vous êtes nouveau dans le Livre d’Urantia et que vous vous êtes retrouvé ici pour la première fois, cette page est l’une des façons les plus intrigantes de vous familiariser avec le Livre d’Urantia, mais vous devrez vous y habituer un peu, car votre compréhension de la cosmologie du Livre d’Urantia grandit avec la lecture du matériel. Les informations générales pour les nouveaux visiteurs sont bien sûr accessibles sur la page [Accueil]. Des liens et des commentaires sont insérés sur cette page pour aider les nouveaux visiteurs à se mettre à jour.
Cette étude est peut-être mieux considérée comme un sous-thème de l’étude thématique : Prophétie et « signes des temps ».
Une connaissance générale de ce à quoi le christianisme fait référence sous le nom de Grande Tribulation permettra une compréhension plus approfondie de ce sujet.
Dans Matthieu 16:4, cette déclaration est attribuée à Jésus : « Une génération méchante et adultère attend un signe, mais il n’en sera donné aucun autre que le signe de Jonas. » Jonas symbolise-t-il la tribulation ? Peut-être s’agissait-il d’une déclaration prophétique, indiquant que juste avant la création d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre, les signes des temps auront à voir avec la tribulation.
Cela étant dit . . .
Est-ce que quelque chose comme la Grande Tribulation est sur le point de se produire ? Est-ce que cela se produit maintenant ? Un événement aussi dramatique a-t-il été prophétisé et de telles prophéties ont-elles été validées par Le Livre d’Urantia ?
Nous pouvons étudier cela ensemble, même si chacun de nous doit tirer ses propres conclusions.
Certains étudiants du Livre d’Urantia sont enclins à croire qu’aucun événement de type ravissement, « fin du monde », apocalypse ou jugement dernier ne se produira sur notre planète. Les deux paragraphes suivants sont souvent utilisés pour étayer cette perspective :
Urantia est le sanctuaire sentimental de tout Nébadon [notre section de l’univers]; la plus importante de dix-millions de planètes habitées, la demeure humaine de Christ Micaël [Jésus], souverain de tout Nébadon, ministre Melchizédek auprès des royaumes, sauveur systémique, rédempteur adamique, compagnon séraphique, associé des esprits ascendants, progresseur morontiel, Fils de l’Homme dans la similitude de la chair mortelle et Prince Planétaire d’Urantia. Et vos Écritures disent la vérité en affirmant que ce même Jésus a promis de revenir, un jour, sur le monde de son effusion terminale, le Monde de la Croix. (LU 119:8.8)
« « Vous me voyez maintenant faible et dans la chair, mais, quand je reviendrai, ce sera avec puissance et en esprit. Les yeux de la chair voient le Fils de l’Homme dans la chair, mais seul l’œil de l’esprit verra le Fils de l’Homme glorifié par le Père et apparaissant sur terre en son propre nom. » (LU 176:2.4)
Ces deux paragraphes conduisent certaines personnes à conclure qu’il est nécessaire qu’il y ait une continuité d’habitation sur notre planète. Mais le Livre d’Urantia n’offre aucun enseignement particulier pour soutenir cette présomption. Un certain type d’enlèvement et de retour de ceux qui sont sauvés est également cohérent avec ce qui est dit (et référencé) sur ce sujet.
Le Livre d’Urantia fait référence à des passages de la Bible concernant un nouveau ciel et une nouvelle terre d’une manière qui les valide.
Si notre planète devient inhabitable pour une raison quelconque, créée par l’homme ou non, les serviteurs célestes de Dieu pourraient la restaurer. Notre Dieu est un Dieu rénovateur et réhabilitant. Nous devrions, au minimum, envisager la possibilité que la population récupérable puisse être retirée de la planète pendant un certain temps, puis y revenir après que les célestes aient fait le travail nécessaire pour la rendre habitable (et même plus, comme l’indiquent les prophéties).
Même si nous, les humains, devons résoudre nos propres problèmes au niveau spirituel personnel, nous ne devons jamais perdre de vue le fait que nous sommes les enfants d’un monde qui a mal tourné – sans que ce soit de notre faute – au niveau collectif. L’humanité n’est pas responsable de la rébellion de Lucifer ou de la défaillance adamique. Nous vivons d’énormes problèmes que nous n’avons pas créés et qui nous ont conduit directement à mal gérer des circonstances que nous ne comprenons pas.
Nous sommes les enfants d’un Dieu tout-puissant, sage, aimant, juste et miséricordieux (Jésus). TOUT est possible. La pensée créative est encouragée dans les enseignements spirituels. On dit même que Dieu travaille de manière étrange. Mais il n’y a rien d’étrange à ce que les armées célestes arrivent pour réparer ce qui est brisé à cause de la rébellion de Lucifer et de la faute d’Adam et Eve.
Des événements dramatiques, positifs et négatifs, se sont produits lorsque Jésus est venu comme Fils de l’Homme il y a environ 2000 ans ? De nombreux événements naturels ou causés par l’homme ou des combinaisons d’événements pourraient rendre notre planète inhabitable. Compte tenu de tout cela, est-il vraiment si étrange de penser que des événements encore plus dramatiques se produiront si Melchizédek revient après 4000 ans pour plus qu’une mission d’urgence (pour préparer le monde à Jésus). Les prophéties et le Livre d’Urantia indiquent que la prochaine phase implique un niveau collectif de guérison, de restauration et de renouvellement.
Un lien plus lâche mais assez intrigant entre ce sujet et la prophétie inclut ce qui est attribué à une prophétie reçue par George Washington.
Quoi qu’il en soit, la bonne nouvelle est que, si la terre entière doit être renouvelée, je suppose que nous n’avons pas besoin de nous soucier de nous présenter à un endroit particulier ou de ce que nous devons emporter pour le voyage. D’un autre côté, vu qu’une éclipse solaire totale est prévue le 8 avril 2024 à Bald Knob Cross of Peace, si vous voulez être optimiste à propos de tout cela avec un groupe d’autres personnes, j’ai hâte de vous y voir.
Cette étude propose un regard sur le texte entourant plusieurs passages bibliques cités dans Le Livre d’Urantia. Elle examine ensuite la manière dont plusieurs mots et expressions sont utilisés dans Le Livre d’Urantia (nouvelle terre, fin du monde et crise/crises) et termine avec des passages choisis dans Daniel et Enoch liés à l’utilisation par Jésus du terme « Fils de l’Homme ».
Dans les cinq paragraphes suivants, Le Livre d’Urantia attire notre attention sur les révélations et les enseignements passés concernant un nouveau ciel et une nouvelle terre.
