© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
La puissance d’espace est une préréalité. Elle est le domaine de l’Absolu Non Qualifié et n’est sensible qu’à l’emprise personnelle du Père Universel, bien qu’en apparence elle soit modifiable par la présence des Maitres Organisateurs de Force Primaires. Sur Uversa, la puissance d’espace s’appelle ABSOLUTA. LU 42:2.5 <a id=“s28_354”>[Voir aussi LU 11:8.5)]
Le niveau absolu est sans commencement, sans fin, sans temps et sans espace. Par exemple: au Paradis, le temps et l’espace n’existent pas. Le statut espace-temps du Paradis est absolu. Ce niveau est celui de la Trinité atteint existentiellement par les Déités du Paradis, mais ce troisième niveau d’expression de Déité unifiante n’est pas expérientiellement pleinement unifié. Quels que soient le moment, le lieu et la manière dont fonctionne le niveau absolu, les valeurs et significations de l’absolu-Paradis sont manifestes. LU 0:1.13
L’Ile éternelle est composée d’une seule forme de matérialisation—de systèmes stationnaires de réalité. Cette substance physique du Paradis est une organisation homogène de puissance d’espace qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans le vaste univers des univers. Elle a reçu beaucoup de noms dans différents univers, et depuis longtemps les Melchizédeks de Nébadon l’ont dénommée absolutum. Cette matière source du Paradis n’est ni morte ni vivante; elle est l’expression originelle non spirituelle de la Source-Centre Première; elle est le Paradis, et le Paradis n’a pas de copie. LU 11:2.9
Les philosophes commettent leur erreur la plus grave lorsqu’ils s’égarent dans les sophismes de l’abstraction, dans la pratique de centrer l’attention sur un aspect de la réalité, puis d’affirmer que cet aspect isolé constitue la vérité totale. Le philosophe sage recherchera toujours le projet constructif qui se trouve à l’arrière-plan et qui préexiste à tous les phénomènes de l’univers. La pensée du créateur précède invariablement l’action créative. LU 2:7.5
Rappelez-vous toujours que l’Esprit Infini est l’Acteur Conjoint. Le Père et le Fils opèrent tous deux en lui et par lui. Il est présent non seulement par lui-même, mais en tant que Père, que Fils et que Père-Fils. En reconnaissance de ce fait et pour beaucoup de raisons additionnelles, on se réfère souvent à la présence de l’Esprit Infini comme à « l’esprit de Dieu ». LU 8:5.5
L’Acteur Conjoint est la personnalité du mental-esprit, la source de l’intelligence, de la raison et du mental universel. LU 0:5.5
Du point de vue du temps, l’Actuel représente ce qui fut et ce qui est; le Potentiel est ce qui devient et qui sera; l’Originel est ce qui est. Du point de vue de l’éternité, les différences entre l’Originel, l’Actuel et le Potentiel n’apparaissent pas de cette façon. Ces qualités trines ne se distinguent pas ainsi sur les niveaux d’éternité paradisiaque. Dans l’éternité, tout est seulement, tout n’a pas encore été révélé dans le temps et l’espace. LU 115:3.11
L’adoration — le domaine spirituel de réalité de l’expérience religieuse, la réalisation personnelle de la communion divine, la reconnaissance des valeurs d’esprit, l’assurance de la survie éternelle, l’ascension depuis le statut de serviteurs de Dieu jusqu’à la joie et à la liberté des fils de Dieu. C’est la perspicacité la plus élevée du mental cosmique, la forme révérencielle et adoratrice de la discrimination cosmique. LU 16:6.8
L’adoration est le privilège suprême et le premier devoir de toutes les intelligences créées. L’adoration est l’acte conscient et joyeux par lequel on reconnaît et l’on admet la vérité et le fait que les Créateurs ont des relations intimes et personnelles avec leurs créatures. La qualité de l’adoration est déterminée par la profondeur de perception de la créature; et, à mesure que la connaissance du caractère infini des Dieux progresse, l’acte d’adoration englobe tout d’une manière croissante, jusqu’à ce qu’il atteigne finalement la gloire de l’enchantement expérientiel le plus élevé et du plaisir le plus exquis que les êtres créés puissent connaître. LU 27:7.1
L’adoration est la plus grande joie de l’existence paradisiaque; c’est le jeu reposant du Paradis. Ce que le jeu fait pour votre mental surmené sur terre, l’adoration le fera pour votre âme rendue parfaite au Paradis. Le mode d’adoration au Paradis dépasse complètement la compréhension mortelle, mais vous pouvez commencer à en apprécier l’esprit même ici-bas sur Urantia, car dès maintenant les esprits des Dieux vous habitent, planent au-dessus de vous et vous incitent à la véritable adoration. LU 27:7.5
L’adoration, quand on poursuit sincèrement les valeurs divines et que l’on aime de tout son coeur le divin Donateur des Valeurs. LU 16:8.14
L’adoration est l’insigne de la candidature à l’ascension spirituelle. LU 36:5.11
L’adoration—la contemplation du spirituel—doit alterner avec le service, le contact avec la réalité matérielle. LU 143:7.3
L’adoration a pour but d’anticiper sur la vie meilleure qui nous attend, et d’en refléter ensuite les nouvelles significations spirituelles sur la vie actuelle. La prière est un soutien spirituel, mais l’adoration est divinement créative.
