© 1998 François Le Rohellec, Raymond Barila, Louis Robert, François Dupont, Jean-Claude Romeuf, Jean Royer, Dominique Ronfet
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75011 PARIS—France
Promouvoir une perception toujours plus claire des multiples concepts révélés par le Livre d’Urantia est bien l’un des premiers rôles du Lien Urantien. Mais un deuxième non moins négligeable est aussi d’être le support de l’expression d’un vécu, d’une expérience spirituelle ou encore d’une réflexion « appliquée » à la problématique immédiate et pratique de nos vies particulières et, à plus grande échelle, de nos sociétés hétérogènes, bref de notre monde et de ses habitants. Ce numéro du Lien donne un échantillon particulièrement généreux de ce deuxième aspect auquel je faisais référence. Puissiez vous prendre autant de plaisir que moi à sa lecture.
Par ailleurs, je souhaite un vif succès à notre nouveau confrère de langue française (et surtout à ses traducteurs) : le Journal de l’I.U.A. Abonnez-vous !
François Le Rohellec
Président de l’A.F.L.L.U.
❧ 1955 URANTIA Foundation. Tous droits réservés. Ces matériaux tirés du Livre d’URANTIA sont utilisés avec autorisation. Toute(s) représentation(s) artistique(s), interprétation(s), opinion(s) ou conclusion(s) sous-entendue(s) ou affirmée(s) est (sont) celle(s) de son auteur et ne représente(nt) pas nécessairement les vues de la Fondation URANTIA ou celles de ses sociétés affiliées.
Dépôt légal : Décembre 1997 — ISSN 1285-1116¡
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Comme tous les six mois désormais, une rencontre nationale des lecteurs se tenait en France les 28 et 29 Mars derniers. Une trentaine de participants avaient répondu positivement à l’invitation lancée par l’A.F.L.L.U et s’étaient rendus dans le cadre charmeur de « Notre Dame des Lumières » au cœur du Lubéron.
Pour cette rencontre, le thème choisi était le « travail en équipe » et dés le samedi, après l’assemblée générale de l’A.F.L.L.U, les choses sérieuses commencèrent. Plusieurs groupes de travail se formèrent et menèrent leurs propres discussions. L’ensemble des réunions se déroula dans une ambiance plutôt informelle et, malgré une petite brise certains lecteurs se hasardèrent à profiter des douceurs du climat méridional pour discuter dans les jardins alentour. Les deux soirées (vendredi et samedi) furent consacrées suivant le choix des participants à des discussions privées, des dégustations vinicoles ou des promenades noctambules …
Tout nos intervenants étaient cependant en grande forme le dimanche matin pour aborder le thème du « travail en équipe » d’après Urantia. En effet, alors que les discutions du samedi avaient été essentiellement centrées sur le travail en commun ici bas, ce dimanche matin, portés par la stimulation et l’imagination du groupe, nos réflexions s’étendirent jusqu’au Paradis et à l’organisation des finalitaires.
Dans l’ensemble, aucune blessure n’est à consigner, et c’est donc dans la bonne humeur et la fraternité que les participants se séparèrent, se donnant rendez-vous en automne prochain, pour la future rencontre.
Outre des réflexions et le travail sur des thèmes définis, cette réunion était surtout l’occasion de permettre à tous les lecteurs, béotiens autant qu’expérimentés, de se retrouver et de partager le temps d’un weekend une coupe de valeurs communes débordant de fraternité et d’amour d’un même Père Créateur.
Séverin et Joseph
Souvent, quand je me trouvais dans un endroit élevé, d’où mon regard embrassait un paysage avec des maisons toutes petites, là en-bas, je pensais: « et dire que dans chaque maison, il y a une famille d’hommes, et quand chacun se met à prier pour son cas personnel et suivant sa croyance, quelle multitude de messages et de suppliques adressés à Dieu!
Mais Dieu, comment fait-il ?
Dieu n’est plus un Souverain, mais il devient un Serviteur, Un valet au service des croyants. Les incroyants, eux, ne prient pas et donc ne dérangent jamais Dieu avec leurs problèmes.
Alors j’ai décidé de faire comme les incroyants, je prierais le moins possible pour ne pas déranger Dieu.