C’est à propos de la conclusion de la mission finale des Fils Instructeurs (du moins selon la chronologie d’un monde normal) que Jean écrivit : « Je vis de nouveaux cieux et une nouvelle terre, et la nouvelle Jérusalem descendant d’auprès de Dieu, hors du ciel, apprêtée comme une princesse parée pour le prince. »
C’est la même terre rénovée, le stade planétaire avancé, dont le voyant ancien avait la vision lorsqu’il écrivit : « Car de même que les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je ferai subsisteront devant moi, de même vous survivrez, vous et vos enfants ; et il adviendra que, d’une nouvelle lune à une autre et de sabbat en sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit le Seigneur. »
Ce sont les mortels de cet âge qui sont décrits comme « une génération élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple exalté ; et vous proclamerez les louanges de Celui qui vous a appelés des ténèbres à cette merveilleuse lumière ».
Peu importent l’histoire naturelle spéciale d’une planète individuelle et le fait qu’un royaume ait été entièrement loyal, souillé de mal ou maudit par le péché — peu importent les antécédents — tôt ou tard, la grâce de Dieu et le ministère des anges feront arriver le jour de la venue des Fils Instructeurs de La Trinité ; et leur départ à la suite de leur mission finale inaugurera l’âge superbe de lumière et de vie.
Tous les mondes de Satania peuvent partager l’espérance de celui qui écrivit : « Néanmoins et selon Sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre où habite la droiture. Ainsi donc, bienaimés, voyant que vous espérez ces choses, veillez à ce qu’Il vous trouve en paix, sans tache et irréprochables. » (LU 52:7.11-15)
La première citation est tirée de Apocalypse 21, qui stipule également (KJV) :
1 Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus.
2 Et je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux.
3 Et j’entendis du ciel une grande voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, et sera leur Dieu.
4 Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
5 Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il me dit: Écris; car ces paroles sont certaines et véritables.
6 Et il me dit : C’est fait. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement.
7 Celui qui vaincra héritera de toutes choses, et je serai son Dieu, et il sera mon fils.
8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
9 Et un des sept anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept derniers fléaux vint à moi, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau.
10 Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et me montra la grande ville, la sainte Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu,
11 Ayant la gloire de Dieu : et sa lumière était semblable à une pierre très précieuse, même comme une pierre de jaspe, transparente comme du cristal ; . . .
23 Et la ville n’avait pas besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclairait, et l’agneau était son flambeau.
24 Et les nations qui seront sauvées marcheront à sa lumière; et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur.
25 Et ses portes ne seront jamais fermées pendant le jour, car il n’y aura point là de nuit.
26 Et ils y apporteront la gloire et l’honneur des nations.
27 Et il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination ou au mensonge, mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau.
La deuxième citation est tirée de Isaïe 66 (Jugement et Espérance) :
1 Ainsi parle l’Éternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Où est la maison que vous me bâtirez ? Où sera mon lieu de repos ? 2 Ma main n’est-elle pas à l’origine de toutes ces choses ? Dit l’Éternel. Voici ceux sur qui je porte les regards : ceux qui sont humiliés, contrits d’esprit, et qui tremblent à ma parole. 3 Celui qui sacrifie un taureau est comme celui qui tue un homme, celui qui offre un agneau est comme celui qui rompt la nuque d’un chien ; celui qui offre une offrande est comme celui qui offre du sang de porc, et celui qui fait fumer de l’encens est comme celui qui se prosterne devant une idole. Ils ont choisi leur voie, et ils se plaisent à leurs abominations ; 4 Je les frapperai de la même manière, et je leur ferai venir ce qu’ils redoutent. Quand j’ai appelé, personne n’a répondu, quand j’ai parlé, personne n’a écouté. Ils ont fait ce qui est mal à mes yeux, et ils ont choisi ce qui me déplaît. 5 Écoutez la parole de l’Éternel, vous qui craignez sa parole: Votre peuple, qui vous haït et vous rejette à cause de mon nom, a dit: Que l’Éternel se glorifie, et que nous voyions votre joie! Et ils seront couverts de honte. 6 Écoutez le tumulte de la ville, entendez le bruit du temple! C’est la voix de l’Éternel qui rend à ses ennemis ce qu’ils méritent.
7 Avant d’être en travail, elle enfante, Avant que les douleurs la surprennent, elle met au monde un fils. 8 Qui a jamais entendu de telles choses ? Qui a jamais vu de telles choses ? Un pays naît-il en un jour, une nation en un instant ? Et à peine Sion est-elle en travail qu’elle donne naissance à ses enfants. 9 Est-ce moi qui enfante, et non pas moi qui enfante ? Dit l’Éternel. Est-ce moi qui ferme le ventre, et qui enfante ? Dit votre Dieu.
10 « Réjouissez-vous avec Jérusalem et soyez dans l’allégresse à cause d’elle, vous tous qui l’aimez ; soyez dans l’allégresse avec elle, vous tous qui êtes en deuil à cause d’elle ! 11 Car vous serez allaités et rassasiés de son sein réconfortant, vous boirez à volonté et vous vous délecterez de sa splendeur abondante. » 12 Car ainsi parle l’Éternel : Je ferai couler sur elle la paix comme un fleuve, et la richesse des nations comme un torrent débordé ; vous serez allaités et portés sur ses bras, caressés sur ses genoux. 13 Comme une mère console son enfant, ainsi je vous consolerai, et vous serez consolés à cause de Jérusalem. » 14 Quand vous verrez cela, votre cœur se réjouira, et vous refleurirez comme l’herbe, La main de l’Éternel se fera connaître à ses serviteurs, Mais sa fureur se manifestera à ses ennemis.
15 Voici, l’Éternel vient dans le feu, et ses chars sont comme un tourbillon; il fera tomber sa colère avec fureur, et ses menaces avec des flammes de feu. 16 Car c’est par le feu et par l’épée que l’Éternel exercera des jugements sur tous les peuples, et il fera mourir un grand nombre de personnes. 17 Ceux qui se sanctifient et se purifient pour aller dans les jardins, en suivant celui qui mange de la chair de porc, des rats et d’autres choses impures, ceux-là finiront avec celui qu’ils suivent, dit l’Éternel.
18 Et moi, à cause de ce qu’ils ont projeté et fait, je vais venir rassembler les peuples de toutes les nations et de toutes les langues ; ils viendront et verront ma gloire. 19 Je mettrai un signe parmi eux, et j’enverrai quelques-uns des survivants vers les nations, à Tarsis, vers les Libyens et les Lydiens, célèbres pour leur art du tir à l’arc, à Tubal, en Grèce, et dans les îles lointaines qui n’ont pas entendu parler de moi et qui n’ont pas vu ma gloire. Ils publieront ma gloire parmi les nations. 20 Ils ramèneront tout ton peuple, de toutes les nations, à ma montagne sainte, à Jérusalem, en offrande à l’Éternel, sur des chevaux, des chars, des chariots, des mulets et des chameaux, dit l’Éternel. Ils les apporteront au temple de l’Éternel, comme les Israélites apportent leurs offrandes, dans des vases purs. 21 Et je choisirai aussi parmi eux quelques-uns pour être sacrificateurs et Lévites, dit l’Éternel.