L’adoration est la technique consistant à se tourner vers l’Un pour recevoir l’inspiration permettant de servir la multitude. L’adoration est l’étalon qui mesure le degré auquel l’âme s’est détachée de l’univers matériel et s’est attachée simultanément en sécurité aux réalités spirituelles de toute la création.
La prière est un rappel du moi—une pensée sublime. L’adoration est l’oubli du moi—une superpensée. L’adoration est l’attention sans effort, le vrai repos idéal de l’âme, une forme d’exercice spirituel reposant.
L’adoration est l’acte d’une fraction qui s’identifie avec le Tout, le fini avec l’Infini, le fils avec le Père; le temps, dans l’action consistant à emboiter le pas à l’éternité. L’adoration est l’acte de communion personnelle du fils avec le Père divin, l’adoption, par l’âme-esprit de l’homme, de comportements reposants, créatifs, fraternels et romanesques. LU 143:7.5
La véritable adoration religieuse n’est pas un futile monologue où l’on se trompe soi-même. L’adoration est une communion personnelle avec ce qui est divinement réel, avec ce qui est la source même de la réalité. Par l’adoration, l’homme aspire à devenir meilleur et, par elle, il finit par atteindre le meilleur. LU 196:3.22
L’affectation est le ridicule effort des ignorants pour paraître sages, la tentative de l’âme stérile pour paraître riche. LU 48:7.17
Sur Jérusem, les ascendeurs des mondes isolés occupent un secteur résidentiel privé et sont connus sous le nom d’agondontaires, qui signifie créatures volitives évolutionnaires pouvant croire sans voir, persévérer dans l’isolement et triompher de difficultés quasi insurmontables, même lorsqu’ils sont seuls. LU 50:7.2
L’Ajusteur de Pensée est la fenêtre cosmique par laquelle une créature finie peut avoir, grâce à la foi, un aperçu sur les aspects certains et divins de la Déité illimitée, le Père Universel. LU 103:0.1
C’est l’Ajusteur qui crée dans l’homme le désir insatiable et l’envie incessante d’être semblable à Dieu, d’atteindre le Paradis et là, devant la personne réelle de la Déité, d’adorer la source infinie de ce don divin. L’Ajusteur est la présence vivante qui relie effectivement le fils mortel à son Père du Paradis et l’attire de plus en plus près du Père. L’Ajusteur est le contrepoids pour compenser l’énorme tension universelle créée par la distance qui sépare Dieu de l’homme et par le degré d’incomplétude de l’homme en contraste avec l’universalité du Père éternel.