Peu après, après avoir acheté le Livre d’Urantia, j’y ai lu que l’Ajusteur était notre Dieu intérieur, et j’ai compris que Dieu n’était nullement dérangé lorsque nous le prions.
Inutile d’ajouter que maintenant je n’ai plus peur de m’adresser à Lui !
Raymond Barila
Liège
Le jour où j’ai acheté le L. U. et vingt minutes avant que je ne rentre dans la librairie, j’allais vivre un événement inattendu …
Ce samedi-là, j’étais venu très tôt à la librairie, vers 9 heures alors que l’ouverture n’était qu’à 10 heures. Pour passer le temps, je me suis assis sur un banc, j’ai sorti un livre de ma poche, mais je n’avais pas le cœur à la lecture. J’ai changé d’endroit pour aller sur la place SaintJacques où je contemplais les oiseaux sur les pelouses et dans les arbustes. Je me suis souvenu que j’avais du pain sec dans la camionnette. Je suis allé le chercher, je me suis mis sur un banc et commençais à émietter le pain pour les oiseaux. A 9 h 45 , je me suis levé pour prendre un ticket de stationnement. Tout à coup, à ma gauche, un peu en arrière, j’ai vu comme un gant noir tombant du haut. Je me suis dit que ce n’était pas possible et que cela devait être une hirondelle. Aussitôt je me suis précipité vers la chaussée entre les voitures en stationnement pour mieux voir.
Effectivement une hirondelle se trouvait couchée sur la chaussée. Je l’ai prise dans les mains et l’examinais pour voir si elle n’était pas blessée, mais non, rien. Alors, pensant qu’elle était probablement étourdie, j’ai décidé de la mettre dans ma camionnette.
Comme je me dirigeais de nouveau vers le distributeur de billets de stationnement, l’hirondelle s’est dressée et a bondi hors de ma main, a effleuré le sol, puis a fait une ascension fulgurante et est allée rejoindre ses copines haut dans le ciel. La tête levée je me suis mis à regarder les hirondelles: aucune ne descendait plus bas que les toits des buildings, il faisait beau, avec un soleil éclatant dans un ciel bleu.
Comment cette hirondelle était-elle tombée ?
Un seul câble aérien traverse la place Saint-Jacques, d’un bâtiment à un autre.
L’hirondelle doit être descendue sans raison apparente et dans sa folle descente, distraite et surprise, a probablement heurté le câble.
Cet événement passé, il était temps de me rendre à la librairie. Au vendeur j’ai posé la question suivante: « Je voudrais connaître parmi tout ce que vous avez lu et parmi tous les livres que vous avez en magasin, celui qui vous a le plus impressionné. »
Le vendeur est allé chercher dans un des rayons, le L.U. en me disant que c’était un livre « christique », qu’il parlait de l’univers et qu’il y avait 75 pages de tables de matières.
Quand j’ai vu que la 4ème partie parlait de la vie de Jésus, j’ai dit : « OK, je le prends, cette 4ème partie me permettra de faire une vérification personnelle et de me rendre compte s’il était vraiment aussi exceptionnel ».
Au cours des premiers mois suivant l’achat du L.U. je n’ai pas fait le rapprochement entre l’hirondelle et le L.U. C’est seulement quand je me suis rendu compte du caractère exceptionnel de ce livre que j’y ai réfléchi, et j’ai déchiffré ce message :
« AUJOURD’HUI TU ES VENU CHERCHER DANS TA MAIN QUELQUE CHOSE QUI VIENT DU HAUT DU CIEL »
Raymond Barila
Liège
(témoignage suite à l’article de François Dupont, le Lien Urantien nº 3)
Puisqu’il nous est enseigné que la relation avec Dieu est une expérience personnelle, et bien, expérimentons… Après un certain temps de lecture du Livre, mon premier essai fut d’oser me déclarer: « Je suis enfant de Dieu ». Ma surprise a été de sentir alors une réaction très physique: l’énergie se mettant à circuler dans le corps, et la colonne vertébrale se redressant. Mentalement, ce ne fut une sensation ni d’orgueil, ni de fausse humilité, mais simplement une conscience de présence équilibrée.