22 « Comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre nom et votre descendance. 23 À chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, tous les hommes viendront se prosterner devant moi, dit l’Éternel.
24 « Et ils sortiront et verront les cadavres de ceux qui se sont révoltés contre moi ; les vers qui les rongent ne mourront pas, le feu qui les brûle ne s’éteindra pas, et ils seront en abomination à toute l’humanité. »
La troisième citation est tirée de 1 Pierre 2:
1 C’est pourquoi, rejetant toute malice et toute ruse, et l’hypocrisie, et l’envie, et toute médisance,
2 Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait sincère, afin que par lui vous croissiez;
3 Si donc vous avez goûté que le Seigneur est miséricordieux.
4 Approchez-vous de lui, comme d’une pierre vivante, rejetée des hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu,
5 Vous aussi, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.
6 C’est pourquoi il est contenu dans l’Écriture : Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera pas confus.
7 Pour vous donc qui croyez, il est précieux; mais pour ceux qui sont désobéissants, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, celle-là est devenue la principale de l’angle,
8 Et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, même pour ceux qui s’offensent à la parole, étant désobéissants: à quoi aussi ils ont été destinés.
9 Mais vous, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,
10 Vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.
11 Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et pèlerins, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ;
12 Ayez une conduite honnête parmi les païens, afin que, là où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils voient vos bonnes œuvres et glorifient Dieu au jour de la visitation.
13 Soumettez-vous à toute autorité établie parmi les hommes, à cause du Seigneur : soit au roi, comme souverain ;
14 Ou aux gouverneurs, comme à ceux qui sont envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver ceux qui font le bien.
15 Car c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés.
16Comme libres, et n’utilisant pas la liberté comme un voile pour dissimuler la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu.
17 Honorez tous les hommes. Aimez la fraternité. Craignez Dieu. Honorez le roi.
18 Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont pervers.
19 Car c’est une grâce que de supporter des afflictions par conscience envers Dieu, même en souffrant injustement.
20 Car quelle gloire y a-t-il à supporter patiemment les coups que vous infligent vos fautes ? Mais si, après avoir fait le bien, vous endurez la souffrance, c’est là une grâce devant Dieu.
21 Car c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces,
22 Qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude;
23 Lui qui, lorsqu’on l’injuriait, ne rendait pas d’injures; lorsqu’on le maltraitait, ne faisait aucune menace; mais s’en remettait à celui qui juge justement;
24 L’un de vous, qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.
25 Car vous étiez comme des brebis errantes, mais vous êtes maintenant retournés vers le berger et l’évêque de vos âmes.
La citation concernant le nouveau ciel et la nouvelle terre trouvée dans le dernier paragraphe est de 2 Pierre 3:
1 Cette seconde épître, bien-aimés, je vous l’écris maintenant; dans toutes deux, je réveille vos esprits purs par le souvenir:
2 afin que vous vous souveniez des paroles qui ont été annoncées auparavant par les saints prophètes, et du commandement que nous avons reçu, nous les apôtres, du Seigneur et Sauveur,
3 Sachez tout d’abord que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs marchant selon leurs propres convoitises,
4 Et disant: Où est la promesse de son avènement? Car depuis que les pères sont morts, toutes choses demeurent comme elles étaient dès le commencement de la création.
7 Mais les cieux et la terre d’à présent, par la même parole, sont gardés et réservés pour le feu pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. . . .
10 Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit, et en ce jour les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée.
11Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quels doivent être vos actes dans toute sainte conduite et dans toute piété,
12 Attendant et hâtant la venue du jour de Dieu, où les cieux en feu se dissoudront, et les éléments embrasés se fondront ?
13 Néanmoins, selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. [Considérez que Melchisédek signifie « roi de justice ».
14 C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés par lui en paix, sans tache et irrépréhensibles.
[Étymologie de crise : du grec ancien κρίσις (krísis, « une séparation, un pouvoir de distinction, une décision, un choix, une élection, un jugement, un différend »), de κρίνω(krínō, « choisir, décider, juger »).]
Jésus fit allusion à une phase du royaume comme située dans l’avenir, et suggéra, en de nombreuses occasions, qu’elle pourrait apparaitre comme élément d’une crise mondiale. Par ailleurs, en plusieurs circonstances, il promit nettement qu’il reviendrait certainement sur Urantia. Mais il faut noter qu’il n’a jamais établi un lien positif entre ces deux idées. Il promit une nouvelle révélation du royaume sur terre à un moment donné de l’avenir ; il promit également qu’il reviendrait un jour, en personne, sur ce monde ; mais il n’a jamais dit que ces deux évènements coïncideraient. D’après tout ce que nous savons, ces promesses peuvent se référer ou non au même évènement. [C’est nous qui soulignons. Notez également que si Jésus devait revenir juste après une crise, ce scénario correspondrait bien à ce qui a été écrit dans cette révélation et dans les prophéties passées.] (LU 170:4.15)
La religion institutionnelle est impuissante à procurer l’inspiration et à fournir des directives pour la reconstruction sociale et la réorganisation économique imminentes à l’échelle mondiale, parce qu’elle est malheureusement devenue plus ou moins une partie organique de l’ordre social et du système économique qui sont destinés à être reconstruits. Seule la vraie religion d’expérience spirituelle personnelle peut fonctionner utilement et créativement dans la présente crise de la civilisation. (LU 99:2.1)
Mais cinq-cents ans de suzeraineté par des chefs étrangers dépassaient la mesure, même pour les Juifs patients et endurants. Les prophètes et les prêtres commencèrent à crier : « Jusques à quand, Seigneur, jusques à quand ? » Quand un Juif honnête sondait les Écritures, la confusion de ses pensées s’aggravait encore. Un ancien voyant avait promis que Dieu protègerait et délivrerait son « Peuple élu ». Amos avait formulé la menace que Dieu abandonnerait Israël si ce peuple ne rétablissait pas ses critères de droiture nationale. Le scribe du Deutéronome avait décrit le Grand Choix — entre le bien et le mal, entre la bénédiction et la malédiction. Le premier Isaïe avait prêché un bienfaisant roi-libérateur. Jérémie avait proclamé une ère de droiture intérieure — l’alliance écrite sur les tablettes du cœur. Le second Isaïe avait parlé du salut par le sacrifice et la rédemption. Ézéchiel avait proclamé la délivrance par le service dévoué, et Ezra avait promis la prospérité par adhésion à la loi. Mais, malgré tout cela, les Juifs se trainaient dans la servitude, et leur délivrance était différée. Daniel présenta alors le drame de la « crise » imminente — le bris de la grande statue et l’établissement immédiat du règne perpétuel de la droiture, le royaume messianique. (LU 97:8.3)
En cas de crise, ce serait ce fils Vorondadek d’Édentia, occupant actuellement un poste d’observation, qui serait le chef effectif et souverain du gouvernement, sauf pour certaines affaires purement spirituelles. (Dans ces problèmes exclusivement spirituels et dans certaines affaires purement personnelles, l’autorité suprême parait dévolue à l’archange commandant attaché au quartier général divisionnaire de l’ordre des archanges récemment établi sur Urantia.)
