[ p. 223 ]
1. Ainsi ai-je entendu. Le Béni du Ciel demeurait autrefois à Sâvatthi, dans le parc d’Anâtha Pindika.
Là, le Bienheureux s’adressa aux frères et dit : « Frères ! »
« Oui, Seigneur ! » dirent ces frères en signe d’assentiment au Bienheureux.
Alors le Bienheureux parla :
2. « Tout frère, ô Bhikkhus, qui n’est pas complètement libéré des cinq sortes de stérilité spirituelle[^1], qui n’a pas complètement brisé les cinq sortes d’esclavage mental[1] — qu’un tel homme puisse atteindre le plein avantage, puisse atteindre la pleine croissance, la pleine ampleur de cette doctrine et de cette discipline[^3] — cela ne peut en aucune façon être ! »
3. « Et qui n’est pas devenu libre des cinq sortes de stérilité spirituelle ? »
« En premier lieu, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère doute du Maître (Satthâ), est incertain à son égard, n’a pas confiance en lui et n’a pas foi en lui, alors son esprit n’est pas enclin au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte.
« Mais celui dont l’esprit n’est pas porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, n’est pas libéré de cette première stérilité spirituelle.
4. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère doute du Système de Croyance (Dhamma), est incertain à son sujet, n’a pas confiance en lui, n’a pas foi en lui ; alors son esprit n’est pas enclin au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte.
« Mais celui dont l’esprit n’est pas porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, n’est pas libéré de cette seconde stérilité spirituelle.
5. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère a des doutes sur la Fraternité (Sangha), est incertain à son sujet, n’a pas confiance en elle, n’a pas foi en elle ; alors son esprit n’est pas enclin au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte.
« Mais celui dont l’esprit n’est pas porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, n’est pas libéré de cette troisième stérilité spirituelle.
6. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère a un doute dans le Système de Culture de Soi (Sikkhâ), est incertain à son sujet, n’a pas confiance en lui, n’a pas foi en lui ; alors son esprit n’est pas enclin au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte.
« Mais celui dont l’esprit n’est pas porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, n’est pas libéré de cette quatrième stérilité spirituelle.
7. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère est en colère contre ses condisciples, mécontent d’eux, excité contre eux, stérile à leur égard, l’esprit du frère, ô Bhikkhus, ainsi en colère contre ses condisciples, mécontent d’eux, excité contre eux, stérile à leur égard, ne s’incline pas vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte. »
« Mais celui dont l’esprit n’est pas enclin au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte, n’est pas libéré de cette cinquième stérilité spirituelle.
« C’est un tel être, ô Bhikkhus, qui n’est pas exempt des cinq sortes de stérilité spirituelle. »
8. « Et qui n’a pas brisé les cinq sortes d’esclavage spirituel ? »
« En premier lieu, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère ne s’est pas débarrassé de la passion pour les désirs (kâme), ne s’est pas débarrassé du désir des désirs, ne s’est pas débarrassé de l’attirance pour les désirs, ne s’est pas débarrassé de la soif des désirs, ne s’est pas débarrassé de la fièvre des désirs, ne s’est pas débarrassé de l’envie des désirs.
« Quiconque, frère, ô Bhikkhus, ne s’est pas débarrassé de la passion pour les convoitises, ne s’est pas débarrassé du désir pour les convoitises, ne s’est pas débarrassé de l’attirance pour les convoitises, ne s’est pas débarrassé de la soif pour les convoitises, ne s’est pas débarrassé de la fièvre de la convoitise, ne s’est pas débarrassé de l’envie pour les convoitises, son esprit ne s’incline pas vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
« Mais celui dont l’esprit n’est pas porté au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte, celui-là n’a pas brisé ce premier esclavage spirituel.
9. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère ne s’est pas débarrassé de la passion pour un corps[2] (kâye), [ p. 226 ] ne s’est pas débarrassé du désir d’un corps, ne s’est pas débarrassé de l’attirance pour un corps, ne s’est pas débarrassé de la soif d’un corps, ne s’est pas débarrassé de la fièvre d’un corps, ne s’est pas débarrassé du désir ardent d’un corps. »
« Quiconque, frère, ô Bhikkhus, ne s’est pas débarrassé de la passion pour un corps, ne s’est pas débarrassé du désir après un corps, ne s’est pas débarrassé de l’attirance pour un corps, ne s’est pas débarrassé de la soif d’un corps, ne s’est pas débarrassé de la fièvre d’un corps, ne s’est pas débarrassé de l’envie après un corps, son esprit ne s’incline pas vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
« Mais celui dont l’esprit n’est pas porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, celui-là n’a pas brisé ce second esclavage spirituel.
10. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère ne s’est pas débarrassé de la passion pour une forme (rûpe), ne s’est pas débarrassé du désir après une forme, ne s’est pas débarrassé de l’attirance pour une forme, ne s’est pas débarrassé de la soif d’une forme, ne s’est pas débarrassé de la fièvre d’une forme, ne s’est pas débarrassé du désir ardent après une forme. »[^5]
« Quiconque, frère, ô Bhikkhus, ne s’est pas débarrassé de la passion pour une forme, ne s’est pas débarrassé du désir après une forme, ne s’est pas débarrassé de l’attraction pour une forme, ne s’est pas débarrassé de la soif d’une forme, ne s’est pas débarrassé de la fièvre d’une forme, ne s’est pas débarrassé de l’envie après une forme, son esprit ne s’incline pas vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
« Mais celui dont l’esprit n’est pas porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, n’a pas brisé ce troisième esclavage spirituel.
[ p. 227 ]
11. « Et de plus, ô Bhikkhus, un frère peut avoir mangé suffisamment et à satiété, et commence à suivre le cas du sommeil, la facilité de la douceur, la facilité de la paresse.
« Quel que soit le frère, ô Bhikkhus, lorsqu’il a mangé suffisamment et à satiété, commence à rechercher la facilité du sommeil, la facilité de la douceur, la facilité de la paresse, son esprit ne s’incline pas vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
« Mais celui dont l’esprit n’est pas porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, celui-là n’a pas brisé ce quatrième esclavage spirituel.
12. « Et de plus, ô Bhikkhus, un frère peut avoir adopté la vie religieuse dans l’aspiration à appartenir à l’une ou l’autre des armées d’anges », et penser en lui-même : « Par cette moralité, ou par cette observance, ou par cette austérité, ou par cette vie religieuse, je deviendrai un ange, ou l’un des anges ! »
« Quel que soit le frère, ô Bhikkhus, qui a adopté la vie religieuse dans l’aspiration à appartenir à l’une ou l’autre des armées d’anges, et qui pense en lui-même : « Par cette moralité, ou par cette observance, ou par cette austérité, ou par cette vie religieuse, je deviendrai un ange, ou l’un des anges ! », son esprit n’est pas enclin au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte.
« Mais celui dont l’esprit n’est pas porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, n’a pas brisé ce cinquième esclavage spirituel.
« C’est celui-là, ô Bhikkhus, qui n’a pas brisé les cinq sortes de servitude mentale.
[ p. 228 ]
13. « Et tout frère, ô Bhikkhus, qui n’est pas complètement libéré des cinq sortes de stérilité spirituelle, qui n’a pas complètement brisé les cinq sortes d’esclavage mental, qu’un tel homme puisse atteindre le plein avantage, la pleine croissance, la pleine ampleur de cette doctrine et de cette discipline, cela ne peut en aucune façon être !
14. « Mais quel que soit le frère, ô Bhikkhus, qui s’est complètement libéré des cinq sortes de stérilité mentale, qui a complètement brisé les cinq sortes d’esclavage spirituel, qu’un tel homme puisse atteindre le plein avantage, puisse atteindre une pleine croissance, une pleine ampleur dans cette doctrine et cette discipline, cela peut bien être ! »
15. « Et qui est devenu libre des cinq sortes de stérilité spirituelle ? »
« En premier lieu, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère ne doute pas du Maître (Satthâ), n’est pas incertain à son égard, a confiance en lui et a foi en lui ; alors son esprit s’incline vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
« Mais celui dont l’esprit est porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, celui-là est devenu libre de cette première stérilité spirituelle.
16. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère ne doute pas du Système de Croyance (Dhamma), n’est pas incertain à son égard, a confiance en lui et a foi en lui ; alors son esprit incline au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte.
« Mais celui dont l’esprit est porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, est libéré de cette seconde stérilité spirituelle.
17. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère [ p. 229 ] ne doute pas de la Fraternité (Sangha), n’est pas incertain à son sujet, a confiance en elle et a foi en elle ; alors son esprit s’incline vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
« Mais celui dont l’esprit s’incline vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, est libéré de cette troisième stérilité spirituelle.
18. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère ne doute pas du Système de Culture de Soi (Sikkhâ), n’est pas incertain à son sujet, a confiance en lui et a foi en lui ; alors son esprit incline au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte.
« Mais celui dont l’esprit s’incline vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, est libéré de cette quatrième stérilité spirituelle.
