© 1998 Ken Glasziou
© 1998 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
Jouer avec Dieu : une vocation | Volume 5 - No. 4 — Table des matières | Sur le droit d'auteur et le plagiat |
« Il y a très, très longtemps, un homme appelé Moïse a fait une annonce aux membres de sa nation. Moïse dit : « Jéhovah a dit que nous devons désormais l’adorer sans utiliser d’idoles fabriquées à la main. À partir de maintenant, plus rien entre les deux : juste toi et Dieu.’ »
« J’entends presque la réaction des enfants d’Israël : ‘Cette nouvelle loi ne fonctionnera jamais !’ N’importe quel imbécile sait qu’il faut une image idole pour entrer en contact avec Jéhovah. L’un a besoin de l’autre, et nous avons besoin des deux. Moïse! on vous prévient, beaucoup d’innocents vont s’égarer si vous supprimez ces belles images. Dieu utilise de tels moyens.’ » (extrait de E. Jabay, « The Kingdom of Self »)
Dans le Livre d’Urantia, nous pouvons lire les paroles de Jésus : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende. » Le symbolisme a été largement utilisé dans le mouvement Urantia comme moyen d’accéder au pouvoir. Mais les symboles ne pourraient avoir aucun pouvoir sur nous si nous écoutions l’injonction de Moïse. Il n’est pas encore dépassé.
Nous, les humains, avons deux « façons » extrêmes de proclamer ou de démontrer notre foi et notre allégeance à tout ce que nous pourrions valoriser. Une « voie » est qu’après avoir choisi la cause du moment pour laquelle nous sommes prêts à offrir cette allégeance, nous consacrons désormais une grande partie de nos énergies à lutter pour cette cause.
Le but de la vie est d’éviter la mort.
(un sceptique)Le but de lutter pour une cause est d’éviter de simplement servir une cause.
(un autre sceptique)
Quand un homme consacre sa volonté à faire la volonté du Père, quand un homme donne à Dieu tout ce qu’il a, alors Dieu fait de cet homme plus qu’il n’est. (LU 117:4.14)
Il en résulte automatiquement que nous nous retrouvons contre tous ceux dont l’opinion, relative à « la cause », diffère de la nôtre.
Dans notre patrimoine génétique, nous avons un héritage animal « dents et griffes », à peine en dessous d’une barrière superficielle érigée sur l’échafaudage des coutumes « civilisées ».
Cette barrière est facilement brisée, et en fait, la plupart des « causes » ont tendance à faire appel aux compétences de ceux qui ont développé une expertise dans l’éveil de nos instincts animaux afin de faire tomber les barrières.
Le chant humain, la poésie, la littérature, la rhétorique, etc., sont jonchés de symbolisme et d’exhortations qui ont pour fonction de nous inciter à nous battre, voire à mourir, pour les batailles à venir. Nous avons mille et un hymnes de combat pour nous unifier sous Dieu alors que nous rejoignons la bataille contre l’ennemi. Et nous avons mille et un autres drapeaux et symboles pour nous identifier, amis et ennemis, et pour nous unifier dans la proclamation de notre cause.
Mais le résultat net est toujours le même. Personne ne gagne vraiment. Au fil du temps, les deux camps perdent.
Il existe une autre voie : celle à l’autre extrémité. C’est la voie de Jésus. Jésus n’est jamais allé au combat pour une cause. Il n’a jamais été personnellement contre qui que ce soit. Il ne s’est pas battu pour les droits des esclaves, des opprimés, d’une race ou d’une nation, ni pour les opprimés ou les maltraités.
Jésus cherchait simplement à faire la volonté de Dieu par le service. Il a servi et aimé à la fois amis et ennemis.
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