Un Très Haut observateur jouit du pouvoir discrétionnaire de prendre en mains le gouvernement de la planète en temps de crise planétaire grave, et les annales rapportent que ce fut trente-trois fois le cas dans l’histoire d’Urantia. À ces époques, le Très Haut observateur fait fonction de Très Haut régent. Il exerce alors une autorité indiscutée sur tous les ministres et administrateurs résidant sur la planète, à la seule exception de l’organisation divisionnaire des archanges. (LU 114:4.3-4)
Ces sept années d’attente furent un temps d’examen de conscience et de discipline de l’âme. De pareilles crises dans les affaires de l’univers démontrent la prodigieuse influence du mental comme facteur de choix spirituel. Éducation, formation et expérience sont des facteurs qui entrent dans la plupart des décisions vitales de toute créature morale évolutionnaire, mais il est parfaitement possible à l’esprit intérieur d’entrer en contact direct avec les pouvoirs qui déterminent les décisions de la personnalité humaine et de permettre ainsi à la volonté totalement consacrée de la créature d’accomplir des actes stupéfiants de dévotion loyale à la volonté et aux voies du Père Paradisiaque. C’est précisément ce qui arriva dans l’expérience d’Amadon, l’associé humain modifié de Van. (LU 67:3.7)
[Notez que nous sommes maintenant dans la période d’un peu moins de sept ans entre les éclipses qui sillonnent les États-Unis et qui marquent le 4000e anniversaire de l’apparition de Machiventa sur Urantia. Je dis juste… ]
Environ cent ans avant l’époque de Jésus et de Jean, une nouvelle école d’éducateurs religieux apparut en Palestine, celle des apocalyptistes. Ces nouveaux éducateurs élaborèrent un système de croyance qui expliquait les souffrances et les humiliations des Juifs par le motif qu’ils payaient les conséquences des péchés de la nation. Ils retombaient sur les raisons bien connues destinées à expliquer leur captivité antérieure à Babylone et ailleurs. Mais, enseignaient les apocalyptistes, Israël devait reprendre courage ; les temps de son affliction étaient à peu près passés ; le châtiment disciplinaire du peuple élu de Dieu touchait à sa fin ; la patience de Dieu envers les étrangers Gentils était presque à bout. La fin de la souveraineté romaine était synonyme de la fin de l’âge et, dans un certain sens, de la fin du monde. Ces nouveaux éducateurs s’appuyaient fortement sur les prédictions de Daniel et enseignaient avec persistance que la création était sur le point d’arriver à son stade final ; les royaumes de ce monde étaient sur le point de devenir le royaume de Dieu. Tel était, pour les penseurs juifs de cette époque, le sens de l’expression « le royaume des cieux » constamment employé dans les enseignements de Jean et de Jésus. Pour les Juifs de Palestine, les mots « royaume des cieux » n’avaient qu’une seule signification : un État absolument juste dans lequel Dieu (le Messie) gouvernerait les nations de la terre avec la même perfection de pouvoir qu’il gouvernait dans le ciel — « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » (LU 135:5.2)
CE mardi après-midi, tandis que Jésus et les apôtres sortaient du temple pour aller au camp de Gethsémani, Matthieu attira l’attention sur la structure du temple en disant : « Maitre, observe la qualité de ces bâtiments. Regarde leurs pierres massives et leur magnifique ornementation. Est-il possible qu’un jour ces édifices soient détruits ? ». Alors qu’ils poursuivaient leur chemin vers Olivet, Jésus dit : « Vous voyez ces pierres et ce temple massif. En vérité, en vérité, je vous dis que les jours viennent bientôt où il n’en sera pas laissé pierre sur pierre. Elles seront toutes jetées bas. » Ces remarques décrivant la destruction du temple sacré éveillèrent la curiosité des apôtres qui marchaient derrière le Maitre. À part la fin du monde, ils ne pouvaient concevoir aucun évènement qui occasionnerait la destruction du temple. (LU 176:0.1)
Même après cet avertissement explicite, beaucoup de disciples de Jésus interprétèrent ces prédictions comme se rapportant aux changements qui se produiraient évidemment dans Jérusalem quand la réapparition du Messie aurait pour résultat d’instaurer la Nouvelle Jérusalem et d’agrandir la ville pour qu’elle devienne la capitale du monde. Dans leur mental, ces Juifs étaient déterminés à lier la destruction du temple avec la « fin du monde ». Ils croyaient que la Nouvelle Jérusalem remplirait toute la Palestine ; que la fin du monde serait immédiatement suivie de l’apparition « des nouveaux cieux et de la nouvelle terre ». Il n’est donc pas surprenant que Pierre ait dit : « Maitre, nous savons que toutes choses disparaitront lors de l’apparition des nouveaux cieux et de la nouvelle terre, mais comment connaitrons-nous le moment où tu reviendras pour accomplir tout cela ? » (LU 176:1.6)
En reprenant leur marche vers le camp, les treize hommes étaient muets et soumis à une grande tension émotionnelle. Judas s’était définitivement résolu à abandonner ses associés. Il était tard quand David Zébédée, Jean Marc et un certain nombre des principaux disciples accueillirent Jésus et les douze dans le nouveau camp, mais les apôtres n’avaient pas envie de dormir ; ils voulaient en savoir davantage sur la destruction de Jérusalem, le départ du Maitre et la fin du monde. (LU 176:2.9)
« « Même toi, Thomas, tu ne réussis pas à comprendre ce que j’ai dit. Ne vous ai-je pas constamment enseigné que votre lien avec le royaume est spirituel et individuel, qu’il est entièrement une affaire d’expérience personnelle dans l’esprit, en réalisant, par la foi, que vous êtes fils de Dieu ? Que dirai-je de plus ? La chute des nations, l’effondrement des empires, la destruction des Juifs incroyants, la fin d’un âge, ou même la fin du monde, en quoi ces choses concernent-elles celui qui croit à l’évangile et qui a enfoui sa vie dans la sécurité du royaume éternel ? Vous, qui connaissez Dieu et qui croyez à l’évangile, vous avez déjà reçu les assurances de la vie éternelle. Puisque votre vie a été vécue dans l’esprit et pour le Père, rien ne peut vous inquiéter sérieusement. Les bâtisseurs du royaume, les citoyens accrédités des mondes célestes, ne doivent pas être dérangés par des bouleversements temporels ou perturbés par des cataclysmes terrestres. À vous, qui croyez à cet évangile du royaume, en quoi vous importe-t-il que des nations soient renversées, que l’âge prenne fin, ou que toutes les choses visibles s’effondrent, puisque vous savez que votre vie est le don du Fils, et qu’elle est éternellement en sécurité chez le Père ? Puisque vous avez vécu la vie temporelle par la foi et produit les fruits de l’esprit sous forme de droiture en servant vos semblables avec amour, vous pouvez, avec cette même foi en la survie qui vous a fait traverser sur terre votre première aventure de filiation avec Dieu, envisager avec plaisir et confiance le prochain pas dans la carrière éternelle. » (LU 176:3.2)
