© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
Proposition. Les mondes évolutionnaires abritent sept variétés de créatures mortelles.
« Chaque système comporte un modèle standard et fondamental de vie animale et végétale. Mais les Porteurs de Vie sont souvent confrontés à la nécessité de modifier ces modèles fondamentaux pour les conformer aux conditions physiques variables qu’ils rencontrent sur les nombreux mondes de l’espace. Ils développent un type de créatures mortelles généralisé dans le système, mais il existe sept types physiques distincts ainsi que des milliers et des milliers de variantes mineures de ces sept différenciations majeures. »
« 1. Les types atmosphériques. »
« 2. Les types élémentaux. »
« 3. Les types gravitationnels. »
« 4. Les types thermiques. »
« 5. Les types électriques. »
« 6. Les types énergétiques »
« 7. Les types non dénommés. » LU 49:2.1-8
Proposition. Les types planétaires de mortels peuvent être vus sous sept angles différents.
« Il va être assez difficile de faire une bonne description des séries planétaires de mortels, parce que vous savez si peu de choses à leur sujet et parce qu’il y a tant de variantes. On peut toutefois étudier les créatures mortelles sous de nombreux points de vue dont voici quelques-uns : »
« 1. Ajustement au milieu planétaire. »
« 2. Série des types cérébraux. »
« 3. Série des types réceptifs à l’esprit. »
« 4. Époques planétaires des mortels. »
« 5. Série des créatures apparentées. »
« 6. Série à fusion d’Ajusteurs. »
« 7. Techniques d’évasion terrestre. » LU 49:5.1-8
Proposition. L’esprit évolutionnaire n’est pleinement stabilisé que lorsqu’il fonctionne sur les extrêmes de l’intelligence cosmique - le totalement mécanisé ou le totalement spiritualisé.
« Le mental évolutionnaire n’est pleinement stable et digne de confiance que lorsqu’il se manifeste aux deux extrémités de l’intellectualité cosmique — totalement mécanisée ou entièrement spiritualisée. Entre les deux extrêmes intellectuels du pur contrôle machinal et de la vraie nature spirituelle, se situe cet immense groupe d’individus dont le mental évolue et s’élève, et dont la stabilité et la tranquillité dépendent du choix fait par leur personnalité, et de leur identification avec l’esprit. » LU 111:1.7
Proposition. L’homme n’est pas un accident de l’évolution.
« Les stades initiaux de l’évolution de la vie ne sont pas entièrement conformes à votre point de vue du moment. L’homme mortel n’est pas un accident évolutionnaire. Il existe un système précis, une loi universelle, pour déterminer le déroulement du plan de la vie planétaire sur les sphères de l’espace. Le temps et la production d’un grand nombre de spécimens d’une espèce ne sont pas les influences dominantes. Les souris se reproduisent beaucoup plus vite que les éléphants, et cependant les éléphants évoluent plus vite que les souris. » LU 49:1.6
Proposition. À bien des égards, Andon et Fonta étaient le couple d’êtres humains le plus remarquable qui ait jamais vécu sur Urantia.
« À beaucoup d’égards, Andon et Fonta formèrent le couple d’êtres humains le plus remarquable qui ait jamais vécu à la surface de la terre. Ces deux êtres merveilleux, les véritables parents de toute l’humanité, furent en tous points supérieurs à beaucoup de leurs descendants immédiats, et radicalement différents de tous leurs ancêtres, tant immédiats que lointains. » LU 63:1.1
Proposition. En découvrant le feu, ils se sont assis toute la nuit - ne l’ont pas quitté pendant trois jours.
« Ce fut un des plus joyeux moments de leur vie brève, mais mouvementée. Toute la nuit, ils restèrent assis à regarder bruler leur feu, comprenant vaguement que leur découverte leur permettrait de défier le climat et d’être ainsi pour toujours indépendants de leurs parents animaux du pays du Sud. Après trois jours passés à se reposer et à profiter de leur feu, ils continuèrent leur voyage. » LU 63:2.6
Proposition. Andon et Fonta avaient une famille nombreuse d’enfants, de petits-enfants et d’arrière-petits-enfants.
« Andon et Fonta eurent en tout dix-neuf enfants, et ils vécurent assez longtemps pour voir autour d’eux près de cinquante petits-enfants et une demi-douzaine d’arrière-petits-enfants. La famille habitait dans quatre abris rocheux voisins, ou semi-cavernes, dont trois communiquaient par des galeries creusées dans le calcaire tendre à l’aide d’outils en silex mis au point par les enfants d’Andon. » LU 63:3.2
Proposition. À la mort d’Andon et de Fonta, Sontad a assumé la direction du clan.
« À la mort de ses parents, Sontad, malgré un pied gravement blessé, assuma immédiatement la direction du clan avec l’aide habile de sa femme qui était aussi l’ainée de ses sœurs. Leur première tâche fut de rouler des pierres pour ensevelir efficacement leurs parents, leurs frères, leurs sœurs et leurs enfants morts. Il ne faut pas attacher de signification exagérée à cet acte d’ensevelissement. Leurs idées sur la survie après la mort étaient très vagues et fort mal définies, car elles dérivaient essentiellement de leurs rêves fantastiques et variés. » LU 63:3.5
Proposition. Avant la dispersion des clans andoniques, ils avaient un langage bien développé qui devint le mot d’Urantia.
« Avant la grande dispersion des clans andoniques, un langage bien développé s’était formé à la suite de leurs premiers efforts pour communiquer entre eux. Ce langage ne cessa de s’enrichir et reçut des additions presque quotidiennes du fait des inventions nouvelles et des adaptations à l’environnement qui voyaient le jour chez ce peuple actif, agité et curieux. Ce langage devint la parole d’Urantia, la langue de la famille humaine primitive, jusqu’à l’apparition ultérieure des races de couleur. » LU 63:4.6
Proposition. Les descendants d’Andon et de Fonta ont envahi l’Europe et ont établi plus d’un millier de colonies le long des rivières menant à la mer du Nord.
« Avant que cette immense couche de glace eût atteint la France et les Iles Britanniques, les descendants d’Andon et de Fonta avaient progressé vers l’ouest à travers l’Europe et avaient constitué plus de mille établissements séparés le long des grands fleuves qui conduisent à la mer du Nord, dont les eaux étaient alors chaudes. » LU 63:5.2
Proposition. Peu de temps après l’arrivée d’Andon et de Fonta à Jérusem, ils reçurent la permission de retourner sur le premier monde des maisons pour accueillir les pèlerins d’Urantia.
« Peu après leur arrivée sur Jérusem, Andon et Fonta reçurent du Souverain du Système la permission de retourner sur le premier monde des maisons pour y servir en compagnie des personnalités morontielles qui accueillent les pèlerins du temps venant d’Urantia et allant vers les sphères célestes. Ils furent affectés à cette tâche pour une durée indéterminée. À l’occasion des présentes révélations, ils cherchèrent à envoyer des vœux à Urantia, mais leur requête fut sagement rejetée. » LU 63:7.3
Proposition. Les Princes Planétaires emmènent avec eux une centaine de mortels volontaires, non fusionnés et ascendants.
« Quand un Prince Planétaire se rend sur un monde jeune, il emmène généralement un groupe d’ascendeurs volontaires venant du siège du système local. Ces ascendeurs accompagnent le prince pour le conseiller et l’aider dans le travail d’amélioration initiale de la race. Ce corps d’aides matériels constitue le lien entre le prince et les races du monde. Caligastia, le Prince d’Urantia, disposait d’un corps de cent aides de cet ordre. » LU 50:3.1
Proposition. Lorsque les assistants du prince s’accouplent entre eux, deux types d’êtres sont produits :
« Ces assistants du Prince Planétaire s’accouplent rarement aux races des mondes, mais ils s’accouplent toujours entre eux. Deux classes d’êtres résultent de ces unions : le type primaire de créatures médianes et certains types élevés d’êtres matériels qui restent attachés à l’état-major du prince après que leurs parents sont retirés de la planète lors de l’arrivée d’Adam et Ève. Ces enfants ne s’accouplent pas avec les races mortelles, sauf en certains cas d’urgence, et alors sur ordre du Prince Planétaire. Dans ce cas, leurs enfants — les petits-enfants des membres de l’état-major corporel — jouissent du même statut que les races supérieures de leur temps et de leur génération. Tous les descendants de ces assistants semi-matériels du Prince Planétaire sont habités par des Ajusteurs. » LU 50:3.5
Proposition. L’état-major du prince, composé de cent personnes, fonctionnait en dix divisions:
« 1. Le conseil de l’alimentation et du bienêtre matériel. »
« 2. Le conseil de la domestication et de l’utilisation des animaux. »
« 3. Les consultants chargés de triompher des bêtes de proie. »
« 4. Le collège chargé de propager et de conserver la connaissance. »
« 5. La commission de l’industrie et du commerce. »
« 6. Le collège de la religion révélée. »
« 7. Les gardiens de la santé et de la vie. »
« 8. Le conseil planétaire des arts et des sciences. »
« 9. Les gouverneurs des relations tribales supérieures. »
« 10. La cour suprême de coordination tribale et de coopération raciale. » LU 66:5.2,4,7,9,11,13,17,23,28,31
Proposition. Parmi les Badonites des hautes terres, apparut la famille Sangik, les parents des six races colorées.
« Un évènement nouveau et étrange se produisit alors chez les Badonites des hautes terres. Un homme et une femme vivant dans la partie Nord-Est des hautes terres alors habitées commencèrent soudain à donner le jour à une famille d’enfants exceptionnellement intelligents. Ce fut la famille Sangik, ancêtre des six races colorées d’Urantia. »
« Ces enfants Sangik, au nombre de dix-neuf, n’avaient pas seulement une intelligence supérieure à celle de leurs contemporains ; leur peau manifestait en outre une tendance extraordinaire à prendre différentes couleurs quand elle était exposée à la lumière solaire. Parmi ces dix-neuf enfants, cinq étaient rouges, deux orangés, quatre jaunes, deux verts, quatre bleus et deux indigo. Ces couleurs s’affirmèrent à mesure que les enfants grandissaient et, quand ces jeunes s’unirent plus tard avec des membres de leur tribu, tous leurs descendants tendirent à prendre la couleur de peau de leur ascendant Sangik. » LU 64:5.2-3
Proposition. Il existe six races évolutives de base :
« Il y a six races évolutives de base : trois primaires – rouge, jaune et bleue ; et trois secondaires - orange, vert et indigo. La plupart des mondes habités ont toutes ces races, mais la plupart des planètes à trois cerveaux n’abritent que les trois types principaux. Certains systèmes locaux n’ont également que ces trois races. LU 49:4.2
Proposition. Les élèves de l’école du Prince étaient des agriculteurs et des horticulteurs. Ils partageaient leur temps de cinq manières.