L’Ajusteur est une essence absolue d’un être infini, emprisonnée dans le mental d’une créature finie. Il peut, en fin de compte, suivant le choix fait par ce mortel, porter à son terme cette union temporaire de Dieu et de l’homme, et véritablement rendre actuel un nouvel ordre d’existence pour un service universel sans fin. L’Ajusteur est la divine réalité universelle qui factualise la vérité que Dieu est le Père de l’homme. L’Ajusteur est l’infaillible compas cosmique de l’homme, orientant toujours et sûrement l’âme vers Dieu. LU 107:0.5
Les Ajusteurs sont l’actualité de l’amour du Père incarné dans l’âme des hommes; emprisonnés dans le mental des mortels, ils sont la véritable promesse de carrière éternelle des hommes. Ils sont l’essence de la personnalité humaine du finalitaire devenu parfait, dont l’homme peut avoir l’avant-gout dans le temps à mesure qu’il domine progressivement la technique divine consistant à parvenir à vivre la volonté du Père, pas à pas, dans toute l’ascension des univers successifs, jusqu’à ce qu’il atteigne effectivement la divine présence de son Père au Paradis. LU 107:0.2
Les Ajusteurs sont d’une divinité pure et sans mélange, des parties non qualifiées et non diluées de la Déité. Ils sont de Dieu et, autant que nous puissions le discerner, ils sont Dieu. LU 107:1.2
L’Ajusteur est la possibilité pour l’homme de devenir éternel. L’homme est la possibilité pour l’Ajusteur de se personnaliser. LU 107:6.2
Les Ajusteurs de Pensée ne sont pas des personnalités, mais ils sont des entités réelles. Ils sont véritablement et parfaitement individualisés, bien qu’ils ne soient jamais effectivement personnalisés pendant qu’ils habitent un mortel. Les Ajusteurs de Pensée ne sont pas de vraies personnalités, mais ils sont de vraies réalités, réalités de l’ordre le plus pur qui soit connu dans l’univers des univers - ils sont la présence divine. LU 107:7.1
L’Ajusteur est la source d’aboutissement spirituel et l’espoir d’avoir en vous un caractère divin. Il est le pouvoir, le privilège et la possibilité de survie qui vous distinguent si entièrement et pour toujours, des créatures simplement animales. Il est le stimulus spirituel de la pensée, supérieur et vraiment interne, par opposition au stimulus externe et physique atteignant le mental par le mécanisme nerveux-énergétique du corps matériel.
Ces fidèles conservateurs de la carrière future doublent infailliblement chaque création mentale d’une contrepartie spirituelle; lentement et sûrement, ils vous recréent tels que vous êtes réellement (mais seulement en esprit) en vue de la résurrection sur les mondes de survie. Toutes ces délicates recréations spirituelles sont conservées dans la réalité émergente de votre âme immortelle en évolution, votre moi morontiel. Ces réalités existent effectivement, bien que l’Ajusteur soit rarement dans la possibilité d’élever ces reproductions à un niveau suffisant pour les exposer à la lumière de la conscience.
De même que vous en êtes le parent humain, de même l’Ajusteur est le parent divin de votre personne réelle, votre moi supérieur progressant, votre moi morontiel meilleur et votre moi spirituel futur. Et c’est votre âme morontielle évoluante que discernent les juges et les censeurs quand ils décrètent votre survie et qu’ils vous élèvent dans de nouveaux mondes et dans l’existence sans fin en liaison éternelle avec votre fidèle partenaire Dieu, l’Ajusteur.
Les Ajusteurs sont les ancêtres éternels, les divins originaux de votre âme immortelle en évolution; ils sont l’impulsion incessante qui conduit l’homme à tenter de maitriser sa présente existence matérielle à la lumière de sa future carrière spirituelle. Les Moniteurs sont les prisonniers d’un espoir invincible, les sources d’une progression perpétuelle. Combien ils sont heureux de communiquer avec leur sujet par des canaux plus ou moins directs ! Quelle immense joie ils éprouvent à se passer de symboles et d’autres méthodes détournées pour adresser directement leurs messages comme des éclairs à l’intellect de leur partenaire humain ! LU 108:6.4
L’évolution matérielle vous a procuré une machine à vivre, votre corps. Le Père lui-même vous a doté de la réalité d’esprit la plus pure que l’on connaisse dans l’univers, votre Ajusteur de Pensée. Mais le mental a été remis entre vos mains, il est sujet à vos propres décisions, et c’est par le mental que vous vivez ou mourez. C’est à l’intérieur de ce mental et avec ce mental que vous prenez les décisions morales qui vous permettent de devenir semblables à l’Ajusteur, c’est-à-dire semblables à Dieu. LU 111:1.4