Au début, il a fallu souvent forcer un peu, pour installer cette pensée ; c’était un réel choix, avec une part de doute, à reconnaître sincèrement. Je continue, depuis lors, à utiliser cette affirmation, lorsqu’il y a des nuages à traverser.
L’effet relationnel en est, qu’à partir du moment où je m’accorde cette dignité, je peux aussi la donner à toute personne en face de moi !
Ma deuxième expérience fut de vivre l’incertitude par rapport à la volonté de Dieu.
Lorsque j’ai commencé à la souhaiter, je l’ai d’abord vécu comme un fardeau, peu compréhensible. De plus, j’avais perdu toute confiance en mes désirs personnels, puisque j’ignorais s’ils étaient en accord avec le chemin de Dieu.
Le changement qui s’installa ensuite, fut de prendre conscience de ma valeur potentielle; de l’état de dignité d’enfant de Dieu, pouvant accomplir plus fièrement sa tâche.
J’ai pu alors demander conseil à Dieu ; et après avoir compris que si j’agissais pour le mieux, en tentant d’incarner, avec sagesse et courage, un idéal spirituel dans les possibilités de la vie quotidienne, j’avais « le feu vert de Dieu ». Et je me suis senti brusquement plus en paix.
La troisième étape, actuelle, est celle où je déclare: « Je suis aimé, parfaitement, par Dieu ». Alors le mental, et le corps se calment ; et les problèmes sont mieux traversés.
Cela me permet aussi de mieux recevoir l’amour des autres ou de ne plus être dépendant de leur éventuelle malveillance. Je sais aussi, en l’expérimentant, que je peux, de plus en plus, installer en moi un état mental constructif.
L’étape suivante, signalée par le Livre d’Urantia, est de passer de l’amour passif reçu, à l’amour exprimé envers Dieu ; j’apprendrai… Et il me semble que c’est à ce niveau que la peur est vraiment vaincue, qu’un bonheur profond s’installe, ainsi qu’une réelle attitude fraternelle.
Face à la peur du futur de l’Humanité, nous avons deux réponses : — le schéma d’évolution possible décrit dans le Livre d’Urantia, et qui peut être expliqué à toute personne en désarroi ; — et le témoignage de notre évolution personnelle et sociale.
Pourquoi craindre pour les générations futures, puisqu’elles auront la guidance de leurs Ajusteurs, de l’Esprit de Vérité et de belles potentialités? Le meilleur cadeau à leur faire, n’est-il pas, en plus, de leur faire confiance?
Louis Robert
Groupe d’étude LIEGE-NAMUR
Cette contribution modeste ne veut pas être plus qu’un résumé du sujet. Le lecteur attentif du LU trouvera facilement de quoi nourrir son imagination et compléter le petit exposé ci-après.
Pour la clarté, j’ai subdivisé le sujet en deux grands chapitres, selon que l’on considère le point de vue planétaire ou le point de vue individuel.
A l’échelle planétaire :
globaliser jusqu’à la planétarisation les relations politiques, sociales, culturelles, artistiques, religieuses, scientifiques et économiques.
Cette tendance peut être explicitée plus profondément en considérant chaque domaine d’action de l’humanité :
A l’échelle de l’individu
François Dupont
LA PERSONNE
Jean-Claude Romeuf
S’il est vrai qu’un bon livre pose plus de problème qu’il n’en résout alors le Livre d’Urantia est un très grand livre. Deux exemples parmi d’autres: Où donc étaient les administrateurs provisoires Melchizé-decks qui revinrent sur terre 70 jours après la défaillance d’Adam et d’Eve (LU 75:5.8). Au plus près de Jérusem, peut-être sur Nébadon, nous n’en savons rien, mais ils n’avaient aucune raison de dépasser la vitesse de 3 x c - 900000 km / s$ ce qui, une fois de plus, place Jérusem beaucoup trop près de nous par rapport à ce que l’astronomie nous dit et aussi par rapport à notre position dans le système selon le Livre d’Urantia (LU 41:10.5). Une question similaire se pose avec l’arrivée des transports séraphiques venus récupérer les enfants d’Adam et Eve. Cette fois-ci on sait bien qu’ils arrivent de Jérusem (LU 75:6.3) mais on n’a pas de dates précises. On peut dire que c’est plus de 70 jours et moins de 9 mois après la défaillance d’Adam et d’Eve puisque « Caïen et Sansa naquirent tous deux avant que la caravane adamique eût atteint sa destination… » Or, ces transports séraphiques ne peuvent guère dépasser trois fois la vitesse de la lumière. 27 mois lumière c’est déjà plus raisonnable mais encore incompatible avec les données précédentes (voir aussi LU 32:2.10).
