© 2003 Ken Glasziou
© 2003 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
« Soyez parfait, tout comme je suis parfait. » Avec amour et miséricorde, les messagers du Paradis ont transmis cette exhortation divine à travers les âges et à travers les univers, même à des créatures d’origine animale aussi humbles que les races humaines d’Urantia.
Cette injonction magnifique et universelle de lutter pour atteindre la perfection de la divinité est le premier devoir, et devrait être la plus haute ambition, de toute la création créature en lutte du Dieu de perfection. Cette possibilité d’atteindre la perfection divine est la destinée finale et certaine de tout progrès spirituel éternel de l’homme.
Les mortels d’Urantia peuvent difficilement espérer être parfaits au sens infini, mais il est tout à fait possible aux êtres humains, commençant comme ils le font sur cette planète, d’atteindre le but surnaturel et divin que le Dieu infini a fixé pour l’homme mortel ; et lorsqu’ils atteindront cette destinée, ils seront, dans tout ce qui concerne la réalisation de soi et l’acquisition de l’esprit, tout aussi remplis dans leur sphère de perfection divine que Dieu lui-même l’est dans sa sphère d’infini et d’éternité.
Une telle perfection n’est peut-être pas universelle au sens matériel, illimitée dans la compréhension intellectuelle ou définitive dans l’expérience spirituelle, mais elle est finale et complète dans tous les aspects finis de la divinité de la volonté, de la perfection de la motivation de la personnalité et de la conscience divine.
C’est le véritable sens de ce commandement divin : « Soyez parfaits, comme je suis parfait ».
Tout lecteur sérieux du Livre d’Urantia devrait espérer expérimenter la possibilité qu’un parent proche ou un ami puisse un jour remarquer que sa vie d’amour vivant rappelle celle de Jésus de Nazareth.