© 2004 Séverin Desbuisson, Patrick Beaupre, Jean-Claude Romeuf, Max Masotti et Johanna Beukers, Jean Royer, Myriam Delcroix
© 2004 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Journal de l'association L'A.F.L.L.U. Association Francophone des Lecteurs du Livre d'URANTIA
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FRANCE
Chers lecteurs,
Si l’été est traditionnellement une période de grand repos dans le domaine professionnel, il en va tout autrement pour les activités urantiennes. Pour l’année en cours on notera, la rencontre francophone organisée par l’AFLLU les 11-1213 juin et la conférence internationale de Chicago du 28 juillet au 1er août.
Mais, au-delà des nombreuses conférences, beaucoup ne sont pas citées, on retiendra surtout la volonté des lecteurs de profiter de ce moment opportun pour initier de nouveaux projets liés à l’étude des fascicules ou plus simplement pour se retrouver autour d’activités fraternelles, de rencontres et d’échanges. Je souhaite que la cuvée 2004 de ses activités soit riche et permette à chacun sa part de réalisation.
Concernant cette édition du Lien, j’attire votre attention sur une nouvelle rubrique intitulée « Le coin du libraire » qui cherche seulement à offrir un point de vue non partisan sur d’autres publications ayant particulièrement intéressé un lecteur. Nous attendons vos suggestions d’ouvrages dans un esprit d’élargissement de conscience et d’échanges fraternels.
Bonne lecture à tous,
Séverin Desbuisson
Président de l’A.F.L.L.U.
❧ 1955 URANTIA Foundation. Tous droits réservés. Ces matériaux tirés du Livre d’URANTIA sont utilisés avec autorisation. Toute(s) représentation(s) artistique(s), interprétation(s), opinion(s) ou conclusion(s) sous-entendue(s) ou affirmée(s) est (sont) celle(s) de son auteur et ne représente(nt) pas nécessairement les vues de la Fondation URANTIA ou celles de ses sociétés affiliées.
Dépôt légal : Décembre 1997 — ISSN 1285-1116
Abonnement en 1998 : 100 FF par an (environ 4 numéros)
Il n’y a pas pire cécité que celui qui ne veut pas voir.
Existe-t-il au monde un aveugle assez sot pour refuser de « voir » s’il en a le pouvoir? Ou bien encore un sot assez aveugle pour vivre dans le noir quand tout n’est que lumière ?
Pour tout être sensé, le refus de lumière peut paraître folie !
Car maintenir la nuit et foncer dans le noir, c’est renier la vie, et refuser l’espoir.
Patrick Beaupré
La beauté suprême, le summum de l’art fini, est l’épopée de l’unification de l’immensité des extrêmes cosmiques, le Créateur et la créature.
La beauté est absolue et divine. Le Paradis est l’archétype physique des formes matérielles de la beauté.
Elle est un attribut des êtres pourvus de personnalité. Elle est alors à l’image de Dieu, le Père de la personnalité.
Ces deux origines font de la beauté une qualité omniprésente. Elle n’est limitée ni par l’espace, ni par le temps. Elle est la quintessence des choses, des animaux et des personnes. Elle décroît en splendeur à mesure qu’on s’éloigne de l’Ile Centrale mais garde la douceur de son origine. Dans le Suprême, elle devient expérience et participe à l’aboutissement de l’Etre Suprême.
Jean-Claude Romeuf
La vie n’est pas le fruit du hasard. Elle est intentionnelle, jamais accidentelle. Le Mental lié à l’Esprit est créatif et produit la vie.
Quand une planète devient favorable à l’implantation de la vie, les Porteurs de Vie sont mandatés pour effectuer ce service. Avec l’accord des Fils Paradisiaques, ils vont choisir les modèles de vie, élaborer le plasma vital et organiser la forme et la physiologie des êtres vivants. En aucun cas ils sont capables de donner la vie, ils la transmettent : l’étincelle de vie et les pouvoirs reproducteurs sont le don de l’Esprit Mère de l’univers local. Ils ne sont pas capables non plus d’attribuer un mental aux corps matériels qu’ils façonnent ; cependant, les esprits adjuvats, source du mental matériel, les accompagnent. Bien après leur arrivée dans un monde choisi, des millions d’années plus tard, les circuits que sont les adjuvats entreront en fonction au fur et mesure de leur utilité. Il n’est pas impossible, par exemple que le premier animal expérimentant la peur déclenche le mécanisme par lequel l’adjuvat de courage s’active.
Jean-Claude Romeuf
Je suis lectrice du Livre d’Urantia depuis à peu près 7 ans. Ayant eu l’immense chance d’animer un groupe d’étude du livre à mon domicile durant 5 ans, j’ai dû abandonner suite à un déménagement. Ce qui n’a en rien diminué mon enthousiasme pour l’étude ni l’application dans la vie des enseignements de cette révélation magistrale.
