© 2011 Jean Duveau
© 2011 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Plutôt que de ressasser l’offense du dommage,
plutôt que de rêver de revanche ou de vengeance,
ils arrêtent le mal d’eux-mêmes…
Pardonner, c’est l’acte le plus puissant
qu’il soit donné aux hommes d’accomplir.
L’événement qui aurait pu faire grandir la brutalité
dans le monde sert à la croissance de l’amour.
Les êtres blessés qui pardonnent
transforment leur propre blessure.
Ils guérissent — là où ils sont — la plaie qui défigure
l’humanité depuis ses origines : la violence.
L’homme qui pardonne ressemble à Jésus.
L’homme qui pardonne rend Dieu présent.
Gérard Bessière
Et toujours à propos du pardon:
« Quand un homme avisé comprend les impulsions intérieures de ses semblables, il les aime; et, quand vous aimez votre frère, vous lui avez déjà pardonné. Cette aptitude à comprendre la nature de l’homme et à pardonner ses actions apparemment mauvaises est divine. Si vous êtes de sages parents, c’est ainsi que vous aimerez et comprendrez vos enfants, et même que vous leur pardonnerez quand des malentendus temporaires auront paru vous séparer. L’enfant est dépourvu de maturité et ne comprend pas la profondeur des relations entre enfant et père ; il éprouve donc souvent un sentiment de séparation coupable quand il ne reçoit pas la pleine approbation de son père; mais un véritable père n’est jamais conscient d’une telle séparation. Le péché est une expérience de la conscience des créatures ; il ne fait pas partie de la conscience de Dieu. »
« Votre inaptitude ou votre répugnance à pardonner à vos semblables donne la mesure de votre immaturité, et dénote que vous n’avez pas atteint le niveau adulte de sympathie, de compréhension et d’amour. Vos rancunes et vos idées de vengeance sont directement proportionnelles à votre ignorance de la nature intérieure et des véritables aspirations de vos enfants et de vos semblables. L’amour est la manifestation de l’impulsion vitale intérieure et divine. Il est fondé sur la compréhension, entretenu par le service désintéressé et accompli dans la sagesse. » LU 174:1.4-5
Bien à vous
Jean Duveau