Jésus a déclaré, en maintes occasions et à de nombreuses personnes, son intention de revenir sur ce monde. Tandis que ses disciples s’éveillaient au fait que leur Maitre n’allait pas agir comme libérateur temporel, et qu’ils écoutaient ses prédictions sur la destruction de Jérusalem et l’écroulement de la nation juive, ils commencèrent tout naturellement à établir un lien entre son retour promis et ces évènements catastrophiques. Mais, lorsque les armées romaines nivelèrent les murs de Jérusalem, détruisirent le temple et dispersèrent les Juifs de Judée, et que le Maitre continua à ne pas se révéler en pouvoir et en gloire, ses disciples commencèrent à élaborer la croyance qui finit par associer la seconde venue du Christ à la fin de l’âge, et même à la fin du monde. (LU 176:4.2)
À travers toutes les vicissitudes de la vie, souvenez-vous toujours de vous aimer les uns les autres. Ne luttez pas contre les hommes, même contre les incroyants. Montrez de la miséricorde même à ceux qui abusent outrageusement de vous. Soyez des citoyens loyaux, des artisans probes, des voisins dignes de louanges, des membres dévoués de votre famille, des parents compréhensifs et des croyants sincères à la fraternité du royaume du Père. Et mon esprit sera sur vous, maintenant et jusqu’à la fin du monde. (LU 178:1.17)
« « Mais que signifie cet enseignement sur la venue des Fils de Dieu ? Chacun de vous sera appelé un jour à abandonner les luttes de la vie et à passer par les portes de la mort ; ne percevez-vous pas que vous vous trouverez, alors, en présence immédiate du jugement, face à face avec les faits d’une nouvelle dispensation de service dans le plan éternel du Père infini ? Ce à quoi le monde entier doit faire face, littéralement, comme un fait appartenant à la fin d’un âge, vous, en tant qu’individus, devrez très certainement y faire face aussi en tant qu’expérience personnelle quand vous arriverez à la fin de votre vie terrestre et que le passage dans l’au-delà vous confrontera aux conditions et aux exigences inhérentes à la révélation suivante de la progression éternelle du royaume du Père. « » (LU 176:2.7)
C’est à propos de la conclusion de la mission finale des Fils Instructeurs (du moins selon la chronologie d’un monde normal) que Jean écrivit : « Je vis de nouveaux cieux et une nouvelle terre, et la nouvelle Jérusalem descendant d’auprès de Dieu, hors du ciel, apprêtée comme une princesse parée pour le prince. »
C’est la même terre rénovée, le stade planétaire avancé, dont le voyant ancien avait la vision lorsqu’il écrivit : « Car de même que les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je ferai subsisteront devant moi, de même vous survivrez, vous et vos enfants ; et il adviendra que, d’une nouvelle lune à une autre et de sabbat en sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit le Seigneur. » (LU 52:7.11-12)
Tous les mondes de Satania peuvent partager l’espérance de celui qui écrivit : « Néanmoins et selon Sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre où habite la droiture. Ainsi donc, bienaimés, voyant que vous espérez ces choses, veillez à ce qu’Il vous trouve en paix, sans tache et irréprochables. » (LU 52:7.15)
Alors que les Juifs différaient grandement dans leurs appréciations de la nature du royaume à venir, ils partageaient la croyance commune que l’évènement était imminent, à portée de la main et même en cours. Nombre de ceux qui lisaient l’Ancien Testament espéraient littéralement voir un nouveau roi en Palestine régnant sur une nation juive régénérée, délivrée de ses ennemis et présidée par le successeur du roi David, le Messie, qui serait rapidement reconnu comme le juste et légitime dirigeant du monde entier. Un autre groupe de Juifs pieux, moins nombreux, avait un point de vue immensément différent sur ce royaume de Dieu. Il enseignait que le royaume à venir n’était pas de ce monde, que le monde approchait de sa fin certaine et que « de nouveaux cieux et une nouvelle terre » devaient annoncer l’établissement du royaume de Dieu ; que ce royaume serait une domination perpétuelle, que l’état du péché devait prendre fin et que les citoyens du nouveau royaume deviendraient immortels dans la jouissance de cette félicité qui n’aurait pas de fin. (LU 135:5.4)
Grâce au contrôle de supervision de son Ajusteur Personnalisé et associé, Micaël pouvait parfaitement limiter ses activités terrestres personnelles par rapport à l’espace, mais il n’était pas possible au Fils de l’Homme de limiter de la même manière par rapport au temps, son nouveau statut terrestre de Souverain potentiel de Nébadon. Tel était, en effet, le statut actuel de Jésus de Nazareth lorsqu’il inaugura son ministère public sur Urantia. (LU 136:5.6)
Même après cet avertissement explicite, beaucoup de disciples de Jésus interprétèrent ces prédictions comme se rapportant aux changements qui se produiraient évidemment dans Jérusalem quand la réapparition du Messie aurait pour résultat d’instaurer la Nouvelle Jérusalem et d’agrandir la ville pour qu’elle devienne la capitale du monde. Dans leur mental, ces Juifs étaient déterminés à lier la destruction du temple avec la « fin du monde ». Ils croyaient que la Nouvelle Jérusalem remplirait toute la Palestine ; que la fin du monde serait immédiatement suivie de l’apparition « des nouveaux cieux et de la nouvelle terre ». Il n’est donc pas surprenant que Pierre ait dit : « Maitre, nous savons que toutes choses disparaitront lors de l’apparition des nouveaux cieux et de la nouvelle terre, mais comment connaitrons-nous le moment où tu reviendras pour accomplir tout cela ? » (LU 176:1.6)
Bien qu’existe cette technique de dématérialisation préparatoire au transit des Adams de Jérusem sur les mondes évolutionnaires, il n’y a pas de méthode équivalente pour les en retirer, à moins de vider toute la planète. Dans ce cas, on établit une installation de secours où l’on emploie la technique de dématérialisation pour toute la population à sauver. Si une catastrophe physique devait ruiner la résidence planétaire d’une race en évolution, les Melchizédeks et les Porteurs de Vie emploieraient la technique de dématérialisation pour tous les survivants, et ces êtres seraient emmenés par transport séraphique sur le nouveau monde préparé pour la continuation de leur existence. Une fois inaugurée sur un monde de l’espace, l’évolution d’une race humaine doit se poursuivre tout à fait indépendamment de la survivance physique de sa planète, mais, pendant les âges évolutionnaires, aucune disposition n’est envisagée pour qu’un Adam ou une Ève Planétaires puissent quitter le monde qu’ils ont choisi. (LU 51:2.3)
En liaison avec le récit du sermon de Jésus, il faut noter que l’ensemble des Écritures hébraïques comporte un double concept du royaume des cieux. Les prophètes ont présenté le royaume de Dieu comme étant :
Une réalité présente ; et comme
Un espoir futur — quand le royaume serait réalisé dans sa plénitude au moment de l’apparition du Messie. C’est le concept du royaume enseigné par Jean le Baptiste.