Le mental est votre navire, l’Ajusteur est votre pilote, la volonté humaine est le capitaine. Le maitre du vaisseau mortel devrait avoir la sagesse de se fier au divin pilote pour conduire l’âme ascendante dans les havres morontiels de la survie éternelle. LU 111:1.9
Le service du prochain LU 3:5.7
L’ambition est dangereuse tant qu’elle n’est pas entièrement rendue sociale. Vous n’avez pas vraiment acquis une vertu avant que vos actes ne vous en aient rendu digne. LU 48:7.19
L’âme de l’homme est une acquisition expérientielle. À mesure qu’une créature mortelle choisit de « faire la volonté du Père qui est aux cieux, » l’esprit qui l’habite devient le père d’une nouvelle réalité dans l’expérience humaine. Le mental mortel et matériel est la mère de cette même réalité émergente. La substance de cette nouvelle réalité n’est ni matérielle ni spirituelle–elle est morontielle. C’est l’âme émergente et immortelle destinée à survivre à la mort physique et à commencer l’ascension du Paradis. LU 0:5.10
La personnalité humaine s’identifie au mental et à l’esprit maintenus en rapport fonctionnel par la vie dans un corps matériel. Cette relation fonctionnelle entre ce mental et cet esprit n’a pas pour résultat quelque combinaison des qualités ou attributs du mental et de l’esprit, mais plutôt une valeur universelle entièrement nouvelle, originale et unique, ayant un potentiel de durée éternelle, l’âme. LU 111:2.3
L’âme est la fraction de l’homme qui reflète son moi, qui discerne la vérité et qui perçoit l’esprit; elle élève à jamais l’être humain au-dessus du niveau du monde animal. La conscience de soi, en elle-même et par elle-même, n’est pas l’âme. La conscience du moi moral est la réalisation du vrai moi humain et constitue le fondement de l’âme humaine. L’âme est la partie de l’homme qui représente la valeur potentielle de survie de l’expérience humaine. Le choix moral et l’accomplissement spirituel, l’aptitude à connaître Dieu et l’impulsion à être semblable à lui, sont les caractéristiques de l’âme. L’âme de l’homme ne peut exister sans pensée morale et sans activité spirituelle. Une âme stagnante est une âme mourante. L’âme de l’homme est distincte de l’esprit divin qui habite son mental. L’esprit divin arrive au moment où le mental de l’homme manifeste sa première activité morale, et c’est l’occasion de la naissance de l’âme. LU 133:6.5
L’âme morontielle d’un mortel évoluant est réellement le fils de l’action du Père Universel par l’Ajusteur, et l’enfant de la réaction de l’Être Suprême, la Mère Universelle. LU 117:6.5
L’amour est le secret des associations profitables entre personnalités. LU 12:9.2
Ce terme implique sans doute le concept le plus élevé des hommes pour les relations humaines de respect et de dévotion, mais il désigne trop souvent une partie franchement ignoble des relations humaines. Il est absolument impropre de désigner ces rapports sous le même vocable employé pour indiquer l’incomparable affection du Dieu vivant pour ses créatures de l’univers. LU 2:5.11
Dieu est amour, mais l’amour n’est pas Dieu. C’est dans l’attribution des Ajusteurs de Pensée qu’on observe la plus grande manifestation de l’amour divin pour les êtres mortels. Mais c’est dans la vie d’effusion de son Fils Micaël, dans la vie spirituelle idéale qu’il a vécue sur terre, que vous verrez la plus grande révélation de l’amour du Père. C’est l’Ajusteur intérieur qui individualise l’amour de Dieu pour chaque âme humaine. LU 2:5.10
La beauté universelle est la recognition du reflet de l’Ile du Paradis dans la création matérielle, tandis que la vérité éternelle est le ministère spécial des Fils du Paradis, qui non seulement s’effusent sur les races mortelles, mais encore répandent leur Esprit de Vérité sur tous les peuples. La divine bonté ressort encore plus pleinement dans le ministère aimant des multiples personnalités de l’Esprit Infini. Mais l’amour, la somme totale de ces trois qualités, est la perception que l’homme a de Dieu en tant que son Père spirituel. LU 56:10.17
L’amour est le désir de faire du bien aux autres. LU 56:10.21
C’est en découvrant les mobiles de vos associés que vous découvrez le mieux leur valeur. Si quelqu’un vous irrite et suscite en vous du ressentiment, vous devriez chercher avec sympathie à discerner son point de vue, les motifs de sa conduite désagréable. Dès lors que vous comprenez votre voisin, vous devenez tolérant, et cette tolérance va se transformer, croitre en amitié et murir en amour. LU 100:4.4