Il y a 6 ans, sans connaître le moindre lecteur, j’ai eu très envie d’assister à la rencontre mondiale du L U à Helsinki. Quelle expérience agréable de se retrouver parmi les « siens »,ceux et celles qui parlent le même langage,que ce soient des Russes,des Finlandais,des Australiens,des Grecs, des Américains ou des Français. Évidemment des amitiés se sont nouées et des projets ont pris naissance dans ma tête. Mais ce qui m’a surtout très marqué, c’était le nombre de jeunes présents à cette rencontre. J’ai beaucoup discuté avec eux, leur niveau de conscience et de responsabilité étant époustouflants. Leur âge variait entre 22 et 30 ans. Pratiquement tous avaient été initiés au L U par leurs parents.
Max Masotti et Johanna Beukers
Le corps tout embaumé du Christ des souffrances
Gisait dans la froidure du tombeau de Joseph,
Le linceul ne couvrait que sa forme sans fief,
Déjà l’oeuvre du temps détruisait l’espérance.
Les célestes armées dépourvues de pouvoir
Sentaient vibrer partout morontia et matière
Manipulées par ceux de l’Ile de Lumière.
Jésus forme médiane commence à se mouvoir.
Jean Royer
Au sujet de l’article de Jean Royer : « Nouvel exemple du principe d’évanescence », (paru dans le Lien nº 29 ).
La question de Jean était : Comment a-t-il été possible qu’une résurrection dispensationnelle ait pu avoir lieu sur Maisonnia nº 1, alors que les gardiens séraphiques se trouvaient sur Urantia et qu’obligatoirement pour repersonnaliser un mortel ils doivent se trouver en présence de celui-ci ? (LU 112:3.4)
Je pense que la réponse se trouve au début du 4ème paragraphe de la page 2024. En effet, il est dit: « Le circuit des archanges opéra alors pour la première fois à partir d’Urantia… » Ce qui signifie à mon sens qu’ils délivraient les âmes de ces survivants endormis et les envoyèrent sur Maisonnia nº 1 par ce circuit spécialement ouvert pour la première fois en vue de cette réunification.
J’embrasse très fort tous les lecteurs du Livre d’Urantia, et une pensée spéciale pour celle qui fut la compagne de Jeanmarie pendant trente ans.
Myriam Delcroix
Une nouvelle rubrique afin d inviter chacun à nous faire partager un livre qui lui est cher. Un livre qui l’aura marqué dans son parcours, qui l’aura éclairé dans son approche de la vérité.
Voici un petit livre qui regorge de vertus ou plutôt, pardon, de fruits de l’esprit. Il est vrai qu’ils sont parfois durs à faire mûrir malgré la canicule du savoir et les années de sagesse… Pire, ils sont trop souvent pourris de l’intérieur, et ça ne s’arrange pas avec le temps. Alors, pour éviter toute dérive d’orgueil ou trouver des exemples concrets de beaux fruits, à faire mûrir chez soi, je vous recommande ce petit guide philosophique. Très facile à lire, ce traité nous éclaire sur les principales vertus de l’existence avec beaucoup de justesse et d’authenticité. Bien sûr, il ne remplacera jamais le merveilleux travail de construction inauguré par l’ajusteur et la personnalité mais, peut-être, suffira-t-il à dégripper certains mécanismes de notre mental souvent trop paresseux ou encrassé. Seul regret, une empreinte catholique parfois un peu pesante mais qui, à mon sens, n’enlève rien à la valeur de l’ouvrage.
Je précise quand même que je parle à titre individuel et en aucun cas au nom de l’AFLLU qui n’a absolument aucun intérêt dans la vente de ce livre !
* Edition POCKET
Prix éditeur : 5.5 €
1998 — 286 pg
Séverin Desbuisson
Seppo Kanerva nous apprend la bonne nouvelle que *« *IL LIBRO DI URANTIA », la traduction italienne de la révélation, est prête à être imprimée. Les dernières corrections ont été enregistrées le 27 mai dernier. Le travail EST ACHEVÉ.
Nous pouvons féliciter l’équipe italienne dirigée par MEMO ZAGO, aidé d’ANTONELLA CARRARA et de SALVATORE FRUSTACI. Le Travail avait été commencé dans les années 80 par Giuseppe Zecchinato. Memo Zago, son adjoint a repris le flambeau après la mort prématurée de Giuseppe, en formant une équipe de traduction ayant une méthode de travail très attentive, minutieuse et consciencieuse à l’extrême.