19. « Et de plus, ô Bhikkhus, quand un frère n’est pas en colère contre ses compagnons de pratique, n’est pas mécontent d’eux, n’est pas excité contre eux, n’est pas stérile envers eux, l’esprit du frère, ô Bhikkhus, qui n’est ainsi pas en colère contre ses compagnons de pratique, n’est pas mécontent d’eux, n’est pas excité contre eux, n’est pas stérile envers eux, incline vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
Mais celui qui a l’esprit enclin au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte, est libéré de cette cinquième stérilité spirituelle.
20. « Et qui a brisé les cinq sortes d’esclavage spirituel ? »
« En premier lieu, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère s’est débarrassé de la passion des convoitises (kâme), s’est débarrassé du désir des convoitises, s’est débarrassé de l’attirance pour les convoitises, s’est débarrassé de la soif des convoitises, s’est débarrassé de la fièvre de la convoitise, s’est débarrassé du désir des convoitises. »
« Quiconque, frère, ô Bhikkhus, s’est débarrassé de la passion des convoitises, s’est débarrassé du désir des convoitises, s’est débarrassé de l’attirance pour les convoitises, s’est débarrassé de la soif des convoitises, s’est débarrassé de la fièvre de la convoitise, s’est débarrassé de l’envie des convoitises, son esprit s’incline vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
« Mais celui dont l’esprit est porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, celui-là est devenu libre de ce premier esclavage spirituel.
21. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère s’est débarrassé de la passion pour un corps (kâye), s’est débarrassé du désir pour un corps, s’est débarrassé de l’attirance pour un corps, s’est débarrassé de la soif d’un corps, s’est débarrassé de la fièvre d’un corps, s’est débarrassé du désir ardent pour un corps. »
« Quiconque, frère, ô Bhikkhus, s’est débarrassé de la passion pour un corps, s’est débarrassé du désir pour un corps, s’est débarrassé de l’attirance pour un corps, s’est débarrassé de la soif pour un corps, s’est débarrassé de la fièvre d’un corps, s’est débarrassé de l’envie pour un corps, son esprit s’incline vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
« Mais celui dont l’esprit est porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, celui-là est devenu libre de ce second esclavage spirituel.
22. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère s’est débarrassé de la passion pour une forme (rûpe), s’est débarrassé du désir après une forme, s’est débarrassé de l’attirance pour une forme, s’est débarrassé de la soif d’une forme, s’est débarrassé de la fièvre d’une forme, s’est débarrassé du désir ardent après une forme. »
[ p. 231 ]
« Quiconque, frère, ô Bhikkhus, s’est débarrassé de la passion pour une forme, s’est débarrassé du désir après une forme, s’est débarrassé de l’attraction pour une forme, s’est débarrassé de la soif d’une forme, s’est débarrassé de la fièvre d’une forme, s’est débarrassé de l’envie après une forme, son esprit s’incline vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
« Mais quiconque a l’esprit porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, est libéré de ce troisième esclavage spirituel.
23. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère n’a pas mangé suffisamment et à satiété, il commence à rechercher la facilité du sommeil, la facilité de la douceur, la facilité de la paresse.
« Quiconque, ô Bhikkhus, après avoir mangé suffisamment et à satiété, ne commence pas à rechercher la facilité du sommeil, la facilité de la douceur, la facilité de la paresse, son esprit s’incline vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte.
« Mais quiconque a l’esprit porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, est libéré de ce quatrième esclavage spirituel[3].
24. « Et de plus, ô Bhikkhus, lorsqu’un frère n’a pas adopté la vie religieuse dans l’aspiration d’appartenir à l’une ou l’autre des armées d’anges, pensant en lui-même : « Par cette moralité, ou par cette observance, ou par cette austérité, ou par cette vie religieuse, je deviendrai un ange, ou l’un des anges ! » —
« Tout frère, ô Bhikkhus, qui n’a pas adopté la vie religieuse dans l’aspiration à appartenir à l’une ou l’autre des armées des anges, en pensant en lui-même : « Par cette moralité, ou par cette observance, ou par cette austérité, ou par cette vie religieuse, je deviendrai un ange, ou l’un des anges ! » son esprit est enclin au zèle, à l’effort, à la persévérance et à la lutte.
« Mais quiconque a l’esprit porté vers le zèle, l’effort, la persévérance et la lutte, est libéré de ce cinquième esclavage spirituel.
« C’est un tel être, ô Bhikkhus, qui a brisé les cinq sortes d’esclavage spirituel.
