© 1994 Sue Tennant
© 1994 Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
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Le Livre d’Urantia proclame : La vie sur terre n’est que la pointe de l’iceberg ! Le drame de l’éternité ne fait que commencer ! Une aventure cosmique vous attend !
En vivant cette vie courte et intense sur Urantia, nous, les êtres humains, commençons le développement éternel de nos personnalités uniques, qui ne se répéteront jamais. Notre expérience avec l’esprit de Dieu qui nous habite, faisant confiance et suivant sa douce direction, est le passeport pour cette éternité.
Nos personnalités – essentiellement nos volontés – deviennent lentement semblables à celles de Dieu à mesure que nous nous confions de plus en plus à lui au cours de notre ascension à travers les nombreux mondes dont le livre nous dit qu’ils existent au-delà de cette première vie terrestre. C’est le but de toute vie universelle : devenir parfait, tout comme Dieu est parfait.
Atteindre cette perfection prend beaucoup de temps, bien plus longtemps que ce que nos esprits limités peuvent concevoir. Aujourd’hui, en tant que simples mortels matériels, notre compréhension est limitée ; mais, à mesure que nous progressons morontiellement, nos capacités augmenteront et, en tant que pèlerins spirituels, des facultés inimaginables de croissance expérientielle nous attendent. Nous devons choisir librement de coopérer au processus d’apprentissage. Il n’y a absolument aucune coercition dans le plan de progrès expérientiel de Dieu.
Nous sommes la précieuse progéniture de Dieu, née pour devenir parfaite, pour aimer et servir tout au long de l’éternité.
Dans ses 2097 pages, Le Livre d’Urantia nous encourage à faire de Dieu notre priorité personnelle. Plus nous en savons sur Dieu – le Parent Cosmique étonnant, créatif et nourrissant – plus nous avons le pouvoir de servir les autres. Aimer et servir comme Dieu aime et sert est l’affaire de la vie et la source de toute joie et de tout épanouissement durables. Connaître Dieu comme Père Universel et l’humanité tout entière comme famille est l’expérience suprême de la vie. C’est la grande destinée à laquelle nous, les humains, sommes appelés. C’est une entreprise sans fin et passionnante qui répond à nos aspirations personnelles les plus profondes. C’est réaliser, avec une assurance absolue, notre identité immuable de fils et de filles de Dieu.
La pensée critique et la prise de décisions sont plus importantes que nous ne l’aurions jamais imaginé.
Le Livre d’Urantia est un outil d’information pour connaître Dieu plus profondément et grandir spirituellement. C’est un livre qui demande du temps ainsi qu’un esprit ouvert et en quête. La récompense pour l’étudiant est une orientation sans cesse fascinante vers la vie, pleine de défis et de sens. Cet esprit outil guide le lecteur à travers de nouveaux faits et concepts qui ne seraient pas disponibles autrement. Cela génère la confiance en nous pour risquer de faire confiance à un Dieu aimant et faire de cette confiance la voie évidente et logique à suivre.
C’est par nos décisions de foi que nous progressons. L’esprit mortel est le lien entre le matériel et le spirituel. Comment et ce que nous pensons – nos attitudes et nos priorités – sont cruciaux. Une réflexion intense et des choix sont les clés du progrès. La matière, lorsqu’elle est soumise au mental et au contrôle excessif de l’esprit, peut progresser vers la perfection, voire vers une perfection éternelle.
Le progrès de l’ensemble dépend du progrès de la partie. Urantia dépend du progrès de l’individu pour atteindre un jour le statut de perfection. Nous appartenons à un univers dans lequel nous sommes responsables. Notre contribution à l’évolution de cette planète est vitale. Le progrès a à voir avec le développement de notre potentiel personnel dans nos relations avec les autres à travers des attitudes de foi d’amour, de confiance et de miséricorde. Le livre nous dit :
La personnalité agit difficilement dans l’isolement. L’homme est, par naissance, une créature sociable ; il est dominé par un désir ardent d’appartenance. Il est littéralement vrai « qu’aucun homme ne vit pour lui-même ». (LU 112:1.16)
De tous les besoins humains, aucun n’est plus impérieux que ce besoin d’appartenance. Car c’est dans l’appartenance que nous saisissons notre propre réalité et validons notre sentiment de valeur. Tout développement de la personnalité dépend d’un sentiment d’appartenance, d’un sentiment d’identité de soi par rapport aux autres, de la partie par rapport au tout. Les Cahiers d’Urantia sont très spécifiques sur notre identité en tant que citoyens cosmiques dans un univers aimant et amical.