Dès le début, Jésus et les apôtres enseignèrent chacun de ces deux concepts. Il faudrait garder présentes à la mémoire deux autres idées du royaume :
Le concept juif ultérieur d’un royaume mondial et transcendantal d’origine surnaturelle et d’inauguration miraculeuse.
Les enseignements persans décrivant l’établissement d’un royaume divin en tant qu’aboutissement du triomphe du bien sur le mal à la fin du monde.
Juste avant la venue de Jésus sur terre, les Juifs combinaient et confondaient toutes ces idées du royaume dans leur concept apocalyptique de la venue du Messie pour établir l’âge du triomphe juif, l’âge éternel de la souveraineté suprême de Dieu sur terre, le nouveau monde, l’ère où l’humanité adorerait Yahweh. En choisissant d’utiliser ce concept du royaume des cieux, Jésus décida de s’approprier l’héritage le plus élevé et le plus essentiel des deux religions juive et persane. (LU 170:1.1-7)
Jean-Baptiste et Jésus
Élisabeth tenait Jean au courant des affaires de la Palestine et du monde et sa conviction croissait de plus en plus profondément que le moment approchait rapidement où l’ancien ordre de choses prendrait fin ; qu’il allait devenir l’annonciateur de l’arrivée d’un nouvel âge, « le royaume du Ciel ». Ce rude berger avait une préférence marquée pour les écrits du prophète Daniel. Il avait lu mille fois la description de la grande fresque dont Zacharie lui avait dit qu’elle représentait l’histoire des grands royaumes du monde, commençant par Babylone, puis la Perse, la Grèce et finalement Rome. Jean percevait que le monde romain était déjà composé de peuples et de races tellement polyglottes qu’il ne pourrait jamais devenir un empire fortement cimenté et fermement consolidé. Il considérait que Rome était même alors divisée en Syrie, Égypte, Palestine et autres provinces ; et à ce moment-là il lut de plus qu’« au temps de ces rois, le Dieu du Ciel établira un royaume qui ne sera jamais détruit. Et ce royaume ne sera pas laissé à d’autres peuples, mais il mettra en pièces, puis il consumera tous ces royaumes, et il subsistera pour toujours ». « Et là lui furent donnés la domination, la gloire et un royaume afin que tous les peuples, nations et langues le servent. Sa domination est une domination perpétuelle qui ne disparaitra jamais, et son royaume ne sera jamais détruit. » « Et le règne, et la domination, et la grandeur du royaume sous le Ciel entier seront donnés au peuple des saints du Très Haut, dont le royaume est un royaume sans fin, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront. » (LU 135:3.2)
À la fin, il élabora une méthode pour proclamer le nouvel âge, le royaume de Dieu. Il décida qu’il allait devenir le précurseur du Messie. Il balaya tous ses doutes et partit d’Engaddi, un jour de mars de l’an 25, pour débuter dans sa courte mais brillante carrière de prédicateur public. (LU 135:4.6)
Les Juifs nourrissaient de nombreuses idées sur le libérateur attendu, et chacune des diverses écoles d’enseignement messianique pouvait citer des passages des Écritures hébraïques à l’appui de ses affirmations. D’une manière générale, les Juifs considéraient que leur histoire nationale commençait avec Abraham et atteindrait son point culminant avec le Messie et le nouvel âge du royaume de Dieu. Ils avaient jadis envisagé ce libérateur comme « le serviteur du Seigneur », puis comme « le Fils de l’Homme », tandis que, plus tard, certains étaient allés jusqu’à qualifier le Messie de « Fils de Dieu ». Mais qu’ils l’appelassent « la semence d’Abraham », ou « le fils de David », tous convenaient que le libérateur devait être le Messie, « l’oint du Seigneur ». L’évolution du concept alla donc de « serviteur du Seigneur » à « fils de David », puis à « Fils de l’Homme » et à « Fils de Dieu ». (LU 136:1.1)
Prochaine visite
Bien que Pierre, Jacques et Jean n’aient pu comprendre grand-chose à ce que Jésus leur dit en cette occasion, ses paroles bienveillantes se gravèrent dans leur cœur. Et, après la crucifixion et la résurrection, elles resurgirent pour enrichir et réjouir considérablement leur ministère ultérieur. Il n’y a rien d’étonnant à ce que ces apôtres n’aient pas pleinement compris les explications du Maitre, car il projetait devant eux le plan d’un nouvel âge. (LU 141:7.15)
Les apôtres étaient incapables de saisir la signification réelle des propos du Maitre concernant le royaume. La déformation ultérieure des enseignements de Jésus, tels qu’ils sont enregistrés dans le Nouveau Testament, provient de ce que le concept des auteurs évangéliques était empreint de la croyance que Jésus s’était seulement absenté de ce monde pour une brève période, et qu’il ne tarderait pas à revenir pour établir le royaume en puissance et en gloire — exactement l’idée à laquelle ils s’étaient attachés pendant que le Maitre était avec eux dans la chair. Mais Jésus n’avait pas lié l’établissement du royaume à l’idée de son retour dans ce monde. Que les siècles aient passé sans aucun signe de l’apparition du « Nouvel Âge » ne contredit en rien l’enseignement de Jésus. (LU 170:2.10)
Du fait de leur affectation aux Fils et aux Esprits élevés, ces séraphins se trouvent naturellement associés aux vastes services des Avonals Paradisiaques, les divins descendants du Fils Éternel et de l’Esprit Infini. Les Avonals du Paradis sont toujours accompagnés, dans toutes leurs missions magistrales et d’effusion, par des séraphins de cet ordre élevé et plein d’expérience. Ces derniers se consacrent alors à organiser et administrer le travail spécial se rapportant à la fin d’une dispensation planétaire et à l’inauguration d’un nouvel âge ; mais ils ne s’occupent pas du travail de jugement éventuel accessoire au changement de dispensation. (LU 39:1.3)
