Sur 661 versets de Marc, 610 se trouvent soit dans Matthieu soit dans Luc—la majorité dans les deux. Sur 88 paragraphes dans Marc, seuls trois manquent à la fois dans Matthieu et dans Luc.
L’ordre des sections dans Marc est répété dans Matthieu ou Luc. Même l’ordre des phrases dans le récit d’une histoire est comparable.
Cinquante-cinq pour cent du langage de Luc vient de Marc. Matthieu répète 59 %.
Il existe un accord concernant l’utilisation d’un «langage inhabituel». Même la construction particulière des phrases réapparaît.
Toutes les preuves indiquent que le document Q ressemblait à bien des égards à Mark.
Il est juste de conclure que Matthieu et Luc dépendaient de trois sources :
Le manuscrit Q fournit pour Matthieu et Luc un corps considérable (plus de 200 versets) des paroles de Jésus.
Matthieu et Luc racontent des histoires identiques sur :
La tentation.
Le fils du centurion.
Sermon sur la montagne.
La prière du Seigneur.
L’utilisation de mots identiques dans Matthieu et Luc indique l’existence de Q.
Luc diffère plus de Marc que de Matthieu. Luc avait soit d’autres écrits, soit il a fait son propre registre des traditions orales.
Matthieu contient une série frappante de citations de l’Ancien Testament introuvables dans Marc ou Luc.
Il y a plusieurs histoires propres à Matthieu :
Coin dans la bouche du poisson.
Rêve de la femme de Pilate.
Garde au tombeau.
Il est généralement admis (y compris le Livre d’Urantia) que Marc est l’évangile selon Pierre. Mais la langue n’est pas celle de Pierre.
Dans la prédication de Paul, il fait appel à :
Les Ecritures.
Son expérience personnelle.
Tradition—connaissance commune.
Les traditions de Paul diffèrent à certains égards des récits des évangiles synoptiques.
La critique de forme est d’origine plus récente. Il s’agit de la « forme » du récit comme indiquant la date d’origine. Mais les différents savants ne sont pas très bien d’accord sur la base de l’interprétation.