Les détails abondants sur les vastes univers habités, ses innombrables formes de vie, les faits concernant l’histoire et le destin de notre planète, et la description de l’administration de l’ensemble de la création cosmique, sont ahurissants. Ces détails laissent peu de place au lecteur pour douter de qui ils sont, où ils vont et à qui ils appartiennent.
Le Livre d’Urantia s’aventure dans le passé plus loin que ce que l’esprit humain limité peut concevoir, et avance dans le futur éternel avec des exigences égales pour l’imagination. De tels détails sembleront peut-être grossiers aux générations futures, mais pour nos esprits du XXe siècle, cette information précise n’est rien de moins qu’une révélation. De tels détails sont nécessaires si nous voulons saisir la taille et la grandeur de la création de Dieu, ainsi que l’importance de notre coopération et de notre participation à l’évolution de notre propre univers.
Le Livre d’Urantia est différent des autres écrits scientifiques/philosophiques et spirituels en raison de son contexte sans précédent. Plus d’un tiers du livre nous raconte en détail la vie après notre départ de cette planète. Le reste fait continuellement référence à nos expériences post-Urantia.
Il est peut-être essentiel qu’à ce stade de l’histoire, nous, les humains, ayons un besoin urgent de savoir, sans l’ombre d’un doute, comment et pourquoi notre personnalité survit après la mort. Si nous ne comprenons pas pleinement et n’intériorisons pas pourquoi chaque personne a une valeur suprême pour Dieu, les peuples d’Urantia perdront sûrement espoir. Cela se voit dans la philosophie largement répandue des existentialistes européens qui perçoivent la vie comme absurde, voire comme une plaisanterie obscène et dénuée de sens.
Sans de nouvelles informations sur notre histoire, notre destin et l’aide invisible dont nous disposons, comment pouvons-nous nous sentir suffisamment en sécurité pour nous abandonner à la direction divine, et encore moins pour nous faire confiance et nous faire confiance les uns aux autres ? Sans saisir ces nouveaux concepts et idées contenus dans Le Livre d’Urantia, sans un dévouement généralisé et éclairé au motif du service, comment pouvons-nous penser au progrès dans notre monde ? Pourtant, sans un changement de paradigme dans la motivation humaine, passant de l’intérêt personnel au service de Dieu et de notre prochain, le peuple d’Urantia est sûrement sur la voie de l’autodestruction.
Il n’existe aucune autorité humaine, religieuse ou autre, par laquelle la vérité des enseignements du Livre d’Urantia peut être validée. Aucune voix faisant autorité n’existe pour garantir au nouveau lecteur la fiabilité de ses informations. Par conséquent, c’est le lecteur individuel qui doit résoudre ce problème et finalement prendre une décision : soit adhérer à ses enseignements, soit les ignorer ou les rejeter. Pour beaucoup, les vérités contenues dans le livre touchent une corde sensible et personnelle de vérité qui s’auto-authentifie. Pour d’autres, une voix intérieure leur fait signe : « c’est la voie ». En fin de compte, placer notre entière confiance en cette voix intérieure est la leçon la plus importante de notre vie spirituelle. Et c’est l’essence même de l’expérience religieuse personnelle.
En vérité, le christianisme a rendu un grand service à ce monde, mais maintenant, ce dont le monde a le plus besoin, c’est de Jésus. Le monde a besoin de voir Jésus vivre de nouveau sur terre dans l’expérience des mortels nés d’esprit qui révèlent effectivement le Maitre à tous les hommes. Il est futile de parler d’une renaissance du christianisme primitif ; il faut avancer en partant du point où l’on se trouve. (LU 195:10.1)
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