« Dans l’installation du quartier général sur votre monde, chaque habitation humainependant la deuxième dispensation des Fils était entourée de vastes terres. Les tribus lointaines continuaient à s’adonner à la chasse et à la quête de nourriture, tandis que, dans les écoles du Prince, les étudiants et les professeurs étaient tous des agriculteurs et des horticulteurs. Le temps y était à peu près également divisé entre les travaux suivants : »
« 1. Travail physique. La culture du sol associée à la construction et à l’ornement des maisons. »
« 2. Activités sociales. Représentations théâtrales et groupements socioculturels. »
« 3. Application éducative. Instruction individuelle en rapport avec l’enseignement du groupe familial, complétée par un entrainement spécialisé de classe. »
« 4. Éducation professionnelle. Écoles du mariage et d’édification du foyer, écoles d’application des arts et métiers, et classes de formation des instructeurs — laïques, culturels et religieux. »
« 5. Culture spirituelle. La fraternité des maitres, l’éducation éclairée de groupes d’enfants et de jeunes gens, et l’entrainement d’enfants indigènes adoptés comme missionnaires auprès de leur peuple. » LU 50:4.3-8
Proposition. Le deuxième Eden a été le berceau de la civilisation pendant près de trente mille ans. Les peuples adamiques ont envoyé leur progéniture aux extrémités de la terre.
« Le second Éden fut le berceau de la civilisation pendant près de trente-mille ans. Les peuples adamiques se maintinrent là, en Mésopotamie, et envoyèrent leur progéniture aux confins de la terre. Plus tard, quand ils s’amalgamèrent avec les tribus nodites et sangiks, ils furent connus sous le nom d’Andites. De cette région partirent les hommes et les femmes qui inaugurèrent les activités des temps historiques et accélérèrent prodigieusement les progrès culturels sur Urantia. » LU 78:0.1
Proposition. La direction du second jardin fut héroïque – une épopée inspirante de l’histoire d’Urantia. Les fils et les filles d’Adam et d’Ève sont sortis comme édificateurs de toutes les races.
« L’héroïsme dont ils firent preuve dans la direction du second jardin constitue l’une des épopées les plus étonnantes et inspirantes de l’histoire d’Urantia. Ces âmes splendides ne perdirent jamais entièrement de vue les buts de la mission adamique ; c’est pourquoi les Adamites combattirent vaillamment l’influence des tribus environnantes et inférieures, tandis qu’ils envoyèrent volontairement leurs fils et filles les mieux doués en un flot constant d’émissaires auprès des races de la terre. Cette expansion épuisait parfois leur propre culture, mais ce peuple supérieur réussissait toujours à se reconstituer. » LU 78:2.2
Proposition. La culture des Adamites était bien supérieure à celle des races évolutionnaires, mais elle était artificielle. N’ayant pas évolué, il était voué à graviter jusqu’au niveau évolutif.
« La civilisation, la société et le statut culturel des Adamites se situaient très au-dessus du niveau général des races évolutionnaires d’Urantia. Il n’y avait de civilisation vraiment comparable que parmi les vieilles colonies de Van et d’Amadon et chez les Adamsonites. Mais la civilisation du second Éden était une structure artificielle — elle ne résultait pas d’une évolution — et, en conséquence, elle était condamnée à dégénérer jusqu’à son niveau évolutionnaire naturel. » LU 78:2.3
Proposition. Après l’époque d’Adam, les races supérieures se sont largement répandues.
« 1. La race violette — les Adamites et les Adamsonites. Le principal centre de culture adamite se trouvait dans le second jardin situé dans le triangle du Tigre et de l’Euphrate ; ce fut vraiment le berceau des civilisations occidentales et indiennes. Le centre secondaire ou nordique de la race violette était le quartier général adamsonite situé à l’est de la rive Sud de la mer Caspienne, près des monts Kopet. C’est à partir de ces deux centres que se répandirent, dans les pays voisins, la culture et le plasma vital qui vivifièrent immédiatement toutes les races. »
« 2. Les Présumériens et autres Nodites. Il existait aussi en Mésopotamie, près de l’embouchure des fleuves, des restes de l’ancienne culture du temps de Dalamatia. Avec l’écoulement des millénaires, ce groupe se mêla complètement aux Adamites du nord, mais ne perdit jamais entièrement ses traditions nodites. Divers autres groupes de Nodites qui s’étaient installés au Levant furent en général absorbés par la race violette au cours de son expansion ultérieure. »
« 3. Les Andonites entretinrent cinq ou six colonies assez représentatives au nord et à l’est du quartier général d’Adamson. D’autres Andonites étaient dispersés dans le Turkestan, et certains groupes isolés d’entre eux subsistèrent dans toute l’Eurasie, spécialement dans les régions montagneuses. Ces aborigènes occupaient encore les terres septentrionales du continent eurasien ainsi que l’Islande et le Groenland, mais ils avaient été, depuis longtemps, chassés des plaines d’Europe par les hommes bleus, et des vallées des fleuves asiatiques plus éloignés par la race jaune en expansion. » LU 78:1.3-5
Proposition. Il y a eu sept invasions majeures de l’Europe par les Andites, la dernière à cheval en trois grandes vagues.
« Un courant régulier d’Andites afflua en Europe, mais il y eut sept invasions majeures, les derniers envahisseurs arrivant à cheval en trois grandes vagues. Certains entrèrent en Europe par les iles de la mer Égée et en remontant la vallée du Danube, mais les premières et pures lignées émigrèrent en Europe du Nord-Ouest par la route du nord traversant les pâturages de la Volga et du Don. »
« Entre la troisième et la quatrième invasion, une horde d’Andonites pénétra en Europe par le nord, après être venue de Sibérie par les fleuves russes et la Baltique. Elle fut immédiatement assimilée par les tribus andites du nord. » LU 80:4.1-2
Proposition. Les Adamites étaient pacifiques ; les belligérants Nodites. Leur union, plus les Sangiks, a produit les Andites capables et agressifs.
« Les expansions initiales de la race violette plus pure furent beaucoup plus pacifiques que celles de ses descendants andites ultérieurs qui étaient semi-militaires et aimaient les conquêtes. Les Adamites étaient pacifiques et les Nodites, belliqueux. L’union de ces souches, telles qu’elles se mêlèrent plus tard avec les races sangiks, produisit les Andites, capables et agressifs, qui firent de réelles conquêtes militaires. » LU 80:4.3
Proposition. Le cheval a déterminé la domination des Andites en Occident. Se déplaçant rapidement, ils ont atteint l’Europe en tant que groupes cohérents, conservant une grande partie de leur culture.
« Toutefois, le cheval fut le facteur évolutionnaire qui détermina la domination des Andites en Occident. Le cheval donna aux Andites qui se dispersaient l’avantage auparavant inexistant de la mobilité, ce qui permit aux derniers groupes de cavaliers andites de progresser rapidement autour de la mer Caspienne pour envahir l’Europe entière. Toutes les vagues antérieures d’Andites s’étaient déplacées si lentement qu’elles avaient tendance à se désagréger dès qu’elles étaient à une grande distance de la Mésopotamie. Mais les vagues ultérieures avancèrent si rapidement qu’elles atteignirent l’Europe en groupes cohérents, conservant dans une certaine mesure leur culture supérieure. » LU 80:4.4
Proposition. Vers 19 000 av. J.-C., les Adamites étaient une nation comptant quatre millions et demi.
« Cependant, vers l’an 19 000 av. J.-C. les Adamites formaient une véritable nation comptant 4 500 000 habitants, et ils avaient déjà déversé des millions de leurs descendants chez les peuples des alentours. » LU 78:2.5
Proposition. Les Andites étaient un mélange de peuples violets, nodites et sangiks. Leur héritage racial allait d’un huitième à un sixième de violet.
« Les races andites étaient les mélanges primaires de la race violette en ligne directe et des Nodites avec l’addition de peuplades évolutionnaires. En général, il faut penser aux Andites comme ayant un pourcentage de sang adamique bien plus élevé que les races modernes. Dans l’ensemble, on emploie le terme Andite pour désigner les peuples possédant un sixième à un huitième d’hérédité violette. Les Urantiens modernes, même ceux des races blanches nordiques, contiennent un pourcentage bien inférieur du sang d’Adam. » LU 78:4.1
Proposition. La race aryenne s’est formée dans les hautes terres du Turkestan. Le dialecte était un mélange de la langue des Adamsonites et des Andites.
« La civilisation du Turkestan était constamment vivifiée et rénovée par les nouveaux arrivants de Mésopotamie, et spécialement par les cavaliers andites venus plus tardivement. La langue mère dite aryenne était en cours de formation dans les hautes terres du Turkestan ; elle était un mélange du dialecte andonique de cette région avec le langage des Adamsonites et des Andites ultérieurs. Bien des langages modernes dérivent de ce langage primitif des tribus d’Asie centrale qui conquirent l’Europe, l’Inde et la partie supérieure des plaines de Mésopotamie. C’est cet ancien idiome qui donna aux langues occidentales la similitude que l’on appelle aryenne. » LU 78:5.3
Proposition. Les trois dernières vagues d’Andites ont quitté la Mésopotamie entre 8000 et 6000 av. J.-C. Ils ont conquis et se sont mélangés à la race blanche nouvellement apparue.
« Les trois dernières vagues d’Andites déferlèrent de Mésopotamie entre l’an 8 000 et l’an 6 000 av. J.-C. Ces trois grandes vagues culturelles furent refoulées de Mésopotamie par la pression des tribus montagnardes à l’est et par le harcèlement des hommes des plaines de l’ouest. Les habitants de la vallée de l’Euphrate et des territoires adjacents partirent, pour leur exode final, dans plusieurs directions : »
« Soixante-cinq pour cent pénétrèrent en Europe par la route de la mer Caspienne pour conquérir les races blanches en voie d’apparition — le mélange des hommes bleus et des premiers Andites — et s’amalgamer avec elles. » LU 78:6.1-2
Proposition. Après la dernière dispersion andite de Mésopotamie, il restait près de l’embouchure des fleuves les Sumériens avec leur culture largement nodite.
« Quand la dernière dispersion des Andites brisa l’armature biologique de la civilisation mésopotamienne, une petite minorité de cette race supérieure resta dans son pays natal près de l’embouchure des fleuves. C’étaient les Sumériens ; vers l’an 6 000 av. J.-C., leur souche était largement devenue andite, bien que le caractère de leur culture fût plutôt nodite et qu’ils fussent restés attachés aux anciennes traditions de Dalamatia. Néanmoins, ces Sumériens des régions côtières furent les derniers Andites en Mésopotamie ; mais, à cette date tardive, les races mésopotamiennes étaient déjà entièrement mêlées, ainsi qu’en témoignent les types de crânes que l’on trouve dans les tombeaux de cette époque. » LU 78:8.1
Proposition. La loi morale de Hap fut la loi de Dalamatia pendant trois cent mille ans.
