© 2020 Marjorie Ray
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Le Christianisme Comme Une Chance | Le Lien Urantien — Numéro 89 — Mars 2020 — Table des matières | Une Grande Confusion Sur La Race |
Marjorie Ray
Scientifique Symposium NoVembre 2019
URANTIA FOUNDATION
Marjorie Ray encountered the Urantia Book 45 years ago and has been a student ever since. She was most fortunate that very early on she was mentored by Jim and Eunice Mills. She has participated in, hosted and fostered study groups from the beginning.
Marjorie was trained as a biochemist and spent her entire career in academic science; retiring after more than 35 years as a researcher. Her particular areas of interest were protein/lipid interactions, lipoproteins and integral membrane proteins. Her career afforded many wonderful opportunities for academic publications, national and international collaborations/travel, and work experiences in dynamic environments.
In retirement, she has returned to a long standing interest in philosophy, especially the area of ethics. She currently lives outside Birmingham, Alabama, USA but is anticipating relocation to the Pacific Northwest USA very soon.
La science entière des mathématiques, le domaine total de la philosophie, la physique et la chimie les plus avancées ne pouvaient ni prédire ni savoir que l’union de deux atomes gazeux d’hydrogène avec un atome gazeux d’oxygène produirait une substance nouvelle et qualitativement surajoutée l’eau liquide. À elle seule, la constatation de ce phénomène physicochimique aurait dû empêcher le développement de la philosophie matérialiste et de la cosmologie mécanique. (LU 12:9.3)
Cette citation est intrigante en ce qu’elle souligne la faiblesse de nos systèmes épistémologiques dérivés de l’esprit humain pour comprendre une substance qui est la base de la vie sur cette planète. L’examen des adjectifs utilisés et du phénomène mentionné permettra peut-être de comprendre ce que les auteurs tentaient de transmettre.
Qualitativement, l’adverbe dérive de la qualité du nom qui se définit comme : 1) un caractère particulier et essentiel ; une caractéristique inhérente ou 2) un degré d’excellence ; supériorité en nature. Les deux ensembles de définitions pourraient être appliqués, chacun conférant une nuance différente. La qualité est souvent définie en la contrastant avec la quantité. La qualité (qualitative) est subjective tandis que la quantité (quantitative) est définitive. (1)
Superadditif est un terme mathématique (lemme) {N.D.T. : Un lemme, en mathématiques et en logique mathématique, est un résultat intermédiaire sur lequel on s’appuie pour conduire la démonstration d’un théorème plus important.} qui a été avancé par le mathématicien Michael Fekete en 1925. Simplement dit :
Une séquence , est appelée superadditive si elle satisfait à l’inégalité
pour tout m et n. (2)
Dans le cas de l’eau, cela impliquerait que l’addition de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène équivaut à plus (plus grand) que prévu du mélange de deux gaz. Ainsi, s’était peut-être le mot anglais le plus proche en termes de sens, qui puisse exister.
Il est intéressant de noter que le terme descriptif « qualitativement superadditif » combine un adverbe subjectif (Qualitativement : Déf: basé sur ou influencé par des sentiments, des goûts ou des opinions personnels) qui modifie un adjectif mathématique défini (par exemple concluant) pour décrire l’eau liquide.
Physiochimique se réfère à la chimie physiologique, qui est dans le domaine de la science qui est actuellement appelé chimie biologique ou biochimie. Une définition simple est l’étude des processus chimiques à l’intérieur et liés aux organismes vivants. (3.4)
Le terme physiologie a été utilisé pour la première fois par Jean Fernel (1497-1558) qui a décrit pour la première fois le canal rachidien. Il était principalement préoccupé par ce que la science considère maintenant comme une anatomie rudimentaire. Près d’un siècle plus tard, William Harvey a expliqué le système circulatoire (1628) et la physiologie a commencé à évoluer des descriptions structurelles (anatomiques) aux descriptions des processus macroscopiques comme la circulation, la digestion et la respiration. Mais il a fallu près de 200 ans avant que la théorie cellulaire de Schleiden et Schwann (1838) n’introduise la physiologie dans « l’ère moderne » en postulant les deux premiers principes de la théorie. Ces deux premiers principes sont : 1) tous les organismes vivants sont composés d’une ou plusieurs cellules et 2 ) la cellule est l’unité de vie la plus élémentaire. Puis en 1855, Rudolf Virchow a ajouté le troisième principe : toutes les cellules proviennent uniquement de cellules préexistantes. Cette théorie est aujourd’hui le fondement de la physiologie. Le premier principe a été contesté en ce que les virus ne sont pas cellulaires mais sont parfois considérés comme des formes de vie. (5.6,7,8)
Bien que Lavoisier ait nommé l’oxygène (1778) et l’hydrogène (1783) comme composants de l’eau, c’est Cavendish (1731-1810) qui en a déterminé la composition chimique (1783). Lavoisier et Cavendish étaient contemporains. Il est à noter que James Watt a été le premier à publier la composition de l’eau, bien que Cavendish ait effectivement fait les premières expériences, mais il les a publiées après, une controverse sur la priorité s’en est suivie. (9)
Le but de cette brève étude épistémologique est une tentative pour localiser dans le temps à quelle époque la science connaissait à la fois la chimie de l’eau et suffisamment de physiologie pour que le terme physiochimique ait un sens. Avec l’ajout du troisième principe de physiologie (1855), cette caractéristique semble avoir été respectée en ce que l’idée de génération spontanée et d’autres théories similaires ont été réfutées.
