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Le Livre d'Urantia et la réincarnation | Luz y Vida — N° 30 — septembre 2012 — Table des matières | La vie quotidienne après Le Livre d'Urantia |
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Voici un autre sujet qui m’inquiète depuis longtemps, et sur lequel je suis amené de temps à autre à exprimer mon opinion réfléchie. Voyons si la fameuse « vision cosmique » nous aide à clarifier les idées sur la légalité de l’avortement (je fais bien sûr référence à la légalité morale et non à la légalité juridique).
Lorsqu’une position est prise sur cette question, je comprends que, tacitement, nous l’avons déjà adoptée, plus ou moins clairement, sur deux autres questions non moins importantes. A savoir:
A) La science, qui devrait répondre à la question de savoir quand commence la vie d’un nouvel être, n’a pas de réponse irréfutable.
B) D’un autre côté, cette société moderne accepte la prépondérance du droit de l’individu à résoudre les problèmes qui le concernent en privé, sur d’autres droits possibles.
Ainsi, en supposant que nous ne soyons pas certains de nuire à un nouvel être, la société actuelle se considère libérée de toute culpabilité morale et de toute responsabilité sociale en pratiquant l’avortement dans les délais qui, de manière quelque peu arbitraire, ont été légalement fixés.
La LU souligne, ou du moins me semble-t-il, que toute vie est sacrée ; et plus encore celle de l’homme. Et bien qu’il distingue (je ne me souviens plus à quelle page) entre l’être nouvellement conçu, celui qui vient de naître, et, enfin, la personne humaine qui, à certaines années, devient digne de la présence de l’Ajusteur, à partir de à ce moment-là du développement de l’âme, il semble que dès le premier de ces moments, la vie était sacrée, n’est-ce pas ? Pour la LU, quand cette vie est-elle née ?
Mais qu’en est-il du sperme destiné à s’unir dans les instants suivants à un ovule et à former un nouvel être (qui pourrait peut-être être enregistré dans quelque enregistrement de l’Univers dans lequel le Temps ne compte pas) ? La solution consistant à éviter cette union avec les procédures actuellement utilisées est-elle éthique ?
Je vous donne peut-être l’impression que j’ai déjà une réponse claire à ce problème, mais ce n’est pas le cas. Je suppose que certaines de vos interventions m’aideront à affirmer définitivement ma position.
La question est complexe et je ne dispose pas de suffisamment d’informations, de raisons ou d’éléments pour être pour ou contre l’avortement. Je ne peux pas donner mon avis personnel car le sujet dépasse mes connaissances, mon analyse et mon jugement.
Cela dit, la seule base à laquelle je m’accroche pour avoir une idée de quoi faire ou penser sur cette question de l’avortement est l’attitude d’Ève (oui, oui, celle du jardin d’Eden, la femme d’Adam). Lorsqu’Eva tomba enceinte de Cano, avec toutes les conséquences fatales que cela entraîna (expulsion du Jardin, échec de la mission adamique, elle fut rétrogradée au rang de simple être humain, etc.), SI ELLE AVAIT AVORTI, aucune de ces conséquences n’aurait eu lieu. Mais la grossesse se poursuivit et Caïn naquit.
Pourquoi Eva n’a-t-elle pas avorté (et tout serait resté un simple « gustirriní ») ?
À mon avis, elle a agi selon la vision cosmique de la matière, tout comme l’univers croit qu’elle devrait procéder.
Matière à réflexion, vous ne trouvez pas ?
Quel sujet !
Je crois que la science est claire : avant la conception, l’ovule et le spermatozoïde ont la vie, et après leur union, le zygote a aussi la vie. La chaîne de la vie n’est pas rompue, ce qui était vivant donne la vie.
Mais le problème ne réside pas dans le fait que l’embryon soit vivant ou non (ce qui est le cas), mais dans le « droit » qu’une personne extérieure doit volontairement interrompre cette vie, et donc dans les conséquences qui en découlent.
J’ai l’impression que c’est un sujet qui n’est pas clairement exprimé dans l’UL car je soupçonne qu’il s’agit d’une question morale qui concerne l’éthique de l’individu et de la société dans laquelle il vit. Il y a beaucoup de choses qui ne sont ni bonnes ni mauvaises, mais qui doivent être considérées à la lumière des idées et des idéaux qui vous entourent dans votre vie.