Développant l’enseignement du Livre d’Urantia sur le « Fils de l’Homme » :
Au cours de cette année, Jésus trouva, dans le livre dit d’Énoch, un passage qui l’incita plus tard à adopter l’expression « Fils de l’Homme » pour se désigner durant sa mission d’effusion sur Urantia. Il avait soigneusement étudié l’idée du Messie juif et acquis la ferme conviction qu’il n’était pas destiné à être ce Messie. Il désirait ardemment aider le peuple de son père, mais il ne compta jamais se mettre à la tête des armées juives pour libérer la Palestine de la domination étrangère. Il savait qu’il ne siègerait jamais sur le trône de David à Jérusalem. Il ne croyait pas non plus que son rôle dût être celui d’un libérateur spirituel ou d’un éducateur moral uniquement auprès du peuple juif. En aucun cas la mission de sa vie ne pouvait donc être l’accomplissement des désirs ardents et des prophéties supposées messianiques des Écritures hébraïques, au moins pas à la manière dont les Juifs comprenaient ces prédictions des prophètes. De même, Jésus était certain de ne jamais devoir apparaitre comme le Fils de l’Homme décrit par le prophète Daniel. (LU 126:3.6)
Tandis qu’il retournait tous ces problèmes dans sa tête, il trouva dans la bibliothèque de la synagogue de Nazareth, parmi les livres apocalyptiques qu’il avait étudiés, le manuscrit appelé « Le Livre d’Énoch ». Malgré sa conviction qu’il n’avait pas été écrit par l’Énoch de jadis, le livre l’intrigua beaucoup ; il le lut et le relut plusieurs fois. Un passage l’impressionna particulièrement, celui où apparaissait l’expression « Fils de l’Homme ». L’auteur de ce prétendu Livre d’Énoch continuait à parler du Fils de l’Homme, décrivant les travaux qu’il devait accomplir sur terre. Il expliquait qu’avant de venir sur ce monde pour apporter le salut à l’humanité, ce Fils de l’Homme avait traversé les parvis de gloire céleste avec son Père, le Père de tous ; qu’il avait renoncé à toute sa gloire et à toute sa majesté pour descendre sur terre et y proclamer le salut aux pauvres mortels. À mesure que Jésus lisait ces passages (en comprenant bien qu’une grande partie du mysticisme oriental mêlé par la suite à ces enseignements était faux), il ressentait dans son cœur et reconnaissait dans son mental que, parmi toutes les prédictions messianiques des Écritures hébraïques et toutes les théories concernant le libérateur des Juifs, aucune n’était aussi proche de la vérité que cette histoire, bien que le livre d’Énoch, où elle était reléguée, ne fût que partiellement orthodoxe. Séance tenante, il décida d’adopter pour titre inaugural « Le Fils de l’Homme ». C’est ce qu’il fit par la suite quand il commença son oeuvre publique. Jésus avait une aptitude infaillible à reconnaitre la vérité et n’hésitait jamais à l’admettre, quelle que fût la source dont elle paraissait émaner. (LU 126:3.8)
1 Et il arriva, après cela, que mon esprit fut transporté et monta aux cieux. Et je vis les saints fils de Dieu. Ils marchaient sur des flammes de feu; leurs vêtements étaient blancs [et leurs habits], et leurs visages brillaient comme la neige.
2 Et je vis deux courants de feu, Et la lumière de ce feu brillait comme la jacinthe, Et je tombai sur ma face devant le Seigneur des Esprits.
3 Et l’ange Michel [l’un des archanges] me saisit par la main droite, et me souleva, et me conduisit dans tous les lieux secrets, et il me révéla tous les secrets de la justice.
4 Et il me montra tous les secrets des extrémités du ciel, Et toutes les chambres de toutes les étoiles, et tous les luminaires, D’où ils sortent devant la face des saints.
5 Et il transporta mon esprit dans les cieux des cieux, Et je vis là comme une structure construite de cristaux, Et entre ces cristaux des langues de feu vivant.
(Apocalypse 21:10-11), (Actes 2:3)
6 Et mon esprit vit la ceinture qui entourait cette maison de feu, Et sur ses quatre côtés il y avait des ruisseaux pleins de feu vivant, Et ils entouraient cette maison.
7 Et tout autour se trouvaient Séraphin, Chérubin et Ophannin : Et ce sont ceux qui ne dorment pas Et qui gardent le trône de sa gloire.
(2 Rois 19:15), (Psaume 80:1), (Psaume 99:1), (Esaïe 37:16)
8 Et je vis des anges, si nombreux qu’on ne pouvait les compter, des milliers de milliers et des myriades de myriades, qui entouraient cette maison. Et Michel, Raphaël, Gabriel et Phanuel, et les saints anges qui sont au-dessus des cieux, entraient et sortaient de cette maison.
(Apocalypse 5:11)
9 Et ils sortirent de cette maison, ainsi que Michel et Gabriel, Raphaël et Phanuel, et plusieurs saints anges sans nombre.
10 Et avec eux la Tête des Jours, Sa tête blanche et pure comme la laine, Et Son vêtement indescriptible.
(Isaïe 6:1-5), (Daniel 7:9, 13)
11 Et je tombai sur ma face, Et tout mon corps devint détendu, Et mon esprit fut transfiguré, Et je criai d’une voix forte, . . . avec un esprit de force, Et je bénis et glorifié et exalté.
12 Et ces bénédictions qui sortaient de ma bouche étaient bien agréables avant ce Chef des Jours.
13 Et ce Chef des jours vint avec Michel et Gabriel, Raphaël et Phanuel, des milliers et des myriades d’anges sans nombre.
14 Et il (c’est-à-dire l’ange) vint à moi et me salua de sa voix, et me dit : « Celui-ci est le Fils de l’homme qui est né pour la justice, et la justice demeure sur lui, et la justice du Chef des jours ne l’abandonne pas. »
(Daniel 7:13), (Jérémie 33:15), (Le Livre d’Enoch 62:1-2)
15 Et il me dit : Il t’annonce la paix au nom du monde à venir ; car de là vient la paix depuis la création du monde, et il en sera ainsi pour toi aux siècles des siècles.
