© 1959 William S. Sadler
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Proposition. Les civilisations sont instables parce qu’elles ne sont pas cosmiques. Ils doivent être nourris par les facteurs constitutifs de la science, de la morale et de la religion.
« Les civilisations sont instables parce qu’elles ne sont pas cosmiques ; elles ne sont pas innées chez les individus des races. Il faut les sustenter par les contributions conjuguées des facteurs constitutifs de l’homme — la science, la moralité et la religion. Les civilisations surgissent et disparaissent, mais la science, la morale et la religion survivent toujours à l’effondrement. » LU 16:9.5
Proposition. Le système éducatif de Nébadon consiste à vous enseigner comment accomplir les choses qu’ils vous ordonnent de faire.
« Fondamentalement, le système éducatif de Nébadon s’occupe de vous affecter à une tâche, et ensuite il vous procure les occasions de vous instruire sur la méthode idéale et divine d’accomplir au mieux cette tâche. Vous recevez une mission bien définie, et en même temps on vous fournit les maitres qualifiés pour vous enseigner la meilleure méthode de l’accomplir. Le plan divin d’éducation associe intimement le travail et l’instruction. Nous vous enseignons la meilleure façon d’exécuter les choses que nous vous commandons de faire. » LU 37:6.4
Proposition. Les écoles du Prince Planétaire et du Jardin d’Eden étaient concernées par un large éventail de sujets.
« Les écoles du Prince Planétaire s’occupent principalement de philosophie, de religion, de morale, et de travaux intellectuels et artistiques supérieurs. Les écoles des jardins d’Adam et Ève sont généralement consacrées aux arts pratiques, à l’éducation intellectuelle de base, à la culture sociale, au développement économique, aux relations commerciales, à l’aptitude physique et au gouvernement civil. Ces deux centres mondiaux finissent par s’amalgamer, mais leur affiliation effective tarde parfois jusqu’à l’époque du premier Fils Magistral. » LU 51:6.4
Proposition. Le véritable État est fondé sur la culture, dominé par des idéaux et motivé par le service.
« Un État durable est fondé sur la culture, dominé par des idéaux et motivé par le service. Le but de l’éducation devrait consister à acquérir de l’habileté, rechercher la sagesse, réaliser son individualité et atteindre les valeurs spirituelles. » LU 71:7.1
Proposition. L’éducation a cinq objectifs principaux.
« Dans l’État idéal, l’éducation continue tout au long de la vie, et la philosophie devient parfois la principale visée de ses citoyens. Les membres d’un tel État démocratique recherchent la sagesse pour accroitre leur clairvoyance concernant le sens des relations humaines, les significations de la réalité, la noblesse des valeurs, les buts de la vie et les gloires de la destinée cosmique. » LU 71:7.2
Proposition. L’éducation est l’affaire de la vie.
« L’éducation, c’est l’affaire de toute la vie ; il faut que l’éducation continue pendant toute la vie, de façon que l’humanité acquière graduellement l’expérience des niveaux ascendants de la sagesse humaine, qui sont les suivants : »
« 1. La connaissance des choses. »
« 2. La réalisation des significations. »
« 3. L’appréciation des valeurs. »
« 4. La noblesse du travail — le devoir. »
« 5. La motivation des buts — la moralité. »
« 6. L’amour du service — le caractère. »
« 7. La clairvoyance cosmique — le discernement spirituel. » LU 71:7.5-12
Proposition. Quand l’homme étudie l’univers du dehors, il produit les sciences physiques ; lorsqu’il aborde l’univers de l’intérieur, il fonde la métaphysique et la théologie — la religion.
« Quand l’homme aborde l’étude et l’observation de son univers par l’extérieur, il donne naissance aux diverses sciences physiques. Quand il aborde la recherche de lui-même et de l’univers par l’intérieur, il donne origine à la théologie et à la métaphysique. L’art ultérieur de la philosophie se développe dans un effort pour harmoniser les nombreuses discordances qui apparaissent nécessairement, à première vue, entre les découvertes et les enseignements de ces deux manières diamétralement opposées d’étudier l’univers des choses et des êtres. » LU 103:6.2
Proposition. Les mondes intérieur et extérieur ont un ensemble de valeurs différent. La civilisation est en danger parce que tant de jeunes entrent dans des professions matérialistes.
« Le monde intérieur et le monde extérieur ont des séries différentes de valeurs. Toute civilisation est en péril quand les trois quarts de sa jeunesse entrent dans des professions matérialistes et se consacrent à la recherche des activités sensorielles du monde extérieur. La civilisation est en danger quand la jeunesse néglige de s’intéresser à l’éthique, à la sociologie, à l’eugénisme, à la philosophie, aux beaux-arts, à la religion et à la cosmologie. » LU 111:4.4
Proposition. Les idées peuvent provenir de stimuli du monde extérieur ; les idéaux naissent dans les domaines créatifs du monde intérieur.
« Les idées peuvent prendre leur origine dans les stimulus du monde extérieur, mais les idéaux naissent seulement dans les royaumes créatifs du monde intérieur. Les nations du monde sont actuellement dirigées par des hommes qui ont une surabondance d’idées, mais une carence d’idéaux. C’est l’explication de la pauvreté, des divorces, des guerres et des haines raciales. » LU 111:4.10
Proposition. Même l’éducation laïque devrait contribuer à la planification de la vie, au développement du caractère, à l’amélioration de la personnalité et à la discipline morale.
« Même l’éducation laïque pourrait aider à cette grande renaissance spirituelle si elle voulait prêter plus d’attention à la tâche d’apprendre aux jeunes comment s’engager dans des projets de vie et de développement du caractère. Le but de toute éducation devrait consister à entretenir et à poursuivre le dessein suprême de la vie, le développement d’une personnalité pleine de majesté et bien équilibrée. Il y a grand besoin d’enseigner la discipline morale à la place de tant de satisfactions égoïstes. Sur une telle base, la religion peut apporter la contribution de son stimulant spirituel pour élargir et enrichir la vie des mortels, même jusqu’à la sécurité et à l’élévation de la vie éternelle. » LU 195:10.17