« Hap offrit aux races primitives une loi morale. Ce code s’appelait « La Voie du Père » et consistait dans les sept commandements suivants : »
« 1. Tu ne craindras ni ne serviras aucun Dieu, sauf le Père de tous. »
« 2. Tu ne désobéiras pas au Fils du Père, le souverain du monde, et tu ne manqueras pas de respect envers ses associés suprahumains. »
« 3. Tu ne mentiras pas quand tu seras appelé devant les juges du peuple. »
« 4. Tu ne tueras ni homme, ni femme, ni enfant. »
« 5. Tu ne déroberas ni les biens ni le bétail de ton voisin. »
« 6. Tu ne toucheras pas à la femme de ton ami. »
« 7. Tu ne feras pas montre d’irrévérence envers tes parents ni envers les anciens de la tribu. »
« Ceci resta la loi de Dalamatia pendant près de trois-cent-mille ans. De nombreuses pierres sur lesquelles cette loi fut gravée reposent actuellement sous la mer au large de la Mésopotamie et de la Perse. La coutume se forma de garder en mémoire un de ces commandements pour chaque jour de la semaine et de l’employer comme salut et comme action de grâces aux repas. » LU 66:7.8-16
Proposition. Le dernier exode des Andites du Turkestan fut l’invasion aryenne de l’Inde.
« La seconde pénétration andite aux Indes fut l’invasion par les Aryens ; elle s’étendit sur une période de près de cinq-cents ans au milieu du troisième millénaire avant le Christ. Cette migration marqua l’exode final des Andites hors de leur foyer du Turkestan. »
« Les premiers centres aryens étaient éparpillés sur la moitié nord de l’Inde, surtout au nord-ouest. Ces envahisseurs ne parachevèrent jamais la conquête du pays, et leur négligence causa ultérieurement leur perte. Leur minorité numérique les rendit vulnérables à l’absorption par les Dravidiens du sud, qui envahirent plus tard toute la péninsule, à l’exception des provinces himalayennes. » LU 79:4.1-2
Proposition. Les restes humains des vingt mille dernières années ne révèlent pas les cinq types originaux, mais ils révèlent les trois groupes modernes.
« Quand les restes humains des vingt derniers millénaires seront déterrés, il sera donc généralement impossible de distinguer clairement les cinq types originels. L’étude des structures osseuses révèlera que l’humanité est maintenant divisée à peu près en trois classes : »
« 1. Les Caucasoïdes — le mélange andite des souches adamites et nodites, modifié ensuite par un apport de Sangiks primaires et (d’un peu) de secondaires, et par des croisements considérables avec les Andonites. Les races blanches occidentales ainsi que certains peuples indiens et touraniens sont compris dans ce groupe. Le facteur unifiant de cette division est la plus ou moins grande proportion d’hérédité andite. »
« 2. Les Mongoloïdes — les Sangiks du type primaire, y compris les races originelles rouge, jaune et bleue. Les Chinois et les Amérindiens appartiennent à ce groupe. En Europe, le type mongoloïde a été modifié par un mélange de Sangiks secondaires et d’Andonites, et plus encore par un apport d’Andites. Les Malais et autre peuples indonésiens sont inclus dans cette classification, bien que leur sang contienne un pourcentage élevé d’hérédité Sangik secondaire. »
« 3. Les Négroïdes — les Sangiks du type secondaire, qui incluaient, à l’origine, les races orangée, verte et indigo. C’est le Nègre qui fournit le meilleur exemple de ce type, que l’on retrouve en Afrique, aux Indes et en Indonésie, dans tous les lieux où les races Sangiks secondaires s’étaient installées. » LU 81:4.10-13
Proposition. A la fin des migrations andites, il existait en Europe trois races blanches.
« Les mélanges raciaux, en Europe, vers la fin des migrations andites, donnèrent lieu au groupement suivant des trois races blanches : »
« 1. La race blanche du nord. Cette race dite nordique était essentiellement composée d’hommes bleus auxquels s’ajoutaient des Andites, mais contenait aussi une quantité considérable de sang andonite avec des quantités moindres de sang rouge et jaune sangik. La race blanche du nord englobait ainsi les quatre souches humaines les plus désirables, mais son hérédité majeure venait des hommes bleus. Le Nordique primitif typique était dolichocéphale, grand et blond ; mais il y a longtemps que cette race s’est entièrement mêlée avec toutes les branches des peuples blancs. »
« La culture primitive de l’Europe trouvée par les Nordiques envahisseurs était celle des Danubiens en régression, mêlés aux hommes bleus. La culture des Nordiques-Danois et celle des Danubiens-Andonites se rencontrèrent et se mêlèrent sur le Rhin, comme en témoigne l’existence de deux groupes raciaux en Allemagne contemporaine. »
« Les Nordiques continuèrent le commerce de l’ambre en partant de la côte balte, établissant un grand courant d’affaires avec les brachycéphales de la vallée du Danube par le col du Brenner. Le contact étendu avec les Danubiens amena ces hommes du nord à pratiquer le culte de la mère, et, pendant des millénaires, la crémation des morts fut à peu près universelle en Scandinavie. Ceci explique pourquoi l’on ne peut trouver d’ossements de Blancs de la race primitive, bien qu’ils aient été enterrés dans toute l’Europe — on ne trouve que leurs cendres dans des urnes de pierre ou d’argile. Ces hommes blancs construisirent aussi des habitations ; ils n’habitaient jamais dans des grottes. Cela explique également la rareté des preuves de la culture primitive des Blancs, bien que le type Cro-Magnon plus ancien soit bien conservé là où il fut emmuré hermétiquement, en sécurité, dans des cavernes et des grottes. Quoi qu’il en soit, on trouve en Europe, à un certain moment, une culture primitive de Danubiens en dégénérescence et d’hommes bleus, et puis, sans transition, apparait l’homme blanc immensément supérieur. »
« 2. La race blanche centrale. Bien que ce groupe contienne des lignées bleues, jaunes et andites, il est à prédominance d’Andonites. Ces peuples sont brachycéphales, basanés et trapus. Ils sont enfoncés entre les races nordiques et méditerranéennes comme un coin dont la base reposerait en Asie et la pointe pénètrerait l’Est de la France. »
« Pendant près de vingt-mille ans, les Andonites avaient été repoussés de plus en plus loin vers le Nord de l’Asie centrale par les Andites. Vers l’an 3 000 av. J.-C., l’aridité croissante ramena les Andonites vers le Turkestan. Cette poussée andonite vers le sud continua pendant plus de mille ans, se divisa autour de la mer Caspienne et de la mer Noire, et pénétra en Europe à la fois par les Balkans et par l’Ukraine. Cette invasion comprenait les groupes restants de descendants d’Adamson. Durant la dernière moitié de la période d’invasion, elle amena un nombre considérable d’Andites iraniens ainsi que beaucoup de descendants des prêtres séthites. » LU 80:9.1-6
Proposition. L’homme bleu n’a pas atteint une grande culture, mais il a été le fondement de la civilisation la plus puissante et la plus agressive depuis l’époque d’Adam.
« Les peuples blancs modernes incorporent les lignées survivantes de la souche adamique qui se mêla aux races sangiks comprenant quelques éléments rouges et jaunes, mais plus spécialement des hommes bleus. Toutes les races blanches contiennent un pourcentage considérable de la souche andonite originelle, et encore plus des lignées primitives de Nodites. » LU 80:0.2
Proposition. Les peuples blancs modernes sont issus de la souche adamique mélangée à des souches sangik, principalement l’homme bleu.
« Les peuples blancs modernes incorporent les lignées survivantes de la souche adamique qui se mêla aux races sangiks comprenant quelques éléments rouges et jaunes, mais plus spécialement des hommes bleus. Toutes les races blanches contiennent un pourcentage considérable de la souche andonite originelle, et encore plus des lignées primitives de Nodites. » LU 80:0.2
Proposition. Le sang d’Adam était partagé par de nombreux peuples, mais toutes les races n’étaient pas également attrayantes pour les Adamites.
« Le sang d’Adam a été dilué dans la plupart des races humaines, mais certaines en ont reçu plus que d’autres. Les races mêlées de l’Inde et les peuplades plus sombres d’Afrique ne présentaient pas d’attrait pour les Adamites. Ils se seraient volontiers mêlés aux hommes rouges si ces derniers n’avaient pas été aussi éloignés en Amérique, et ils étaient amicalement disposés envers les hommes jaunes, mais ceux-ci étaient également difficiles d’accès dans leur lointaine Asie. C’est pourquoi, quand les Adamites étaient poussés par l’aventure ou l’altruisme, ou chassés de la vallée de l’Euphrate, ils choisissaient tout naturellement l’union avec les races bleues d’Europe. » LU 80:1.5
Proposition. Il y avait une grande attirance sexuelle entre l’homme bleu et les Adamites et leurs religions n’étaient pas antagonistes.
« Les hommes bleus, alors dominants en Europe, n’avaient pas de pratiques religieuses rebutantes pour les premiers émigrants adamites, et il y avait une grande attirance sexuelle entre la race violette et la race bleue. Les meilleurs, parmi les hommes bleus, considéraient comme un grand honneur la permission de s’unir avec des Adamites. Chaque homme bleu entretenait l’ambition de devenir assez habile et assez artiste pour gagner l’affection d’une femme adamite, et la plus haute aspiration d’une femme bleue supérieure était de recevoir les hommages d’un Adamite. » LU 80:1.6
Proposition. Les Européens étaient un mélange de l’art et de la vigueur de l’homme bleu et de l’imagination créatrice des Adamites. Les Cro-Magnoïdes ont résisté à la religion des Adamites à cause de la malhonnêteté et de l’immoralité des Adamites mixtes.
« La civilisation européenne de cette première période postérieure à Adam fut un mélange unique de la vigueur et de l’art des hommes bleus avec l’imagination créative des Adamites. Les hommes bleus formaient une race de grande vigueur, mais ils dégradèrent considérablement le statut culturel et spirituel des Adamites. Il était très difficile à ces derniers de marquer l’empreinte de leur religion sur les Cro-Magnoïdes, parce que trop d’entre eux avaient tendance à tricher et à débaucher les jeunes filles. Pendant dix-mille ans, la religion en Europe resta à un niveau très bas en comparaison de ses développements aux Indes et en Égypte. »
« Les hommes bleus étaient parfaitement honnêtes dans toutes leurs affaires et exempts des vices sexuels des Adamites mêlés. Ils respectaient la virginité et ne pratiquaient la polygamie que si la guerre avait amené une pénurie d’hommes. » LU 80:3.3-4
Proposition. Les Cro-Magnons étaient courageux et clairvoyants. Ils étaient efficaces dans la culture enfantine et l’industrie.
« Ces peuplades du Cro-Magnon étaient une race courageuse et prévoyante. Elles entretenaient, pour les enfants, un système d’éducation efficace auquel les deux parents participaient, et les services des enfants les plus âgés étaient pleinement utilisés. On apprenait soigneusement à chaque enfant à s’occuper des cavernes, à pratiquer les arts et à tailler les silex. Dès leur jeunesse, les femmes avaient une bonne expérience des arts ménagers et d’une agriculture rudimentaire, tandis que les hommes étaient d’habiles chasseurs et de courageux guerriers. » LU 80:3.5
Proposition. Pendant trois mille ans, le quartier général militaire des Andites se trouvait au Danemark.
