© 2004 Ken Glasziou
© 2004 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
| « Prouvez-le-vous par vous-même » | Volume 11 - No. 4 — Table des matières | Divers éléments erronés résumés |
Juste au cas où l’histoire terre-lune ne suffirait pas à tester notre crédulité, les auteurs du livre sont passés de l’absurde au absolument ridicule en nous présentant des oiseaux passagers et des médians secondaires.
Considérons d’abord les « oiseaux passagers ». Les journaux utilisent ces incroyables créatures comme des taxis pour transporter Adam et Eve vers des lieux de rencontre dans le jardin. Comme si cela n’était pas assez remarquable, on nous dit : « Ces énormes oiseaux peuvent porter une ou deux personnes de taille moyenne pendant un vol ininterrompu de plus de huit-cents kilomètres. Sur certaines planètes, ces oiseaux rendent de grands services, car ils sont doués d’une intelligence d’ordre élevé et peuvent souvent prononcer de nombreux mots du langage planétaire. ». (LU 52:1.5)
Pouvez-vous imaginer ça? Des oiseaux intelligents, capables de parler la langue du royaume, de décoller et d’atterrir avec une charge utile pour deux hommes et, en outre, de parcourir 500 milles sans escale avec cette même charge utile ? Ils doivent plaisanter.
Un deuxième exemple d’étirement délibéré de la crédulité humaine au-delà de toutes les limites raisonnables est l’origine de ces créatures invisibles connues sous le nom de médians secondaires. Leurs grands-parents sont donnés comme Adamson et Ratta, tous deux étiquetés comme appartenant à un type d’être surhumain qui avait l’air et se comportait «normalement» et était capable de se croiser avec des humains ordinaires - ils étaient donc génétiquement assortis à nous et seraient considérés comme de la même espèce que nous.
Cependant, les Papers demandent à ce couple remarquable de se marier, puis d’avoir soixante-sept enfants. Tout semblait normal, sauf qu’un sur quatre était né invisible ! Adamson, apparemment doté d’un penchant scientifique et remarquant qu’il y avait huit mâles et huit femelles parmi les seize descendants invisibles, les a accouplés et s’est lancé dans un programme de reproduction pour voir ce qui se passerait.
Les résultats ont dû l’étonner. Les couples étaient capables de se reproduire tous les soixante-dix jours, leur progéniture étant non seulement invisible, mais naissant pleinement développés et pleinement matures – « bien qu’ils n’aient jamais cessé de grandir en sagesse et en expérience ».
Ces descendants inhabituels étaient appelés les médians secondaires. Bien qu’incapables de procréer, ils n’ont pas besoin de sommeil ni de nourriture matérielle terrestre, étant alimentés par des « émanations spatiales » qui sont un mystère pour nous, les humains. Et ils sont immortels ! (LU 77:6.1)
Si les lecteurs du Livre d’Urantia lisaient de tels éléments de la Bible ou du Coran, ils s’effondreraient probablement dans un rire bruyant. Ces deux exemples doivent donc sûrement nous obliger à nous demander si les révélateurs ont défié à plusieurs reprises notre intellect, nous suppliant virtuellement de nous abstenir de convertir leur précieuse révélation en une icône infaillible.
Qu’il soit bien clair que les révélations ne sont pas nécessairement inspirées. La cosmologie révélée ici n’est pas inspirée. Elle est limitée par l’autorisation que nous avons de coordonner et de trier les connaissances d’aujourd’hui. La clairvoyance divine ou spirituelle est un don, mais la sagesse humaine doit évoluer. (LU 101:4.2)
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