Encore une fois, je comprends que dans l’événement lui-même, deux parties concernées doivent être prises en compte. L’un, l’embryon/fœtus, et l’autre l’être conscient qui prend la décision.
Problème 1 : Concernant la personne qui prend la décision, encore une fois, la clé est ce qui vous motive à le faire, les motivations vraies et profondes sont celles qui présenteront le fait comme acceptable ou non aux yeux du Père.
Problème 2 : Concernant l’embryon/enfant, j’aborde LU 49:6.12, en début de page dans le premier paragraphe : « Les enfants qui meurent trop jeunes pour avoir un Ajusteur de Pensée sont repersonnalisés sur le monde finalitaire des systèmes locaux en même temps qu’un de leurs parents arrive sur les mondes des maisons. Un enfant acquiert son entité physique lors de sa naissance terrestre, mais, en matière de survie, tous les enfants dépourvus d’Ajusteur sont comptés comme encore attachés à leurs parents. »
A moins que la traduction ne soit pas assez fidèle, ce que je comprends de ce paragraphe c’est que, seulement après la naissance, cet être est un individu (acquiert une identité physique), et tant qu’il n’a pas d’Ajusteur, il n’aura que des options de survie. , s’il survit, au moins un des parents.
Ma tendance est de penser qu’avant sa naissance, il est un enfant de Dieu, plus potentiel qu’avant d’avoir un Ajusteur, et dans ce cas encore plus qu’après avoir eu un Ajusteur.
Je comprends que l’être avant la naissance n’a aucune possibilité de continuité. Une autre chose très différente, je le répète, est le degré de responsabilité qu’ont les parents qui décident d’interrompre cette vie qui a commencé, évidemment au moment de la conception… mais cela appartient au problème 1.
Une nuance à méditer : je ne crois pas que la LU accepte la peine de mort. Le LU n’est pas prononcé ; Il vous informe qu’il y a des endroits où il est appliqué ; Il vous informe qu’il est normal que dans les premiers âges des hommes il y ait la guerre et la mort, mais il ne vous dit pas que cela est souhaitable, ce qui est très différent.
J’attends d’autres avis, puisque c’est mon avis actuel mais je ne le considère pas définitif (je ne me sens pas à l’aise avec l’option d’interrompre la grossesse, mais je ne sais pas si c’est quelque chose de culturel, ou vraiment de plus grande importance ).
Ce sujet a des problèmes très profonds. La LU n’est pas très explicite sur cette question et je ne sais pas dans quelle mesure elle souligne que toute vie est sacrée, mais ce que je crois ou du moins j’ai mon opinion sur cette question, c’est que chaque être humain doit être responsable de ce qui ils le font et assument le rôle qui vous est assigné avec un engagement total et des conséquences. Il y aura tellement de choses qui nous jugeront, qui sait si cela a ou non l’importance que certains humains lui accordent. Combien d’humains innocents meurent à cause des guerres ?
Concernant l’origine de cette vie, la LU dit textuellement :
La religion est fonctionnelle dans le mental humain. Elle est réalisée en expérience avant d’apparaitre dans la conscience humaine. Un enfant existe environ neuf mois avant de faire l’expérience de la naissance. (LU 103:2.1)
Je crois qu’il faut distinguer la vie en général de la vie humaine ; ou si vous préférez, entre la vie humaine et la vie non humaine.
Mais avant cela, je pense qu’il est bon de réfléchir à ce qu’est la vie. La première réponse que je donnerais en tant que lecteur de la LU est que la vie est un don de l’Esprit Infini ; Même les Porteurs de Vie ne donnent pas la vie, ils n’en sont que de simples transmetteurs. Et cette vie est donnée aux « systèmes matériels » dans ce qu’on appelle la « vie matérielle » ; mais aussi les êtres morontiels ont la vie et bien sûr les êtres spirituels ; En fait, si je me souviens bien, la vie est inhérente à l’esprit.
La vie est donc sacrée en ce sens. Mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas « le prendre ». Je crois que nous avons certains préjugés à cet égard en raison d’une certaine « éducation chrétienne » que nous avons tous reçue. L’LU n’est pas contre le fait de « prendre » la vie, pas même la vie humaine ; Rappelons que la LU accepte la peine de mort pour que la société se défende contre les antisociaux.
Nous tuons des animaux pour nous nourrir, et cela nous semble à tous « moral » ; Cependant, les animaux ont aussi la vie « sacrée » dans le sens de l’avoir reçue du Divin Ministre.
