© 1999 Henri Begemann, Raymond Barilari, Chris Ragetly, Pascal Coulombe, Jeanmarie Chaise, Claude Castel, Anne-Marie Ronfet
© 1999 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
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8, Passage de la Bonne Graine
75011 PARIS—France
Une nouvelle rubrique voit encore le jour dans ce numéro du Lien ! Je la perçois comme un encouragement à témoigner plus personnellement et sans doute moins intellectuellement de la réalité qu’est pour nous le Livre d’Urantia. Le thème proposé se rapporte à votre découverte du livre. Alors à vos plumes en profitant de ces mois d’été !
Enfin, vous trouverez aussi dans la rubrique de la Gazette la reprise de l’annonce faite l’été dernier quant à la disponibilité de la traduction du Journal de l’I.U.A. Cette fois ci, l’équipe de traduction est en ordre de marche et sa parution régulière devrait se faire sans problème.
Bonnes vacances estivales.
François Le Rohellec
Président de l’A.F.L.L.U.
❧ 1955 URANTIA Foundation. Tous droits réservés. Ces matériaux tirés du Livre d’URANTIA sont utilisés avec autorisation. Toute(s) représentation(s) artistique(s), interprétation(s), opinion(s) ou conclusion(s) sous-entendue(s) ou affirmée(s) est (sont) celle(s) de son auteur et ne représente(nt) pas nécessairement les vues de la Fondation URANTIA ou celles de ses sociétés affiliées.
Dépôt légal : Décembre 1997 — ISSN 1285-1116
Abonnement en 1998 : 100 FF par an (environ 4 numéros)
Henry Begemann
Le Journal Urantien de la Fraternité
Printemps 1979
Le Livre d’Urantia révèle que notre personnalité est d’une telle grandeur majestueuse que, inchangée, elle peut fonctionner même aux frontières de l’absolu ! (LU 112:1.1) Cette même personnalité que nous avons maintenant, ne s’élabore pas jusqu’à ce niveau inimaginable, ni ne croît jusque là. La personnalité reste inchangée.
Pour réconcilier cette vérité céleste avec la réalité que nous connaissons, il semble inévitable de conclure que la personnalité ne se connaît pas elle-même ou, au moins, incomplètement. Et il faut des âges et des âges et même plus que le temps, pour que la personnalité acquière cette réelle connaissance de soi et atteigne ce niveau de réalisation de soi où il peut être vraiment dit : je suis ce que je suis. (Utiliser les capitales serait présomptueux ici). Même les auteurs du Livre d’URANTIA ne sont pas sûrs qu’il y ait une telle finalité pour un fils d’un Père Infini.
Henry Begemann, Wassenar, Netherlands.
Fascicule 88.2
« Les paroles devinrent finalement des fétiches, plus spécialement celles que l’on considérait comme les paroles de Dieu; de cette manière, les livres sacrés de bien des religions sont devenues des prisons fétiches où l’imagination spirituelle des hommes est incarnée. L’effort même de Moïse contre les fétiches devint suprême fétiche. » LU 88:2.6
« En ce qui concerne les accumulations d’écrits fétiches que diverses religions tiennent pour des LIVRES SACRES, non seulement les fidèles croient que tout ce qui est dans le livre est vrai, mais aussi que le livre contient toute la vérité. » LU 88:2.7
« Pour devenir des fétiches, il fallait que les paroles fussent considérées comme inspirées. L’invocation d’écrits que l’on supposait d’inspiration divine conduisit directement à établir L’AURORITE de l’Eglise. » LU 88:2.10
Raymond Barilari
Apart les apôtres, il y a d’autres personnalités humaines qui ont connu Jésus et donné leur avis sur son caractère et sa personnalité : citons Rébecca: «…attendre l’heure où celui (Jésus) qui était pour elle le plus grand homme qui ait jamais vécu, commencerait sa carrière de maître, enseignant la vérité vivante…Pour elle aussi bien que pour d’innombrables mondes d’en haut, il était: « le seul entièrement digne d’être aimé et le plus grand parmi dix mille »» (LU 127:5.6) Certes, Rébecca était amoureuse de Jésus, et son jugement était inévitablement partial, du moins au début, mais elle le suivit tout au long de son ministère public, et était présente quand Jésus fut suspendu à la croix. Je pense que Rébecca doit avoir actuellement un statut tout à fait spécial dans sa carrière morontielle.
Chris Ragetly
Partage d’expérience autour du livre
« Chacun de nous a découvert le Livre d’Urantia d’une manière toute personnelle et souvent unique. Nous pensons à l’instar de Pascal Coulombe, qui inaugure cette nouvelle rubrique, que si certains d’entre vous désirent faire part de vos premières expériences de la lecture du Livre d’Urantia, cette occasion pourra vous séduire. »
La Rédaction
Nous sommes tous lecteurs du magnifique message contenu dans le LU. Chacun d’entre nous a été interpellé à un moment ou à un autre par les significations profondes du livre en parcourant attentivement une page après l’autre. Pourtant, il y a eu un moment où quelqu’un s’est approché de nous pour communiquer l’essence du livre en quelques mots. Comme une invitation céleste a participer au banquet préparé par Dieu, à l’intention du pèlerin du temps et de l’espace.