« Pendant trois-mille ans, le quartier général militaire des Andites du nord resta au Danemark. De ce point central partirent les vagues successives de conquête, dont les éléments perdirent progressivement leur caractère andite et devinrent de plus en plus blancs, au cours des siècles, à mesure que s’opérait le mélange final des conquérants mésopotamiens avec les peuples conquis. » LU 80:5.2
Proposition. Les pillards de cavalerie blanche ont absorbé l’homme bleu et ont été résistés par les Cro-Magnons, mais ont finalement anéanti les peuples plus âgés.
« Alors que les hommes bleus avaient été absorbés dans le nord et avaient fini par succomber devant les raids des cavaliers blancs pénétrant dans le sud, les tribus envahissantes de la race blanche mêlée rencontrèrent une résistance opiniâtre et prolongée de la part des Cro-Magnons ; mais l’intelligence supérieure de la race blanche et ses réserves biologiques en constant accroissement lui permirent d’anéantir complètement la race plus ancienne. » LU 80:5.3
Proposition. Il y a quatre-vingt-cinq mille ans, le dernier des hommes rouges a quitté l’Asie, traversant l’isthme de Béring pour gagner l’Amérique du Nord.
« Il y a cent-mille ans, les tribus décimées de la race rouge luttaient, acculées au mur du dernier glacier alors en recul. Dès qu’il leur fut possible de passer vers l’est par l’isthme de Béring, ces tribus ne tardèrent pas à quitter les rives inhospitalières du continent asiatique. Il y a maintenant 85 000 ans que les derniers hommes rouges de race pure sont partis d’Asie, mais leur longue lutte a laissé son empreinte génétique sur la race jaune victorieuse. Les Chinois du nord ainsi que les Sibériens andonites assimilèrent beaucoup d’éléments des souches rouges et en tirèrent un bénéfice considérable. » LU 79:5.6
Proposition. L’homme rouge n’a jamais contacté les Andites. Les Indiens d’Amérique étaient des chasseurs qui pratiquaient l’agriculture à côté.
« Les Indiens d’Amérique du Nord n’entrèrent jamais en contact même avec les descendants andites d’Adam et Ève, car ils avaient été dépossédés de leurs terres natales d’Asie environ cinquante-mille ans avant l’arrivée d’Adam. Durant l’âge des migrations andites, les lignées rouges pures se répandaient sur l’Amérique du Nord sous forme de tribus nomades, de chasseurs pratiquant l’agriculture dans une mesure limitée. Ces races et groupes culturels restèrent à peu près complètement isolés du reste du monde depuis leur arrivée dans les Amériques jusqu’à la fin du premier millénaire de l’ère chrétienne, où elles furent découvertes par les races blanches d’Europe. Jusque-là, les tribus nordiques d’hommes rouges n’avaient jamais vu d’hommes plus proches des blancs que les Esquimaux. » LU 79:5.7
Proposition. Après avoir chassé l’homme rouge en Amérique du Nord, les Chinois ont chassé les Andites en Sibérie et au Turkestan.
« Quelque temps après avoir repoussé les hommes rouges en Amérique du Nord, les Chinois, en expansion, chassèrent les Andonites des vallées fluviales d’Asie orientale en les repoussant vers le nord, en Sibérie, et vers l’ouest, au Turkestan, où ils entrèrent bientôt en contact avec la culture supérieure des Andites. » LU 79:6.1
Proposition. En Birmanie et en Indochine, les cultures de l’Inde et de la Chine se sont mélangées.
« En Birmanie et dans la péninsule d’Indochine, les cultures de l’Inde et de la Chine se mêlèrent pour donner naissance aux civilisations successives de ces régions. La race verte disparue a persisté dans ces pays en plus grande proportion que nulle part ailleurs dans le monde. » LU 79:6.2
Proposition. La supériorité de la race jaune provenait de quatre facteurs.
« La supériorité de l’ancienne race jaune était due à quatre grands facteurs : »
« 1. Le facteur génétique. Contrairement à leurs cousins bleus d’Europe, les races jaune et rouge avaient toutes deux échappé, dans une large mesure, au mélange avec des souches humaines dégradées. Les Chinois du nord, déjà renforcés par de petits apports des lignées supérieures rouges et andoniques, devaient bientôt bénéficier d’un afflux considérable de sang andite. Les Chinois du sud ne furent pas aussi favorisés sous ce rapport. Ils avaient longtemps souffert d’avoir absorbé trop d’éléments de la race verte, et ils allaient encore être affaiblis plus tard par l’infiltration de nuées de peuplades inférieures chassées des Indes par l’invasion dravidienne-andite. Il y a aujourd’hui, en Chine, une différence marquée entre les races du nord et celles du sud. »
« 2. Le facteur social. La race jaune apprit de bonne heure la valeur de la paix entre compatriotes. Son caractère pacifique lui permit d’accroitre sa population au point de répandre sa civilisation parmi des millions d’individus. Entre l’an 25 000 et l’an 5 000 av. J.-C., la masse d’hommes la plus hautement civilisée d’Urantia se trouvait dans le centre et le Nord de la Chine. Les hommes jaunes furent les premiers à réaliser une solidarité raciale — les premiers à atteindre une civilisation culturelle, sociale et politique sur une grande échelle. »
« 3. Le facteur spirituel. Durant l’ère des migrations andites, les Chinois comptaient parmi les peuples les plus spiritualistes de la terre. Leur longue adhésion au culte de la Vérité Unique proclamée par Singlangton les maintenait à l’avant-garde de la plupart des autres races. Le stimulant d’une religion progressive et avancée est souvent un facteur décisif du développement culturel. Tandis que l’Inde languissait, la Chine allait de l’avant sous le stimulant vivifiant d’une religion dans laquelle la vérité était enchâssée comme Déité suprême. »
« 4.Le facteur géographique. La Chine est protégée à l’ouest par des montagnes et à l’est par l’océan Pacifique. C’est seulement au nord qu’elle est ouverte aux attaques ; or, depuis l’époque des hommes rouges jusqu’à l’arrivée des descendants ultérieurs des Andites, le nord ne fut jamais occupé par une race agressive. » LU 79:6.6-8,10,12
Proposition. Il existe trois classes générales d’institutions humaines.
« Toutes les institutions humaines répondent à quelque besoin social, passé ou présent, bien que leur développement excessif amoindrisse infailliblement la valeur propre de l’individu en éclipsant la personnalité et en restreignant les initiatives. L’homme devrait contrôler ses institutions et non se laisser dominer par ces créations d’une civilisation qui progresse. »
« Les institutions humaines appartiennent à trois classes générales : »
« 1. Les institutions d’autoconservation. Ces institutions comprennent les pratiques nées de la faim et des instincts de préservation de soi qui lui sont liés. Nous citerons l’industrie, la propriété, la guerre d’intérêt et toute la machinerie régulatrice de la société. Tôt ou tard, l’instinct de la peur conduit à établir ces institutions de survivance au moyen de tabous, de conventions et de sanctions religieuses. Mais la peur, l’ignorance et la superstition ont joué un rôle prédominant dans la création et le développement ultérieur de toutes les institutions humaines. »
« 2. Les institutions d’autoperpétuation. Ce sont les créations de la société nées de l’appétit sexuel, de l’instinct maternel et des sentiments affectifs supérieurs des races. Elles embrassent les sauvegardes sociales du foyer et de l’école, de la vie familiale, de l’éducation, de l’éthique et de la religion. Elles comprennent les coutumes du mariage, la guerre défensive et l’édification des foyers. »
« 3. Les pratiques de satisfaction égoïste. Ce sont les pratiques nées des tendances à la vanité et des sentiments d’orgueil ; elles comprennent les coutumes d’habillement et de parure personnelle, les usages sociaux, les guerres de prestige, la danse, les amusements, les jeux et d’autres formes de plaisirs sensuels. Mais la civilisation n’a jamais produit d’institutions spéciales pour les satisfactions égoïstes. » LU 69:1.1-5
Proposition. Après la dernière migration andite, la culture a décliné dans la vallée de l’Euphrate - le centre de la civilisation s’est déplacé vers le Nil.
« Depuis l’époque des migrations andites finales, la culture déclina dans la vallée de l’Euphrate, et le centre immédiat de la civilisation passa dans la vallée du Nil. L’Égypte succéda à la Mésopotamie comme quartier général du groupe le plus évolué de la terre. » LU 80:6.1
Proposition. Vers 12 000 av. J.-C., une brillante tribu d’Andites — Vanite-Nodite — s’établit en Crète. C’étaient des ouvriers habiles.
« Vers l’an 12 000 av. J.-C., une brillante tribu d’Andites émigra en Crète. Ce fut la seule ile colonisée de si bonne heure par un groupe aussi supérieur, et il s’écoula près de deux-mille ans avant que les descendants de ces marins se répandissent dans les iles voisines. Ce groupe était composé d’Andites, de petite taille et à tête étroite, qui s’étaient mariés avec des Nodites septentrionaux de la branche vanite. Ils mesuraient tous moins d’un mètre quatre-vingt de haut et avaient été littéralement chassés du continent par leurs compagnons plus grands, mais inférieurs. Ces immigrants en Crète étaient fort habiles dans les arts du tissage, des métaux, de la poterie, de la plomberie et de l’emploi de la pierre comme matériau de construction. Ils utilisaient l’écriture et vivaient de l’élevage et de l’agriculture. » LU 80:7.2
Proposition. Deux mille ans après la colonisation de la Crète, un groupe de grands Adamsonites s’installa en Grèce. Ce groupe de 375 était dirigé par Sato.
« Près de deux-mille ans après la colonisation de la Crète, un groupe de descendants d’Adamson, de haute stature, parvint en Grèce par les iles septentrionales en venant à peu près directement de son foyer des hautes terres du Nord de la Mésopotamie. Ces ancêtres des Grecs furent conduits vers l’occident par Sato, un descendant direct d’Adamson et de Ratta. »
« Le groupe qui s’établit finalement en Grèce se composait de trois-cent-soixante-quinze personnes choisies et supérieures faisant partie de la fin de la seconde civilisation des Adamsonites. Ces lointains descendants d’Adamson comprenaient les lignées alors les plus précieuses des races blanches émergentes. Leur intelligence était d’un ordre élevé et, du point de vue physique, ils étaient les plus beaux spécimens d’hommes depuis l’époque du premier Éden. » LU 80:7.3-4
Proposition. La civilisation d’Urantia repose sur quinze facteurs :
- Circonstances naturelles.
- Biens d’équipement.
- Connaissances scientifiques.
- Ressources humaines.
- Efficacité des ressources matérielles.
- Efficacité du langage.
- Efficacité des dispositifs mécaniques.
- Le caractère des porte-flambeaux.
- Les idéaux raciaux.
- Coordination des spécialistes.
- Les procédés pour trouver des emplois.
- L’ouverture à la coopération.
- Le commandement efficace et sage.
- Changements sociaux.