Alors, pourquoi cette date est-elle pertinente pour la discussion ? Les auteurs affirment « qu’une compréhension du phénomène physiochimique, l’eau liquide, aurait dû empêcher le développement de la philosophie matérialiste et de la cosmologie mécaniste. » La prévention n’est pas possible sans les découvertes de la composition chimique de l’eau et de sa participation au processus de vie. Donc, de 1855 aux années 1930, qu’est-ce qui n’était pas compris?
La philosophie matérialiste ou le matérialisme est « aussi vieux que la philosophie », a déclaré Frederick Lange en 1865. Lange produisit trois volumes pour détailler l’histoire du matérialisme et une critique de son importance au moment où il écrivait. Une des déclarations notables de Lange était « de penser clairement au matérialisme, c’est le réfuter ». (10) L’énoncé le plus fondamental du matérialisme philosophique « est une forme de monisme philosophique qui soutient que la matière est la substance fondamentale de la nature et que toutes choses sont des interactions matérielles ». Le monisme attribue l>unité ou l’unicité à un concept, en l>occurrence la matière. Classiquement, la matière est tout ce qui a de la masse et prend de la place. Mais avec liévolution des théories quantiques et de la relativité, les progrès de la biochimie et des neurosciences, la matière a été élargie pour inclure les 16 particules élémentaires dans le modèle standard de la physique des particules, des états mentaux et de la conscience. (11.12,13)
La cosmologie mécaniste existe en évidence depuis les Babyloniens ( 3000 avant J.C). L’adjectif mécaniste est défini comme : relatif à un mécanisme. La doctrine du mécanisme n’apparait dans la langue anglaise qu’à partir de 1884 selon Merriam-Webster. La doctrine du mécanisme est un terme philosophique qui, dans son ancienne incarnation (acception), était appelé mécanisme universel. Le mécanisme universel a soutenu que l’univers est réductible à un principe complètement mécanique, à savoir le mouvement et la matière. Mais après la révolution scientifique débutant par Copernic en 1543 et se terminant par Newton en 1687, une nouvelle cosmologie émerge. Tous les phénomènes pourraient être finalement expliqués en termes de lois « mécaniques », de lois naturelles, qui régiraient tout et, en conséquence de quoi, tous les phénomènes, passés, présents ou futurs, pourraient être complètement déterminés. La cosmologie s’intéresse à l’Univers dans son ensemble. La cosmologie mécaniste peut donc être décrite à la fois comme réductionniste et déterministe. (1.14,15,16,17)
Passons en revue certaines des sciences fondamentales sur l’eau liquide et certaines des découvertes les plus récentes pour peut-être approfondir notre compréhension et notre appréciation de la raison pour laquelle l’eau devrait avoir un tel impact sur notre façon de penser la vie et l’univers que nous habitons.