C’est le but d’une nouvelle rubrique du lien que vous êtes justement en train de lire!
Comment avons nous trouvé et fait partager le livre bleu aux trois cercles ?
Nous avons tous essayé de communiquer, à notre échelle et avec nos mots, l’expérience grandissante du livre. Avec plus ou moins de succès, pourtant chaque individu normalement constitué vous dira qu’il est chercheur de la vérité. Mais comme souvent trop de lumière aveugle, il faut parfois tempérer son message et convaincre plus par les actes que par les mots. Je suis, pour ma part, un lecteur du livre depuis l’adolescence. Mon initiateur et aussi mon père m’a laissé prendre connaissance du livre par petites touches progressives. Et il est venu le temps, à force de le voir « traîner » dans la maison, où j’ai volontairement parcouru ces quelques 2000 pages.
Combien de fois mon père en a parlé avant?
Combien de fois il m’a dit, si tu commences à le lire prends l’histoire de Jésus, c’est plus facile !
A chaque personne son histoire de découverte, quelle est la vôtre ?
Faites-nous partager votre expérience du livre, en quelques mots ( ½ page), et peut-être qu’ainsi nous favoriserons la dissémination progressive des enseignements du Livre.
Pascal Coulombe
Dans le nº130 de « Réflectivité » plusieurs réponses ont été apportées à la question posée dans le nº 129. Je remercie personnellement de tout mon cœur leurs auteurs. La question posée faisait état de la prière de Jésus pour sauver Judas, exhortant celui-ci à ne pas se lasser de bien agir, et lui disant: « Je t’ai aimé et j’ai prié pour que tu aimes tes frères. Je t’avertis de te méfier de ceux qui font glisser les hommes sur les sentiers de la flatterie et qui les empoisonnent par les flèches du ridicule. »
Mon avis n’était pas que cette prière est en contradiction avec les faits avérés et connus qui s’ensuivirent, je posais seulement la question de « l’apparente contradiction » entre le Verbe et les faits, parce qu’elle est une de celles que posent ceux qui veulent comprendre le message en allant au fond des choses, et n’en sont pas encore à se contenter de la foi toute simple. S’il n’avait tenu qu’à moi, j’aurais sans doute su répondre à cette question, Mais le problème m’a dès l’abord semblé plus complexe et je voulais m’en ouvrir à d’autres. C’est chose faite.
Jeanmarie Chaise
Une tragédie totalement imprévue et qui bouleverse radicalement ce que l’on croyait être notre vie, cela peut arriver à tout moment. Jésus l’a vécu dans sa 14e année, le jour de la mort accidentelle de son père Joseph. « Juste au moment où les perspectives étaient bonnes et où l’avenir paraissait prometteur, une main apparemment cruelle abattit le chef de famille de Nazareth. » (LU 126:2.2)
Pourquoi l’auteur du texte dit-il : une main « apparemment » cruelle ? Une telle tragédie est-elle vraiment cruelle ou seulement apparemment cruelle ?
Sommes-nous victimes d’apparences trompeuses?
Claude Castel
Réponses aux « incohérences » (article de Jean Royer) proposées dans le Lien nº 6
COHERENCE 1 « Est-ce possible ?» page 10
A. « Où donc étaient les administrateurs provisoires Melchisédek qui servaient sur Terre 70 jours après la défaillance d’Adam et Eve ?» avec la B. question subsidiaire :
« de l’arrivée des transports séraphiques venus récupérer les enfants d’Adam et d’Eve ».
A. « Connaissant les tendances des femmes à rechercher des résultats immédiats, les Melchisédeks se méfiaient des femmes en général et d’Eve en particulier. Bien avant leur départ, ils prirent soin de mettre Eve en garde contre les dangers spécifiques menaçant leur position isolée sur la planète, et, en particulier, de ne jamais se désolidariser de son mari. (LU 75:2.4)
Dans ce contexte-là, ne serait-il pas possible que les Melchisédeks ne soient pas allés directement sur Jérusem, mais auraient pris une position d’attente et d’observation, sur une planète voisine (fasc. 72) ou très proche de nous ? (Fasc. 49, chap. 3, dernier par). Vu que la faute a été commise à plus ou moins 105 ans après l’installation du premier Eden, il me semble qu’aux yeux des Melchisédeks ce laps de temps doit être très court, et, en attendant, ils se seront rendus utiles sur une autre planète habitée, d’où il leur était possible d’intervenir assez vite, si nécessaire. Si quelque chose devait tourner mal, ils devaient bien se rendre compte que ce serait dans les premiers temps de l’installation adamique et pas lors de la stabilisation du régime édénique, stabilisation qui d’ailleurs n’a jamais eu lieu !