- Les mesures préventives contre les brusques déclins en périodes de transition. Voir : LU 81:6.3-44
Proposition. L’économie d’un monde ancré dans la lumière et la vie est menée sur un plan défini.
« Un gouvernement humain pour la conduite des affaires matérielles continue à fonctionner pendant tout cet âge de progrès et de perfection relatifs. Sur un monde que j’ai récemment visité et qui en était au premier stade de lumière et de vie, les activités publiques étaient financées par la technique de la dime. Chaque travailleur adulte — et tous les citoyens valides travaillant à quelque chose — payaient dix pour cent de leurs revenus ou de leurs plus-values au trésor public qui en disposait de la manière suivante : »
« 1. Trois pour cent étaient dépensés pour la promotion de la vérité — science, éducation et philosophie. »
« 2. Trois pour cent étaient consacrés à la beauté — jeux, loisirs sociaux et arts. »
« 3. Trois pour cent étaient consacrés à la bonté — services sociaux, altruisme et religion. »
« 4. Un pour cent était affecté aux réserves d’assurance contre le risque d’incapacité de travail résultant d’accidents, de maladies, de vieillesse ou de désastres inéluctables. » LU 55:3.2-6
Proposition. En matière de choix de survie éternelle, la volonté humaine est absolument souveraine.
« … Nul autre être, nulle force, nul créateur ou agent dans le vaste univers des univers ne peuvent interférer à un degré quelconque dans la souveraineté absolue du libre arbitre humain opérant dans les domaines d’option concernant la destinée éternelle de la personnalité du mortel qui choisit. Quant à la survie éternelle, Dieu a décrété que la volonté matérielle et humaine était souveraine, et ce décret est absolu. » LU 5:6.8
Proposition. La moralité n’est jamais avancée par la loi ou la force. Elle dépend du libre arbitre personnel et se propage par la contagion du contact personnel avec des personnes moralement parfumées. personnes.
« On ne peut jamais faire progresser la moralité par la loi ou par la force. Elle est une affaire personnelle et de libre arbitre. Il faut qu’elle se propage par contagion entre personnes qui répandent une atmosphère de beauté morale, et personnes moins sensibles moralement, mais cependant désireuses dans une certaine mesure de faire la volonté du Père. » LU 16:7.9
Proposition. Beaucoup de problèmes de l’homme proviennent du fait qu’il fait partie de la nature – pourtant il transcende la nature, puisqu’une étincelle d’infini réside en lui.
« Maintes difficultés temporelles des mortels proviennent de leur double relation avec le cosmos. L’homme est une partie de la nature — il existe dans la nature — et, cependant, il est capable de transcender la nature. L’homme est fini, mais il est habité par une étincelle d’infinité. Cette situation double ne fournit pas seulement un potentiel pour le mal, mais elle engendre aussi de nombreuses situations sociales et morales empreintes de beaucoup d’incertitudes et de bon nombre de soucis. » LU 111:6.1
Proposition. La dotation spirituelle de l’homme est uniforme et unique, peu importe à quel point les personnes peuvent différer intellectuellement, socialement, économiquement et même moralement.
« Quelles que soient les différences entre les mortels d’Urantia dans leurs chances et dotations intellectuelles, sociales, économiques, et même morales, n’oubliez pas que leur dotation spirituelle est uniforme et unique. Ils bénéficient tous de la même présence divine du don venu du Père, et ils ont tous le privilège égal de pouvoir rechercher une communion personnelle intime avec cet esprit intérieur d’origine divine. Ils peuvent tous également choisir d’accepter les directives spirituelles uniformes de ces Moniteurs de Mystère. » LU 5:1.5
Proposition. Le système mental-énergétique de l’homme entoure un noyau spirituel, et une telle relation constitue le potentiel de la personnalité éternelle.
« Les mortels ont un noyau d’esprit. Le mental est un système d’énergie personnelle existant autour d’un noyau d’esprit divin et fonctionnant dans un environnement matériel. Cette relation vivante entre le mental personnel et l’esprit constitue le potentiel universel de personnalité éternelle. Des difficultés réelles, des déceptions durables, des défaites sérieuses ou la mort inéluctable ne peuvent survenir que si des concepts égocentriques prétendent évincer complètement le pouvoir gouvernant du noyau spirituel central, ce qui disloque le plan cosmique d’identité de la personnalité. » LU 12:9.6
Proposition. Les mortels évolutionnaires peuvent réaliser le fait de foi de la filiation avec Dieu à cause de :
« La présence du Saint-Esprit de la Fille de l’Univers de l’Esprit Infini, celle de l’Esprit de Vérité du Fils de l’Univers du Fils Éternel, et celle de l’Esprit Ajusteur du Père Paradisiaque dans et avec un mortel évolutionnaire dénotent une symétrie de dotation et de ministère spirituels, et qualifient ce mortel pour réaliser consciemment le fait qu’il est fils de Dieu par la foi. » LU 34:5.7
Proposition. Après votre résurrection morontielle, l’Ajusteur de Pensée rappellera tous vos souvenirs de valeur spirituelle.
« L’Ajusteur de Pensée ne vous rappellera et ne vous répètera que les souvenirs et les expériences formant une partie essentielle de votre carrière universelle. Si l’Ajusteur a été associé à l’évolution de quoi que ce soit dans le mental humain, alors ces expériences dignes d’intérêt survivront dans la conscience éternelle de l’Ajusteur. Toutefois, une grande partie de votre vie passée et de vos souvenirs n’ayant ni signification spirituelle ni valeur morontielle, périront avec le cerveau matériel. Bien des expériences matérielles disparaitront comme d’anciens échafaudages vous ayant servi de pont pour passer au niveau morontiel et n’ayant désormais plus d’utilité dans l’univers. … » LU 112:5.22
Proposition. Les relations de personnalité ont une valeur cosmique et persisteront toujours. Sur les mondes des maisons, vous connaîtrez et serez connus.
« … Mais la personnalité et les relations entre personnalités ne sont jamais des échafaudages ; la mémoire humaine des relations de personnalités a une valeur cosmique et persistera. Sur les mondes des maisons, non seulement vous connaitrez et serez connus de ceux qui furent vos associés dans la courte mais mystérieuse vie physique sur Urantia, mais vous vous les rappellerez et ils se souviendront de vous. » LU 112:5.22
Proposition. Le libre arbitre relatif de la conscience de soi humaine se manifeste dans sept directions.
« Le libre arbitre relatif qui caractérise la conscience de soi de la personnalité humaine se trouve engagé dans les cas suivants : »
« 1. Décision morale, la plus haute sagesse. »
« 2. Choix spirituel, le discernement de la vérité. »
« 3. Amour désintéressé, le service fraternel. »
« 4. Coopération intentionnelle, la loyauté de groupe. »
« 5. Perspicacité cosmique, la compréhension des significations universelles. »
« 6. Consécration de la personnalité, la dévotion à faire de tout cœur la volonté du Père. »
« 7. L’adoration, quand on poursuit sincèrement les valeurs divines et que l’on aime de tout son cœur le divin Donateur des Valeurs. » LU 16:8.7-14
Proposition. Le mortel habité par un Ajusteur à l’esprit cosmique possède la réalisation innée de la réalité physique, mentale et spirituelle. Les créatures volontaires sont ainsi équipées pour discerner le fait, la loi et l’amour de Dieu.
« La créature personnelle dotée de mental cosmique et habitée par un Ajusteur possède la faculté innée de reconnaitre et de réaliser la réalité de l’énergie, la réalité du mental et la réalité de l’esprit. La créature volitive est ainsi équipée pour distinguer le fait de Dieu, la loi de Dieu et l’amour de Dieu. À part ces trois éléments inaliénables de la conscience humaine, toute expérience humaine est vraiment subjective, excepté cette réalisation intuitive de validité attachée à l’unification de ces trois réactions de récognition cosmique de réalité d’univers. » LU 16:9.1
Proposition. La conscience de soi est en réalité une expérience commune — Dieu et l’homme. Dans l’esprit humain, quatre réalités sont inhérentes.
« La conscience de soi est en essence une conscience communautaire : Dieu et l’homme, Père et fils, Créateur et créature. Dans la conscience humaine de soi, quatre réalisations de réalités d’univers sont latentes et inhérentes : »
« 1. La recherche de la connaissance, la logique scientifique. »
« 2. La recherche des valeurs morales, le sens du devoir. »
« 3. La recherche des valeurs spirituelles, l’expérience religieuse. »
« 4. La recherche des valeurs de personnalité, l’aptitude à reconnaitre la réalité de Dieu en tant que personnalité et la réalisation simultanée de nos relations fraternelles avec les personnalités de nos semblables. » LU 16:9.9-13
Proposition. Lorsque l’esprit humain tente d’approcher le supérieur à partir de l’inférieur, que ce soit en biologie ou en théologie, il rencontre quatre dangers.
« Quand le mental humain entreprend de suivre la technique philosophique consistant à partir de l’inférieur pour s’approcher du supérieur, soit en biologie soit en théologie, il court toujours le danger de commettre quatre erreurs de raisonnement : »
« 1. Il peut manquer totalement de percevoir le but évolutionnaire final et accompli de l’aboutissement personnel ou de la destinée cosmique. »
« 2. Il peut commettre l’erreur philosophique suprême en simplifiant à l’excès la réalité cosmique évolutionnaire (expérientielle), ce qui conduit à déformer les faits, à pervertir la vérité et à concevoir faussement les destinées. »
« 3. L’étude des causes est la lecture approfondie de l’histoire. Mais il ne suffit pas de savoir comment un être est devenu ce qu’il est pour comprendre intelligemment son présent statut et son vrai caractère. »
« 4. L’histoire seule ne réussit pas à révéler convenablement le développement futur — la destinée. Les origines finies sont utiles, mais seules les causes divines révèlent les effets finals. Les fins éternelles ne se montrent pas dans les commencements temporels. On ne peut véritablement interpréter le présent qu’à la lumière de la corrélation du passé et du futur. » LU 19:1.7-11
Proposition. Nous employons la méthode d’approcher l’homme en souillant avec la source paradisiaque et le centre de toute personnalité et. réalité cosmique.
« Pour les raisons ci-dessus et pour d’autres encore, nous employons donc la technique consistant à aborder l’homme et ses problèmes planétaires, en entreprenant le voyage dans l’espace-temps à partir de l’infinie, éternelle et divine Source-Centre Paradisiaque de toute réalité de personnalité et de toute existence cosmique. » LU 19:1.12
Proposition. Nous savons beaucoup de choses sur la personnalité, mais elles ne fournissent pas de définition.
