© 2000 Stephen
© 2000 La Fellowship du Livre d'Urantia
L'éthique du contrôle génétique et de l'ingénierie sociale | Volume 2, numéro 2, 2000 (été) — Table des matières |
(Remarque : l’auteur nous a demandé de cacher son identité complète pour protéger son statut professionnel et ses relations. Nous accédons à sa demande. - Rédacteurs)
Pourquoi Le Livre d’Urantia a-t-il été donné ? I. trouvez une réponse ici : « Il est utile à l’homme, pour son orientation cosmique, d’arriver à comprendre, aussi bien que possible, les rapports de la Déité avec le cosmos… » (LU 118:1.1) La compréhension est une fonction intellectuelle. L’un des points que je souhaite prouver dans cet article est que le Livre d’Urantia a plus une fonction de vérité qu’une fonction de bonté ou de beauté.
À plusieurs endroits où le livre parle d’une triade science-philosophie-religion, ou matière-esprit-esprit, nous constatons que la révélation se classe systématiquement dans la catégorie philosophie/esprit :
La philosophie la plus élevée que l’homme mortel puisse atteindre doit être logiquement basée sur la raison de la science, la foi de la religion et la clairvoyance de la vérité fournie par la révélation. … (LU 103:6.15)
La vérité — une compréhension des relations cosmiques, des faits universels et des valeurs spirituelles — est le mieux saisie par le ministère de l’Esprit de Vérité, et c’est par la révélation qu’elle peut être le mieux critiquée. Mais la révélation n’engendre ni une science ni une religion ; sa fonction est de coordonner la science et la religion avec la vérité de la réalité. (LU 103:7.8)
Ces deux passages sont entourés de dénigrements de la métaphysique humaine. La révélation, en servant d’intermédiaire entre la science et la religion d’une manière que la métaphysique était incapable de faire, fournit une base pour critiquer la compréhension humaine de la vérité. Ceci est confirmé par le passage sur les cinq valeurs de la révélation. Une partie de ce que fait la révélation est de : « clarifier la connaissance par : 1. La réduction de la confusion par l’élimination faisant autorité de l’erreur… 3. La restauration d’éléments importants de connaissances perdues concernant les transactions d’époque dans un passé lointain. 4. La fourniture d’informations qui combleront les lacunes vitales manquantes dans les connaissances autrement acquises. » (LU 101:4.5-10)
L’élimination de l’erreur est philosophiquement « critique », tandis que la fourniture de la vérité manquante est philosophiquement « constructive ».
La fonction éventuelle du Le Livre d’Urantia dans la société humaine sera de permettre le tri et la censure philosophique, d’aider à la critique de la religion. Bien sûr, il faudra beaucoup de temps avant que le Livre d’Urantia soit largement accepté comme « censeur » de la religion et de la philosophie. En attendant, cela semble être le rôle des individus qui prononcent des paroles efficaces et véridiques dans les lieux sociaux : dans les églises, dans les écoles, dans les journaux. « Efficace » est le mot clé de cette phrase. Se contenter de jaillir des révélations d’une manière qui ignore l’état de préparation ou les sensibilités de ses auditeurs est inefficace.
Dans nos efforts pour révéler la vérité, nous devons devenir « sensibles au public », tant sur le plan intellectuel que personnel. Il est utile d’être « éduqué » sur le sujet dont on parle. Lorsque nous critiquons le christianisme, par exemple, sommes-nous bien informés ? Reconnaissons-nous la diversité de pensée parmi les chrétiens ? Apprécions-nous l’importance de la proclamation chrétienne de la divinité du Fils Créateur ? Travaillons-nous avec ou contre les anges des églises ?
Nous pouvons également bénéficier de la sensibilité du public dans un sens personnel : en utilisant la méthode de Jésus consistant à « établir un contact intime et personnel » (LU 134:2.3) avec les gens. Lorsque l’intimité existe, tout cas d’insensibilité de la part du lecteur du Livre d’Urantia provoquera une protestation, et le lecteur sera forcé soit d’apprécier la motivation de la protestation, soit de rompre la relation. Notre efficacité en tant que ferments philosophiques s’améliorera grandement si nous apprenons à être intellectuellement et personnellement sensibles à nos auditeurs.
J’ai exposé mes points centraux. Il y a un point conséquent important qui implique également la sensibilité du public. Plus tôt, j’ai cité le passage sur les cinq valeurs de la révélation, mais je n’ai pas cité la cinquième valeur, qui est la suivante : « Présenter les données cosmiques d’une manière qui éclaire les enseignements spirituels contenus dans la révélation qui les accompagne. » (LU 101:4.10). Il s’agit d’un argument convaincant contre la publication séparée des Cahiers de Jésus (ou d’une partie de ceux-ci) : ils ne sont pas accompagnés des données cosmiques nécessaires pour donner un sens à une grande partie du contenu : Qui sont les Anciens des Jours ? Qu’entend-on par « acquérir la souveraineté parfaite » ? Quelles étaient les « affaires de… la rébellion de Lucifer » qu’il devait « démêler » ? Qu’est-ce qu’un Ajusteur de Pensée Personnalisé, une forme morontielle, une vie de don ? Certains diront que ces questions inciteront les nouveaux lecteurs à acheter le livre en entier, et quelques-uns le feront sans doute. Mais d’autres ignoreront ou interpréteront mal ces termes importants. Le fait est que les « données cosmiques » « accompagnant » ici les « enseignements spirituels » sont insuffisantes. Si nous voulons proposer ces termes à de nouveaux lecteurs, nous devons leur raconter toute l’histoire.
L'éthique du contrôle génétique et de l'ingénierie sociale | Volume 2, numéro 2, 2000 (été) — Table des matières |