Je pense que personne ne contestera que nous pouvons supprimer la vie non humaine (animale ou végétale) à certaines fins, comme notre alimentation. Même supprimer la vie humaine dans certaines circonstances nous semble moralement acceptable (par exemple, pour défendre la vie d’un de nos enfants arbitrairement menacé de mort par quelqu’un, ou encore en état de légitime défense). Il y a une certaine échelle de valeurs ou de droits derrière ces considérations. Le droit de l’humain à se nourrir et à survivre (au sens matériel) nous semble plus élevé que le droit de la vache à continuer à vivre. Le droit de notre enfant de ne pas mourir à cause du désir arbitraire d’un prochain nous semble plus élevé que le droit de vivre pour ce même prochain.
Je ne sais pas alors pourquoi ce gâchis de la société moderne avec l’avortement. Je crois que les responsables sont les Églises, notamment catholiques. Ils insistent sur le fait qu’il y a une vie humaine dès la conception elle-même (à un certain moment même avant la conception : on croyait à cette époque que le spermatozoïde était déjà la personne humaine ; l’ovule était un simple receveur et porteur). Ils insistent sur le fait qu’il y a une âme dès la conception ; et tout cela n’est pas étranger à cette certaine « phobie » de l’acte sexuel qui les amène à défendre qu’il n’est légal que dans le mariage (par l’Église) et à des fins reproductives (en un certain sens, ils l’acceptent comme un moindre nécessaire), et il n’ignore pas non plus une certaine misogynie totalement contraire aux enseignements de Jésus. Et c’est pour moi la raison sous-jacente de la position contre les contraceptifs : si vous baisez, vous vous faites foutre (jeu de mots) et vous acceptez les conséquences que Dieu vous donne. Absurde. L’union sexuelle de deux personnes a plus d’objectifs que simplement reproductifs ; Il y a du plaisir et il y a de la communication entre les gens. Les deux peuvent être très bénéfiques pour le développement de l’individu, et n’est-ce pas de cela qu’il s’agit ? D’ailleurs, n’est-il pas préférable d’avoir les enfants que l’on veut et désir ? Ne les éduquerons-nous pas mieux de cette façon ?
Le fœtus est un être vivant, sans aucun doute, mais ce n’est pas un être humain, et ce n’est certainement pas un être indépendant. Même un enfant n’est pas un être humain tant qu’il n’a pas reçu un ajusteur, puisqu’il n’a pas la capacité de connaître et d’adorer le Père.
Je crois que supprimer la vie (matérielle) est une question d’échelle de valeurs. Qui peut juger une femme enceinte qui décide d’avorter ? Qui sait quelles sont ses véritables motivations ? Avec quelle échelle de valeurs va-t-on le juger ? Le mieux qu’une société puisse faire est de réglementer cette pratique d’un point de vue sanitaire, c’est-à-dire de promulguer une loi raisonnable sur l’avortement, et je crois qu’une loi sur les délais est raisonnable. Et du point de vue moral ou religieux, quelle morale ou religion allons-nous appliquer ? Le seul vrai ?
Le fœtus, comme je l’ai dit, n’est pas un être indépendant et l’UL nous dit clairement qu’il n’est pas humain. La femme qui le porte dans son ventre est un être humain, elle a un ajusteur et le libre arbitre pour interpréter la volonté de Dieu. Nous n’avons pas le droit de passer outre leur libre arbitre au profit du prétendu droit d’un soi-disant être humain défendu par une soi-disant seule vraie religion.
Il est vrai qu’Eva n’a pas avorté, mais il est également vrai qu’elle était végétarienne crue. Je ne connais pas la « sensibilité à la vie » des enfants matériels, mais quoi qu’il en soit, je crois que les Adam et Eve supposent sans réserve que les humains sur les planètes évolutives ont les choses différemment. D’ailleurs, est-ce que cela aurait résolu quelque chose si Eve avait avorté ? Ou étant donné que le mal (la mauvaise interprétation de la volonté du Père) était déjà fait, ne vaudrait-il pas mieux qu’elle n’avorte pas afin d’injecter le maximum d’Adamique ? du sang dans les races de la planète ? (D’ailleurs, le problème d’Eva n’était pas de coucher avec Cano, mais de son impatience). Le « tu ne tueras pas » est un commandement divin mais est soumis (car de moindre importance) au grand et unique commandement : « Tu aimeras Dieu par-dessus toutes choses et ton prochain comme toi-même ». Qui est capable de dire qu’une femme qui avorte ne respecte pas ce mandat ? Le problème est créé par ceux qui défendent qu’il existe une loi de Dieu, une loi promulguée par Dieu pour le fonctionnement des sociétés. Je crois que la seule loi de Dieu est interne et s’appelle un ajusteur de pensée. Et bien sûr, ce sont les mêmes qui s’érigent en interprètes de cette loi et veulent que nous nous soumettions tous à LEUR interprétation.