« Il serait sans doute présomptueux de tenter de définir la personnalité, mais il pourrait être utile de remémorer certaines choses connues à son sujet : »
« 1. La personnalité est cette qualité dans la réalité qui est conférée par le Père Universel lui-même, ou par l’Acteur Conjoint agissant pour le Père. »
« 2. Elle peut être conférée à tout système énergétique vivant qui inclut le mental ou l’esprit. »
« 3. Elle n’est pas entièrement soumise aux entraves des causes antécédentes. Elle est relativement créative ou cocréative. »
« 4. Quand elle est conférée à des créatures matérielles évolutionnaires, elle fait que l’esprit s’efforce de maitriser l’énergie-matière par l’intermédiaire du mental. »
« 5. Alors qu’elle est dépourvue d’identité, la personnalité peut unifier l’identité de tout système énergétique vivant. »
« 6. Sa sensibilité au circuit de personnalité est seulement qualitative, contrairement à celle des trois énergies qui sont à la fois qualitativement et quantitativement sensibles à la gravité. »
« 7. La personnalité est invariante en présence du changement. »
« 8. Elle peut faire un don à Dieu — la consécration du libre arbitre à faire la volonté de Dieu. »
« 9. Elle est caractérisée par la moralité — la conscience de la relativité des relations avec d’autres personnes. Elle discerne des niveaux de conduite et fait parmi eux un choix judicieux. »
« 10. La personnalité est unique, absolument unique : elle est unique dans le temps et l’espace ; elle est unique dans l’éternité et au Paradis ; elle est unique lorsqu’elle est conférée — il n’en existe pas de copies ; elle est unique à tout moment de l’existence ; elle est unique par rapport à Dieu — qui ne fait pas acception de personnes, mais qui ne les additionne pas non plus, car elles ne sont pas additionnables — elles sont associables, mais non totalisables. »
« 11. La personnalité réagit directement à la présence d’une autre personnalité. »
« 12. Elle est un élément qui peut être ajouté à l’esprit, ce qui illustre la primauté du Père par rapport au Fils. (Le mental n’a pas besoin d’être ajouté à l’esprit). »
« 13. La personnalité peut survivre au décès physique avec l’identité dans l’âme survivante. L’Ajusteur et la personnalité sont invariants ; la relation entre les deux (dans l’âme) n’est que changement, évolution continue ; et, si ce changement (la croissance) cessait, ce serait la fin de l’âme. »
« 14. La personnalité a une conscience unique du temps, quelque chose d’autre que la perception du temps par le mental ou l’esprit. » LU 112:0.2-16
Proposition. Toutes les phases de la personnalité sont potentiellement cocréationnelles. L’identité peut être associée à un modèle, mais la personnalité est associée à des systèmes énergétiques vivants.
« Tous les ordres et phases subinfinis de personnalité sont accessibles à l’association et sont potentiellement cocréateurs. Le prépersonnel, le personnel et le superpersonnel sont tous liés ensemble par un potentiel mutuel d’aboutissement coordonné, d’accomplissement progressif et de capacité cocréatrice ; mais jamais l’impersonnel ne se transmue directement en personnel. La personnalité n’est jamais spontanée ; elle est le don du Père du Paradis. La personnalité est surimposée à l’énergie et n’est associée qu’à des systèmes d’énergie vivants ; l’identité peut être associée à des archétypes d’énergie non vivants. » LU 0:5.4
Proposition. La personnalité n’est pas le corps, l’esprit, l’esprit ou l’âme. C’est la réalité immuable d’une expérience de créature autrement en constante évolution.
« La personnalité. La personnalité de l’homme mortel n’est ni corps, ni mental, ni esprit ; elle n’est pas non plus l’âme. La personnalité est la seule réalité invariante dans l’expérience constamment changeante d’une créature ; et elle unifie tous les autres facteurs associés de l’individualité. La personnalité est le don unique conféré par le Père Universel aux énergies vivantes et associées de la matière, du mental et de l’esprit, et qui survit avec la survivance de l’âme morontielle. » LU 0:5.11
Proposition. La personnalité humaine est l’ombre-image de l’espace-temps projetée par la personnalité du Créateur et doit être interprétée en termes de substance.
« La personnalité humaine est l’ombre-image projetée dans l’espace-temps par la personnalité du divin Créateur. Or, nulle actualité ne saurait être comprise convenablement par l’examen de son ombre. Il faudrait interpréter les ombres en fonction de la vraie substance. » LU 1:6.1
Proposition. Les mortels d’Urantia sont dotés d’une personnalité de type finimortel fonctionnant au niveau des fils ascendants de Dieu.
« Le Père Universel confère la personnalité à de nombreux ordres d’êtres qui ont leurs activités sur divers niveaux d’actualité de l’univers. Les êtres humains d’Urantia sont dotés d’une personnalité du type mortel-fini fonctionnant au niveau des fils ascendants de Dieu. » LU 16:8.1
Proposition. L’octroi de la personnalité est antérieur à l’octroi des Ajusteurs de Pensée.
« La personnalité est un don unique de nature originale dont l’existence est indépendante de l’octroi des Ajusteurs de Pensée et antérieure à cet octroi. Néanmoins, la présence de l’Ajusteur accroit effectivement la manifestation qualitative de la personnalité. … » LU 16:8.3
Proposition. La personnalité est cette caractéristique d’un individu que nous connaissons.
« … La personnalité est cette caractéristique de l’individu que nous connaissons et qui nous permettra de l’identifier dans un avenir indéterminé indépendamment de la nature et de l’étendue des changements qui se sont produits dans sa forme, son mental ou son statut d’esprit. La personnalité est cette part de l’individu qui nous permet de reconnaitre et d’identifier positivement cette personne comme celle que nous avons précédemment connue, même si elle a beaucoup changé par suite de modifications dans le véhicule d’expression et de manifestation de sa personnalité. » LU 16:8.4
Proposition. La personnalité de la créature se distingue par la conscience de soi et le libre arbitre relatif.
« La personnalité de la créature se distingue par deux phénomènes spontanés et caractéristiques du comportement réactif d’un mortel : la conscience de soi et le libre arbitre relatif qui lui est associé. » LU 16:8.5
Proposition. La conscience de soi est la conscience intellectuelle de l’actualité de la personnalité et comprend la capacité de reconnaître d’autres personnalités.
« La conscience de soi consiste à se rendre compte intellectuellement de l’actualité de la personnalité. Elle inclut l’aptitude à reconnaitre la réalité d’autres personnalités. Elle dénote que l’on est capable d’une expérience individualisée dans et avec les réalités cosmiques, ce qui équivaut à atteindre le statut d’identité dans les relations de personnalité de l’univers. … » LU 16:8.6
Proposition. La personnalité confère la citoyenneté cosmique et la capacité de réagir aux réalités cosmiques.
« … L’effusion du don divin de la personnalité sur un tel mécanisme de mortel doté d’un mental lui confère la dignité de citoyen cosmique et permet à cette créature mortelle de réagir dorénavant à la récognition constitutive des trois réalités mentales fondamentales du cosmos : »
« 1. La récognition mathématique ou logique de l’uniformité de la causalité physique. »
« 2. La récognition raisonnée de l’obligation de se conduire moralement. »
« 3. La compréhension, par la foi, de la communion avec la Déité, associée au service, expression de l’amour, de l’humanité. » LU 16:8.15-18
Proposition. La pleine reconnaissance de la dotation de la personnalité est la réalisation de la parenté avec la Déité – la filiation avec Dieu.
« La pleine fonction de cette dotation de personnalité est le commencement de la réalisation de la parenté avec la Déité. Une telle individualité habitée par un fragment prépersonnel de Dieu le Père est, en vérité et en fait, un fils spirituel de Dieu. … » LU 16:8.19
Proposition. Tout au long de votre ascension évolutive, il y a une partie de vous qui reste inchangée : votre personnalité.
« … Pendant tous ces âges et stades successifs de croissance évolutionnaire, une partie de vous reste toujours absolument inchangée ; c’est la personnalité — la permanence en présence du changement. » LU 112:0.1
Proposition. La personnalité fonctionne sur trois plans cosmiques, les phases de l’univers.
« La personnalité est conférée par le Père Universel à ses créatures en tant que don potentiellement éternel. Un tel don divin est destiné à fonctionner sur de nombreux niveaux et dans des situations d’univers successives allant de l’humble fini jusqu’au plus haut absonite, et même jusqu’aux frontières de l’absolu. La personnalité joue ainsi un rôle sur trois plans cosmiques ou dans trois phases de l’univers : »
« 1. Statut de position. La personnalité fonctionne avec une égale efficacité dans l’univers local, dans le superunivers et dans l’univers central. »
« 2. Statut de signification. La personnalité joue un rôle effectif sur les niveaux du fini, de l’absonite et même empiétant sur l’absolu. »
« 3. Statut de valeur. La personnalité peut être réalisée expérientiellement dans les domaines progressifs du matériel, du morontiel et du spirituel. » LU 112:1.1-4
Proposition. Seules trois des sept dimensions de la personnalité sont réalisables au niveau fini.
« Le type de personnalité conféré aux mortels d’Urantia a un potentiel de sept dimensions d’expression du moi ou de réalisation de la personne. Ces phénomènes dimensionnels sont réalisables à raison de trois sur le niveau fini, trois sur le niveau absonite et un sur le niveau absolu. Sur les niveaux subabsolus, cette septième dimension, ou dimension de totalité, peut être expérimentée en tant que fait de la personnalité. Cette dimension suprême est un absolu associable et, bien que n’étant pas infinie, elle possède un potentiel dimensionnel permettant une pénétration subinfinie de l’absolu. » LU 112:1.9
Proposition. L’homme est une créature sociale. La personnalité aspire à l’appartenance.
« La personnalité agit difficilement dans l’isolement. L’homme est, par naissance, une créature sociable ; il est dominé par un désir ardent d’appartenance. Il est littéralement vrai « qu’aucun homme ne vit pour lui-même ». » LU 112:1.16
Proposition. La personnalité signifie l’unification de tous les facteurs de la réalité.
« Mais le concept de la personnalité, en tant que signifiant la totalité de la créature qui vit et fonctionne, représente beaucoup plus que l’intégration de relations ; ce concept signifie l’unification de tous les facteurs de la réalité en même temps que la coordination des relations. Entre deux objets, il existe des relations, mais trois objets ou davantage aboutissent à un système, et un système représente beaucoup plus que des relations élargies ou complexes. Cette distinction est capitale, car, dans un système cosmique, les membres individuels ne sont pas reliés les uns aux autres autrement que par rapport au tout, et grâce à l’individualité de ce tout. » LU 112:1.17
Proposition. Venant de Dieu, la personnalité de l’homme est éternelle, mais quant à l’identité, elle est conditionnée par le choix de l’homme de survivre.
« Ce qui vient du Père est éternel comme le Père, et ceci est tout aussi vrai pour la personnalité, que Dieu donne en vertu du choix de son libre arbitre, que pour le divin Ajusteur de Pensée, fragment actuel de Dieu. La personnalité de l’homme est éternelle, mais, quant à l’identité, c’est une réalité éternelle conditionnée. Du fait qu’elle est apparue en réponse à la volonté du Père, la personnalité atteindra une destinée de Déité, mais l’homme doit choisir s’il sera présent ou non à l’aboutissement de cette destinée. À défaut de choix positif, la personnalité atteint directement la Déité expérientielle en devenant une partie de l’Être Suprême. Le cycle est préordonné, mais la participation de l’homme à ce cycle est optionnelle, personnelle et expérientielle. » LU 112:5.2
Proposition. Les fils de la foi vivent et travaillent à des niveaux bien au-dessus des conflits d’impulsions physiques incontrôlées.
