© 2012 Halbert Katzen, JD
Ce fut à partir de ces huttes primitives que prit naissance indépendamment l’idée ultérieure de tresser toutes sortes de paniers. Dans une tribu, l’idée de faire des poteries naquit en observant l’effet produit quand on barbouillait les cadres de bois avec de l’argile humide. La pratique de durcir les poteries par cuisson fut découverte lors de l’incendie accidentel d’une de ces huttes primitives recouvertes d’argile. Les arts de l’antiquité eurent souvent pour origine des circonstances fortuites de la vie quotidienne des peuplades primitives. Du moins, ce fut à peu près entièrement vrai pour les progrès évolutionnaires de l’humanité jusqu’à l’arrivée d’Adam. (LU 81:2.18)
La poterie avait d’abord été introduite par l’état-major du Prince, il y a environ cinq-cent-mille ans, mais la fabrication de récipients d’argile avait pratiquement cessé depuis plus de cent-cinquante-mille ans. Seuls les Nodites présumériens de la côte du golfe continuèrent à faire des récipients d’argile. L’art de faire des poteries fut ranimé durant l’époque d’Adam. La propagation de cet art coïncida avec l’extension des déserts d’Afrique, d’Arabie et d’Asie centrale ; il se répandit dans l’hémisphère oriental en partant de Mésopotamie par vagues successives de techniques améliorées. (LU 81:2.19)
Ces civilisations de l’âge andite ne peuvent pas toujours être retracées par les stades de leurs poteries ou de leurs autres arts. Le cours normal de l’évolution humaine fut prodigieusement compliqué par les deux régimes de Dalamatia et d’Éden. Il arrive souvent que la qualité des vases et outils des époques plus tardives soit inférieure à celle des produits initiaux des peuples andites plus purs. (LU 81:2.20)
Pendant près de quinze-mille ans, des centres de culture mixte andite subsistèrent dans le bassin du fleuve Tarim au Sin-Kiang, et au sud sur les plateaux du Tibet, où les Andites et les Andonites s’étaient largement mêlés. La vallée de Tarim était le poste oriental le plus avancé de la véritable culture des Andites. Ils y établirent leurs colonies et entrèrent en relations commerciales d’une part à l’est avec les Chinois progressifs et d’autre part au nord avec les Andonites. À cette époque, la région du Tarim était fertile et les pluies y étaient abondantes. À l’est, le Gobi était une vaste plaine herbeuse où les éleveurs de troupeaux se transformaient graduellement en agriculteurs. Cette civilisation périt quand les vents de pluie tournèrent au sud-est, mais, en son temps, elle rivalisait même avec celle de la Mésopotamie. (LU 79:1.2)
Mais, même au vingtième siècle après le Christ, on trouve des traces de sang andite parmi les Touraniens et les Tibétains, ainsi qu’en témoignent les types blonds que l’on rencontre occasionnellement dans ces régions. Les annales chinoises primitives décrivent la présence de nomades aux cheveux roux au nord des colonies pacifiques du fleuve Jaune, et il subsiste encore des peintures qui représentent fidèlement la présence des deux types andite-blond et mongol-brun dans le bassin du Tarim de jadis. (LU 79:1.8)
Il y a vingt-mille ans, les ancêtres des Chinois avaient bâti une douzaine de grands centres d’instruction et de culture primitive, spécialement le long du fleuve Jaune et du Yang-Tsé. Ces centres furent bientôt renforcés par un courant constant de peuplades mixtes supérieures venant du Sin-Kiang et du Tibet. Les émigrants du Tibet vers la vallée du Yang-Tsé ne furent pas aussi nombreux que dans le nord, et les centres tibétains n’étaient pas aussi avancés que ceux du bassin Tarim, mais les deux mouvements apportèrent une certaine quantité de sang andite vers l’est aux colonies fluviales. (LU 79:6.5)
Un article de 2014 sur foxnews.com passe en revue la découverte de poteries dans le sud de la Chine, datant de 20 000 ans :
PEKIN – Des fragments de poterie découverts dans une grotte du sud de la Chine ont été confirmés comme datant de 20 000 ans, ce qui en fait la plus vieille poterie connue au monde, selon des archéologues.
Les résultats, qui paraîtront vendredi dans la revue Science, s’ajoutent aux efforts récents qui ont daté les piles de poteries en Asie de l’Est à plus de 15 000 ans, réfutant les théories conventionnelles selon lesquelles l’invention de la poterie est corrélée à la période il y a environ 10 000 ans, lorsque les humains sont passés du statut de chasseurs-cueilleurs à celui d’agriculteurs.
Les recherches menées par une équipe de scientifiques chinois et américains font également remonter l’émergence de la poterie à la dernière période glaciaire, ce qui pourrait fournir de nouvelles explications à la création de la poterie, a déclaré Gideon Shelach, président du Centre Louis Frieberg pour les études est-asiatiques à l’Université hébraïque en Israël.
« L’orientation de la recherche doit changer », a déclaré par téléphone Shelach, qui n’est pas impliqué dans le projet de recherche en Chine.
Dans un article accompagnant Science, Shelach a écrit que de tels efforts de recherche « sont fondamentaux pour une meilleure compréhension du changement socio-économique (il y a 25 000 à 19 000 ans) et du développement qui a conduit à l’émergence des sociétés agricoles sédentaires. »