© 1984 Mario C. J. Harrington
© 1984 La Fellowship du Livre d'Urantia (anciennement Urantia Brotherhood)
L’Occident a eu la chance que de nombreux peuples européens aient pu se développer en tant que nation sous l’égide d’une ou plusieurs des nombreuses sectes du christianisme, qui à leur tour avaient évolué à partir des principes directeurs de Jésus. Les mouvements œcuméniques en cours tentent de réconcilier les théologies distinctes de l’Église catholique romaine, de l’Église d’Angleterre, du luthéranisme et de l’Église orthodoxe grecque, ainsi que d’autres rites orientaux divergents. Cependant, si l’influence du Livre d’URANTIA doit toucher d’autres peuples qui n’ont pas été directement touchés par les enseignements de Jésusonien, il nous appartient alors de comprendre leurs traditions religieuses, et, en particulier, leurs ascendants culturels liés autant que possible aux courants précédents. engendré il y a longtemps par le sacerdoce séthite. Le « Journal URANTIAN » proposera à ses lecteurs, dans les prochains articles, des articles sur les religions importantes d’Asie, qui souligneront les sentiments intuitifs des différents chemins empruntés vers le développement spirituel dans cette partie la plus peuplée de notre globe. Pour parvenir à la fraternité humaine, nous devons faire l’effort de comprendre la façon de penser d’autres groupes importants d’hommes, y compris leurs particularités.
Puisque la nation la plus peuplée d’Urantia est la Chine, avec une population dépassant le milliard d’habitants, et que la Chine est la plus éloignée des nombreux centres religieux d’Asie occidentale, il semblerait approprié de commencer la série d’articles sur les religions de Chine par une appréciation de son approche religio-philosophique tout en étant sensible à la cohésion sociale qu’elle a atteinte bien avant que d’autres nations ne lui donnent une continuité culturelle qui a perduré tout au long du XXe siècle.
— Mario Harrington
Oakland Park, Floride
« Nous ne pouvons juger une religion par le statut de la civilisation qui l’accompagne ; nous ferions mieux d’apprécier la vraie nature d’une civilisation d’après la pureté et la noblesse de sa religion. Beaucoup d’éducateurs religieux parmi les plus remarquables du monde furent pratiquement des illettrés. La sagesse du monde n’est pas nécessaire pour manifester une foi salvatrice dans les réalités éternelles. » (LU 102:8.2)