Si vous pouviez seulement sonder les motifs de vos compagnons, combien mieux vous les comprendriez ! Si seulement vous pouviez connaître vos semblables, vous en tomberiez finalement amoureux. Vous ne pouvez pas aimer vraiment vos compagnons par un simple acte de volonté. L’amour naît seulement d’une compréhension approfondie et consommée des mobiles et des sentiments de votre prochain. Il est moins important d’aimer tous les hommes aujourd’hui que d’apprendre chaque jour à en aimer un de plus. Si, chaque jour ou chaque semaine, vous parvenez à comprendre un compagnon de plus, et si c’est la limite de vos capacités, alors vous êtes certainement en voie de rendre votre personnalité sociale et vraiment spirituelle. L’amour est contagieux; et, quand la dévotion humaine est intelligente et sage, l’amour a plus d’emprise que la haine. Mais seul l’amour authentique et désintéressé est contagieux. Si seulement chaque mortel pouvait devenir un foyer d’affection dynamique, le virus bénin de l’amour imprégnerait bientôt le courant émotionnel sentimental de l’humanité au point que toute la civilisation serait enveloppée d’amour, et ce serait la réalisation de la fraternité humaine. LU 100:4.5
Un amour de père n’a pas besoin de cajoleries et ne cherche pas d’excuses au mal, mais il est toujours opposé au cynisme. L’amour paternel a une intention unique et recherche toujours ce qu’il y a de meilleur dans l’homme; c’est l’attitude des véritables parents. LU 140:5.12
L’amour paternel se complaît à rendre le bien pour le mal—à faire du bien en réponse à l’injustice. LU 140:5.24
Dans le vrai sens du mot, l’amour implique une estime mutuelle de personnalités entières. LU 112:2.7
Si vous apprenez à n’aimer que ceux qui vous aiment, vous êtes destinés à vivre une vie étroite et médiocre. Effectivement, il est possible que l’amour humain soit réciproque, mais l’amour divin se répand vers l’extérieur dans toutes ses recherches de satisfaction. Moins il y a d’amour dans la nature d’une créature, plus cette créature a besoin d’être aimée et plus l’amour divin cherche à satisfaire ce besoin. L’amour n’est jamais égoïste et l’on ne peut l’effuser sur soi-même. L’amour divin ne peut être contenu en lui-même; il lui faut s’effuser généreusement. LU 156:5.11
Votre inaptitude ou votre répugnance à pardonner à vos semblables donne la mesure de votre immaturité, et dénote que vous n’avez pas atteint le niveau adulte de sympathie, de compréhension et d’amour. Vos rancunes et vos idées de vengeance sont directement proportionnelles à votre ignorance de la nature intérieure et des véritables aspirations de vos enfants et de vos semblables. L’amour est la manifestation de l’impulsion vitale intérieure et divine. Il est fondé sur la compréhension, entretenu par le service désintéressé et accompli dans la sagesse. LU 174:1.5
L’amour est vraiment contagieux et éternellement créatif. La mort de Jésus sur la croix donne l’exemple d’un amour suffisamment fort et divin pour pardonner les péchés et engloutir toute malfaisance. Jésus révéla à ce monde une qualité de droiture supérieure à la justice—simple technique du bien et du mal. L’amour divin ne se borne pas à pardonner les torts; il les absorbe et les détruit réellement. Le pardon de l’amour transcende de loin le pardon de la miséricorde. La miséricorde met de côté la culpabilité du méfait, mais l’amour détruit définitivement le péché et toutes les faiblesses qui en résultent. LU 188:5.2
Le véritable amour ne comporte ni compromis avec la haine ni indulgence pour elle; il la détruit. L’amour de Jésus ne se satisfait jamais du simple pardon. L’amour du Maitre implique la réhabilitation, la survie éternelle. Il est parfaitement correct de qualifier le salut de rédemption si l’on veut parler de cette réhabilitation éternelle. LU 188:5.2
Nul ne peut avoir de plus grand amour que d’être disposé à donner sa vie pour ses amis. LU 188:5.7
L’amour est la motivation la plus élevée que l’homme puisse utiliser dans son ascension de l’univers. Mais, quand l’amour est dépouillé de vérité, de beauté et de bonté, il n’est que sentiment, déformation philosophique, illusion psychique et tromperie spirituelle. L’amour doit toujours être défini à nouveau sur les niveaux successifs de la progression morontielle et spirituelle. LU 196:3.29
La multitude des anges forment un ordre séparé d’êtres créés. Ils sont entièrement différents de l’ordre matériel des créatures mortelles et opèrent comme un groupe distinct d’intelligences de l’univers. Les anges n’appartiennent pas au groupe de créatures dénommé ` Fils de Dieu ’ dans les Écritures. Ils ne sont pas non plus les esprits glorifiés des mortels qui ont poursuivi leurs progrès à travers les mondes élevés des maisons. Les anges sont une création directe, et ne se reproduisent pas. La multitude des anges n’a qu’une parenté spirituelle avec la race humaine. Tandis que l’homme progresse sur son chemin vers le Père du Paradis, il passe, à un moment donné, par un stade analogue à l’état des anges, mais l’homme mortel ne devient jamais un ange.