Deuxième exemple: On lit dans le fascicule 72.3 que sur un continent isolé à peu près grand comme l’Australie « une nation compte 140 millions d’habitants » (LU 72:1.1) et que « les familles ont une moyenne de cinq enfants » (LU 72:3.3). Si la durée moyenne de la vie est quatre vingt dix ans (LU 72:1.1) comment ce continent vat-il éviter une surpopulation peu compatible avec les lois en vigueur, à savoir : « la loi interdit à deux familles de vivre sous le même toit. » (LU 72:3.1) et « Le plus petit logis doit comporter un demi-hectare de terre » ? Là encore certains éléments pour le calcul nous manquent, mais par comparaison avec la Terre il semblerait que le point critique soit atteint rapidement. Y-a-t-il parmi les lecteurs des statisticiens qui pourraient nous dire ce qu’il en est?
Jean Royer
(Suite de l’article COHERENCE, OU PRINCIPE D’EVANESCENCE ?) (Lien nº 5 )
Une des incohérences connues d’un certain nombre de lecteurs est celle de la nécessaire présence à Salvington du Père Melchizedeck ou de Gabriel. « Gabriel et le Père Malchizedek ne quittent jamais Salvington en même temps, car, en l’absence de Gabriel, le Père Melchizedek fonctionne comme chef exécutif de Nébadon. » (LU 35:1.2). Or lors de la Transfiguration tous les deux sont sur Urantia. « Pierre supposa à tort que les deux personnages étaient Moïse et Elie ; en réalité, c’étaient Gabriel et le Père Malchizedek. » (LU 158:1.8)
Nébadon n’avait donc pas de chef exécutif?
Le primitif était-il logique ? On peut se poser la question en considérant les trois citations suivantes :
« Le mental primitif était logique, mais contenait peu d’idées susceptibles de s’associer intelligemment. » LU 86:2.3
« Le mental primitif est peut-être handicapé par le manque de faits constatés, mais, en dépit de tout cela, il reste logique. » LU 90:3.3
« Cependant le mental primitif n’était ni logique, ni conséquent. »
Peut-être faudrait-il s’interroger sur le fait que la première citation nous vient d’une Etoile du Soir, la seconde d’un Melchizedek et la troisième du Chef des Médians ? LU 91:1.3
Jean Royer
1) — Point commun entre Frandalanks et Ajusteurs
les Frandalanks (sous groupe des Directeurs de pouvoir, appelés Maîtres contrôleurs physiques) :
« PARMI toutes les personnalités de l’univers intéressées à la régulation des affaires entre planètes et entre univers, ce sont les directeurs de pouvoir et leurs associés qui ont été les moins bien compris sur Urantia. » LU 29:0.1
Maîtres contrôleurs physiques :
Dominique Ronfet
Dominique.Ronfet@hol.fr
A LU 30:0.2, l’auteur nous indique que le Livre d’Urantia est sans doute une révélation qui nous est donnée pour mille ans. Que vous inspire cette information?
Quelle différence faites-vous entre la prière, la communion et l’adoration ?
Quelqu’un pourrait-il nous conseiller sur le rythme de lecture du Livre (hebdomadaire et quotidienne) qu’il faudrait suivre pour progresser.
Adresser vos questions et réponses à celles-ci :
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Directement à partir du CD-ROM, vous pouvez aussi visualiser le site Internet de la fondation sans disposer d’une quelconque connexion. Cette version limitée du site contient des informations au sujet de la fondation Urantia et de l’I.U.A. et inclut en outre diverses aides à l’étude du Livre.
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Ci-après un complément à la liste des groupes d’études ayant fait l’objet d’une diffusion complète dans le Lien précédent. La totalité de la liste sera diffusée régulièrement en fonction de l’importance des changements dans celle-ci.
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