© 1999 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
[La signification des Cahiers d’Urantia ne peut être correctement appréciée que si le lecteur est familier avec les limitations à la fois inhérentes et imposées à leurs auteurs. Ces citations sont fournies pour aider nos lecteurs dans leurs efforts de compréhension.]
« Toute connaissance finie et toute compréhension par des créatures sont relatives. Toute information, tous renseignements, même glanés à des sources élevées, ne sont que relativement complets, localement exacts et personnellement vrais. »
« Les faits physiques sont assez uniformes, mais la vérité est un facteur vivant et flexible dans la philosophie de l’univers. Les personnalités évoluantes ne sont que partiellement sages et relativement véridiques dans leurs communications. Elles ne peuvent avoir de certitudes que dans les limites de leur expérience personnelle. Telle chose qui peut sembler entièrement vraie en un lieu peut n’être que relativement vraie dans un autre segment de la création. »
« La vérité divine, la vérité finale, est uniforme et universelle, mais l’histoire des choses spirituelles, telle qu’elle est racontée par de nombreuses individualités provenant de sphères diverses, peut quelquefois varier dans les détails. Cela est dû à cette relativité dans la plénitude de leurs connaissances et de leur expérience personnelle, ainsi qu’à la longueur et à l’étendue de cette expérience. » (LU 2:7.1-3)
« Les Fascicules d’Urantia. Ces exposés, dont le présent fascicule fait partie, constituent la plus récente présentation de la vérité aux mortels d’Urantia. Ils diffèrent de toutes les révélations antérieures, car ils ne sont pas l’œuvre d’une seule personnalité de l’univers, mais une présentation composite par de nombreux êtres. Toutefois, jamais aucune révélation ne peut être complète avant d’atteindre le Père Universel. Tous les autres ministères célestes ne sont que partiels, transitoires et pratiquement adaptés aux conditions locales dans le temps et l’espace. »
« Il est possible qu’en admettant cela, on amoindrisse la force et l’autorité immédiates de toutes les révélations, mais l’heure est arrivée sur Urantia où il est opportun de faire ces franches déclarations, même au risque d’affaiblir l’influence et l’autorité du présent ouvrage qui représente la révélation la plus récente de la vérité aux races mortelles d’Urantia. » (LU 92:4.9)
« Parce que votre monde ignore généralement l’origine des choses, même physiques, il a paru sage de lui fournir, de temps en temps, des notions de cosmologie, mais cela a toujours provoqué des troubles pour l’avenir. Les lois gouvernant la révélation nous gênent grandement, parce qu’elles interdisent de transmettre des connaissances imméritées ou prématurées. Toute cosmologie présentée comme partie d’une religion révélée est destinée à être dépassée au bout de très peu de temps. En conséquence, les futurs étudiants de cette révélation sont tentés de rejeter tout élément de vérité religieuse authentique qu’elle peut contenir, parce qu’ils découvrent des erreurs manifestes dans les cosmologies associées qui y sont présentées. »
« L’humanité devrait comprendre que nous, qui participons à la révélation de la vérité, nous sommes très rigoureusement limités par les instructions de nos supérieurs. Nous ne sommes pas libres d’anticiper sur les découvertes scientifiques d’un millénaire. Les révélateurs doivent agir selon les instructions qui forment une partie du mandat de révélation. Nous ne voyons aucun moyen de surmonter cette difficulté, ni dans le présent ni dans un avenir quelconque. Les faits historiques et les vérités religieuses de cette série d’exposés révélateurs subsisteront dans les annales des âges à venir, mais, en même temps, nous savons parfaitement que, d’ici peu d’années, beaucoup de nos affirmations concernant les sciences physiques auront besoin d’être revues, à la suite de développements scientifiques additionnels et de découvertes nouvelles. Nous prévoyons, dès maintenant, ces nouveaux développements, mais il nous est interdit d’inclure, dans nos exposés révélateurs, ces notions que les hommes n’ont pas encore découvertes. Qu’il soit bien clair que les révélations ne sont pas nécessairement inspirées. La cosmologie révélée ici n’est pas inspirée. Elle est limitée par l’autorisation que nous avons de coordonner et de trier les connaissances d’aujourd’hui. La clairvoyance divine ou spirituelle est un don, mais la sagesse humaine doit évoluer. » (LU 101:4.1-2)
« Des intellects partiels, incomplets et évoluants seraient impuissants dans le maitre univers, incapables de former le moindre modèle rationnel de pensée, si tout mental, supérieur ou inférieur, n’avait pas l’aptitude innée à former un cadre universel dans lequel il peut penser. Si le mental ne peut aboutir aux véritables conclusions et pénétrer jusqu’aux véritables origines, il sera infailliblement amené à postuler des conclusions et à inventer des origines, afin d’avoir un moyen de penser logiquement dans le cadre de ces hypothèses mentalement créées. De tels cadres universels pour la pensée des créatures sont indispensables aux opérations intellectuelles rationnelles, mais, sans aucune exception, ils sont erronés à un plus ou moins haut degré. »
« Les cadres conceptuels de l’univers ne sont que relativement vrais. Ils sont d’utiles échafaudages qui doivent finalement céder la place devant l’expansion de la compréhension cosmique croissante. Les manières de comprendre la vérité, la beauté et la bonté, la moralité, l’éthique, le devoir, l’amour, la divinité, l’origine, l’existence, le dessein, la destinée, le temps, l’espace et même la Déité, ne sont que relativement vraies. Dieu est beaucoup, beaucoup plus qu’un Père, mais le Père est le plus haut concept humain de Dieu. Néanmoins, la description sous forme Père-Fils des relations entre le Créateur et la créature sera accrue par les conceptions suprahumaines de la Déité que l’on atteint dans Orvonton, dans Havona et au Paradis. L’homme est obligé de penser dans un cadre universel de mortel, mais cela ne signifie pas qu’il ne puisse imaginer d’autres cadres plus élevés, à l’intérieur desquels la pensée peut avoir lieu. » (LU 115:1.1)
« Le fait de la religion consiste entièrement dans l’expérience religieuse des êtres humains raisonnables et ordinaires. C’est le seul sens dans lequel la religion puisse jamais être considérée comme scientifique ou même psychologique. C’est ce même fait d’expérience humaine qui prouve que la révélation est révélation, à savoir que la révélation synthétise les sciences de la nature et la théologie religieuse, apparemment divergentes, en une philosophie de l’univers cohérente et logique, en une explication coordonnée et sans hiatus aussi bien de la science que de la religion, créant ainsi une harmonie du mental et la satisfaction à l’esprit. Elle répond, dans l’expérience humaine, aux interrogations du mental avide de savoir comment l’Infini met sa volonté et ses plans à exécution dans la matière, avec le mental et sur l’esprit. » (LU 101:2.1)
La raison est la preuve de la science, la foi est la preuve de la religion, la logique est la preuve de la philosophie, mais la révélation n’est validée que par l’expérience humaine. (LU 101:2.8)