« Ces hommes et ces femmes connaissant Dieu et nés de l’Esprit n’éprouvent pas de conflit plus intense avec leur nature mortelle que les habitants des mondes les plus normaux, les planètes qui n’ont jamais été souillées par le péché ni touchées par la rébellion. Les fils par la foi travaillent sur des niveaux intellectuels et vivent sur des plans spirituels très au-dessus des conflits produits par des désirs physiques effrénés ou anormaux. … » LU 34:7.7
Proposition. Les pulsions normales des êtres animaux ne sont pas en conflit sérieux avec une haute réalisation spirituelle.
« … Les impulsions normales d’un être animal et les appétits et les élans naturels de sa nature physique ne sont pas en conflit avec les aboutissements spirituels même les plus élevés, excepté dans le mental des personnes ignorantes, mal renseignées ou des personnes malheureusement consciencieuses à l’excès. » LU 34:7.7
Proposition. Les sentiments d’insécurité de l’homme découlent des différences entre ses natures physique et spirituelle. Seule la foi peut le soutenir dans ces perplexités.
« Il est tout naturel que l’homme mortel soit harcelé de sentiments d’insécurité quand il se voit inextricablement lié à la nature, alors qu’il possède des pouvoirs spirituels qui transcendent entièrement toutes les choses temporelles et finies. Seule la confiance religieuse — la foi vivante — peut soutenir l’homme au milieu de ces problèmes difficiles et troublants. » LU 111:6.8
Proposition. A mesure que les mondes passent du premier au septième stade de lumière et de vie, ils saisissent successivement la réalisation de la réalité de Dieu le Septuple.
« À mesure que les mondes ancrés dans la lumière et la vie progressent depuis le stade initial jusqu’à la septième époque, leurs habitants cherchent successivement à réaliser la réalité de Dieu le Septuple en allant de l’adoration du Fils Créateur vers l’adoration de son Père du Paradis. Tout au cours du septième stade de l’histoire de ces mondes, les mortels, qui progressent constamment, croissent dans la connaissance de Dieu le Suprême en discernant vaguement la réalité du ministère dominant de Dieu l’Ultime. » LU 56:10.1
Proposition. Tous ces accomplissements sont atteints avant même que les mortels entrent dans la carrière morontielle.
« Telle est l’histoire du but magnifique des efforts des mortels sur les mondes évolutionnaires, et tout cela a lieu avant même que les hommes n’entreprennent leur carrière morontielle ; tout ce splendide développement peut être atteint par des mortels matériels sur des mondes habités, lors du tout premier stade de leur carrière éternelle et incompréhensible pour s’élever au Paradis et atteindre la divinité. » LU 55:6.7
Proposition. La poursuite principale de ces mortels est la réalisation de la vérité, de la beauté et de la bonté - la philosophie, la cosmologie et la divinité.
« Durant tout cet âge glorieux, la recherche principale des mortels en progrès est la quête d’une meilleure compréhension et d’une réalisation plus complète des éléments compréhensibles de la Déité — la vérité, la beauté et la bonté. Cela représente l’effort des hommes pour discerner Dieu dans le mental, la matière et l’esprit. Et, à mesure que les mortels poursuivent cette quête, ils se trouvent de plus en plus absorbés dans l’étude expérientielle de la philosophie, de la cosmologie et de la divinité. » LU 56:10.2
Proposition. L’ère de lumière et de vie est inaugurée par les Fils Instructeurs de la Trinité.
« Cette ère de lumière et de vie inaugurée par les Fils Instructeurs à la fin de leur mission planétaire terminale se poursuit indéfiniment sur les mondes habités. Les actes judiciaires des Fils Magistraux peuvent diviser chaque stade progressif de statut confirmé en une succession de dispensations, mais tous ces actes judiciaires sont purement techniques et ne modifient en rien le cours des évènements planétaires. » LU 55:0.2
Proposition. Lorsqu’il est finalement installé dans la lumière et la vie, un monde reçoit le temple morontiel et le Prince Planétaire est élevé au rang de Souverain Planétaire.
« La présence d’un temple morontiel sur la capitale d’un monde habité est le certificat d’admission de cette sphère aux âges confirmés de lumière et de vie. Avant que les Fils Instructeurs ne quittent un monde à la fin de leur mission terminale, ils inaugurent cette époque finale d’aboutissement évolutionnaire ; ils président au jour où « le saint temple descend sur la terre ». Cet évènement marque l’aurore de l’ère de lumière et de vie ; il est toujours honoré par la présence personnelle du Fils d’effusion Paradisiaque de la planète, lequel vient assister à ce grand jour. C’est dans ce temple d’une beauté sans égale que Le Fils Paradisiaque d’effusion élève celui qui fut si longtemps le Prince Planétaire au rang de Souverain Planétaire et investit ce fidèle Fils Lanonandek de nouveaux pouvoirs et d’une autorité plus étendue sur les affaires planétaires. Le Souverain du Système est également présent et prend la parole pour confirmer ces déclarations. » LU 55:1.1
Proposition. La translation des mortels vivants se fait par le feu dévorant de la fusion de l’Ajusteur.
« Le temple morontiel sert aussi de lieu de réunion pour assister au transfert des mortels vivants à l’existence morontielle. C’est parce que le temple de transfert est construit en matériaux morontiels qu’il n’est pas détruit par la gloire éclatante du feu consumant qui anéantit si complètement le corps physique des mortels qui font l’expérience de la fusion définitive avec leur Ajusteur divin. Sur une grosse sphère, ces éclairs de départ sont presque continus et, à mesure que le nombre des transferts augmente, on construit, dans différentes zones de la planète, des sanctuaires auxiliaires de vie morontielle. Il n’y a pas longtemps, j’ai séjourné sur un monde très septentrional où vingt-cinq de ces sanctuaires morontiels étaient en fonction. » LU 55:1.5
Proposition. La fréquence de la traduction de l’état mortel à l’état morontiel augmente à mesure que le statut évolutif d’un monde progresse.
« Cette expérience de transfert de la vie matérielle à l’état morontiel — la fusion de l’âme immortelle avec l’Ajusteur intérieur — a lieu avec une fréquence qui s’accroit proportionnellement au progrès évolutionnaire de la planète. … » LU 55:2.2
Proposition. La famille et les amis d’un candidat à la fusion se rassemblent dans le temple morontiel pour attendre « l’éclair de vie » délivrant l’ascendeur des liens de la chair.
« Quand la famille, les amis et le groupe de travail du candidat à la fusion se sont réunis dans le temple morontiel, ils se répartissent autour de la scène centrale où les candidats à la fusion se reposent en causant librement avec leurs amis rassemblés. Un cercle intermédiaire de personnalités célestes est mis en place pour protéger les mortels matériels de l’action des énergies qui se manifestent au moment où jaillit « l’éclair de vie » délivrant des liens de la chair mortelle le candidat à l’ascension. Cet éclair opère sur le mortel évolutionnaire toutes les transformations que la mort naturelle effectue sur ceux qu’elle délivre de la chair. » LU 55:2.4
Proposition. Un avis préalable de la fusion de l’Ajusteur peut être donné afin que le candidat puisse se préparer au départ planétaire.
« Plus tard encore dans l’ère de lumière et de vie, les créatures médianes ou leurs associés sentent l’approche de l’état où une âme va probablement s’unir avec son Ajusteur. Ils le signifient aux gardiens de la destinée qui, à leur tour, communiquent le renseignement au groupe finalitaire sous la juridiction duquel le mortel travaille. Ensuite, le Souverain Planétaire invite ce mortel à se démettre de toutes ses fonctions planétaires, à faire ses adieux à son monde d’origine et à se présenter au temple intérieur du Souverain Planétaire pour y attendre le transit morontiel, l’éclair de transfert entre le domaine matériel de l’évolution et le niveau morontiel de progression préspirituelle. » LU 55:2.3
Proposition. Le mortel translaté passe par le transit de l’Ajusteur vers le monde morontiel approprié.
« Après l’éclair de fusion, les observateurs mortels ne peuvent plus rien voir de leurs compagnons transférés. Les âmes transférées se rendent directement par transit d’Ajusteurs à la salle de résurrection du monde approprié d’éducation morontielle. Les affaires concernant le transfert de mortels vivants au monde morontiel sont supervisées par un archange affecté à la sphère le jour où celle-ci a été ancrée dans la lumière et la vie. » LU 55:2.7
Proposition. Depuis les mondes des âges florissants de la lumière et de la vie, les mortels saisis par le Fils contournent la majeure partie de la vie morontielle, commençant leur ascension semi-spirituelle sur les mondes du siège de l’univers.
« Les âmes transférées durant les âges d’épanouissement des sphères ancrées ne passent pas par les mondes des maisons. Elles ne séjournent pas non plus sur les mondes morontiels du système ou de la constellation en tant qu’étudiants. Elles ne passent par aucune des phases primitives de la vie morontielle. Ces ascendeurs mortels sont les seuls qui évitent d’aussi près la transition morontielle entre l’existence matérielle et le statut semi-spirituel. L’expérience initiale de ces mortels saisis-par-le-Fils dans leur carrière ascendante a lieu dans les services des mondes de progression du siège de l’univers local. Partant ensuite de ces mondes d’étude de Salvington, ils retournent comme instructeurs sur les mondes qu’ils ont court-circuités et se dirigent ensuite vers l’intérieur, vers le Paradis, par la route établie pour l’ascension des mortels. » LU 55:2.9
Proposition. Les handicaps d’Urantia pour atteindre le statut de lumière et de vie sont nombreux et variés.
« Le grand handicap auquel Urantia doit faire face pour atteindre la haute destinée planétaire de lumière et de vie provient des problèmes de la maladie, de la dégénérescence, de la guerre, des races multicolores et du multilinguisme. » LU 55:3.21
Proposition. Pour progresser au-delà du premier stade de lumière et de vie, un monde doit avoir une langue, une philosophie et une religion.
« Nul monde évolutionnaire ne peut espérer progresser au-delà du premier stade d’ancrage dans la lumière sans s’être rallié à un seul langage, une seule religion, une seule philosophie. Le fait de n’appartenir qu’à une race facilite grandement cet accomplissement, mais l’existence de nombreux peuples sur Urantia n’exclut pas l’aboutissement à des stades supérieurs. » LU 55:3.22
Proposition. Il y a sept étapes dans le déroulement de l’ère de la lumière et de la vie.