25. « Tout frère, ô Bhikkhus, qui s’est complètement libéré des cinq sortes de stérilité mentale, qui a complètement brisé les cinq sortes d’esclavage spirituel — qu’un tel homme puisse atteindre le plein avantage, puisse atteindre une pleine croissance, une pleine ampleur dans cette doctrine et cette discipline — cela peut bien être ![^7]
26. « Il pratique la (première) voie de la sainteté », qui s’accompagne de l’union de la volonté d’acquérir cette sainteté avec une contemplation fervente et la lutte contre le péché. Il pratique la (deuxième) voie de la sainteté, qui s’accompagne de l’union de l’effort avec une contemplation fervente et la lutte contre le péché. Il pratique la (troisième) voie de la sainteté, qui s’accompagne de l’union de la pensée avec une contemplation fervente et la lutte contre le péché. Il pratique la (quatrième) voie de la sainteté, qui s’accompagne de l’union de l’investigation avec une contemplation fervente [ p. 233 ] et la lutte contre le péché[4], et aussi une ferme détermination comme cinquième.
27. « Le frère, ô Bhikkhus, ainsi doté d’une détermination quinzième[5], est destiné à apparaître dans la lumière, capable de la sagesse supérieure, sûr d’atteindre la sécurité suprême[^10].
28. « De même, ô Bhikkhus, qu’une poule a huit, dix ou douze œufs, et qu’elle les a correctement couvés, correctement couvés, correctement assise autour d’eux, même si un souhait tel que celui-ci peut surgir dans son cœur : « Oh, si seulement mes petits poulets brisaient la coquille de l’œuf avec la pointe de leurs griffes ou avec leur bec, et sortaient à la lumière en toute sécurité ! » Pourtant, pendant tout ce temps, ces petits poulets sont sûrs de briser la coquille de l’œuf avec la pointe de leurs griffes ou avec leur bec, et de sortir à la lumière en toute sécurité. »
29. « De même, un frère ainsi doté d’une détermination quinzième est sûr de sortir dans la lumière, sûr d’atteindre la sagesse supérieure, sûr d’atteindre la sécurité suprême[6] ! »
[ p. 234 ]
30. Ainsi parla le Bienheureux. Et ces frères, le cœur joyeux, exaltèrent la parole du Bienheureux.
Fin du Sutta, le sixième, sur la stérilité et l’esclavage.
[ p. 237 ]
[^1] : Pañka ketokhilâ.
[^3] : Dhamma-vinaye. Sur la question controversée de savoir si ce composé est un Dvanda ou non, voir le Dr Oldenberg, Mahâ Vagga, px. M. Léon Feer (Études Bouddhiques, p. 203) l’a pris pour Tatpurusha ; et il serait hasardeux d’affirmer qu’il n’est jamais utilisé comme tel. Ici, je pense qu’il s’agit d’un Dvandva.
[^5] : Aññataram deva-nikâyam. Comparez Mahâparinibbâna Sutta, Chap. I, § 11, Chap. II, § 9.
[^7] : Iddhipâdam. Ici, Iddhi doit être le bien-être (spirituel).
[^10] : Anuttarassa Yogakkhemassa ; c’est-à-dire le Nirvâna. Comparez Dhammapada, ver. 23 et p. 180.
Pañka ketaso vinibandhâ. ↩︎
Il est possible que kâya soit utilisé ici dans un sens technique, comme le groupe ou l’agrégat de qualités, outre la forme, qui contribuent {note de bas de page p. 226} à constituer un individu. Ce paragraphe correspondrait alors au 7e Samyogana. ↩︎
Dans cette section, et dans la section 11, j’ai traduit sukha par facilité, et non par bonheur, car je pense que le premier est toujours son sens le plus exact dans de tels passages. ↩︎
Le texte de cette section, jusqu’à présent, se trouve dans le dictionnaire de Childers, sub voce Iddhipâdo. ↩︎
C’est-à-dire les quatre Iddhipâdas et Ussolhi, chacun multiplié par trois. ↩︎
Le troisième élément de la parabole est la certitude absolue de l’événement qui suivra la poule ayant dûment et diligemment suivi la loi de son instinct, même si, entre-temps, dans son ignorance, elle est pleine de doutes et de désirs. La certitude de l’accouchement d’une femme est souvent utilisée comme symbole de ce sur quoi on peut absolument compter. Ainsi de « la parole des glorieux Bouddhas », qui dure à jamais, dans « Histoires de naissance bouddhistes », p. 18. J’ai tenté d’imiter le jeu de mots du texte sur les deux mots désignant « l’avènement dans la lumière », {note de bas de page p. 235} au sens figuré et littéral, du disciple et du petit poulet. Le premier est en pâli bhabbo abhinibbidâya (de vid), le second est aho vata … sotthinâ abhinibbhiggeyyan (de bhid). Sur sammâ-paribhavitâni, appliqué ici à l’andâni, voir ci-dessus, Mahâparinibbâna Sutta, Chap. I, § 12, note. ↩︎