P.S. Ce n’est pas nécessaire, mais malgré tout je vais le faire : cette vision cosmique à laquelle je fais parfois allusion n’est pas (seulement) la vision de ces mondes, de ces êtres et de ces vies qui n’attendent pas dans l’au-delà ; C’est (avant tout) la perception de la volonté du Père, la vision de ce plan phénoménal qu’Il a pour toute la création et qu’Il déploie « dans les cieux comme sur la Terre ».
Antonio, j’ai trouvé cette page il y a quelques années parce que quelqu’un dans un autre forum a commenté le sujet de l’avortement et un autre a répondu en disant que cette section devrait être lue. J’ai trouvé que c’était intéressant et j’ai lu le document, mais j’ai pris note de cette phrase, c’est ce que je vous ai envoyé.
Bien sûr, comme vous l’exprimez très bien, je pense qu’il s’agit davantage d’éthique, de morale, de sentiments, de points de vue, de coutumes de vie, etc. Si aujourd’hui nous sommes plus primitifs qu’évolués en raison de la façon dont nous vivons et nous comportons, le LU le dit à plusieurs reprises, je pense que ce type de « controverses » doit exister pour décider quoi faire de la vie, et nous devons tenir compte de quelles un peu plus bas, le fragment que je vous ai envoyé dit :
Néanmoins, il y a tôt ou tard un « jour de naissance ». On n’entre pas dans le royaume des cieux sans être « né à nouveau » — né de l’Esprit. Bien des naissances spirituelles sont accompagnées d’une grande angoisse spirituelle et de troubles psychologiques marqués, de même que beaucoup de naissances physiques sont caractérisées par des « couches laborieuses » et par d’autres anomalies de la « délivrance ». (LU 103:2.1)
L’avortement prématuré, qu’il soit naturel ou provoqué, pourrait-il entrer ici, dans cette dernière partie du paragraphe ? J’aimerais que vous donniez votre avis à ce sujet, car à mon avis c’est la seule partie pour laquelle (semble être) un avortement par sa propre décision ou par une décision humaine serait « justifié ».
D’après ce que j’interprète, il est plus important, une fois né, de « naître » de l’esprit que de naître en soi. Même si je continue de m’inquiéter de « annuler » la vie d’un embryon ou d’un fœtus, puisque la science nous dit qu’un embryon de trois semaines mesure un millimètre, et à ce stade, vous pouvez déjà voir certains disques qui formeront la colonne vertébrale. L’embryon de 5 semaines mesure neuf millimètres, la tête commence déjà à se former et les membres apparaissent. Un embryon de six semaines mesure treize millimètres, la tête s’allonge davantage et apparaissent des dépressions qui occuperont plus tard les yeux, les membres s’allongent davantage et des mains et des pieds apparaissent. L’embryon de 7 semaines mesure 19 millimètres, son cœur se met à battre, son crâne et son système nerveux commencent à prendre forme, les glandes et les poumons montrent des signes de vie. Après 8 semaines de gestation, il cesse d’être un embryon et devient un fœtus. Son apparence est celle d’un être humain miniature. Jusqu’à ce moment, il a franchi l’étape la plus difficile de son développement.
Je pense toujours que c’est une décision très responsable et qu’elle doit être très justifiée. Bien sûr, je comprends que c’est nous, les humains, qui avons la capacité de choisir par notre libre arbitre, et je suis conscient qu’aux « yeux de Dieu », ce genre de choses nous sera montré dans sa juste résolution. Mais en attendant, c’est nous qui sommes confrontés à ce type de décisions et nous le faisons selon nos propres critères. Certaines personnes décideront de le faire pour ce qu’elles ont à vivre et d’autres décideront de ne pas le faire. Mais je ne pense pas que si nous devons le faire, nous serons « punis » lors du « procès ». Et je pense toujours que la chose importante, indépendamment du fait de devoir avorter ou de conseiller à quelqu’un d’avorter, l’important est que cette personne soit « née » de l’esprit. Cette planète a été conçue pour naître, c’est-à-dire pour « naître ». Certaines formes de vie y parviendront et d’autres non. Carmelo le dit très bien, la vie en général et la vie humaine à laquelle j’ajouterais la vie spirituelle.