L’eau ! La substance de la planète la plus étudiée scientifiquement. Il n’y a aucune forme de vie sur cette planète qui n’a pas besoin d’eau. L’eau est considérée comme la substance la plus anormale connue de la science. En d’autres termes, elle ne suit pas les « règles », fait inattendu qui ne doit jamais être tenu pour acquis. Martin Chaplin BSc PhD CChem FRSC [N.D.T… ces acronymes sont des abréviations de diplômes et de titres honorifiques anglo-saxons] est professeur émérite de sciences appliquées à la London South Bank University et gère le site Web : Water Structure and Science. Le site répertorie au 16 septembre 2019, 4350 références et communications publiées et environ 400 références de sites Web externes. Si vous voulez vous renseigner sur l’eau, c’est le meilleur endroit pour débuter. Ce qui suit est la chimie de base de la molécule d’eau expliquée dans le précédent article sur les flocons de neige afin de donner une base pour discuter de certaines merveilles de l’eau. (18)
L’eau est l’une des molécules les plus stables connues. La stabilité est due à ce que chaque élément, l’oxygène et l’hydrogène, apporte à la molécule. La théorie orbitale des électrons décrit comment les paires d’électrons tournent autour du noyau d’un atome. La première orbite peut contenir au maximum deux électrons, une paire. Avoir deux électrons dans la première orbite donne de la stabilité mais l’hydrogène n’en a qu’un. L’oxygène a huit électrons : deux dans sa première orbite et six dans la deuxième. Mais la deuxième orbite peut contenir huit électrons pour une stabilité maximale. Ainsi, lorsqu’un oxygène et deux atomes d’hydrogène se rejoignent, ou se lient, chaque hydrogène a maintenant deux électrons dans sa première orbite en partageant une paire d’électrons avec l’oxygène. L’oxygène a maintenant un total de huit électrons dans la deuxième orbite à cause de ce partage avec les deux atomes d’hydrogène. Ce partage de paires d’électrons est appelé une liaison chimique covalente.
Dans , seuls deux des six électrons de l’oxygène de l’enveloppe orbitale extérieure sont utilisés pour ce partage, laissant quatre électrons non partagés, qui sont organisés en deux paires sans liaison.
Les quatre paires d’électrons entourant l’oxygène ont tendance à s’organiser le plus loin possible les uns des autres afin de minimiser les répulsions entre ces nuages de charge négative. Il en résulterait normalement une géométrie tétraédrique dans laquelle l’angle entre les paires d’électrons (et donc l’angle de liaison H-O-H) est de 109, 5º. Cependant, parce que les deux paires non liées restent plus proches de l’atome d’oxygène (parce qu’elles ne « partagent » pas), celles-ci exercent une répulsion plus forte contre les deux paires de liaison covalentes, rapprochant efficacement les deux atomes d>hydrogène. Le résultat est un arrangement tétraédrique déformé dans lequell>angle est de 104,5 — 106, 0º. (18)
« Les charges opposées sur les atomes d’oxygène et d’hydrogène font que différentes molécules d’eau s’attirent. Cette attraction est particulièrement forte lorsque la liaison d’une molécule d’eau pointe directement vers un atome d’oxygène proche dans une autre molécule d’eau, c’est-à-dire lorsque les trois atomes O sont en ligne droite. C’est ce qu’on appelle la ‘liaison hydrogène’ car les atomes d’hydrogène semblent s’accrocher aux deux atomes O . Cette attraction entre les molécules d’eau voisines, combinée à la densité élevée de molécules en raison de leur petite taille, produit un grand effet de cohésion dans l’eau liquide, responsable de la nature liquide de l’eau à température ambiante. » (18)
La liaison hydrogène est environ e aussi forte que la liaison covalente ( vs / mol). Les liaisons hydrogène se forment, durent ps (picoseconde), se rompent puis se reforment. « Dans l’eau liquide, les molécules d’eau sont connectées au sein d’un réseau dynamique étendu lié à l’hydrogène, les liaisons hydrogène individuelles variant pouvant être plus courtes, plus droites et plus fortes et plus longues, pliées et plus faibles. Elles peuvent même être rompues pendant de très courtes périodes ( ) [N.D.T. fs seconde]. » (1)
Mais on pourrait facilement affirmer que ce lien plutôt faible, flexible et dynamique est la façon dont la vie existe même. Dans le diagramme ci-dessous, de très petits changements dans la force de liaison ont d’énormes ramifications pour les propriétés physiques de l’eau liquide. Regardez la ligne rouge, qui représente la viscosité. Le changement de force de liaison de représente moins de 1 kJ d’énergie ( 0,24 k calories) ce qui rendrait l’eau à la température corporelle proche de la viscosité de l’acétone (dissolvant pour vernis à ongles). Le changement de force d’adhérence de changerait la viscosité de l’eau en celle du mercure. (22)
Physiologiquement, l’ADN ne deviendrait pas hélicoïdal, les protéines ne se plieraient pas, les ions ne pourraient pas circuler et l’échange d’oxygène à travers les membranes plasmiques des alvéoles des poumons ne pourrait pas se produire. Ceuxci peuvent tous se produire parce que « la liaison hydrogène dans l’eau n’est ni trop faible ni trop forte, elle est parfois considérée comme étant « idéalement ajustée ». (18)