B. Concernant les transports célestes venus récupérer les enfants d’Adam et Eve, deux faits valent la peine d’être notés:
1. « Il y a un grand nombre de ces séraphins (transporteurs) qui sont stationnés sur Urantia. Ce sont les personnalités transporteurs opérant à partir des planètes locales, par exemple d’Urantia à Jérusem ». LU 39:5.10
2. « Les rapports spatiaux de la planète sont reçus à midi sur le méridien du quartier général spirituel qui a été désigné, et les transporteurs sont expédiés du même endroit à midi ». LU 39:5.15
Les deux extraits permettent de supposer qu’il y a une grande fréquence, même quotidienne, de transports interplanétaires et qu’il n’y a apparemment aucune difficulté pour exécuter les ordres de Jérusem concernant le départ de personnalités de la planète considérée vers Jérusem.
COHERENCE (2) Lien 6 page 11
« Il s’agit de la présence simultanée du Père Melchisédek et de Gabriel sur le mont de la Transfiguration. »
Première proposition.
« Les Melchisédeks élisent périodiquement un chef administratif pour un terme de 7 ans… » (LU 35:1.3)
Est-ce que ce chef administratif ne pourrait-il pas remplacer, exceptionnellement et temporairement le Père Melchisédek comme chef exécutif ?
Deuxième proposition.
Quelques extraits significatifs :
« L’annonce publique que Micaël avait choisi Urantia pour théâtre de son effusion finale il y plus de 35.000 ans ». LU 119:7.2
Question ouverte. Jusqu’où allait la préparation des détails de l’organisation et des transmissions de pouvoir lors du séjour de Jésus sur Urantia ?
« Dans les grandes lignes, Jésus savait d’avance ce qui allait se passer sur la montagne ». LU 158:0.2
« Il avait été prié de monter seul dans la montagne ». LU 158:1.2
Les deux derniers extraits prouvent que Jésus continuait à l’insu de ses apôtres de s’occuper des affaires de son royaume céleste et cosmique. Il était tenu au courant. Par quel moyen savait-il que ce rendez-vous allait avoir lieu et comment ce rendezvous était-il organisé ? Est-ce que la réflectivité n’y serait pour rien ? Nous lisons que :
«…La réflectivité de l’univers, ce pouvoir exceptionnel et inexplicable de voir, d’entendre de ressentir et de connaître toutes choses à mesure qu’elles se passent dans tout un superunivers, puis de focaliser par réflectivité, en un point désiré quelconque, tous ces renseignements et toute cette connaissance… » LU 9:7.1
« Elle (la réflectivité) opère également d’un bout à l’autre des secteurs des superunivers, et à l’intérieur des frontières des univers locaux… ». LU 9:7.1
« …l’éblouissante vision s’estompait… » LU 158:1.9
1ère remarque : Une vision n’a rien à voir avec une présence physique ni avec un départ organisé par les séraphins transporteurs…
« …la scène était une vision fugitive… » LU 158:3.1
2ème remarque renforçant la première.
Ainsi la présence-miroir obtenue par réflectivité pourrait expliquer la visitemiroir simultanée de ces deux hautes personnalités sans qu’elles aient à quitter leur poste. Donc, la limitation des vitesses de déplacements personnels et réels ne joue aucun rôle dans ce rendez-vous-miroir, ni la distance spatiale, ni la question d’abandon de prérogatives et de responsabilités. Cette deuxième proposition me semble plus plausible et adéquate que la première.
Francois Dupont
Si seul tu es, pense à Celui qui Est
Si fatigué tu te sens, bois la source
Fraîche de l'Espoir et de l'Energie Lumière
qui est Partout.
Si tu sens le Temps peser sur tes années,
Pense à l'Immensité du Paradis
Où le temps n'a pas d'importance..
Si tu te sens exilé parfois parmi les humains
Qui ne pensent qu'à vivre
Sans réfléchir à la Vie,
Laisse la Vie dérouler son programme
Et repose ton âme à la Source
Du Futur qui s'accomplit.
Anne-Marie Ronfet
Solution tant attendue du Lien nº 9 !
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Le « Journal de l’I.U.A. » est une publication trimestrielle (4 numéros/an) de l’Association Urantia Internationale (I.U.A.) datant de 1995. Cette publication a pour objectif, outre d’encourager l’étude de Livre d’Urantia, de promouvoir un échange et un brassage culturel international et de tenir informé le lectorat sur les évolutions de l’Association Urantia Internationale.
Après un démarrage en langue français avorté au milieu de l’année 1998 (seulement 2 numéros traduits) par manque de traducteurs (l’annonce en avait été faite dans le Lien Urantien n̊6 — Eté 1998), le « Journal de l’I.U.A. » est à nouveau disponible intégralement en version française.
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