« Le déroulement de l’ère de lumière et de vie sur un monde évolutionnaire comporte sept stades et, sous ce rapport, il faut noter que les mondes des mortels qui fusionnent avec l’Esprit évoluent selon des lignes identiques à ceux des séries à fusion d’Ajusteurs. Voici les sept stades de lumière et de vie : »
« 1. Le premier stade ou stade planétaire. »
« 2. Le deuxième stade ou stade du système. »
« 3. Le troisième stade ou stade de la constellation. »
« 4. Le quatrième stade ou stade de l’univers local. »
« 5. Le cinquième stade ou stade du secteur mineur. »
« 6. Le sixième stade ou stade du secteur majeur. »
« 7. Le septième stade ou stade du superunivers » LU 55:0.4-11
Proposition. Une brève description des sept étapes de la lumière et de la vie. Voir : LU 55:4.4
Proposition. Le choix mortel détermine le potentiel de survie de l’âme humaine. Lorsque l’esprit croit en Dieu et qu’avec l’Ajusteur il désire Dieu, la survie est assurée.
« La survie éternelle de la personnalité dépend entièrement du choix du mental mortel, dont les décisions déterminent le potentiel de survie de l’âme immortelle. Lorsque le mental croit Dieu, que l’âme connait Dieu et qu’avec l’Ajusteur stimulant tous désirent Dieu, alors la survie est assurée. … » LU 5:5.13
Proposition. La survie de l’âme qui choisit Dieu ne peut être empêchée par aucune des limitations de la nature humaine.
« … Ni limitations d’intellect, ni restrictions d’enseignement, ni privations de culture, ni appauvrissement du statut social, ni même un standard moral inférieur résultant d’une absence malheureuse d’avantages éducatifs, culturels et sociaux ne peuvent invalider la présence de l’esprit divin chez des individus ainsi dépourvus de chance et humainement handicapés, mais croyants. … » LU 5:5.13
Proposition. Les mortels évolutionnaires des mondes de l’espace montent au Paradis pour attendre d’être rassemblés dans le Corps de la Finalité.
« Les mortels évolutionnaires naissent sur les planètes de l’espace, passent par les mondes morontiels, gravissent les univers spirituels, traversent les sphères de Havona, trouvent Dieu, atteignent le Paradis et sont enrôlés dans le Corps primaire de la Finalité pour y attendre leur prochaine affectation de service universel. Il y a six autres corps de finalité en cours de rassemblement, mais Grandfanda, le premier ascendeur mortel, préside comme chef Paradisiaque de tous les ordres de finalitaires. Lorsque nous contemplons ce spectacle sublime, nous nous écrions tous : Quelle glorieuse destinée pour les enfants temporels d’origine animale, les fils matériels de l’espace ! » LU 31:10.20
Proposition. La survie mortelle dépend du ministère spiritualisant de l’Ajusteur dans l’évolution de l’âme immortelle.
« Mais le mental mortel sans l’esprit immortel ne peut survivre. Le mental de l’homme est mortel ; seul l’esprit effusé est immortel. La survie dépend de la spiritualisation par le ministère de l’Ajusteur — de la naissance et de l’évolution de l’âme immortelle ; il faut tout au moins qu’aucun antagonisme ne se soit développé envers la mission de l’Ajusteur qui cherche à effectuer la transformation spirituelle du mental matériel. » LU 49:4.9
Proposition. Des résurrections spéciales ont lieu de temps en temps et toujours tous les mille ans.
« De temps en temps, sur la proposition des autorités planétaires ou des dirigeants du système, des résurrections spéciales de survivants endormis ont lieu. Ces résurrections se produisent au moins tous les mille ans du temps planétaire lorsque « beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière se réveillent », mais pas tous. Ces résurrections particulières donnent l’occasion de mobiliser des groupes spéciaux d’ascendeurs pour des services spécifiques dans le plan d’ascension des mortels de l’univers local. Les résurrections spéciales sont motivées à la fois par des raisons pratiques et des associations sentimentales. » LU 49:6.2
Proposition. L’âme en évolution – l’enfant du mental mortel et l’Ajusteur divin – survit à la mort en tant que moi morontiel.
« Un élément réel, un produit de l’évolution humaine, quelque chose en sus du Moniteur de Mystère, survit à la mort. Cette entité nouvellement apparue est l’âme, et elle survit à la mort de votre corps physique aussi bien qu’à celle de votre mental matériel. Cette entité est l’enfant conjoint de la vie et des efforts conjugués du vous humain en liaison avec le vous divin, l’Ajusteur. Cet enfant d’ascendance humaine et divine constitue l’élément survivant d’origine terrestre ; c’est le moi morontiel, l’âme immortelle. » LU 112:5.12
Proposition. Pendant la mort, l’âme est inconsciente et est sous la garde du gardien du destin.
« Cet enfant, dont la signification persiste et la valeur survit, est entièrement inconscient pendant la période allant de la mort à la repersonnalisation ; il est confié au gardien séraphique de la destinée pendant toute la période d’attente. Après la mort, vous n’agirez pas en tant qu’être conscient avant d’avoir atteint la nouvelle conscience morontielle sur les mondes des maisons de Satania. » LU 112:5.13
Proposition. S’il existe un doute sur le fait qu’un individu ait eu l’opportunité de choisir la survie, si les accidents et les handicaps de l’existence matérielle empêchent un progrès suffisant, alors ces âmes se verront accorder un statut transitoire - elles auront une chance de choisir la survie.
« Les cercles cosmiques de croissance de la personnalité doivent finalement être atteints, mais il peut arriver que, sans qu’il y ait faute de votre part, les accidents du temps et les handicaps de l’existence matérielle vous empêchent de dominer ces niveaux sur votre planète natale. Si vos intentions et vos désirs ont une valeur de survie, des décrets seront émis pour prolonger votre période probatoire. On vous allouera du temps supplémentaire pour démontrer ce que vous valez. »
« Si jamais il y a un doute sur l’opportunité de faire avancer une identité humaine sur les mondes des maisons, les gouvernements de l’univers décident invariablement dans l’intérêt personnel de l’individu. Sans hésiter, ils élèvent cette âme au statut d’être transitionnel, tout en continuant leurs observations sur ses intentions morontielles et ses desseins spirituels émergents. Ainsi, la divine justice est certaine d’être accomplie et la divine miséricorde se voit accorder une nouvelle occasion d’étendre son ministère. » LU 112:5.6-7
Proposition. Le réassemblage des éléments constitutifs d’une personnalité matérielle jadis implique un certain nombre de transactions.
« La situation qui rend la repersonnalisation possible est créée dans les salles de résurrection des planètes réceptrices morontielles de l’univers local. Là, dans les chambres d’assemblage de la vie, les autorités supervisantes fournissent cette combinaison d’énergie universelle — morontielle, mentale et spirituelle — qui permet de restituer la conscience au survivant endormi. Le réassemblage des parties constituantes d’une personnalité autrefois matérielle implique : »
« 1. La construction d’une forme appropriée, un modèle morontiel d’énergie, dans laquelle le nouveau survivant peut établir le contact avec la réalité non spirituelle, et à l’intérieur de laquelle la variante morontielle du mental cosmique peut être mise en circuit. »
« 2. Le retour de l’Ajusteur chez la créature morontielle en attente. L’Ajusteur est l’éternel conservateur de votre identité ascendante. Votre Moniteur représente l’assurance absolue que c’est vous-même et non un autre qui occuperez la forme morontielle créée pour le réveil de votre personnalité. Et l’Ajusteur sera présent à la reconstitution de votre personnalité pour reprendre le rôle de guide paradisiaque de votre moi survivant. »
« 3. Quand ces conditions préalables à la repersonnalisation ont été réunies, le conservateur séraphique des potentialités de l’âme immortelle assoupie, avec l’assistance de nombreuses personnalités cosmiques, attribue cette entité morontielle sur et dans la forme corporelle et mentale morontielle préparée à cet effet ; en même temps, il engage cet enfant évolutionnaire du Suprême dans une association éternelle avec l’Ajusteur en attente. Cela parachève la repersonnalisation, la reconstitution de la mémoire, de la clairvoyance et de la conscience — l’identité. » LU 112:5.16-19
Proposition. Les enfants qui meurent avant d’avoir des Ajusteurs de Pensée sont repersonnalisés sur les mondes finalitaires en même temps que l’arrivée de l’un ou l’autre parent sur le monde des maisons.
« Les enfants qui meurent trop jeunes pour avoir un Ajusteur de Pensée sont repersonnalisés sur le monde finalitaire des systèmes locaux en même temps qu’un de leurs parents arrive sur les mondes des maisons. Un enfant acquiert son entité physique lors de sa naissance terrestre, mais, en matière de survie, tous les enfants dépourvus d’Ajusteur sont comptés comme encore attachés à leurs parents. » LU 49:6.12
Proposition. Et puis les Ajusteurs de Pensée viennent habiter ces petits, avec le ministère séraphique.
« En temps voulu, des Ajusteurs de Pensée viennent habiter ces enfants. Le ministère séraphique auprès des deux catégories d’enfants dont la survie dépend d’épreuves est en général semblable à celui du parent le plus avancé, ou équivalent à celui de ce parent si un seul des deux survit. Des gardiens personnels sont accordés, sans tenir compte du statut des parents, à ceux qui atteignent le troisième cercle. » LU 49:6.13
Proposition. Des crèches de probation sont maintenues sur les mondes finalitaires de la constellation et au siège de l’univers pour les enfants sans Ajusteur de ceux qui sautent les mondes inférieurs des maisons.
« Des nurseries probatoires similaires sont entretenues sur les sphères finalitaires des constellations et du siège de l’univers pour les enfants dépourvus d’Ajusteur et appartenant aux ordres modifiés primaires et secondaires d’ascendeurs. » LU 49:6.14
Proposition. Lorsque l’homme mortel échoue à survivre, les valeurs spirituelles de l’expérience humaine survivent dans l’Ajusteur de Pensée – les valeurs de la personnalité persistent dans l’Être Suprême.
« Si l’homme mortel ne réussit pas à survivre à la mort naturelle, les valeurs spirituelles réelles de son expérience humaine survivent comme partie de l’expérience continue de l’Ajusteur de Pensée. Les valeurs de personnalité d’un tel non-survivant persistent comme facteur dans la personnalité de l’Être Suprême en voie d’actualisation. Ces qualités persistantes de la personnalité sont dépourvues d’identité, mais non de valeurs expérientielles accumulées durant la vie mortelle dans la chair. La survie de l’identité dépend de la survie de l’âme immortelle de statut morontiel et de valeur divine croissante. L’identité de la personnalité survit dans et par la survie de l’âme. » LU 16:9.3
Proposition. Ces dispositions miséricordieuses ne signifient pas que les humains doivent avoir une seconde épreuve, mais elles signifient que chaque mortel aura une opportunité incontestable de faire un choix véritable et définitif.
« Cela ne signifie pas que les êtres humains doivent bénéficier d’une seconde chance après avoir rejeté la première ; il n’en est nullement ainsi. Mais cela signifie que toutes les créatures volitives doivent avoir une véritable occasion de faire un choix indubitable, pleinement conscient et définitif. Les Juges souverains des univers ne priveront jamais du statut de personnalité un être qui n’a pas définitivement et pleinement fait le choix éternel. L’âme humaine doit recevoir et recevra pleine et ample occasion de révéler sa véritable intention et son dessein réel. » LU 112:5.9