« L’eau liquide étant si courante dans notre vie quotidienne qu’elle est souvent considérée comme un liquide « typique ». En réalité, leau est plus atypique sous forme liquide, se comportant comme un matériau très différent à basse température que lorsquil est chaud, avec une température de division drenviron . Il a souvent été dit que la vie dépend de ces propriétés anormales de l’eau. Les propriétés macroscopiques anormales de l’eau sont dérivées de sa structure microscopique et reflètent l’équilibre entre les structures à faible densité et à haute densité. » (18)
Martin Chaplin énumère soixante-quatorze propriétés anormales de l’eau, divisées en cinq sous-groupes : phase, densité, matériau, thermodynamique et physique. Les soixante-quatorze propriétés sont accompagnées d’explications et on connait énormément de choses sur les propriétés «étranges » de lıeau. La recherche se poursuit et de nouvelles données continuent de montrer à quel point beau est vraiment inhabituelle. (18)
L’un des « faits » physicochimiques de l’eau est qu’elle représente environ 50 à 60% du corps humain. Chez un homme adulte pesant 72 kg ( 165 lb ), il y a environ 40 litres de liquide, dont litres intracellulaires (dans les cellules). En 2008, Philip Ball a posé un certain nombre de questions sur le mystère durable de l’eau, dont l’une, très intrigante, était : « La plupart de l’eau dans les cellules est-elle structurellement semblable au liquide pur? » (23)
La réponse à cette question est très probablement non. L’eau dans votre bouteille ressemble à ceci :
Voici comment l’eau interagit avec l’ADN :
Il s’agit d’eau interagissant avec une protéine aidant les autres protéines à se replier.
En 2016, des expériences ont démontré que l’eau pouvait subir un tunnel quantique. La tunnelisation quantique est le phénomène de la mécanique quantique où une particule passe à travers une barrière de potentiel. En mécanique classique, si la particule n’a pas assez d’énergie pour surmonter la barrière énergétique, elle est soit réfléchie, soit absorbée. Lorsque les particules sont traitées comme ayant des caractéristiques d’onde, il est probable qu’une partie de l’onde passe à travers la barrière et apparaisse de l’autre côté.
« La tunnelisation » est la « super puissance quantique » qui permet aux particules de traverser des barrières microscopiques en une seule liaison. Une étude de l’eau emprisonnée dans un cristal d’émeraude révèle un effet tunnel des molécules deeau entre plusieurs orientations, de sorte que chaque molécule est essentiellement dans six configurations à la fois. Les chercheurs ont montré, grâce à des expériences de diffusion de neutrons, que la tunnelisation provoque la dispersion des atomes d>hydrogène de lıeau en distributions en forme dranneau. Cette nouvelle forme deeau est une structure plus symétrique qui devrait avoir un moment dipolaire électrique nul — la propriété qui permet normalement à lseau de former des liaisons hydrogène et de bien fonctionner comme solvant. » (27)
« L’existence de l’état tunnel de l’eau montré dans « cette » étude devrait aider les scientifiques à mieux décrire les propriétés thermodynamiques et le comportement de beau dans des environnements très confinés tels que la diffusion et le transport de leau dans les canaux des membranes cellulaires,… » (29) La molécule dreau a maintenant été présentée, dans des conditions confinées, pour afficher les phénomènes d’ondes probabilistes de la mécanique quantique.
En 2019, la base de données scientifique sur l’eau liquide s’est multipliée de plusieurs fois depuis les années 1930, mais la philosophie matérialiste et la cosmologie mécaniste se développent toujours de manière persistante et, dans de nombreux cas, influencent fortement l’effort scientifique. (28)
La philosophie matérialiste, le matérialisme, est souvent appelée aujourd’hui le physicalisme [N.D.T. : Le physicalisme, terme créé par Rudolf Carnap, est la thèse, ou doctrine, selon laquelle toutes les connaissances sont réductibles, au moins théoriquement, aux énoncés de la physique.] pour séparer la discipline philosophique de la connotation sociale / économique de l’avarice / de la cupidité. L’ancien énoncé « la matière est la substance fondamentale de la nature » a cédé la place à « toutes choses, y compris les états mentaux et la conscience sont le résultat d’interactions matérielles ». (13) Le matérialisme / physicalisme reste réductionniste et peut-être encore plus déterministe. Celapeutêtreimaginéenexpliquant la pensée, le comportement, la conscience, les émotions, lıexpérience, la mémoire, etc. comme les manifestations de processus neurochimiques dans certaines régions des tissus cérébraux, qui sont constituées de cellules très évoluées. Les arguments de réduction peuvent être avancés au niveau moléculaire des enzymes, des neurotransmetteurs, des hormones, etc., puis au niveau atomique / quantique des liaisons hydrogène, des donneurs / accepteurs de protons, du transport drénergie, etc. Devenant plus déterministe lors de linvocation de la causalité (cause et effet) dans des domaines comme la physique, la chimie, la génétique et l’évolution. Comme : « cette mutation provoque cette maladie » ; « Cette réaction chimique conduit à ce produit » ; « Cette pression environnementale a provoqué cette adaptation ».