16 Et tous marcheront dans ses voies, car la justice ne l’abandonne jamais. Leurs demeures seront avec lui, et leur héritage avec lui; et ils ne seront pas séparés de lui, à toujours et à perpétuité.
(Psaume 85:11-13)
17 Et ainsi les jours du Fils de l’homme seront prolongés, et les justes auront la paix et la voie droite, au nom du Seigneur des esprits, aux siècles des siècles.
(Jean 14:6), (Esaïe 35:8), (Hébreux 10:19-20), (Jérémie 50:4-6), (Esaïe 26:3-4, 12), (Esaïe 57:2), (Jean 14:27), (Jean 16:33), (Philippiens 4:7)
Daniel 7 (LSG):
13 Je regardais pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées du ciel arrivait quelqu’un de semblable à un fils de l’homme; il s’approcha de l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui.
14 Et la domination, la gloire et le royaume lui furent donnés; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.
15 Moi, Daniel, j’étais attristé dans mon esprit et dans mon corps, et les visions de ma tête m’épouvantaient.
16 Je m’approchai de l’un de ceux qui étaient là, et je lui demandai ce qu’il en était réellement. Il me le raconta et m’en donna l’explication.
17 Ces quatre grandes bêtes sont quatre rois qui s’élèveront de la terre.
18 Mais les saints du Très-Haut recevront le royaume, et posséderont le royaume éternellement, d’éternité en éternité.
19 Alors je désirais connaître la vérité au sujet de la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres, très terrible, dont les dents étaient de fer et les ongles d’airain; elle dévorait, brisait, et foulait aux pieds ce qui restait,
20 Et des dix cornes qui étaient à sa tête, et de l’autre qui était sortie, et devant laquelle trois étaient tombées, de cette corne qui avait des yeux et une bouche qui parlait de très grandes choses, et dont le regard était plus fort que celui de ses compagnes.
21 Je regardai, et cette corne faisait la guerre aux saints, et l’emportait sur eux.
22 Jusqu’à ce que vienne l’Ancien des jours, et que le jugement soit donné aux saints du Très-Haut; et le temps arriva où les saints prirent possession du royaume.
23 Il dit encore: Le quatrième animal, ce sera un quatrième royaume qui sera différent de tous les royaumes; il dévorera toute la terre, la foulera aux pieds, et la brisera.
24 Et les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume; et un autre s’élèvera après eux; et il sera différent du premier, et il vaincra trois rois.
25 Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, et il opprimera les saints du Très-Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et ils seront livrés entre ses mains jusqu’à un temps, des temps, et la moitié d’un temps.
26 Mais le jugement siégera, et ils lui enlèveront sa domination, pour la détruire et la détruire jusqu’à la fin.
27 Et le royaume, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son royaume est un royaume éternel; et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.
28 Jusqu’ici en est la fin. Quant à moi, Daniel, mes pensées m’ont beaucoup troublé, et mon visage a changé en moi; mais je gardais la parole dans mon cœur.
Et enfin, quelques passages supplémentaires sur Daniel dans Le Livre d’Urantia :
L’égotisme national, la fausse confiance en un Messie promis et mal compris ainsi que la servitude et la tyrannie croissante de la prêtrise, réduisirent définitivement au silence les voix des dirigeants spirituels (sauf Daniel, Ézéchiel, Aggée et Malachie). Depuis cette époque jusqu’à celle de Jean le Baptiste, tout Israël subit une régression spirituelle constante. Toutefois, les Juifs ne perdirent jamais le concept du Père Universel ; même jusqu’au vingtième siècle après le Christ, ils maintinrent cette conception de la Déité. (LU 97:10.3)
Tout au long des âges, la confusion a été grande sur Urantia au sujet des divers dirigeants de l’univers. Beaucoup d’éducateurs ultérieurs confondirent leurs vagues déités tribales mal définies avec les Pères Très Hauts. Plus tard encore, les Hébreux fusionnèrent tous les dirigeants célestes en une Déité composite. Un éducateur comprit que les Très Hauts n’étaient pas les Dirigeants Suprêmes, car il dit : « Celui qui habite la demeure secrète du Très Haut logera à l’ombre du Tout-Puissant. » Dans les annales d’Urantia, il est parfois très difficile de savoir exactement qui l’on désigne par le terme « Très Haut ». Mais Daniel comprenait fort bien ces questions. Il dit « Le Très Haut règne dans le royaume des hommes et le donne à qui il veut. » (LU 43:3.4)
Élisabeth tenait Jean au courant des affaires de la Palestine et du monde et sa conviction croissait de plus en plus profondément que le moment approchait rapidement où l’ancien ordre de choses prendrait fin ; qu’il allait devenir l’annonciateur de l’arrivée d’un nouvel âge, « le royaume du Ciel ». Ce rude berger avait une préférence marquée pour les écrits du prophète Daniel. Il avait lu mille fois la description de la grande fresque dont Zacharie lui avait dit qu’elle représentait l’histoire des grands royaumes du monde, commençant par Babylone, puis la Perse, la Grèce et finalement Rome. Jean percevait que le monde romain était déjà composé de peuples et de races tellement polyglottes qu’il ne pourrait jamais devenir un empire fortement cimenté et fermement consolidé. Il considérait que Rome était même alors divisée en Syrie, Égypte, Palestine et autres provinces ; et à ce moment-là il lut de plus qu’« au temps de ces rois, le Dieu du Ciel établira un royaume qui ne sera jamais détruit. Et ce royaume ne sera pas laissé à d’autres peuples, mais il mettra en pièces, puis il consumera tous ces royaumes, et il subsistera pour toujours ». « Et là lui furent donnés la domination, la gloire et un royaume afin que tous les peuples, nations et langues le servent. Sa domination est une domination perpétuelle qui ne disparaitra jamais, et son royaume ne sera jamais détruit. » « Et le règne, et la domination, et la grandeur du royaume sous le Ciel entier seront donnés au peuple des saints du Très Haut, dont le royaume est un royaume sans fin, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront. » (LU 135:3.2)
On appelait pharisiens les scribes et les rabbis pris dans leur ensemble. Eux-mêmes se dénommaient « les associés ». Sous beaucoup de rapports, ils représentaient le groupe progressiste parmi les Juifs. En effet, ils avaient adopté de nombreux enseignements ne figurant pas clairement dans les Écritures hébraïques, tels que la croyance à la résurrection des morts, doctrine qui avait simplement été mentionnée par Daniel, l’un des derniers prophètes. (LU 137:7.6)