Contrairement aux hommes, les anges ne meurent jamais. Ils sont immortels, à moins de se trouver impliqués dans le péché, comme certains le furent par les tromperies de Lucifer. Les anges sont les serviteurs spirituels du ciel et ne sont ni infiniment sages ni tout-puissants; mais tous les anges loyaux sont vraiment purs et saints. LU 167:7.2
Le jour de Satania équivaut à trois jours d’Urantia moins une heure quatre minutes quinze secondes, et représente la durée de la rotation axiale de Jérusem. L’année du système comporte cent jours de Jérusem. LU 46:1.2
L’année de Nébadon consiste en un segment du temps de rotation de l’univers en relation avec le circuit d’Uversa; elle est égale à cent jours du temps standard de l’univers, soit environ cinq ans du temps d’Urantia. LU 33:6.9
À partir de ce jour-là, le mot apôtre fut employé pour distinguer la famille élue des conseillers de Jésus d’avec la vaste multitude des disciples croyants qui le suivirent ultérieurement. LU 137:1.7
L’amour du beau et l’appréciation toujours plus poussée de la touche artistique marquant toutes les manifestations créatives sur tous les niveaux de réalité. LU 56:10.7
Les aptitudes s’héritent, mais l’habileté s’acquiert. La vie est irréelle pour qui ne sait rien faire expertement. L’habileté est l’une des réelles sources de satisfaction dans la vie. Les aptitudes impliquent le don de perspicacité, de prévoyance à longue échéance. LU 160:4.11
Un archétype est un maitre modèle, dont il est fait des copies. Le Paradis Éternel est l’absolu des archétypes. Le Fils Éternel est l’archétype de la personnalité. Le Père Universel est la source ancestrale directe des deux. Mais le Paradis ne confère pas d’archétype et le Fils ne peut conférer la personnalité. LU 0:6.13
Mais un archétype est un archétype et reste un archétype. Seules les copies en sont multipliées. LU 0:6.10
L’art est issu de la tentative de l’homme pour échapper au manque de beauté de son entourage matériel; il est un geste vers le niveau morontiel. LU 196:3.30
La matérialisme, l’athéisme, est donc le comble de la laideur, l’apogée de l’antithèse finie du beau. LU 56:10.4
(7) de Une Étude du Maitre Univers
Le Premier Âge de l’Univers est le premier âge factuel, mais derrière il y a le concept d’un Âge Zéro, un âge d’avant les temps de (l’éternel) Havona. Les fascicules utilisent ce Concept Zéro sans effectivement user du terme « Âge Zéro ». Ils parlent de « l’aube de l’éternité » , état hypothétique des choses antérieurement à l’apparition de l’Esprit Infini et de l’Univers central. C’est cet état des choses que nous proposons d’appeler l’Âge Zéro. (Penser à l’Âge Zéro c’est un peu comme penser au zéro d’un décimètre. Nous ne mesurons effectivement rien avec lui, mais il indique où commence le premier centimètre.)
On verra encore longtemps vivre sur terre ces individus timides, craintifs et hésitants qui préfèreront obtenir ainsi leurs consolations religieuses, même si, en liant leur sort à celui des religions d’autorité, ils compromettent la souveraineté de la personnalité, avilissent la dignité du respect de soi et renoncent complètement au droit de participer à la plus passionnante et inspirante de toutes les expériences humaines possibles : la recherche personnelle de la vérité, la joie grisante d’affronter les périls de la découverte intellectuelle, la résolution d’explorer les réalités de l’expérience religieuse personnelle, la satisfaction suprême de faire l’expérience du triomphe personnel dans la réalisation effective de la victoire de la foi spirituelle sur les doutes intellectuels. Une telle victoire est loyalement remportée dans l’aventure suprême de toute existence humaine : l’homme cherchant Dieu pour lui-même et en tant que lui-même, et qui le trouve. LU 155:5.10