Il existe une forme plutôt « radicale » de matérialisme philosophique adoptée par les philosophes canadiens Paul et Patricia Churchland, appelée matérialisme éliminatoire.
« Tout comme nous en sommes venus à comprendre qu’il n’y a pas de démons (parce que rien de semblable aux démons n’apparait dans les récits modernes de comportements étranges), de même, les matérialistes éliminateurs soutiennent que divers concepts psychologiques populaires — comme notre concept de croyance — vont finalement être reconnus comme des comportements vides qui ne correspondent pas à tout ce qui existe réellement. Puisqu’il n’y a rien qui possède les propriétés causales et sémantiques que nous attribuons aux croyances (et à de nombreux autres états mentaux), il s’avèrera que de telles choses n’existent pas. » (30)
La cosmologie mécaniste, poursuivie jusqu’à une conclusion logique (quoique sans doute hypothétique), produirait l’insaisissable TOE… Théorie de Tout ou une grande théorie unifiée. Tous les aspects physiques de l’univers seraient expliqués et liés dans un cadre global et cohérent. Ceci est considéré comme l’un des problèmes majeurs, sinon le plus grand, de la physique.
En 1913, Lawrence Joseph Henderson publie The Fitness of the Environment (La forme physique de l’environnement.) (31) « Henderson discute de l’importance de l’eau et de l’environnement en ce qui concerne les êtres vivants, soulignant que la vie dépend entièrement des conditions environnementales très spécifiques sur Terre, en particulier en ce qui concerne la prévalence et les propriétés de l’eau. » (32) C’était le premier énoncé de la proposition selon laquelle l>univers est « ajusté » pour permettre la vie. La proposition a attendu jusqu’en 1961, lorsque les physiciens ont commencé à noter comment de très petits changements dans certaines forces physiques de l’univers (le nombre de dimensions spatiales dans l’espace-temps, le rapport entre la force de l’électromagnétisme et la force de gravité pour une paire de protons, la puissance de la force nucléaire forte, le troisième état d’énergie le plus bas du carbone-12, etc.) empêcheraient l’existence de la vie.
Dans Une brève histoire du temps, Stephen Hawking a écrit: « Les lois de la science, telles que nous les connaissons actuellement, contiennent de nombreux nombres fondamentaux, comme la taille de la charge électrique de l’électron et le rapport des masses du proton et de l’électron… Le fait remarquable est que les valeurs de ces chiffres semblent avoir été très finement ajustées pour permettre le développement de la vie. » (33) Cette proposition continue d’engager les scientifiques, les philosophes, les théologiens et les religieux à poursuivre leurs investigations.
Entre 1855 et 1930, qu’est-ce-qui empêchait l’eau liquide d’être comprise? Henderson était peut- être le porte-flambeau ignoré. Il a remarqué le lien entre la petite molécule anormale et omniprésente, l’eau liquide et la vie.
En tant qu’étudiants du Livre d’Urantia, nous nous sommes tous familiarisés avec les triades que l’on retrouve dans les fascicules. Bien qu’une évaluation très téléologique cet auteur propose l’ajout d’une autre triade à la liste.
Vérité | Beauté | Bonté |
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Fait | Signification | Valeur |
Mental | Matière | Esprit |
Philosophie | Cosmologie | Divinité |
Eau | Vie | Survie |
La vérité de l’eau : tous les faits matériels qui ont été découverts. La beauté de l’eau : L’eau est essentielle à la vie sur Terre.
La bonté de l’eau : Cette vie donne l’occasion de l’aventure éternelle, la survie.
Merci à Jeff Wattles et Phil Rolnick pour leurs conseils philosophiques et leurs encouragements. Merci à Patricia Clem et DD Nicolau pour leur amitié durable et leur soutien à ce projet.
Traduction: G. Michelson-Dupont
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