Je souhaite présenter quelques réflexions qui me viennent à l’esprit :
D’un point de vue social, il peut être dans l’intérêt de l’État de légiférer quelque chose à cet égard et de permettre à la personne qui souhaite avorter de le faire librement dans certains locaux. Mais, et cela est bien clair, à vos dépens.
C’est ce point de vue qui m’encourage à adopter la position de Santi. Il devient clair pour moi que dans ces domaines (et je pourrais généraliser cela dans n’importe quel autre) notre conduite doit être entièrement individuelle, conformément à ce que dit l’apôtre. « aime et fais ce que tu veux ». Ils peuvent nous reprocher d’essayer de créer une religion adaptée à nos besoins, et ils ont raison, mais nous agirions précisément comme Jésus l’avait prévu ; comprendre la religion comme une relation individuelle et privée avec Dieu, inspirée par le seul commandement que Jésus nous a transmis.
Carmelo attaque librement l’église ; J’ai aussi eu - et j’ai toujours - cette tendance très ancrée dans mon caractère, mais j’en arrive à la conclusion qu’elle ne mène à rien. Depuis que, depuis quelques temps, je me suis affranchi de mon statut de « membre à vie », je pense qu’il est préférable de la laisser poursuivre son chemin particulier qui convient si bien à beaucoup de gens ; avoir, d’une part, pitié de ces fidèles qui ont encore besoin de tant de béquilles pour avancer sur le chemin de leur spiritualité ; et, de l’autre, une certaine perplexité face au comportement arrogant de ses dirigeants, ceux qui se sont toujours considérés comme « l’Église ». Quoi qu’il en soit, les voilà : c’est un club privé qui impose ses propres règles de conduite à ses membres ; et ceux qui ne les aiment pas devraient détourner le regard et les laisser à leurs ennuis,
Je réponds à une question de -Juanjo et je commente d’autres sujets.
Où l’UL dit-elle qu’un fœtus n’est pas un être humain ? —Juanjo, il ne le dit pas exactement avec ces mots (pour autant que je m’en souvienne), mais il dit en LU 49:6.12 qu’un enfant acquiert « l’identité physique » avec sa naissance en tant que mortel et acquiert « l’identité aux yeux de l’univers « avec l’arrivée d’un Ajusteur». Je pense qu’il est facile de déduire que l’enfant n’est même pas un être avant sa naissance, et n’est pas un être humain avant l’arrivée de l’ajusteur. On peut en déduire en outre que, tout comme un fœtus est attaché à sa mère, un enfant sans ajusteur est considéré comme attaché à ses parents. Dans le premier cas, il n’est pas physiquement indépendant ; dans le second, elle n’est pas indépendante « aux yeux de l’univers », c’est-à-dire humainement.
Santi a raison de dire que l’UL ne déclare pas que la peine de mort est souhaitable ; La LU ne promeut ni ne préconise la peine de mort. Mais étonnamment, du moins pour moi, il l’accepte. Je copie une citation de quelque chose que Jésus a dit à un condamné à mort à Corinthe (LU 133:4.12) : « … Mais tu as commis cette mauvaise action, et tes concitoyens t’ont jugé coupable ; ils ont décidé que tu devais mourir. Ni toi ni moi, nous ne pouvons contester à l’État le droit de se défendre de la manière qu’il choisit… ».
Eduardo nous a cité: « Un enfant a existé pendant environ neuf mois avant de connaître la naissance ». Mais cette phrase n’affirme rien sur la manière dont elle a existé ; Il dit que cela a été une réalité, il ne dit pas qu’il était en fait un enfant pendant ces neuf mois. La citation, vue dans son contexte, est une comparaison pour souligner que la religion n’est pas née soudainement dans la conscience humaine, mais qu’elle avait plutôt une certaine réalité dans l’esprit. Autrement dit, la religion, avant d’être un enfant (une religion à proprement parler) dans la conscience humaine, était déjà un fœtus (quelque chose comme une pré-religion), une réalité d’une sorte qui opérait inconsciemment, dans l’esprit.
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